FR2634106A1 - Machine pour la fabrication de cigarettes - Google Patents

Abstract

Machine pour la fabrication de cigarettes, caractérisée en ce qu'elle comprend un canal 10 au travers duquel le tabac tombe en pluie vers deux bandes d'aspiration 11, 12 qui sont disposées de façon à se déplacer l'une vers l'autre afin de former deux sous-courants de tabac 13, 14 à partir du tabac tombant en pluie et à amener ensemble ces courants dans une région 15 où les bandes sont très rapprochées.

Description

La présente invention est relative à une machine pour la

fabrication de cigarettes.

En général, les machines utilisées pour la fabrication de cigarettes forment un courant de matériau de remplissage en faisant tomber en pluie le tabac dans un canal en direction d'une bande d'aspiration qui traverse l'extrémité aval du canal. Le tabac se rassemble sur la bande d'aspiration et est maintenu sur

la bande par une aspiration qui s'exerce à travers la bande.

L0 Pendant qu'il est tassé par aspiration, le courant de matériau de remplissage est généralement paré pour enlever le tabac en excès et il est ensuite déposé sur une bande d'enveloppe à travers une garniture,par une bande de garniture (dispositif de formation de tige) dans laquelle, à l'aide de la bande de garniture, la bande L5 d'enveloppe est fermée autour du courant de matériau. Pendant ce passage dans la garniture, le courant de matériau est comprimé et sa section droite se modifie pour passer d'une forme rectangulaire

à la forme circulaire de la cigarette terminée.

Un exemple d'une machine construite suivant les principes communément appliqués jusqu'à présent est décrite par notre brevet U.S. 3 0 19 793. Des dispositifs plus récents sont décrits dans notre demande de brevet britannique 2 179 840 et dans le brevet U.S. 4 742 834 correspondant; ils décrivent une solution consistant à faire tomber en pluie le tabac vers une bande d'aspiration dans une direction comportant une composante importante (une "composante d'avance") dans la direction du déplacement de la bande d'aspiration et une solution consistant à faire tomber en pluie le tabac dans deux canaux séparés qui

convergent dans la zone de la bande d'aspiration.

Une machine pour la fabrication des cigarettes suivant l'invention comprend un canal de chute en pluie dans lequel le tabac est manipulé de manière à tomber en pluie vers deux bandes d'aspiration qui sont disposées de façon à se déplacer l'une vers l'autre afin de former deux sous-courants de tabac à partir du tabac tombant en pluie et à amener ensemble ces courants dans une région o les bandes sont très rapprochées. Les bandes, dans la région o elles reçoivent le tabac en pluie, convergent de préférence l'une vers l'autre de manière que chacune de ces bandes soit inclinée dans la direction selon laquelle le tabac tombe en pluie, afin que le tabac qui tombe en pluie arrive sur chaque bande tout en se déplaçant dans une direction qui comporte une composante dans le sens du mouvement de déplacement de la bande (c'est à dire une "composante d'avance"), le point o les deux sous-courants fusionnent (le "point de mélange") étant de préférence situé au centre par rapport au canal dans lequel le tabac tombe en pluie, de sorte que des quantités sensiblement

égales de tabac tombent en pluie sur les bandes respectives.

La chute en pluie du tabac avec "composante d'avance" sur chaque bande présente des avantages pour des raisons que la demanderesse avait déjà dégagées, mais uniquement appliquées dans le cas d'une bande unique. L'utilisation de deux bandes convergentes suivant l'invention présente d'autres avantages, consistant notamment en ce que le courant de matériau de

remplissage de la cigarette résultant de la fusion des deux sous-

courants transportés par les deux bandes est sensiblement symétrique en ce qui concerne la densité du tabac; alors que, dans une machine classique, la densité du tabac est maximale d'un c8té (à proximité immédiate de la bande d'aspiration), l'invention permet de donner au tabac une densité sensiblement égale au moins sur les c8tés opposés du courant de matériau et, le cas échéant,

sensiblement sur toute la périphérie du courant de matériau.

Dans un mode de réalisation préféré, les deux bandes d'aspiration (ou au moins leurs bords respectifs) continuent à converger légèrement après le point de mélange. Cette convergence prolongée assure la compression et, de préférence également, le modelage du courant de matériau de remplissage. En vue du modelage du courant de matériau, il est préférable que les bandes soient constituées par un matériau fibreux tissé de manière & présenter une souplesse transversale et que leur section droite soit légèrement concave, au moins dans la région située en aval du point de mélange, de manière à assurer le formage et la compression progressifs du courant de tabac global. Dans ces conditions, les c8tés du courant de matériau global, à proximité des deux bandes, peuvent commencer à être modifiés de manière à tendre vers la section droite semi-circulaire de la cigarette terminée, le modelage définitif pouvant s'effectuer dans une garniture à l'aide d'une bande de garniture et d'une languette

comme dans les dispositifs connus.

0 L'invention est décrite ci-dessous d'une manière plus détaillée au moyen d'exemples de réalisation en se référant aux dessins.

La figure I est une vue en plan d'une machine.

La figure 2 est une vue en plan d'une machine analogue à

celle de la figure 1, mais modifiée.

La figure 3 est une vue dans la direction de la flèche

III de la figure 1.

La figure 4 est une vue en perspective d'une autre machine. La figure 5 est une vue en perspective à plus grande

échelle d'une partie de la machine représentée par la figure 4.

La figure 6 est une autre vue à plus grande échelle d'une

partie de la machine représentée par les figures 4 et 5.

La figure 7 est une coupe à plus grande échelle suivant

les lignes VII-VII de la figure k.

La figure 8 représente une variante possible de la D5 machine représentée sur les figures 4 à 6, notamment en ce qui concerne les dispositifs d'amenée du tabac dans le canal de chute

en pluie et le vannage du tabac.

La figure 9 est une vue frontale en élévation d'une autre machine. La figure 10 est une coupe à plus grande échelle suivant

la liane A-A de la figure 9.

Les figures 11 à 15 représentent d'autres dispositions de

machines suivant l'invention.

La figure i représente une machine dans laquelle le tabac tombe en pluie dans un canal 10 de chute en pluie vers des bandes d'aspiration 11 et 12 disposées de manière à former deux courants de tabac 13 et 14 à partir du tabac tombant en pluie, ces courants fusionnant en un point de mélange 15. Les bandes passent sur des calets 16 et leurs trajets entourent des chambres d'aspiration 17 d'o une aspiration s'exerce à travers les bandes pour maintenir le tabac sur les bandes. Une partie de l'air utilisé pour déplacer le tabac dans le canal 10 est aspiré par un orifice 18 ménagé dans

une paroi du canal 10.

Pendant qu'il est transporté du point de mélange 15 à une zone de formation de tige (garniture) désignée dans son ensemble par la référence 19, le courant de tabac global est modelé (en même temps que, de préférence, sa section droite est progressivement réduite) du fait que les bandes sont contraintes, par des dispositifs de guidage (non représentés) à passer de la forme de sections droites plates à la forme de sections droites semi-circulaires; les sections droites du courant de tabac à deux emplacements sont représentés approximativement par les sections

21 et 22.

Il y a lieu de remarquer que les régions des bandes 11 sur lequel arrive le tabac tombant en pluie qui provient du canal 10 sont inclinées d'un angle A dans la direction du déplacement du tabac. Comme le montre la figure, l'angle A est d'environ 40 dearés. Dans ces conditions, le tabac arrive sur les bandes avec une composante de mouvement parallèle aux bandes égales à Y Cos A, Y étant la vitesse du tabac. Cette composante peut être augmentée en réduisant l'angle A. Un exemple de la manière suivant laquelle le courant de tabac mélangé et modelé peut être traité après qu'il a quitté les bandes 11 et 12 est fourni par le dispositif représenté en plan par la figure 1 et la bande d'enveloppe peut être déplacée par une bande de garniture le long d'un trajet passant sous les bandes, de O sorte que le tabac provenant des bandes est déposé sur la bande d'enveloppe et continue sensiblement dans la même direction. Le modelage et la compression définitifs du courant de tabac peuvent s'effectuer d'une manière classique sous l'action d'une languette située au-dessus du courant de tabac et provoquant une réduction progressive de la section droite du courant de tabac, de manière que le courant soit comprimé pendant qu'il est modelé pour prendre la forme finale des cigarettes. En variante, la section droite du courant de tabac au moment o il sort des bandes peut être

sensiblement celle des cigarettes terminées.

O Le tabac peut être amené dans le canal 10 par une trémie de forme connue. Au lieu que le tabac change de direction pour passer d'un mouvement horizontal à un mouvement vertical pour nasser dans un canal vertical (ou "cheminée"), le tabac peut continuer dans une direction sensiblement horizontale pour pénétrer dans le canal 10 de chute en pluie représenté par la

figure 1.

Il s'est avéré que la composante d'avance de la chute en g0 pluie associée au mouvement des bandes 11 et 12 a pour effet d'uniformiser davantage la formation du tabac sur les bandes et de

provoquer une orientation du tabac qui s'effectue plus au hasard.

Cette orientation au hasard augmente la compacité des cigarettes finies pour une densité donnée. Pour améliorer l'uniformité du courant de tabac, il est possible de renoncer à l'opération usuelle consistant à parer le tabac. Cependant, cette opération peut s'effectuer par exemple dans les conditions indiquées par la

figure 2.

La figure 2 représente le mime dispositif que la figure 1, mais avec, en plus, un rouleau à aiguilles 30 qui est monté sur un arbre 31 et comporte des aiguilles qui déplacent vers le haut ou vers le bas une partie du tabac qui arrive au point de mélange représenté sur la figure 1. La position du rouleau 30 est réglée dans une direction transversale par rapport & l'axe de l'arbre 31 (horizontalement) de manière & régler la quantité de tabac déplacée par le rouleau. Ce réglage peut s'effectuer à la main ou s'effectuer automatiquement en réponse à un dispositif de physique nucléaire ou autre réglant la masse ou la densité de la tige de cigarette terminée. Une mitre 32 en forme de V entoure le rouleau 30 et dirige sur les bandes d'aspiration 11 et 12 le tabac

qui, sans elle, arriverait sur le rouleau.

En variante, chacun des courants de tabac transportés sur les bandes 11 et 12 peut être paré séparément, par exemple au moyen d'une paire de disques, de la manière habituelle, les deux paires étant inclinées de telle manière qu'elles peuvent *tre à proximité immédiate du point de mélange 15 sans interférer l'une

avec l'autre.

La figure 3 est une vue de face de la machine dans la direction de la flèche III de la figure 1 et montre la manière dont le dispositif suivant l'invention peut être incorporé à une machine de fabrication de cigarettes. Dans cet exemple, la machine comprend une bande transporteuse 40 disposée de manière à transporter un tapis de tabac dans une chambre de vannage 41 à partir de laquelle les particules lourdes tombent dans un conduit 42 s'étendant vers le bas. Les particules de tabac plus légères passent sur un rouleau à aspiration 43 et montent dans un canal de chute en pluie qui comporte une partie verticale 44, une partie incurvée 45 et une partie 46 inclinée vers le bas. La partie 46 comprend le dispositif représenté par la figure 1. Un courant de matériau de remplissage des cigarettes provient de l'extrémité aval de la partie 46 du canal de chute en pluie est emmené plus loin par une bande d'enveloppe 47, & l'aide d'une bande de Garniture 48 sous l'action de laquelle la bande d'enveloppe est pliée et fermée autour du courant de matériau de remplissage mélangé global désigné par la référence 49. On peut utiliser pour l'opération consistant à parer le tabac, d'autres dispositifs situés par exemple soit à l'emplacement du rouleau 30, soit à un emplacement o ils peuvent O enlever l'excès de tabac du courant de tabac après sa sortie des

bandes 11 et 12.

La figure 4 est une vue en perspective d'une autre machine qui comprend une trémie 50 et un dispositif 51 de formation de tige, qui est représenté d'une manière plus détaillée sur les figures 5 et 6. La trémie comporte un espace 53 d'o le tabac est envoyé vers le haut, par un transporteur à crampons 54, sur un plateau concave 55 sur lequel un boudin de tabac s'accumule. Un tambour à cardes 56 envoie une quantité déterminée !0 de tabac vers le haut à partir du rouleau de tabac, la régularité de cette alimentation étant améliorée par un rouleau refouleur à

crampons 57.

Comme le montre la figure 5, le tabac est enlevé du rouleau à programme 56 par un rouleau de prélèvement 58 et est envoyé rapidement par le rouleau 59 dans un canal de chute en pluie 59 qui fait partie du dispositif de formation de tige représenté dans l'ensemble sur la figure 4. Sur leur trajet, vers le canal de chute en pluie, les particules lourdes du tabac 0 (morceaux de tige, etc) tombent et sont évacuées par un conduit 61. Le dispositif de formation de tige est analogue à celui qui est représenté par les figures 1 et 2. Il y a lieu de remarquer, cependant, que dans cet exemple, le dispositif comporte deux ouvertures " de surcharge" 62 et 63 parallèles aux bandes convergentes correspondantes 66 et 67. Par ailleurs, un dispositif

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permet d'introduire un supplément de tabac au point de mélange par un conduit 64 aui est partiellement représenté d'une manière plus détaillée sur la vue à plus grande échelle de la figure 5A, les vues à plus arande échelle 5B-5F montrent la manière dont la section droite du courant de tabac se modifie à différents emplacements le long du dispositif de formation de tige représenté

par les lignes partant des parties à plus grande échelle 5B-5F.

Comme le montre la figure 5, notamment sur la vue à plus grande échelle 5A, le conduit 64 aboutit à un corps creux 73 à 4 côtés qui comporte une ouverture de sortie 65 et un côté par lecuel le tabac peut passer sur la bande à tabac voisine 66. Le tabac peut être amené d'une manière continue par le conduit 64, en quantité variable, de manière que la tige fine ait toujours sensiblement le même poids, la quantité effective étant réglée par un dispositif de contrôle du poids qui peut être du type classique. En variante ou en complément, le tabac peut être introduit dans le conduit 64 par des pulsions, de manière qu'il y ait coincidence avec les parties d'extrémité de la tige terminée,

ce aui donne des parties d'extrémité plus denses.

La figure 6 est une vue à plus grande échelle dans la direction de la flèche VI de la figure 5. Elle met plus particulièrement en évidence les bandes 66 et 67 passant respectivement sur les galets 68 et 69. Il y a lieu de remarquer que les axes de ces galets sont inclinés l'un vers l'autre vers le haut, de manière que les galets laissent la place d'un lit de garniture 70 le long duquel une bande de garniture 71 se déplace à côté d'une bande d'enveloppe 72 qui contient le courant de tabac

dans les conditions habituelles.

La figure 7 est une coupe suivant la ligne VII-VII de la figure 6 montrant la forme de la section droite des bandes 66 et 67 et de galets 68 et 69 légèrement modifiés (ayant chacun un axe incliné de 20 degrés sur la verticale), lorsque le courant de matériau de remplissage de la cigarette forme (approximativement 2634t106 circulaire) est sur le point d'arriver sur la bande d'enveloppe 72. En variante, la bande d'enveloppe peut être mise en contact initial avec le courant de matériau de remplissage fusionné d'une manière plus précoce, par exemple au niveau ou &

proximité du point de mélange.

La figure 8 représente une variante du dispositif LO permettant d'amener le tabac dans le canal de chute en pluie d'une machine analogue à celle que représentent les figures 4 à 6. Dans cet exemple, de réalisation, la trémie verse des quantités déterminées de tabac sur une bande rapide 120 qui amène le tabac dans un canal 121 de chute en pluie, de préférence avec l'aide d'un rouleau de projection 122. Les particules lourdes telles que les morceaux de tige, sont séparés par une plaque de séparation 123 et tombent ensuite sur un galet 124 qui envoie ces particules vers le bas à une vitesse réglée, dans une chambre de flottation dans laauelle un deuxième vannage s'effectue sous l'action de

l'air qui passe dans la chambre 125 et entraîne au moins quelques-

unes des particules légères de tabac qui ont été entrainées avec des particules plus lourdes, mais peuvent être utilisées dans des cigarettes. L'air qui traverse d'un mouvement ascendant la chambre de flottation pénètre dans le canal 121 de chute en pluie en passant par un passage incliné 126. La plaque de réparation 123 peut être réglable en ce qui concerne sa longueur efficace et/ou

son inclinaison pour régler la proportion de tabac qu'elle sépare.

La plus grande partie de l'air qui passe par le canal 121 de chute en pluie provient d'un ventilateur de surcharge 127 relié à un ou deux orifices dans les conditions déjà indiquées. L'ouverture par laquelle l'air sort du ventilateur est relié, par l'intermédiaire d'un diviseur d'écoulement 129 (de préférence réglable) à une buse et * des passages pour l'air ménagés dans un élément de pont 131 à travers lequel le tabac provenant de la bande 120 est envoyé par projection. L'air qui s'élève depuis l'élément 131 tend à soulever le tabac, tandis que l'air provenant de la buse 130 tend à propulser le tabac horizontalement dans la direction et à

l'intérieur du canal 121 de chute en pluie.

La pression qui règne dans le canal de chute en pluie est inférieure à la pression atmosphérique. Des orifices inclinés 121 A d'entrée d'air ménagés dans la paroi inférieure du canal de chute en pluie permettent une aspiration d'air à partir de l'atmosphère, et l'air qui pénètre de cette manière tend à

soulever le tabac en l'écartant de la paroi inférieure du cnal.

La figure 9 représente une machine différente dans laquelle un canal 75 de chute en pluie s'étend verticalement vers deux bandes d'aspiration 76 et 77. Après être passées sur les calets 83, les bandes se déplacent, suivant des trajets sensiblement parallèles le long desquels leur section droite change proaressivement, allant d'une forme plate à une forme

concave, pour modeler le courant de tabac formé par les sous-

courants 78 et 79. Comme l'indique la figure 10 qui est une coupe suivant la liane A-A, la bande 76 est étroite, pratiquement de même larceur que le sous-courant de tabac 78 qui se trouve sur elle. Par ailleurs, la bande 77 est plus large; le sous-courant 79 qu'elle porte se réunit au courant 78 pour former le courant de matériau de remplissage global qui est transporté plus loin par la bande 77 jusqu'à un emplacement o il est déposé sur une bande

d'enveloppe 80 portée par une bande de garniture 81.

La bande 76 passe sur trois galets 82, 83 et 84 tandis sue la bande 77 est associée à trois galets 85-87 et est également cuidée par le galet 83. Comme le montre la figure 10, le galet 83 comporte des brides 83 A et 83 B qui supportent les bords de la bande 77, quand elle passe sur le galet 83, les parties 78 et 79 du courant de matériau de remplissage étant contenues entre les brides avec de faibles jeux, de sorte qu'elles restent sur la bande 77 lorsqu'elle se déplace vers la bande d'enveloppe, du fait

R qu'elles sont maintenues sur la bande 77 par aspiration.

D'autres détails de la machine représentée par les fiaures 9 et 10 peuvent être analogues à ceux qui ont été décrits ci-dessus, par exemple en ce qui concerne les opérations

consistant à parer le tabac et à agir sur sa densité finale.

La figure 11 représente une machine comportant un canal de chute en pluie 90 vertical (comme l'indique la figure 9), les courants de matériau de remplissage fusionné étant transportés verticalement au point de mélange en traversant une garniture 91 et des dispositifs de formation de tige et de sectionnement 92 qui Droduisent une série de tiges 93. Les tiges, qui se déplacent successivement dans le sens vertical sont reçues par un tambour capteur analoaue à celui qui est utilisé dans une machine classique de fixation de filtres et sont ensuite transportées horizontalement (leurs axes étant verticaux) sur des dispositifs

spéciaux qui les font tourner pour rendre leurs axes horizontaux.

ces dispositifs comprennent, par exemple, un tambour conique ou

une série de tambours coniques.

La figure 11 indique également le mode de montage de deux dispositifs 94 permettant de parer le tabac dans les sous-courants sur les deux bandes. Chacun de ces dispositifs comprend un disque circulaire comportant une surface périphérique conique qui porte des aiguilles et est inclinée vers le plan du canal de chute en pluie, de telle manière qu'une faible partie seulement des disques doit pénétrer dans le canal pour permettre l'opération consistant

à parer le tabac dans un plan parallèle à la bande correspondante.

Les figures 12 et 13 sont respectivement une vue de côté et une vue en plan d'une machine différente. Dans cette machine, une trémie forme un courant de particules de tabac qui peut être traité de n'importe quelle manière, par exemple par tamisage, classement et remélange de particules de tabac sélectionnées, séparées par tamisage. Le tabac est transporté verticalement vers le haut dans un canal 101, puis horizontalement jusque dans un canal de chute en pluie 102 qui se termine sur des bandes

convergentes 103 et 104 suivant l'invention.

Les figures 14 et 15 sont respectivement une vue plane et une vue de face d'une machine différentes. Dans cette machine, le tabac provient d'une trémie 110 et forme un courant Quantitativement déterminé de tabac qui passe dans un conduit horizontal 111, puis dans un autre conduit 112, avant de pénétrer dans un canal de chute en pluie 113 suivant l'invention, au niveau des bandes convergentes 114 et 115. La bande supérieure 114 s'étend au-delà de la bande 115, de manière & amener le courant de tabac alobal, au moyen d'une aspiration, jusqu'à un emplacement

o elle dépose le courant sur une bande d'enveloppe 116.

En général, le réglage du poids de la tige terminée peut être réalisé en partie ou complètement en réglant l'arrivée de F tabac dans le canal de chute en pluie. En variante ou en complément, le dispositif peut comprendre des moyens permettant de Darer le tabac soit dans chacun des courants individuels de chute en oluie. (ar exemple au moyen d'une paire de disques associés, dans les conditions très connues), soit comme l'indique la figure 2. Dans un autre exemple de réalisation, déjà mentionné, l'introduction du tabac s'effectue au point de mélange suivant un délit qui assure le maintien de la densité que doit présenter la tiae de la cigarette terminée, ce tabac peut être du tabac de alialité médiocre, ou être constitué par de courtes particules de

tabac prélevées n'importe o dans le courant principal de tabac.

Au lieu que tout le tabac soit projeté en pluie dans un canal de chute en pluie commun, il peut y avoir deux canaux de chute en pluie alimentés à partir de deux parties séparées de la trémie à tabac pour l'envoi du tabac sur les deux bandes correspondantes. L'intervalle entre les deux canaux de chute en pluie permet d'y placer un ou deux dispositifs permettant de parer le tabac ou d'introduire un poids déterminé de tabac au point de mélanae. Les deux bandes de tabac correspondant à chaque exemple peuvent être entraînées à des vitesses identiques ou à des vitesses féièrement différentes. Par exemple, la vitesse des deux bandes peut être supérieure ou inférieure de 4 * à celle de la bande d'enveloppe. Il est possible dans ces conditions de compenser dans une certaine mesure des variations de courte durée du débit de tabac, c'est-à-dire que des variations qui, sans cela, pourraient se répercuter directement sur la tige de cigarette terminée tendent à s'égaliser du fait que les crêtes sur une bande sont décalées par rapport aux crêtes correspondantes sur l'autre bande. L'une des bandes d'aspiration, ou les deux, peuvent présenter une section droite incurvée (concave) en amont aussi

bien au'en aval du point de mélange.

1; F Des quantités de tabac isolées destinées à être introduites au point de mélange pour "réaliser une extrémité dense" Deuvent être préparées en recueillant le tabac sur une roue comnortant une périphérie en dents de scie, comme celle, par exemple, aui est représentée par la figure 9 du brevet britannique

2 170 693 déposé par la demanderesse.

Le dispositif représenté par la figure 9 peut faire l'objet des modifications suivantes. Au lieu que le canal de chute en rluie soit situé dans un plan vertical, il peut être situé dans un plan sensiblement horizontal. Le galet est supprimé, de sorte que la bande 72 passe directement sur les galets 82 et 83, le courant fusionné de tabac étant transporté entièrement, par la bande 77 par aspiration. Dans ce cas, la partie de la bande 77 la plus longue peut, lorsqu'elle s'éloigne du point de mélange, tourner de 90 o pour déposer le courant de tabac fusionné sur une

bande d'enveloppe orientée comme dans les dispositifs classiques.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 - Machine pour la fabrication de cigarettes, caractérisée en ce qu'elle comprend un canal (10; 46; 59; 75; 90; 102; 113; 121) au travers duquel le tabac tombe en pluie vers deux bandes d'aspiration (11,12; 66,67; 76, 77; 103,104; 114,115) qui sont disposées de façon & se déplacer l'une vers l'autre afin de former deux sous-courants de tabac (13,14; 78,79) à partir du tabac tombant en pluie et à amener ensemble ces courants dans une région (15) o les

bandes sont très rapprochées.

2 - Nachine pour la fabrication de cigarettes selon la revendication 1, caractérisée en ce que les bandes, dans la région o elles reçoivent le tabac en pluie, convergent l'une vers l'autre, de manière que chacune de ces bandes soit inclinée dans la direction selon laquelle le tabac tombe en pluie, afin que le tabac qui tombe en pluie arrive sur chaque bande tout en se déplaçant dans une direction qui comporte une composante dans le sens du mouvement de déplacement de

la bande.

3 - Xachine pour la fabrication de cigarettes selon l'une des

revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le point (15) o les deux sous-

courants fusionnent est situé au centre par rapport au canal dans lequel le tabac tombe en pluie, des quantités sensiblement égales de tabac tombant en pluie sur

les bandes respectives.

4 - Machine pour la fabrication de cigarettes selon l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les bandes sont conçues et disposées

de façon à se déplacer le long de trajectoires approximativement parallèles, au-

delà du point (15) o se rejoignent les deux sous-courants, les trajectoires des bandes et/ou leurs sections droites en des emplacements successifs le long des trajectoires approximativement parallèles étant telles qu'elles assurent une

compression progressive du courant de tabac fusionné.

- Nachine pour la fabrication de cigarettes selon la revendication 4, caractérisée en ce que les formes des sections dro'ites des bandes sont nodifiées

de manière à tendre progressivement vers des formes sensiblement semi-

circulaires.

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6 - Nachine pour la fabrication de cigarettes selon la revendication 5, caractérisée en ce que les formes semî-ctrculaires des bandes aux extrémités des sections de trajectoires approximativenent parallèles présentent chacune un rayon sensiblement égal, ou seulement légèrement plus grand que le rayon de la tige de cigarette terminée. 7 - Xachine pour la fabrication de cigarettes selon l'une quelconque des

revendications 1 & 6, caractérisée en ce que le canal au travers duquel le tabac

tombe en pluie est situé dans un plan sensiblement horizontal afin que les deux sous-courants de tabac forment les côtés du courant fusionné de matériau de remplissage de cigarette et en ce qu'elle comprend des moyens pour transporter en-dessous du courant fusionné une bande continue d'enveloppe sur laquelle est déposé le courant fusionné et des moyens pour envelopper et sceller la bande

autour du courant fusionné afin de former une tige continue de cigarette.

8 - Nachine pour la fabrication de cigarettes selon l'une quelconque des

revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (30) pour

assurer l'ébarbage de chaque sous-courant de tabac ou du courant fusionné.

9 - Nachine pour la fabrication de cigarettes selon l'une quelconque des

revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend de moyens (64, 65,73)

pour délivrer du tabac additionnel ou d'autres matériaux entre les deux sous-

courants de tabac à leur point de fusion (15).

- Xachine pour la fabrication de cigarettes selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens (64,65,73) pour délivrer du tabac supplémentaire sont disposés de façon à amener ce tabac suppleémentaire, de manière intermittente afin que cette alimentation coïncide avec les portions d'extrémité de cigarette du courant de tabac pour réaliser les cigarettes qui

comportent des portions d'extrémité présentant une densité plus importante.

Il - Nachine pour la fabrication de cigarettes selon l'une quelconque des

revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le tabac tombant en pluie est

transporté pneunatiquenent au travers du canal dans lequel il tombe en pluie, et en ce que une partie au moins du flux d'air circulant au travers de ce canal est induite par une aspiration appliquée au travers d'un ou plusieurs volets ou registres (18; 62; 63) prévus dans une paroi du canal dans lequel le tabac

tombe en pluie.

12 - Procédé pour la fabrication de cigarettes, caractérisé en ce qu'il consiste à faire tomber en pluie du tabac sur deux bandes convergentes de manière à former sur ces deux bandes deux sous-courants de tabac sensiblement égaux, à

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fusionner les deux sous-courants afin de constituer un courant de matériau de remplissage de cigarettes, éventuellenent à ébarber les sous- courants ou le courant fusionné, et à enfermer le courant de matériau de remplissage dans une bande d'enveloppe continue afin de constituer une tige continue de cigarette qui est ensuite découpée à intervalles réguliers afin de former- des tiges individuelles.