FR2635244A1 - Procede et appareil de test de lignes telephoniques d'abonnes - Google Patents

Abstract

Un procédé de localisation de défauts dans un système téléphonique comprend la connexion d'éléments de commutation redresseurs antiparallèles 32, présentant des impédances en courant alternatif différentes dans les deux directions de circulation du courant, entre un équipement d'abonné 24 et une ligne d'exploitant téléphonique respective 26; l'application d'un signal de test à courant alternatif à une ligne d'exploitant téléphonique et la mesure d'un signal résultant; et la détermination de l'emplacement d'un défaut, à savoir sur la ligne 26 ou dans l'équipement d'abonné 24, sur la base du signal résultant.

Description

PROCEDE ET APPAREIL DE TEST DE LIGNES

TELEPHONIQUES D'ABONNES

La présente invention concerne des systèmes auto-

matiques de test de ligne téléphonique d'abonné qu'on uti-

lise pour localiser des défauts dans un équipement télépho- nique.

Avec la déréglementation, les clients des socié-

tés exploitantes de réseaux téléphoniques ont eu la possi-

bilité d'acheter des équipements téléphoniques proposés par divers fournisseurs. Ces équipements téléphoniques peuvent

consister en un seul poste téléphonique ou en un autocom-

mutateur privé, ou en un autre système de commutation té-

léphonique pour une grande entreprise. Les exploitants des

réseaux téléphoniques locaux n'ont cependant pas l'obliga-

tion d'assurer la maintenance d'équipements appartenant

aux abonnés et achetés à un fournisseur autre que l'exploi-

tation téléphonique lui-même. Par conséquent, lorsqu'un

problème de maintenance se présente, l'exploitant télépho-

nique local souhaiterait pouvoir déterminer, sans-la dé-

pense que présente un déplacement chez l'abonné, si le problème a pour origine l'équipement et les lignes de l'exploitant téléphonique, ou l'équipement appartenant à l'abonné.

Dans ce but, les exploitants téléphoniques uti-

lisent un système automatique de test de ligne d'abonné, situé dans le centre de commutation, et des dispositifs d'isolation éloignés (ou RID) connectés entre les lignes 2'

de l'exploitant téléphonique et l'équipement de l'abonné.

On utilise les RID pour isoler momentanément l'équipement

de l'abonné vis-à-vis de lignes de l'exploitant téléphoni-

que, pendant le test par le système automatique de test de ligne, pour déterminer l'origine d'un problème. On peut

également effectuer ce test dans le cadre d'un test pério-

dique et général de toutes les lignes téléphoniques. Un testeur automatique de ligne d'abonné est décrit dans le

brevet des E.U.A. n 4 139 745 et dans le brevet des E.U.A.

n 4 113 998, et ce testeur est commercialisé par Teradyne,

Inc. sous la désignation commerciale 4TEL. D'autres tes-

teurs automatiques de ligne d'abonné sont commercialisés par l'autres fournisseurs. Une séquence de test de type caractéristique comprend l'accomplissement de mesures en courant continu et en courant alternatif, par exemple de la manière qui est décrite dans la colonne 2, lignes 25 à

du brevet 4 113 998 précité. Les résultats de la sé-

quence de test comprennent une "valeur de défaut" (en ohms), une identification de "type de défaut" (par exemple un "court-circuit" entre les conducteurs a et b de la même

ligne téléphonique, une connexion du type "croisement" en-

tre une ligne téléphonique et une ligne adjacente, ou une

connexion de "masse" affectant le conducteur a ou le con-

ducteur b), et une indication de la présence ou de l'absen-

ce d'un dispositif d'isolation éloigné (RID), et du type de dispositif en cas de présence. Si un RID est détecté, une série supplémentaire de mesures en courant alternatif

et en courant continu sont effectuées dans le but de "seg-

menter le défaut", pour l'identifier comme étant soit un défaut chez l'exploitant téléphonique, soit un défaut chez l'abonné. Des dispositifs d'isolation éloignés antérieurs,

qui sont utilisés à l'heure actuelle, comprennent des dis-

positifs du type élément de commutation sensible à la ten-

sion (ou VSS), qui bloquent des signaux de test à courant continu qui sont inférieurs à leurs seuils, et qui laissent passer des signaux à courant continu qui sont supérieurs à leurs seuils, et desdispositifs activés par une impulsion, qui présentent une impédance élevée, ou un circuit ouvert, aux signaux du système de test, après l'application d'une

impulsion d'activation.

Selon un aspect de l'invention, on localise des

défauts dans un système téléphonique en connectant un élé-

ment de commutation redresseur antiparallèle (ou ARS pour

"antiparallel rectifying switch"), qui empêche la circula-

tion du courant alternatif dans une direction entre la li-

gne de l'exploitant téléphonique et l'équipement d'abonné, on applique un signal de test à courant alternatif à une ligne téléphonique et on mesure le signal résultant, et on

détermine si un défaut se trouve sur la ligne de l'exploi-

tant téléphonique ou dans l'équipement d'abonné, sur la base du signal résultant. En utilisant ce procédé, on peut employer les résultats d'un premier test de ligne qui a

déjà été effectué pour obtenir le type et la valeur du dé-

faut, dans le but de segmenter un défaut pour déterminer s 'il s'agit d'un défaut de l'équipement d'abonné ou d'un

défaut incombant à l'exploitant téléphonique, sans effec-

tuer un second test de la ligne.

Dans des modes de réalisation préférés, on uti-

lise le signal résultant pour déterminer la conductance mesurée en courant alternatif, et il existe également un

signal de test en courant continu et une mesure de résis-

tance en courant continu, et on compare la conductance me-

surée en courant alternatif et la résistance mesurée en courant continu, pour segmenter le défaut; le dispositif ARS a un seuil dans une direction qui est supérieur au

seuil dans l'autre direction, et le signal de test a cou-

rant alternatif qui est appliqué est inférieur au seuil

supérieur, pour faire apparaître un signal résultant re-

dressé; le dispositif d'interface peut fonctionner à la

manière d'un dispositif d'isolation, en comparant des si-

gnaux qui sont appliqués de façon à être au-dessous et au-

dessus du seuil supérieur; le système utilise un redresse-

ment pour segmenter des défauts de type croisement et des défauts de masse, un blocage pour segmenter des défauts du type court-circuit, et une isolation dans des cas dans lesquels la segmentation ne peut pas être déterminée par redressement, comme par exemple dans des cas de défauts

multiples complexes. Le système effectue une première sé-

rie de mesures (comprenant des mesures en courant alterna-

tif et en courant continu et une détermination du type et de la valeur du défaut), et il détermine s'il existe un dispositif d'isolation éloigné quelconque (un élément de

commutation redresseur antiparallèle, c'est-à-dire un dis-

positif qui empêche la circulation du courant alternatif

dans une direction, ou un autre type de RID),et en b'ab-

sence d'un tel dispositif, il présente un message d'inter-

vention, sans indication de segmentation. Si un dispositif d'isolation éloigné a été détecté, le système détermine s'il s'agit d'un RID du type activé par une impulsion et,

dans l'affirmative, il applique une impulsion pour décon-

necter le RID et il effectue une seconde série de mesures dans le but de segmenter le défaut. Si le RID n'est pas du type activé par une impulsion, le système détermine si le RID est un élément de commutation redresseur antiparallèle (ou ARS), et il détermine si le défaut est un défaut du type masse, croisement ou court-circuit et, si les deux conditions sont remplies, il détermine l'information de

segmentation sur la base des résultats de la première sé-

rie de mesures. Si les deux conditions ne sont pas rem-

plies, et si le défaut peut être segmenté avec le type de RID qui est présent, une seconde Aérie de mesures sont

effectuées de manière à établir une isolation, et le dé-

faut est segmenté.

Un autre aspect de l'invention porte sur un élément de commutation redresseur antiparallèle (ARS) qui est placé entre une ligne d'exploitant téléphonique et un

équipement d'abonné, et qui comporte des premières et se-

condes entrées et sorties (c'est-à-dire pour les conduc-

teurs a et b d'une ligne téléphonique), et des chemins en- tre des entrées et des sorties respectives, qui procurent des seuils de conduction bas dans une direction et des seuils de conduction élevés dans l'autre direction, les directions des seuils bas et élevés étant les mêmes pour les deux jeux d'entrées et de sorties. En employant des

seuils dissymétriques dans l'élément de commutation re-

dresseur antiparallèle, un seul niveau de seuil doit être

atteint pour qu'un courant circule dans les deux conduc-

teurs, alors qu'il est nécessaire d'atteindre deux seuils dans des RID existants qui ont des seuils symétriques. Une

telle configuration permet de caractériser de façon pré-

cise certaines situations de défaut qui pourraient par ailleurs ne pas être détectées ou être caractérisées de

façon erronée, comme par exemple dans le cas de court-

circuits du côté de l'abonné (c'est-à-dire entre les con-

ducteurs a et b de la ligne d'abonné), et de défauts mul-

tiples. Dans des modes de réalisation préférés, chaque

chemin entre des entrées et des sorties respectives com-

prend un chemin à seuil de conduction élevé pour la circu-

lation du courant dans une direction, et un chemin à seuil de conduction bas pour la circulation du courant dans l'autre direction; le chemin à seuil de conduction bas comprend une diode; le chemin à seuil de conduction élevé comprend un élément du groupe formé par un thyristor ou un équivalent fonctionnel, un diac, un triac, un élément

de commutation unilatéral au silicium, un élément de com-

mutation bilatéral au silicium ou d'autres dispositifs à quatre couches; dans la configuration la plus préférable, on utilise un thyristor et une diode zener est connectée à

la gâchette du thyristor pour commander le seuil de conduc-

tion; et des résistances et des condensateurs sont prévus pour atténuer des signaux transitoires, afin d'empêcher un amorçage prématuré du thyristor. Il existe un circuit de signature, comprenant une diode zener, une résistance et une diode, dans le but d'établir une impédance polarisée entre les entrées de l'élément de commutation à redresseur antiparallèle. En plaçant le circuit de signature entre les entrées, ce dernier est indépendant de la nature sensible à la tension des chemins entre les entrées et les sorties. De

plus, la diode zener fait "disparaître" la signature lors-

que des signaux de test sont inférieurs au seuil zener, ce

qui facilite l'identification.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in-

vention seront mieux compris à la lecture de la descrip-

tion qui va suivre d'un mode de réalisation préféré, donné

à titre d'exemple non limitatif. La suite de la description

se réfère aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 est un schéma synoptique qui montre un système de test téléphonique qui utilise le procédé de l'invention et qui comporte des éléments de commutation

redresseurs antiparallèles (ou ARS) conformes à l'invention.

La figure 2 est un schéma d'un ARS de la figure 1.

La figure 3 montre une courbe caractéristique tension-courant pour un groupe de composants utilisés dans

l'ARS de la figure 2.

La figure 4 est un organigramme d'un procédé qui

est employé dans le système de la figure 1.

Les figures 5 et 5A sont des schémas qui illus-

trent un procédé de segmentation employant des opérations

de redressement et de blocage.

La figure 6 est un schéma qui illustre une si-

tuation de défaut en court-circuit du côté de l'abonné.

La figure 7 est un schéma qui illustre une si-

tuation de défauts multiples du côté de l'abonné.

Structure

En considérant la figure 1, on note qu'un systè-

me téléphonique 20 comprend un équipement de centre de

commutation 22, qui est connecté à un équipement télépho-

nique d'abonné éloigné 24 par l'intermédiaire de lignes d'exploitant téléphonique 26. L'équipement téléphonique

d'abonné éloigné 24 peut comprendre un seul poste télépho-

nique, comme dans le cas d'une application domestique, ou

des postes téléphoniques multiples connectés par l'inter-

médiaire d'un système de commutation (par exemple un auto-

commutateur privé), comme dans le cas d'une application d'entreprise. Chaque ligne téléphonique 26 comprend un

conducteur a 29 et un conducteur b 27. Un élément de com-

mutation redresseur antiparallèle (ARS) 32 est connecté en une position éloignée entre certaines au moins des lignes

téléphoniques 26 et l'équipement d'abonné 24 associé.

L'ARS 32 est un type particulier de dispositif d'isolation éloigné (ou RID) qui empêche la circulation d'un courant

alternatif dans une direction, mais pas dans l'autre.

D'autres types de RID, par exemple un RID activé par im-

pulsion, 31, et un RID à élément de commutation sensible

à la tension 33 (ce dernier ayant les mêmes seuils de con-

duction dans les deux directions), sont utilisés pour con-

necter des lignes téléphoniques 26 à un autre équipement

d'abonné 24.

L'équipement de centre de commutation 22 comprend un autocommutateur 34 qui commute les lignes téléphoniques 26 à une unité de mesure 36 et à une batterie de centre de

commutation 38. L'unité de mesure 36 est également connec-

tée à un contrôleur de système automatique de test de ligne

d'abonné 40. Ces composants sont les mêmes que les compo-

sants qui sont utilisés à l'heure actuelle dans des tes-

teurs de systèmes téléphoniques commercialisés et qui sont décrits dans les brevets des E.U.A. n 4 139 745 et n 4 113 998 précités, et ils effectuent les mêmes mesures. Le

contrôleur 40 comporte un logiciel supplémentaire pour met-

tre en oeuvre les possibilités supplémentaires que permet

l'utilisation de l'ARS 32, comme décrit ci-après.

En se référant à la figure 2, on note que 'ARS 532 est connecté entre les conducteurs b et a, 27, 29, de la ligne téléphonique 26, et les conducteurs b et a, 41, 43,

de l'équipement d'abonné 24. L'ARS 32 comprend deux cir-

cuits de commutation isolés et complètement indépendants, 42, 44, qui sont respectivement connectés entre la borne

d'entrée de conducteur b, 46 et la borne de sortie de con-

ducteur b, 48, et entre la borne d'entrée de conducteur a, 47, et la borne de sortie de conducteur a, 49. Un circuit de signature 51 est connecté entre la borne d'entrée de conducteur b, 46, et la borne d'entrée de conducteur a, 47. Un élément de commutation de conducteur b, 42, comprend un thyristor Q2, une diode D3, des résistances R9 et Rll, des condensateurs Cl et C3 et des diodes zener D1 et D5. Un élément de commutation de conducteur a, 44, est identique, et il comprend un thyristor Q4, une diode D4, des résistances R10 et R12, des condensateurs C2 et C4 et

des diodes zener D2, D6. Le circuit de signature 51 com-

prend une diode D7, une résistance R1 et une diode zener D8 connectées en série. On trouvera ci-après une liste de valeurs pour les éléments du mode de réalisation préféré: Résistances Valeur (ohms) R1 75 kA, 1/2 W, 5%

R9, R10 470XL,1/8 W, 10%

Rll, R12 1,2MA, 1/8 W, 5% Diodes Type D1, D2 1N5235 6,8 V Zener

D3, D4, D7 1N4007 1000 V 1A

D5, D6, D8 1N5242 12 V Zener Condensateurs Valeur Cl, C2 0,047 pF,50 V, Céramique C3, C4 2200 pM,50 V,Céramique

Le thyristor Q2 est un thyristor à gâchette sen-

sible ayant une spécification de courant de maintien maxi- mal de 500 uA et une spécification de courant de maintien

minimal de 30 juA, sur sa gamme de température de fonction-

nement de -40 C à +65 C.

Chacun des éléments de commutation comprenant l'élément de commutation de conducteur b, 42, et l'élément de commutation de conducteur a, 44, consiste en un groupe

de composants ayant les caractéristiques qui sont représen-

tées sur la figure 3 et sont décrites en détail ci-après.

(On pourrait utiliser d'autres groupes de composants ayant les caractéristiques désirées.) Des fusibles 56, 58 sont placés aux entrées 46, 47; il s'agit de fusibles retardés de 2,0 A, 250 V. Dans la mesure o les éléments de commutation 42, 44 sont identiques, on ne décrira en détail que les connexions de l'élément de commutation 42. L'anode de la diode D3 est connectée à la borne d'entrée de conducteur b, 46, par l'intermédiaire du fusible 56; la cathode de la diode D3 est connectée à la borne de sortie de conducteur b, 48. La cathode du thyristor Q2 est connectée à la borne

d'entrée de conducteur b, 46, par l'intermédiaire du fusi-

ble 56, et l'anode est connectée à la borne de sortie de conducteur b, 48. La résistance Rll et le condensateur C3 sont connectés en parallèle entre la cathode du thyristor Q2 et la gachette de ce dernier. L'anode de la diode zener

D5 est également connectée à la gâchette du thyristor Q2.

La résistance R9 et le condensateur C1 sont connectés en série entre la cathode du thyristor Q2 et la cathode de la diode zener D5. La cathode de la diode D5 est également connectée à l'anode de la diode zener D1, dont la cathode

est connectée à la borne 48.

Fonctionnement De façon générale, lorsqu'on désire effectuer un test pour détecter des défauts lorsqu'une anomalie a été signalée ou dans le cadre d'un test périodique général, l'autocommutateur 34 connecte le conducteur b, 27, et le

conducteur a, 29, de l'équipement 24 d'un abonné particu-

lier, à l'unité de mesure 36 et à la batterie 38, pour ef-

fectuer un test sous la commande du contrôleur 40. Le test

comprend, de façon non limitative, l'application aux con-

ducteurs b et a de signaux de test ayant des caractéristi-

ques de tension connues, et la mesure du courant résultant,

pour calculer une impédance qui est associée à un défaut.

On décrira tout d'abord le fonctionnement de l'ARS 32, après quoi on décrira le procédé perfectionné de test de

défauts et l'aptitude à faire face à des situations de dé-

faut particulières.

Elément de commutation redresseur antiparallèle (ARS) En considérant la figure 2, on note que l'ARS 32 comprend deux éléments de commutation 42, 44 qui ont de faibles seuils de conduction des entrées 46, 47 vers les sorties 48, 49, et des seuils de conduction élevés des sorties 48, 49 vers les entrées 46, 47. Du fait que les

éléments de commutation 42, 44 sont identiques,on n'examine-

ra en détail que l'élément de commutation 42.

Le principal chemin de circulation de courant passant par l'élément de commutation 42, pour un courant qui circule de la borne d'entrée de conducteur b, 46, vers la borne de sortie de conducteur b, 48, emprunte la diode D3, qui a un seuil de conduction faible, de 0,7 V. Le principal chemin de circulation de courant pour le courant qui circule dans la direction inverse, de la borne de sortie 48 vers la borne d'entrée 46, emprunte le thyristor Q2. Ce chemin a un seuil de conduction élevé (environ 20 V), à cause de l'interaction entre le thyristor

Q2 et les diodes zener combinées D1, D5. Pour que le thyris-

tor Q2 s'amorce et conduise un courant, il doit y avoir un potentiel anode-cathode de valeur positive, et un courant minimal doit être fourni à la gâchette de ce thyristor. Sur la figure 3, le passage à l'état de conduction correspond au passage de l'état de blocage à haute impédance vers l'état de conduction à faible impédance, en traversant la

région de résistance négative. Les diodes D1 et D5 ne per-

mettent pas la circulation d'un courant vers la gâchette du thyristor Q2 tant que la tension aux bornes du thyristor Q2 dépasse leur seuil Zener combiné, c'est-à-dire 20 V. On utilise un seuil de 20 V, du fait qu'il est compris entre

les tensions de test continues de 10 V et 50 V, ce qui per-

met d'utiliser le signal d'attaque de 50 V pour voir des

défauts du côté de l'abonné, et d'utiliser un signal d'at-

taque de 10 V pour isoler le côté de l'abonné. Après avoir

été établi, le courant continue à circuler dans le thyris-

tor Q2 aussi longtemps qu'il existe, à condition que ce courant dépasse la spécification de courant de maintien du thyristor Q2. Lorsque le thyristor Q2 conduit un courant, il établit un chemin à faible impédance, et la chute de tension est négligeable en comparaison avec le défaut qui est mesuré. Si le courant disponible est inférieur à

l'exigence de courant de maintien du thyristor Q2, ce der-

nier retourne dans son état de blocage. Le thyristor Q2 a une spécification de courant de maintien maximal de 500 pA et une spécification de courant de maintien minimal de 30 uA. La spécification de 500 pA garantit la condition de verrouillage pour une tension d'attaque de 50 V et des défauts de 100 kiloohms ou moins. La spécification de 30 pA garantit que le thyristor Q2 sera bloqué à de faibles niveaux de couranàt, pour procurer une protection contre un amorçage erroné sous l'effet d'impulsions de sonneries à haute impédance. Entre les valeurs de 30 et de 50 "A, le

thyristor peut être conducteur ou non.

Les composants restants de l'élément de commuta-

tion 42, c'est-à-dire les résistances et les condensateurs, remplissent la fonction de dispositifs d'atténuation de

transitoires. La résistance Rll et le condensateur C3 assu-

rent l'atténuation de transitoires de gâchette. Ils ont pour but de dériver par rapport à la gâchette des pointes de courant de courte durée, de façon que le thyristor Q2 ne conduise pas. La capacité parasite dans les diodes Zener D1, D5 peut s'élever jusqu'à une valeur voisine de 100 pF pour chaque diode. Cette capacité parasite est capable d'induire un courant en présence d'une tension en échelon avec un temps de montée court. L'atténuation que procurent ces composants présente une grande importance lorsque le système de test de ligne passe de façon abrupte dans sa condition d'attaque de 10 V, alors qu'on désire maintenir l'état de blocage du thyristor Q2. La résistance R9 et le condensateur Cl réduisent toute tension alternative à 50

ou 60 Hz (la fréquence prédominante pour l'énergie élec-

trique) qui a été induite dans la ligne téléphonique, com-

me il est expliqué en détail dans le brevet des E.U.A. n 4 113 998 précité. Si la tension induite est suffisamment élevée pour provoquer le claquage de la diode Zener D1, un chemin à faible impédance passant par C1 et R9 est établi, en dérivation sur le thyristor Q2, grâce à quoi le circuit 42 peut rester dans son état de blocage malgré l'influence de l'énergie électrique alternative, pendant que le signal d'attaque de 10 V du système de test de ligne est présent

sur la ligne.

On utilise le circuit de signature 51 pour déter-

miner si un ARS 32 est présent sur une ligne téléphonique

26 particulière. Le circuit de signature établit une impé-

dance polarisée de 100 klf+ 10%, qui est obtenoepar une résistance R1 de 75 kfL, 5%, et une diode Zener D8 de 12 V; dans une condition d'attaque de 50 V, cette combinaison présente une résistance de 100 k/. au système de test de ligne. Du fait que cette signature est polarisée, on ne

peut pas la confondre avec un court-circuit de 100 k/t en-

tre les conducteurs a et b de la ligne téléphonique. La polarisation est orientée de façon à être transparente pour la batterie normale de l'exploitant téléphonique. La diode Zener D8 a une tension de claquage inverse de 12 V + 5%. La signature sera donc détectée au moment de l'application

d'un signal de test de 50 V de polarité appropriée (conduc-

teur a plus positif que le conducteur b), et elle "dispa-

raitra" dans le cas de l'application d'un signal de test de V. Cette caractéristique n'est pas présente dans des dispositifs d'isolation éloignés activés par une impulsion,

et elle permet de distinguer l'ARS 32 vis-à-vis de disposi-

tifs d'isolation éloignés activés par une impulsion.

Le fait de placer le circuit de signature du côté

des éléments de commutation 42, 44 qui correspond à l'ex-

ploitant téléphonique, élimine les effets sensibles à la

tension ou au courant que ces circuits exercent sur la dé-

tection de signature, et procure une détection de signature plus fiable. En présence de défauts, les effets sensibles à

la tension ou au courant qu'exercent les éléments de commu-

tation 42, 44 pourraient perturber la présentation de l'im-

pédance de signature au système de test de ligne. L'identi-

fication correcte de l'ARS 32 permet au système de test de

ligne d'éviter des tests inutiles.

Les fusibles 56, 58 sont prévus pour sauter à un niveau continu qui est supérieur au niveau utilisé pendant

le test et le fonctionnement normal du téléphone, mais no-

tablement inférieur à celui qui résulte d'un croisement

avec une ligne d'énergie (croisement de la ligne téléphoni-

que avec une ligne d'énergie). Les fusibles 56, 58 sont

également prévus pour résister à de brèves pointes de cou-

rant (intensité de crête de 35 ampères, tension de crête de 1000 volts avec un temps de montée de 10 microsecondes jusqu'à la valeur de crête et un temps de descente de 1000

microsecondes jusqu'à la moitié de la valeur de crête), com-

me celles qui peuvent résulter de l'action de la foudre en

un point lointain.

* Une caractéristique supplémentaire de l'ARS 32 consiste en ce qu'il ne comporte pas la capacité élevée de

à 20 microfarads qui est associée aux chemins de dériva-

tion en alternatif qui contournent l'élément de commutation

sensible à la tension, dans de nombreux RID actuels utili-

sant un élément de commutation sensible à la tension, cette capacité étant nécessaire au fonctionnement de ces RID. En supprimant ce chemin et la capacité associée, l'ARS 32 évite que la sonnerie de l'équipement de terminaison ne perturbe des mesures de capacité du réseau qu'on utilise

pour déterminer la longueur de la ligne.

Procédé de test de défauts En considérant maintenant le procédé de test de défauts qui est représenté sur la figure 4, on note que le contrôleur 40 commande l'accomplissement des mesures en courant continu et en courant alternatif dans diverses conditions, et il interprète les résultats des mesures portant sur des défauts et des signatures, de la manière qui est décrite dans les deux brevets précités. La série

initiale de mesures, qu'on appelle encore un "test de li-

gne", indique le type de défaut (par exemple une masse sur le conducteur b, un croisement sur le conducteur b, un court-circuit entre les conducteurs b et a, une masse sur le conducteur a, un croisement sur le conducteur a) et la

valeur du défaut (50 k/t). De plus, comme on le décrira ci-

après de façon plus détaillée, s'il existe un défaut du type croisement et si un ARS a été détecté, des mesures en courant alternatif sont effectuées de manière à empêcher

la circulation du courant continu de défaut.

Si une signature n'est pas détectée (ce qui in-

dique l'absence de tout type de dispositif d'isolation éloigné, qu'ils'agisse d'un ARS 32 ou d'un dispositif d'un autre type), les résultats initiaux sont calculés et présentés dans un message d'intervention (par exemple sur un écran cathodique ou sur une imprimante), sans indication

signalant si le défaut est un défaut chez l'exploitant té-

léphonique ou un défaut chez l'abonné, comme il est indiqué

dans la colonne de gauche de la figure 4.

Si une signature est détectée, le système déter-

mine si elle indique un RID activé par une impulsion, 31, ou si elle indique un autre type de dispositif, par exemple

un ARS 32 ou un dispositif du type VSS (élément de commuta-

tion sensible à la tension) symétrique 33.

Si un RID activé par une impulsion a été détecté, c'est la colonne d'organigramme de droite de la figure 4 qui est applicable. Une impulsion de déconnexion de 130 V est émise vers le RID, et un second test de ligne utilisant des mesures en courant continu et des mesures en courant alternatif est effectué (avec l'équipement d'abonné 24 isolé). Les résultats sont comparés avec les résultats du premier test de ligne, dans le but de segmenter les défauts entre l'exploitant téléphonique et l'abonné. Une indication de segmentation est ensuite incluse dans un compte-rendu de test. Dans le cas de la détection d'une signature autre

que celle d'un RID activé par une impulsion, c'est la co-

lonne d'organigramme du milieu de la figure 4 qui est ap-

plicable. Le contrôleur 40 détermine si les mesures qui ont déjà été effectuées peuvent être utilisées pour déterminer la segmentation, sans qu'il ne soit nécessaire d'isoler

l'équipement d'abonné et d'effectuer un second test de li-

gne. Il est possible d'effectuer cette détermination si: (1) un ARS 32 a été détecté par sa signature spécifique, (2) le défaut est un défaut du type masse, un défaut du type croisement ou un défaut du type courtcircuit, et (3)

les mesures en courant alternatif indiquent qu'un redres-

sement ou un blocage du courant alternatif a eu lieu. (Des défauts multiples doivent nécessairement être isolés par

V'ARS 32 pour être segmentés.) Si ces conditions sont sa-

tisfaites, le contrôleur 40 effectue des calculs de seg-

mentation sur la base des résultats du premier test de li-

gne, comme décrit ci-après de façon plus détaillée, et il présente les résultats dans le compte-rendu de test. Dans le cas contraire, comme dans le cas de dispositifs RID du type VSS, la colonne d'organigramme de droite s'applique à

nouveau, et un second test de ligne est effectué d'une ma-

nière telle que l'équipement d'abonné 24 soit isolé, comme

on vient de le décrire.

Dans l'opération consistant à segmenter le dé-

faut pour le caractériser comme étant soit un défaut chez l'exploitant téléphonique, soit un défaut chez l'abonné, sur la base des résultats du premier test de ligne, on compare la résistance mesurée en courant continu avec la

conductance mesurée en courant alternatif. Le signal d'at-

taque en courant alternatif est inférieur aux seuils de conduction de 20 V des thyristors Q2 et Q4. La résistance mesurée en courant continu est indépendante du fait que le défaut se trouve dans la ligne téléphonique 26 ou dans l'équipement d'abonné 24. La conductance mesurée en courant alternatif n'est pas la même selon que le défaut se trouve dans la ligne téléphonique 26 ou dans l'équipement d'abonné 24; si le défaut se trouve dans la ligne téléphonique 26, le signal à courant alternatif n'est pas affecté par l'ARS 32; si le défaut se trouve dans l'équipement d'abonné 24,

V'ARS provoque un redressement à simple alternance du si-

gnal à courant alternatif dans le cas de défauts de type croisement ou de type masse, il bloque le signal à courant

alternatif dans le cas de défauts consistant en court-cir-

cuits chez l'abonné, et il n'affecte pas le signal à cou-

rant alternatif dans le cas de défauts chez l'exploitant téléphonique. La figure 5 indique les huit situations de défauts de type masse et de type croisement pour lesquelles on utilise l'effet de redressement à simple alternance pour

la segmentation, et cette figure indique également les si-

gnaux associés qui résultent des signaux appliqués. La fi-

gure 5A indique les deux situations de défauts de type court-circuit pour lesquelles on utilise pour la segmenta-

tion l'effet de blocage en courant alternatif à double al-

ternance, et elle indique également les signaux associés

qui résultent des signaux appliqués. Le résultat de la me-

sure en courant alternatif qui est-comparé est celui qui correspond à la mesure en courant continu pour le type de défaut. Par exemple, si les mesures en courant alternatif ont indiqué un défaut de type masse du côté du conducteur b, le résultat de mesure en courant alternatif qui est

utilisé est celui de la mesure du côté du conducteur b.

La comparaison qu'utilise le contrôleur 40 est la suivante: (1) pour des défauts du type masse et du

type croisement, si la conductance mesurée en courant al-

ternatif est approximativement égale a la moitié de l'in-

verse de la résistance mesurée en courant continu, le dé-

faut est caractérisé comme étant un défaut du côté de l'abonné; dans le cas contraire, le défaut est caractérisé comme étant un défaut du côté de l'exploitant téléphonique,

(2) pour des défauts du type court-circuit, si la conduc-

tance mesurée en courant alternatif est négligeable par rapport à l'inverse de la résistance mesurée en courant continu, le défaut est caractérisé comme étant un défaut du côté de l'abonné; dans le cas contraire, le défaut est caractérisé comme étant un défaut du côté de l'exploitant téléphonique. Un avantage du procédé de l'invention par rapport à des procédés qui utilisent des dispositifs RID à élément de commutation sensible à la tension, de type symétrique, qui font appel à l'isolation pour réaliser la segmentation, consiste dans l'aptitude à identifier et à segmenter des défauts du type croisement du côté de l'abonné, comme par

exemple un défaut métallique sur un conducteur a d'une pai-

re adjacente, ou une signature d'autocommutateur privé; ce-

ci vient du fait que de tels dispositifs sont incapables

d'isoler des défauts de ce type. Dans l'invention, la seg-

mentation de défauts du type croisement ne repose pas sur l'isolation. En présence d'un tel défaut du type croisement, la source à courant alternatif est appliquéeaux conducteurs de la ligne d'une manière qui empêche la circulation de toute composante continue sous l'effet du défaut du type

croisement. Une façon de procéder pour bloquer la circula-

tion du courant continu consiste à employer un filtre; une autre façon consiste à compenser la tension continue du défaut du type croisement par une tension continue égale,

et à superposer un signal de test à courant alternatif.

L'ARS redresse le signal à courant alternatif si le défaut du type croisement ou du type masse se trouve du côté de l'abonné, tandis qu'il ne le redresse pas si le défaut du type croisement ou du type masse se trouve du côté de l'exploitant téléphonique, ce qui permet d'effectuer la

segmentation par la comparaison décrite au paragraphe pré-

cédent. Dans le cas de défauts du type court-circuit chez l'abonné, on utilise 'ARS 32 pour bloquer le signal de test à courant alternatif. Du fait que le seuil combiné de

la boucle est supérieur au niveau du signal à courant al-

ternatif, aucun signal-à courant alternatif ne peut traver-

ser les éléments de commutation; une segmentation peut donc

être effectuée par la comparaison de la conductance en cou-

rant alternatif avec la résistance mesurée en courant con-

tinu. Des mesures en courant alternatif ne sont pas affec-

tées par des défauts du côté de l'exploitant téléphonique.

La possibilité d'isolation de 'ARS 32 permet également d'utiliser ce dernier avec des systèmes de test plus anciens qui exigent d'utiliser pour la segmentation

une technique à deux tests de ligne/deux tensions de test.

On peut également utiliser l'isolation pour un contrôle redondant de la segmentation en courant alternatif et pour

des défauts multiples.

Un avantage du procédé automatique du système de test consiste en ce qu'il détecte automatiquement la pré- sence éventuelle d'un ARS 32 et, si ce dernier est présent, il effectue un contrôle pour déterminer si un redressement

ou un blocage a eu lieu, et il effectue ensuite la segmen-

tation sans nécessiter un second test de ligne, ce qui pro-

cure un gain notable en temps et en coût pour les tests. Le

procédé automatique détecte également l'existence de dispo-

sitifs RID qui ne sont pas capables de produire un redres-

sement ou un blocage du courant alternatif, et il effectue un second jeu de mesures sur la ligne avec le RID dans son

état d'isolation.

Caractérisation de défauts multiples et du type court-circuit

La nature dissymétrique des éléments de commuta-

tion 42, 44 permet une caractérisation précise de défauts dans certaines situations de défaut qui pourraient par ailleurs passer inaperçues ou être caractérisées de façon erronée par des dispositifs RID à élément de commutation sensible à la tension, utilisés à l'heure actuelle, qui emploient des seuils symétriques. Par exemple, dans le cas de courtcircuits du côté de l'abonné, qui sont indiqués par une résistance 50 entre les conducteurs b et a, 41, 43 sur la figure 6, si les éléments de commutation 42, 44 ont des seuils symétriques, comme dans le cas de dispositifs

RID du type VSS, la circulation d'un courant de défaut né-

cessiterait le dépassement de deux seuils de conduction et

nécessiterait que deux relations tension/courant indivi-

duelles soient satisfaites. Les seuils dissymétriques des circuits 42, 44 de l'invention exigent le dépassement d'un seul seuil de conduction et exigent qu'une seule relation

tension/courant soit satisfaite pour qu'un courant de dé-

faut circule, ce qui permet de caractériser de façon préci-

se des défauts du type court-circuit du côté de l'abonné, et permet de mesurer avec précision les valeurs de défaut correspondantes. Des défauts multiples constituent une autre si- tuation de défaut qui peut présenter des problèmes pour la caractérisation du défaut et pour les mesures de valeurs de défaut par des dispositifs à seuils symétriques tels que des dispositifs RID du type VSS. La figure 7 montre un

exemple d'un tel défaut multiple. Dans cet exemple, on sup-

pose que le système de test de ligne utilise un potentiel d'attaque en continu de 50 V, et qu'il existe un défaut de kfL du côté de l'abonné, indiqué par une résistance 50, et un défaut de 20 krL entre le conducteur a et la masse,

du côté de l'abonné, qui est indiqué par une résistance 52.

Si les seuils de conduction pour les éléments de commuta-

tion 42, 44 sont symétriques à 20 V, comme dans le cas de dispositifs RID du type VSS, le conducteur a 27 est attaqué

avec 50 V et le conducteur a 29 est connecté à la masse.

L'élément de commutation 44 ne devient pas conducteur avant qu'une tension d'environ 20 V soit présente entre l'entrée 47 du conducteur a et la sortie 49 du conducteur a. Cette condition ne peut pas apparaître, du fait que le diviseur de tension qui est établi par les défauts du côté de l'abonné laisse environ 8,3 V aux bornes de l'élément de commutation du côté du conducteur a; le système indiquerait de façon erronée une masse de 20 kl_ sur le conducteur a et une masse de 120 kr. sur le conducteur b. Lorsqu'on utilise

les seuils dissymétriques de l'invention, l'élément de com-

mutation 44 a besoin d'environ 0,7 V seulement pour devenir conducteur, et les défauts seraient caractérisés et évalués

de façon exacte.

Un avantage de pouvoir caractériser, segmenter et mesurer des défauts de façon exacte consiste en ce que la personne appropriée pour le type de défaut sera envoyée sur les lieux, et cette personne disposera d'une information

plus exacte et plus complète, ce qui évitera des déplace-

ments inutiles et facilitera le travail de réparation.

Autres modes de réalisation D'autres modes de réalisation de l'invention en-

trent dans le cadre des revendications qui suivent. Par

exemple, à la place des thyristors Q2 et Q4 et de leurs diodes associées, on pourrait utiliser d'autres dispositifs sensibles à la tension, comme par exemple des diacs, des triacs, des éléments de commutation unilatéraux au silicium,

et des éléments de commutation bilatéraux au silicium, ain-

si que des dispositifs à quatre couches. On pourrait éga-

lement inverser le sens du seuil de conduction élevé et du seuil de conduction bas, à condition que les sens des seuils hauts et bas soient les mêmes pour les deux éléments

de commutation 42, 44.

Il va de soi que de nombreuses autres modifica-

tions peuvent être apportées au dispositif et au procédé

décrits et représentés, sans sortir du cadre de l'inven-

tion.

Claims (33)

REVENDICATIONS

1. Procédé de localisation de défauts dans un système téléphonique, caractérisé en ce qu'il comprend les

opérations suivantes: on connecte des dispositifs d'iso-

lation éloignés (31, 32, 33) entre un équipement d'abonné (24) et des lignes d'exploitant téléphonique respectives (26) d'un réseau d'un exploitant téléphonique, certains au moins de ces dispositifs d'isolation éloignés étant des éléments de commutation redresseurs antiparallèles (ou

ARS) (32) qui empochent la circulation d'un courant alter-

natif dans une direction mais pas dans l'autre; on applique

un signal de test à courant alternatif à une ligne d'ex-

ploitant téléphonique (26) qui a été connectée à un dispo-

sitif ARS (32) et on mesure un signal résultant, la condi-

tion de ce signal résultant n'étant pas la même dans le

cas o il existe un défaut sur la ligne d'exploitant télé-

phonique (26) et dans le cas o il existe un défaut dans l'équipement d'abonné associé (24); et on détermine si un défaut se trouve dans la ligne d'exploitant téléphonique (26) ou dans l'équipement d'abonné (24), sur la base du

signal résultant précité.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé

en ce que la mesure d'un signal résultant donne une con-

ductance mesurée en courant alternatif, en ce qu'il com-

prend en outre, avant l'opération de détermination, l'ap-

plication d'un signal de test à courant continu à la ligne

d'exploitant téléphonique (26) et la mesure d'une résis-

tance en courant continu de la ligne d'exploitant télépho-

nique (26), et en ce que l'opération de détermination com-

prend la comparaison de la conductance mesurée en courant

alternatif et de la résistance mesurée en courant continu.

3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif ARS (32) a un seuil de conduction

dans une direction qui est supérieur à son seuil dans l'au-

tre direction, et le signal de test à courant alternatif qui est appliqué est inférieur au seuil de conduction le plus élevé et est supérieur au seuil de conduction le plus bas, grâce à quoi un signal résultant redressé apparaît lorsque le défaut se trouve dans l'équipement d'abonné (24) et est soit un défaut du type croisement soit un dé- faut du type masse, un signal résultant bloqué apparaît lorsque le défaut se trouve dans l'équipement d'abonné (24) et est un court-circuit entre les deux conducteurs de la ligne, et un signal résultant non redressé apparaît

lorsque le défaut se trouve dans la ligne d'exploitant té-

léphonique (26).

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé

en ce que les lignes téléphoniques comprennent un conduc-

teur b et un conducteur a (27, 29); le dispositif ARS (32)

établit à travers lui des chemins séparés pour les conduc-

teurs b et a (27, 29), et chaque chemin traversant le dis-

positif ARS (32) pour les conducteurs b et a (27, 29) a un seuil de conduction élevé dans une direction et un seuil

de conduction bas dans l'autre direction.

5. Procédé selon la revendication 2, caractérisé

en ce que les défauts précités consistent en un ou plu-

sieurs des défauts du groupe comprenant des défauts de type croisement, des défauts de type masse et des défauts

de type court-circuit entre les conducteurs a et b.

6. Procédé selon la revendication 1, caractérisé

en ce qu'il comprend en outre, avant l'opération de con-

nexion, la sélection d'une ligne d'exploitant téléphonique (26) à tester, et en ce qu'il comprend en outre, après

l'opération d'application d'un signal de test, les opéra-

tions qui consistent à déterminer s'il existe un disposi-

tif d'isolation éloigné (31, 33) autre qu'un dispositif

ARS (32) sur la Ligne d'exploitant téléphonique (26) sé-

lectionnée et, dans l'affirmative, à obtenir des résultats de test dans la condition d'isolation et la condition de non-isolation du dispositif d'isolation éloigné (31, 33), afin de déterminer si le défaut se trouve dans la ligne

d'exploitant téléphonique (26) ou dans l'équipement d'abon-

né (24).

7. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'opération d'application d'un signal de test fait partie d'une première série de mesures, et le procédé

comprend en outre., avant l'opération de connexion, la sé-

lection d'une ligne d'exploitant téléphonique (26) à tes-

ter, et en ce qu'il comprend en outre, après l'opération

d'application d'un signal de test, les opérations qui con-

sistent à déterminer, à partir de la première série de me-

sures, si une détermination de segmentation de défaut peut

être effectuée et, dans la négative, à obtenir des résul-

tats de test supplémentaires avec l'élément de commutation redresseur antiparallèle (32) dans sa condition d'isolation dans le but de déterminer si le défaut se trouve dans la ligne d'exploitant téléphonique (26) ou dans l'équipement

d'abonné (24).

8. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que le dispositif ARS (32) comprend un circuit de signature (51) qui comporte une diode (D7) , une résistance (R1) et une diode zener (D8) en série entre les bornes d'entrée (46, 47) des conducteurs b et a, et en ce que l'opération d'application d'un signal de test fait partie

d'une première série de mesures comprenant un test qui in-

dique la présence du circuit de signature (51), et ce pro-

cédé comprend en outre, avant l'opération de connexion, la sélection d'une ligne d'exploitant téléphonique (26) à tester.

9. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'opération d'application d'un signal de test fait partie d'une première série de mesures comprenant un

test qui indique la présence d'un type parmi plusieurs ty-

pes de dispositifs d'isolation éloignés (31, 32, 33) et qui détermine en outre le type du dispositif d'isolation éloigné présent sur la ligne d'exploitant téléphonique (26), et ce procédé comprend en outre la sélection d'une ligne d'exploitant téléphonique (26) à tester, la détermination de la présence éventuelle d'un dispositif d'isolation éloigné (31, 32, 33) sur la ligne d'exploitant téléphonique (26), et la détermination du type de dispositif d'isolation éloigné (31, 32, 33) qui est présent, et, lorsque c'est justifié, l'accomplissement de toutes les mesures de test supplémentaires qui sont nécessaires, et/ou la présentation

d'un message d'intervention qui peut indiquer si la respon-

sabilité de la réparation incombe à l'exploitant téléphoni-

que ou à l'abonné, sur la base de la présence d'un disposi-

tif d'isolation éloigné (31, 32, 33) sur la ligne d'exploi-

tant téléphonique (26).

10. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'opération d'application d'un signal de test fait partie d'une première série de mesures comprenant un test qui indique la présence de l'un de nombreux types de

dispositifs d'isolation éloignés (31, 32, 33) et qui dé-

termine en outre le type du dispositif d'isolation éloigné présent sur la ligne d'exploitant téléphonique (26), et en ce qu'il comprend en outre les opérations qui consistent à sélectionner une ligne d'exploitant téléphonique (26) à tester, à déterminer si un dispositif d'isolation éloigné

(31, 32, 33) est présent sur la ligne d'exploitant télé-

phonique (26) et à déterminer le type de dispositif d'isolation éloigné qui est présent, et si un élément de commutation redresseur antiparallèle (32) est présent sur la ligne d'exploitant téléphonique sélectionnée (26), aucune mesure supplémentaire n'est effectuée et le procédé

passe aux opérations qui consistent à déterminer si un dé-

faut est présent sur la ligne d'exploitant téléphonique (26) ou dans l'équipement d'abonné (24), et à présenter ensuite un message d'intervention contenant une information

qui indique si la responsabilité de la réparation incombe.

à l'exploitant téléphonique ou à l'abonné.

11. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'opération d'application d'un signal de test fait partie d'une première série de mesures comprenant un test qui indique la présence de l'un de nombreux types de

dispositifs d'isolation éloignés (31, 32, 33), et qui dé-

termine en outre le type de dispositif d'isolation éloigné présent sur la ligne d'exploitant téléphonique (26); et en ce qu'il comprend en outre les opérations qui consistent à sélectionner une ligne d'exploitant téléphonique {26) à tester, à déterminer si un dispositif d'isolation éloigné

(31, 32, 33) est présent sur la ligne d'exploitant télé-

phonique, et à déterminer le type de dispositif d'isolation éloigné (31, 32, 33) qui est présent, et dans le cas o il existe sur la ligne un dispositif d'isolation éloigné du type à élément de commutation sensible à la tension (ou VSS) (33), qui a les mêmes seuils de conduction dans les deux directions sur la ligne sélectionnée (26), le procédé

comprend l'accomplissement d'une série de mesures supplé-

mentaires avec le dispositif d'isolation éloigné du type VSS (33) dans la condition d'isolation, et la présentation d'un message d'intervention contenant une information qui indique si la responsabilité de la réparation incombe à

l'exploitant téléphonique ou à l'abonné.

12. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'opération d'application d'un signal de test fait partie d'une première série de mesures comprenant un test qui indique la présence de l'un de nombreux types de

dispositifs d'isolation éloignés (31, 32, 33) et qui dé-

termine en outre le type du dispositif d'isolation éloigné qui est présent sur la ligne d'exploitant téléphonique (26), et en ce qu'il comprend en outre les opérations qui

consistent à sélectionner une ligne d'exploitant téléphoni-

que (26) à tester, à déterminer si un dispositif d'isola-

tion éloigné (31, 32, 33) est présent sur la ligne d'ex-

ploitant téléphonique (26), et à déterminer le type de dis-

positif d'isolation éloigné (31, 32, 33) qui est présent, et si un dispositif d'isolation éloigné du type activé par une impulsion (31) est présent sur la ligne sélectionnée, le procédé comprend l'application d'une impulsion de dé-

connexion, l'accomplissement d'une série de mesures sup-

plémentaire avec le dispositif d'isolation éloigné du type activé par une impulsion (31) dans la condition d'isolation et la présentation d'un message d'intervention contenant

une information qui indique si la responsabilité de la ré-

paration incombe à l'exploitant téléphonique ou à l'abonné.

13. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'opération d'application d'un signal de test fait partie d'une première série de mesures comprenant un test qui indique la présence de l'un de nombreux types de

dispositifs d'isolation éloignés (31, 32, 33), et qui dé-

termine en outre le type de dispositif d'isolation éloigné qui est présent sur la ligne d'exploitant téléphonique (26), et en ce qu'il comprend en outre les opérations qui

consistent à sélectionner une ligne d'exploitant télépho-

nique (26) à tester, à déterminer si un dispositif d'iso-

lation éloigné (31, 32, 33) est présent sur la ligne d'ex-

ploitant téléphonique (26), et à déterminer le type du

dispositif d'isolation éloigné qui est présent, et si au-

cun dispositif d'isolation éloigné n'est présent sur la

ligne sélectionnée, aucune mesure supplémentaire n'est ef-

fectuée, et un message d'intervention est présenté sans information indiquant si la responsabilité de la réparation

incombe à l'exploitant téléphonique ou à l'abonné.

14. Elément de commutation redresseur antiparal-

lèle (ou ARS) (32) prévu pour être connecté entre une li-

gne d'exploitant téléphonique (26) et un équipement <'abon-

né (24), pour la localisation de défauts, caractérisé en ce qu'il comprend: une première entrée et une première sortie (46, 48); une seconde entrée et une seconde sortie (47, 49); et des chemins s'étendant entre des entrées et

des sorties respectives et procurant des seuils de conduc-

tion bas dans une direction entre des entrées et des sor-

ties respectives, et des seuils de conduction élevés dans l'autre direction, les directions des seuils bas et élevés

étant les mêmes pour les deux jeux d'entrées et de sorties.

15. Elément de commutation selon la revendication 14, caractérisé en ce que chaque chemin entre l'entrée et la sortie respectives (46, 48; 47, 49) comprend un chemin ayant un seuil de conduction élevé pour la circulation du courant dans une direction, et un chemin séparé ayant un seuil de conduction bas pour la circulation du courant

dans l'autre direction.

16. Elément de commutation selon la revendication 14, caractérisé en ce que le chemin à seuil de conduction

bas comprend une diode (D3, D4).

17. Elément de commutation selon la revendication , caractérisé en ce que le chemin à seuil de conduction élevé contient un composant sélectionné dans le groupe qui comprend un thyristor (Q2, Q4), un diac, un triac, un élément de commutation unilatéral au silicium, un élément

de commutation bilatéral au silicium ou d'autres disposi-

tifs à quatre couches.

18. Elément de commutation selon la revendication

15, caractérisé en ce que chaque chemin à seuil de conduc-

tion élevé comprend un thyristor (Q2, Q4)-et comprend en

outre une diode zener (D5, D6) qui est connectée à la gâ-

chette du thyristor de façon à commander le seuil de con-

duction pour le chemin considéré.

19. Elément de commutation selon la revendication

18, caractérisé en ce qu'il comprend également des conden-

sateurs (C1-C4) et des résistances (R9-R12) pour atténuer

des signaux transitoires.

20. Elément de commutation selon la revendication

18, caractérisé en ce qu'un jeu de condensateurs et de ré-

sistances (Cl, R9; C2, R10) est connecté de façon à dériver

par rapport à la g&chette des pointes de courant transitoi-

res, et un autre jeu de condensateurs et de résistances (C3, Rll; C4, R12) est utilisé pour réduire les signaux alternatifs qui sont induits à la fréquence prédominante

de distribution d'énergie électrique.

21. Elément de commutation selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'un circuit de signature (51) est

branché entre les bornes d'entrée (46, 47).

22. Elément de commutation selon la revendication 21, caractérisé en ce que le circuit de signature (51)

procure une polarité qui est transparente vis-à-vis du po-

tentiel de batterie de l'exploitant téléphonique.

23. Elément de commutation selon la revendication

21, caractérisé en ce que le circuit de signature (51) com-

prend une résistance (R1), une diode zener (D8) et une

diode (D7), connectées en série.

24. Appareil pour localiser des défauts dans un système téléphonique, caractérisé en ce qu'il comprend: - 20 des dispositifs d'isolation éloignés (31-33) entre un

équipement d'abonné (24) et des lignes d'exploitant télé-

phonique respectives (26) d'un réseau d'exploitant télé-

phonique, certains au moins de ces dispositifs d'isolation éloignés étant des éléments de commutation redresseurs antiparallèles (ou ARS) (32) qui empêchent la circulation du courant alternatif dans une direction, mais non dans l'autre; des moyens de mesure (36) destines à appliquer

un signal de test en courant alternatif à la ligne d'ex-

ploitant téléphonique (26) qui a été connectée au disposi-

tif ARS (32) et à mesurer un signal résultant, la condition de ce signal résultant n'étant pas la même dans le cas o il existe un défaut sur la ligne d'exploitant téléphonique

(26) et dans le cas o il existe un défaut dans l'équipe-

ment d'abonné associé (24); et des moyens de traitement

(40) destinés à déterminer, sur la base de ce signal ré-

sultant, si un défaut se trouve sur la ligne d'exploitant

téléphonique (26) ou dans l'équipement d'abonné (24).

25. Appareil selon la revendication 24, caracté-

risé en ce que la mesure d'un signal résultant donne une conductance mesurée en courant alternatif; en ce que les moyens de mesure (36) comprennent des moyens destinés à

appliquer un signal de test à courant alternatif à la li-

gne d'exploitant téléphonique (26) et à mesurer une résis-

tance en courant continu de la ligne d'exploitant télépho-

nique (26), et en ce que les moyens de traitement (40) comprennent des moyens qui sont destinés à comparer la conductance mesurée en courant alternatif et la résistance

mesurée en courant continu.

26. Appareil selon la revendication 24, caracté-

risé en ce que l'élément de commutation redresseur anti-

parallèle a un seuil de conduction dans une direction qui est supérieur à son seuil dans l'autre direction, et le signal de test à courant alternatif qui est appliqué est

inférieur au seuil de conduction le plus élevé et est su-

périeur au seuil de conduction le plus bas, grâce à quoi un signal résultant redressé apparaît lorsque le défaut se

trouve dans l'équipement d'abonné (24) et est soit un dé-

faut du type croisement soit un défaut du type masse, un signal résultant bloqué apparaît lorsque le défaut se

trouve dans l'équipement d'abonné (24) et est un court-

circuit entre les deux conducteurs de la ligne, et un si-

gnal résultant non redressé apparaît lorsque le défaut se

trouve dans la ligne d'exploitant téléphonique (26).

27. Appareil selon la revendication 24, caracté-

risé en ce que les lignes téléphoniques comprennent un conducteur b et un conducteur a (27, 29); le dispositif ARS (32) établit à travers lui des chemins séparés pour

les conducteurs b et a (27, 29), et chaque chemin traver-

sant le dispositif ARS (32) pour les conducteurs b et a (27, 29) a un seuil de conduction élevé dans une direction

et un seuil de conduction bas dans l'autre direction.

28. Appareil selon la revendication 25, caracté-

risé en ce que les défauts précités consistent en un ou plusieurs des défauts du groupe comprenant des défauts de type croisement, des défauts de type masse et des défauts

de type court-circuit entre les conducteurs a et b.

29. Appareil selon la revendication 24, caracté-

risé en ce que les moyens de traitement (40) comprennent en outre des moyens destinés à sélectionner une ligne d'exploitant téléphonique (26) à tester, et à déterminer s'il existe un dispositif d'isolation éloigné autre qu'un dispositif ARS (32) sur la ligne d'exploitant téléphonique sélectionnée, et dans l'affirmative ces moyens obtiennent des résultats de test dans la condition d'isolation et

dans la condition de non-isolation du dispositif d'isola-

tion éloigné (31, 33), dans le but de déterminer si un défaut se trouve sur la ligne d'exploitant téléphonique

(26) ou dans l'équipement d'abonné (24).

30. Appareil selon la revendication 24, caracté-

risé en ce que les moyens de mesure (36) comprennent des moyens destinés à appliquer le signal de test à courant alternatif dans le cadre d'une première série de mesures, et en ce que les moyens de traitement (40) comprennent des

moyens destinés à déterminer, à partir de la première sé-

rie de mesures, si une détermination de segmentation de défaut peut être effectuée ou non et, dans la négative, ces moyens obtiennent des résultats de test avec l'élément

de commutation redresseur antiparallèle (32) dans la con-

dition d'isolation, afin de déterminer si le défaut se trouve sur la ligne d'exploitant téléphonique (26) ou dans

l'équipement d'abonné (24).

31. Appareil selon la revendication 27, caracté-

risé en ce que le dispositif ARS (32) comprend un circuit de signature (51) comprenant une résistance (R1) et une diode zener (D8) en série entre les entrées de conducteurs b et a (46, 47); et en ce que les moyens de mesure (36) comprennent des moyens destinés à appliquer le signal de

test à courant alternatif dans le cadre d'une première sé-

rie de mesures, comprenant un test qui indique la présence de ce circuit de signature (51).

32. Appareil selon la revendication 24, caracté-

risé en ce que les moyens de mesure (36). comprennent des moyens destinés à appliquer un signal de test à courant alternatif pour mesurer la conductance entre les deux conducteurs de la ligne d'exploitant téléphonique (26); et en ce que les moyens de traitement (40) comprennent des moyens destinés à calculer une longueur de cable approchée,

sur la base des mesures de conductance entre les conduc-

teurs de la ligne (26), et ils comprennent en outre des moyens pour présenter cette longueur de cable approchée

dans un message d'intervention.

33. Elément de commutation selon la revendica-

tion 14, caractérisé en ce que les deux chemins ont un seuil de conduction bas entre l'entrée et la sortie (46,

48; 47, 49), et un seuil de conduction haut entre la sor-

tie et l'entrée (48, 46; 49, 47), et en ce que le seuil de boucle combiné est plus élevé que le niveau du signal à courant alternatif, ce qui procure une isolation en courant alternatif pour les conductances entre les deux conducteurs de la ligne du côté de l'abonné, permettant

ainsi d'obtenir des mesures de longueur de cable considé-

rablement améliorées.