FR2633711A1 - Appareil d'aide au pointage d'une arme - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un appareil d'aide au pointage d'une arme, destiné à déterminer le décalage de gisement dû au pivotement d'un tourillon. L'appareil comporte un organe de support 2 sur lequel peut tourner un organe indicateur de gisement 6 et un organe de référence 28. Un indicateur de correction 36 est articulé sur l'organe de référence 28 et maintenu au contact d'une partie d'indication 8 de l'organe indicateur de gisement 6. Lorsqu'il est convenablement orienté comme l'indique un niveau 20, 34, la rotation de l'indicateur 36 par rapport à l'organe de référence 28 représente le décalage du gisement dû au pivotement du tourillon. Application aux appareils de visée d'arme.

Description

La présente invention concerne le pointage des armes et en particulier des

dispositifs destinés à corriger le gisement d'une arme afin que le pivotement d'un tourillon

soit compensé.

Lors du tir d'une arme dans ce qu'on appelle couramment le mode de tir indirect, c'est-à-dire lorsque la cible n'est pas visible de l'arme si bien qu'une visée directe est impossible, l'arme est normalement dirigée à

partir d'un poste de commande qui peut acquérir des infor-

mations sur la position de la cible par un dispositif quelconque tel que des observateurs avancés. Lorsque le poste de commandeconnait les positions relatives de la cible et de l'arme, la hauteur et le gisement que doivent avoir l'arme pour frapper la cible peuvent être calculés et transmis à l'arme. Le gisement dépend de la direction de la cible par rapport à l'arme et d'autres facteurs tels que la dérive, les effets du vent et la rotation terrestre. La hauteur dépend de facteurs tels que les altitudes relatives de l'arme et de la cible, la distance

les séparant et la nature de la charge utilisée.

On connaît déjà, afin que la hauteur et le gi-

sement indiqués par le dispositif de visée de l'arme corres-

pondent à la hauteur et au gisement de l'arme, un disposi-

tif de mise à niveau solidaire du système de visée et ayant des liaisons mécaniques avec l'arme de manière que le dispositif de visée soit automatiquement décalé et

compense ainsi les erreurs de hauteur et de gisement intro-

duites par le pivotement du tourillon. Lorsque cette techni-

que est utilisée dans le cas d'un canon autopropulsé, le blindage de la tourelle du véhicule doit avoir une grande ouverture pour que la visée puisse se déplacer en direction verticale. Ceci est cependant tout à fait

indésirable du fait de la réduction importante de la protec-

tion de l'équipage du canon.

La nécessité de l'utilisation d'une grande ouver-

ture est supprimée par utilisation d'un dispositif fixe de visée ayant une tête de visée qui se trouve en dehors

de la tourelle et qui peut tourner de 360 en azimut.

Un canonnier placé dans le véhicule autopropulsé peut voir à l'extérieur de la tourelle par le dispositif de visée et peut commander et contrôler la direction de pointage du dispositif de visée à l'aide d'organes de commande et d'instruments qu'ils lui sont associés. La hauteur et le gisement nécessaires sont à nouveau transmis par le poste de commande au véhicule autopropulsé, mais les corrections de hauteur et de gisement nécessaires pour la compensation du pivotement du tourillon éventuellement sont déterminées par un convertisseur électronique plan

monté dans le véhicule.

Lorsqu'une batterie de canons doit être mise en place, un procédé de relevé topographique est exécuté afin que le canon de chaque véhicule autopropulsé soit orienté sur le centre de l'arc, c'est-à-dire sur le centre approximatif d'un arc dans lequel sont disposées les cibles proposées. Lorsque chaque véhicule autopropulsé a atteint la position à partir de laquelle il doit tirer, le directeur règle un théodolite sur une partie de sol à partir de

laquelle il peut voir et être vu par chaque véhicule auto-

propulsé. Le canonnier de chacun des véhicules fait tourner le dispositif de visée jusqu'à ce qu'il soit aligné sur le directeur. Le gisement du canon du directeur et le gisement du centre de l'arc sont transmis au véhicule

et introduits dans le convertisseur électronique plan.

Ce dernier est alors utilisé pour l'alignement du canon

sur le gisement du centre de l'arc.

Lorsque le canon d'un véhicule autopropulsé est pointé sur le centre de l'arc, le canonnier déplace son dispositif de visée jusqu'à ce qu'il soit pointé sur une caractéristique facilement identifiable qui constitue le point de visée du canon du véhicule. Ce point de visée doit être à plus de 2000 m du véhicule. Dans une variante, un paralléloscope peut être utilisé pour qu'il détermine une direction de référence. Les échelles coulissantes de visée sont alors réglées afin que le gisement soit

lu au centre de l'arc.

Lorsque le canon doit être pointé sur une cible, le canonnier aligne le dispositif de visée sur le point de visée d'arme et le gisement et la hauteur dirigés sont transmis au convertisseur électronique plan qui est alors

utilisé pour le pointage du canon.

- Pendant les opérations de relevé topographique et de pointage, le convertisseur électronique plan corrige la hauteur et le gisement du canon afin qu'il compense

le pivotement du tourillon.

Dans le cas d'une défaillance du convertisseur électronique plan la hauteur du canon peut être réglée à l'aide d'un tambour de hauteur, mais un dispositif non électrique, capable de déterminer le décalage du gisement d'un canon à la suite du pivotement du tourillon, est nécessaire. La présente invention a pour objet un tel

dispositif non électronique.

Selon l'invention, un appareil d'aide au poin-

tage d'un canon est caractérisé en ce qu'il comprend: un organe de support, un organe indicateur d'un gisement, monté sous forme articulée sur l'organe de support afin qu'il puisse

pivoter autour d'un premier axe et ayant une partie d'indica-

tion disposée dans un plan parallèle au premier axe, un organe de référence monté afin qu'il puisse tourner sur l'organe de support autour d'un second axe qui recoupe le premier perpendiculairement, en un point commun d'intersection, un indicateur de correction monté de manière articulée sur l'organe de référence afin qu'il puisse pivoter autour d'un troisième axe qui recoupe le second au point commun d'intersection et qui est destiné à être au contact de la partie d'indication de l'organe indicateur de gisement, un dispositif de mesure coopérant avec l'organe de référence et l'indicateur de correction conjointement afin que leur déplacement angulaire relatif autour du troisième axe soit mesuré, et un dispositif indicateur de niveau disposé afin

qu'il indique le moment o la partie d'indication de l'or-

gane indicateur de gisement et le troisième axe se trouvent dans des plans verticaux. Lorsque le premier axe est parallèle à l'axe du canon de l'arme, c'est-à-dire l'axe de tir, et lorsque le second axe est parallèle à l'axe du tourillon - ce qui peut être commodément réalisé par fixation de l'organe de support de l'appareil d'aide au pointage sur le tourillon

avec l'orientation convenable - tout plan vertical paral-

lèle au premier axe est parallèle à l'axe du canon et ainsi parallèle au gisement réel du canon. En particulier, la partie d'indication de l'organe indicateur de gisement

se trouve dans un tel plan lorsqu'elle est verticale.

Lorsque l'appareil d'aide au pointage est mis dans cette position, l'horizontale qui passe par le point commun d'intersection et qui se trouve aussi dans le plan vertical contenant le premier axe est parallèle au gisement réel du canon. L'horizontale qui passe par le point commun d'intersection et qui est perpendiculaire au second axe est parallèle au gisement qu'aurait le canon s'il'était abaissé ou levé vers l'horizontale. L'angle d'intersection de ces deux horizontales est donc égal au changement de gisement du canon dû à l'élévation du canon à partir de

l'horizontale en présence d'un pivotement du tourillon.

Lorsque l'organe de référence tourne autour du second axe jusqu'à ce que le troisième axe se trouve dans un plan vertical, il est aligné sur l'axe de tir horizontal du canon pour tous les angles d'inclinaison du tourillon et donne ainsi une référence permettant la

mesure du décalage de gisement.

Lorsque l'indicateur de correction est tourné par rapport à l'organe de référence afin que le contact

soit assuré avec la partie d'indication de l'organe indica-

teur de gisement, il pivote par rapport à l'organe de

référence jusqu'à un angle égal à l'angle de décalage.

Ce déplacement angulaire relatif de l'indicateur de correc-

tion et de l'organe de référence est mesuré par le dispo-

sitif de mesure qui indique donc le décalage de gisement.

L'indicateur de direction peut être une aiguille dont une extrémité coopère avec une échelle de correction de gisement fixée à l'organe de référence afin qu'elle indique les déplacements angulaires relatifs de l'aiguille

et de l'organe de référence. Dans une variante, l'indica-

teur de direction peut comprendre un levier articulé sur l'organe de référence et déplaçant une échelle circulaire de correction de gisement qui est coaxiale au troisième axe. Une aiguille fixée à l'organe de référence près de

l'échelle permet alors la mesure de la rotation de l'indica-

teur de correction par rapport à l'organe de référence.

L'organe de référence peut être monté sur l'organe de support par un organe intermédiaire afin que l'organe de référence puisse aussi pivoter autour d'un quatrième axe qui recoupe le second perpendiculairement en leur point commun d'intersection. Comme le troisième axe peut alors être mis parallèlement à la partie d'indication de l'organe indicateur de gisement, la position angulaire de l'indicateur de correction par rapport à l'organe de référence ne dépend pas du point de contact de l'indicateur de correction et de l'organe de correction de gisement, et ne dépend pas non plus du déplacement du plan de la

partie d'indication par rapport au premier axe.

Cependant, si l'organe de référence est monté sur l'organe de support afin qu'il puisse tourner uniquement autour du second axe, l'indicateur de correction doit être au contact de la partie d'indication de l'organe indicateur de gisement dans une position colinéaire à l'horizontale passant par le point commun d'intersection lorsque L'appareil d'aide au pointage du canon est en position de travail. Ceci est réalisé par exemple lorsque l'indicateur de correction a un bord horizontal de couteau

dont le prolongement recoupe le troisième axe perpendiculai-

rement au point commun d'intersection.

De préférence, l'appareil d'aide au pointage

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*6 comporte en outre un tambour de hauteur monté afin qu'il puisse tourner sur l'organe indicateur de gisement, avec un axe de rotation perpendiculaire au premier axe mais ne le recoupant pas forcément, avec une échelle placée afin qu'elle indique l'angle de hauteur du premier axe par rapport à l'horizontale. L'incorporation d'un tambour de hauteur permet le réglage de la hauteur dirigée avec un même appareil d'aide au pointage déjà utilisé pour

la correction du gisement d'après le pivotement du touril-

lon, sans dispositif séparé tel qu'un tambour de hauteur

monté ailleurs sur le canon de l'arme.

D'autres caractéristiques et avantages de deux modes de réalisation de l'invention ressortiront mieux

de la description qui va suivre, faite en référence aux

dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une perspective d'un premier

mode de réalisation comprenant un appareil d'aide au poin-

tage dans lequel l'organe de référence est monté sur l'or-

gane de support à l'aide d'un organe intermédiaire; la figure 2 est une vue détaillée en plan de l'appareil de la figure 1; la figure 3 est une élévation latérale détaillée de l'appareil dans la direction de la flèche III de la figure 2; la figure 4 est une vue détaillée de bout de l'appareil dans la direction de la flèche IV de la figure 2; la figure 5 est une coupe détaillée du même appareil de pointage suivant la ligne V-V de la figure 2; et la figure 6 est une perspective d'un second mode de réalisation dans lequel l'organe de référence

est directement monté sur l'organe de support.

Les figures 1 à 4 et 6 représentent des appareils d'aide au pointage d'un canon, montés coaxialement sur un tourillon 1 de canon par un dispositif décrit dans

la suite plus précisément en référence à la figure 5.

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L'appareil d'aide au pointage représenté sur la figure 1 comporte un. organe 2 de support dans lequel est articulée. une broche 4 qui peut pivoter autour d'un axe A1 constituant le premier axe. Une plaque 6 constituant l'organe indicateur de gisement est fixéeà la broche 4 afin qu'une surface plane 8 de la plaque soit coplanaire au premier axe Al, cette surface constituant la partie d'indication. Un tambour 10 de hauteur est monté afin qu'il puisse tourner sur la plaque 6 avecun axe de rotation perpendiculaire à la surface plane 8. Ce tambour 10 peut tourner par rapport à la plaque 6 sous la commande d'un organe 12 de commande de réglage fin fixé à la plaque 6. Une échelle 14 de hauteur est fixée au tambour près d'un trait 16 de référence- placé sur l"organe 12 de commande si bien que l'angle de rotation du tambour 10 par rapport

à la plaque 6 depuis sa position zéro peut être mesuré.

L'échelle 14 de hauteur est repérée en multiple de 25 microns. On se réfère maintenant en particulier à la

figure 2 qui représente, fixé sur le tambour 10, un indica-

teur 18 à bulle de niveau en T ayant un niveau transversal qui indique le moment o la plaque 6 est verticale et un niveau longitudinal 22 qui, lorsque l'échelle 14 est à zéro par rapport au trait 16 de référence, indique

le moment o le premier axe A1 est horizontal.

Un support perpendiculaire 24 est monté afin qu'il puisse tourner sur l'organe 2 de support avec un axe de rotation A2, constituant le second axe, qui recoupe le premier axe A1 perpendiculairement en un point commun O d'intersection. L'organe 2 de support est monté sur

le tourillon 1 de manière que le second axe A2 soit coli-

néaire à l'axe AT du tourillon.

Un pivot 26 de support monté sur le support 24 a un axe A4 de pivotement qui recoupe le second axe A2 perpendiculairement au point commun d'intersection O. Un support 28 d'échelle constituant l'organe de référence

comporte une plaque 30 dépassant d'un étrier 32 de suspen-

sion fixée au pivot 26. Une aiguille 36 constituant l'indi-

cateur de correction, est articulée sur la plaque 30 du support 28 avec un axe A3 de pivotement qui constitue le troisième axe (voir figure 3) et qui recoupe le second axe A2 au point commun d'intersection. Un niveau longitu- dinal 34 monté sur la plaque 30 est destiné à indiquer le moment o le troisième axe A3 se trouve dans un plan vertical.

Le niveau transversal 20 et le niveau longitu-

dinal 22 forment ensemble le dispositif indicateur de niveau. L'aiguille 36 est raccordée à la plaque 6 par un coulisseau 38 fixé à une première extrémité de l'aiguille 36. Le coulisseau 38 a deux galets 40 qui peuvent rouler sur la surface plane 8 et un troisième galet 42 qui est repoussé élastiquement afin qu'il maintienne les deux

galets 40 au contact de la surface plane 8.

L'aiguille 36 a une extrémité 44 qui peut se

déplacer avec la plaque 6 et qui est destinée à être copla-

naire à la surface 8. L'extrémité 44 de l'aiguille se trouve dans le plan vertical passant par le premier axe A1 lorsque la plaque 6 est verticale comme indiqué par

le niveau transversal 20.

Une échelle courbe 46 de correction de gisement est fixée au support 28 d'échelle de manière qu'elle se trouve dans un plan perpendiculaire au troisième axe A3

avec un centre de courbure qui se trouve sur cet axe A3.

Elle est placée près de l'extrémité 44 de l'aiguille.

Une échelle réglable 48 est montée dans une rainure 50 formée dans la plaque 30 afin qu'elle puisse coulisser

le long de l'échelle 46 de correction.

La plaque 6 a un bord inférieur courbe 52 (voir figure 3) dont le centre de courbure se trouve au point

commun d'intersection O. Le bord courbe 52 permet au coulis-

seau 38, au support 28 et à l'échelle 46 de tourner autour du second axe A2 lorsque le support 24 tourne autour de

l'organe2 de support.

Lorsque le support 28 d'échelle et l'échelle - 9 46 de correction de gisement tournent autour du quatrième axe A4, l'aiguille 36 provoque le pivotement de la plaque 6 autour du premier axe A1 et inversement. En particulier, lorsque le quatrième axe A4 est horizontal comme indiqué par le niveau longitudinal 34, l'échelle 46 est horizontale

lorsque la surface plane 8 est verticale.

La figure 5 représente un dispositif de fixation de l'organe 2 de support de l'appareilsur le tourillon

1 du canon.

Un flasque 56 de montage est fixé au tourillon 1. -Il est positionné angulairement par une clavette 58 et axialement par un écrou 60 de fixation serré sur une partie filetée 62 du tourillon 1 afin que le flasque 56

soit maintenu contre un épaulement 64 du tourillon 1.

Une bague 66 de montage est disposée afin qu'elle puisse tourner d'un angle limité autour du flasque 56 et elle est disposée sur lui en direction axiale par un rebord 68 et une plaque 70 de montage fixée à la bague 66 par des vis 72. Une aiguille 74 fixée au flasque 56 dépasse radialement au-delà de la bague 66. Le rebord 68 de cette bague est partiellement découpé dans la région de l'aiguille 74 afin que la bague 66 de montage puisse

tourner, d'un angle limité, sur le flasque 56.

Un plongeur 76 à cliquet est monté sur la bague 66 par deux vis 78 de positionnement (figure 3). Le plongeur 76 peut coopérer avec une cavité (non représentée) du flasque 56 afin que la bague 66 soit fixée en position angulairement repérée par rapport au flasque 56 et ainsi par rapport au tourillon 1. Lorsque le plongeur 76 est en contact, la position angulaire repérée de la bague 66 par rapport au flasque 56 peut être réglée sur un petit angle par réglage de l'emplacement angulaire du plongeur 76 par rapport à la bague 66 à l'aide des deux vis 78

de positionnement.

L'organe 2 de support s'élargit en formant un flasque 80. Celui-ci a une fente courbe 82 (voir' figure 3). Un écrou 84 de serrage peut être serré sur un boulon 86 de serrage qui est monté dans le support 24 et il peut coulisser le long de la fente courbe 82 afin qu'il fixe angulairement le support 24 par rapport à l'organe 2 de support. Une cavité 88 de centrage formée dans l'organe 2 coopère avec l'extrémité du tourillon 1 qui est sous forme d'une broche 90 de centrage si bien que le second axe A2 de l'appareil de pointage et l'axe du tourillon sont colinéaires. Une broche 92 de positionnement dépasse de la partie inférieure de la bague 66 et coopère avec une cavité 94 formée dans le flasque 80 afin que l'organe 2 de support soit positionné en position angulaire repérée

par rapport à la bague 66 de montage.

On se réfère maintenant à la figure 2 qui repré-

sente une échelle 96 de relevé fixée au flasque 80 par deux vis 98 qui permettent un réglage circonférentiel de

l'échelle 96 sur le flasque 80 afin qu'elle soit initia-

lement réglée à zéro comme décrit dans la suite.

Lorsque le plongeur 76 est séparé, la bague 66, avec l'organe 2 de support, peuvent tourner autour du tourillon 1 et du flasque 56 d'un angle limité et peuvent

être bloqués en position par une vis 100. L'angle de rota-

tion est indiqué sur l'échelle 96 par l'aiguille 74.

Le flasque 80 est serré sur la plaque 70 de montage par deux pinces 102 afin que l'organe 2 de support soit retenu axialement sur le flasque 56. Chaque pince 102 est repoussée dans une partie chanfreinée 104 convenable

du flasque 80 par des vis 106 de serrage.

La figure 6 représente un appareil d'aide au pointage d'un canon identique à celui du premier mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 5, sauf la construction de l'organe de référence, de son dispositif de montage sur l'organe de support et de l'indicateur

de correction.

En particulier, la figure représente un support perpendiculaire 150 monté sur l'organe 2 de support afin qu'il puisse tourner autour du second axe A2, cet axe recoupant le premier axe A1 perpendiculairement au point commun d'intersection O. Une plate-forme 152 de référence constituant l'organe de référence est fixée au support 150. Un levier 154 constituant l'indicateur de correction, est articulé sur l'organe 152 de référence afin qu'il puisse pivoter autour d'un axe A3 constituant le troisième axe et qui recoupe le premier et le second axe A1 et A2 au point commun d'intersection O. Un niveau longitudinal 156 monté sur la plate-forme 152 est destiné à,indiquer le moment

'o le troisième axe A3 se trouve dans un plan vertical.

Le niveau transversal 20 et le niveau longitudinal 156

forment ensemble le dispositif indicateur de niveau.

Le levier 154 a une extrémité sous forme d'un bord 158 de couteau qui est colinéaire horizontalement au point commun d'intersection O lorsque l'appareil d'aide

au pointage est en position de fonctionnement et est main-

tenu au contact de la partie 8 d'indication par un ressort (non représenté) prenant appui contre le levier 154 et

la plate-forme 152.

Un premier support circulaire 160 d'échelle,

coaxial au troisième axe A3, est monté sur le levier 154.

Il est fixé à ce dernier par deux vis de blocage 161.

Une échelle coulissante circulaire 162 est fixée sur le support 160 qui lui est coaxiale. La position angulaire du levier 154 par rapport à la plate-forme 152 peut être mesurée à l'aide de l'aiguille 164 qui est fixée à la

plate-forme 152.

Un second support circulaire d'échelle 166 ayant une échelle coulissante 168 est fixé à des engrenages (non-représentés) par deux vis de blocage 169. Ces engrenages sont reliés au premier support 160 et destinés à faire tourner le second support 166 à une vitesse égale à 64 fois celle du premier support 160 afin que la position angulaire du levier 154 par rapport à la plate-forme 152 de référence puisse être mesurée avec précision à l'aide d'une aiguille 170 fixée à la plate-forme 152 (mesure

par multiplesde 25 microns).

Les supports d'échelle 160 et 166 sont chacun repérés par une aiguille de commande 172 et 174 destinée à être alignée sur l'aiguille 164 et 166 respectivement lorsque l'appareil est dans la position de travail et

lorsque le canon est horizontal. Ceci fait partie de l'ali-

gnement initial de l'appareil d'aide au pointage, décrit

plus en détail dans la suite.

Les opérations nécessaires à l'utilisation de l'appareil de pointage tel que décrit précédemment, dans un mode de réalisation ou l'autre, sont comprises dans trois groupes distincts. Le premier groupe comprend les opérations nécessaires à l'alignement initial de l'appareil pendant la fabrication et la fixation de la bague 66 de montage et du flasque 56 sur le tourillon 1. L'appareil d'aide au pointage tel que décrit en référence aux figures 1 à 3 est aligné sur un dispositif de montage par alignement du niveau 34 et du niveau en T 18 sur la plaque 30 et la plaque 6 respectivement, puis par mise à zéro de l'échelle

46 de correction de gisement et de l'échelle 14 de hauteur.

L'appareil d'aide au pointage tel que décrit

en référence à la figure 6 est aussi aligné sur un dispo-

sitif de montage. Dans ce cas, le niveau 156 et le niveau 18 en T sont alignés sur la plate-forme 152 et la plaque 6 respectivement. Les supports d'échelle 160 et 166 sont mis à zéro par rapport aux aiguilles 164 et 170 et l'échelle 14 de hauteur est mise a zéro par rapport au trait 16

de référence.

Dans tous les modes de réalisation précédents, le flasque 56 de montage est fixé au tourillon 1 par l'écrou de fixation. La bague 66 de montage est fixée axialement sur le flasque 56 par la plaque 70 de montage. Ils restent montés sur le tourillon 1 même lorsque le convertisseur électronique plan fonctionne si bien que l'appareil d'aide

peut être rapidement mis en position d'utilisation.

Le second groupe comprend les opérations néces-

saires au réglage de l'appareil d'aide au pointage du canon de manière qu'il puisse être réglé avec précision

par rapport à l'axe de tir, lors du montage sur la bague 66.

La même opération est réalisée dans les deux modes de réalisation décrits précédemment. L'appareil est fixé à la place 7.0 par les pinces 102 et le canon est réglé en position horizontale. Le tourillon 1 du canon est alors de préférence presque horizontal. Letambour 10 de hauteur est réglé- afin qu'il donne une lecture zéro, et la plaque 6 est réglée en position verticale. Lorsque le niveau longitudinal 22 n'indique pas la mise à niveau, les vis de positionnement 78 sont desserrées et l'organe 2 de support et la bague 66 sont tournés ensemble par rapport au flasque 56, avec maintien de la plaque 6 en position

verticale, jusqu'à ce que la mise à niveau soit indiquée.

Les vis 78 de positionnement sont alors serrees afin que le plongeur 76 soit maintenu fixe par rapport à la bague 66. L'échelle 96 est déplacée circonférentiellement par rapport au flasque 56 jusqu'à ce que le zéro de l'échelle 96 soit voisin de l'aiguille 74, et il est alors fixé en position par serrage des vis 98. L'appareil d'aide au pointage peut alors être démonté de la bague 66 et

stocké.

Le troisième groupe comprend les opérations nécessaires au relevé du canon par rapport au gisement

du centre de l'arc ou au pointage du canon sur des coordon-

nées demandées, ces opérations étant décrites d'abord

en référence au premier mode de réalisation.

Le plus souvent, le canon a été dirigé vers le gisement du centre de l'arc, le dispositif de visée étant aligné sur un point choisi de pointage et les échelles du dispositif de visée étant déplacées afin que le gisement

du centre de l'arc soit lu lorsque le convertisseur électro-

nique tombe en panne. L'appareil d'aide au pointage peut alors être utilisé afin qu'il pointe le canon sur les

coordonnées dirigées ou "commandées" de la manière suivante.

A) La hauteur commandée est réglée sur le tambour 10 à l'aide de l'organe 12 de réglage fin et la tête de visée est tournée jusqu'à ce que l'échelle du dispositif de visée donne le gisement commandé. La tourelle est alors déplacée jusqu'à ce que le dispositif de visée soit encore

aligné sur le point de pointage.

B) Le canon est alors levé jusqu'à ce que le niveau longitudinal 22 se trouve au niveau de la plaque

verticale 6 comme indiqué par le niveau transversal 20.

L'écrou 84 de serrage est desserré de manière que le support 24 puisse être tourné autour de l'organe 2 de support, le quatrième axe A4 étant ainsi mis en position horizontale comme indiqué par le niveau 34. Le support perpendiculaire

est alors serré en position par resserage de l'écrou 84.

L'échelle 46 de correction de gisement se trouve alors

dans le plan horizontal.

C) L'extrémité 44 de l'aiguille indique alors,

sur l'échelle 46 de correction de gisement, quelle correc-

tion de gisement doit être appliquée au canon. Si la correc-

tion indiquée est positive, le gisement indiqué par le dispositif de visée est augmenté alors que, si elle est négative, il est réduit. La tourelle du canon est alors déplacée afin que le dispositif de visée soit réaligné sur le point de pointage si bien que le gisement réel

du canon correspond au gisement demandé.

Le déplacement de la tourelle afin que le dispo-

sitif de visée soit réaligné sur le point de pointage modifie en généralle pivotement du tourillon et la hauteur du canon. La hauteur du canon doit être reréglée et la correction de gisement supplémentaire doit être appliquée au dispositif de visée, par une mesure effectuée par les étapes répétées A à C. Le zéro de l'échelle réglable 48 est réglé par rapport à l'indicateur 44 de correction avant que l'appareil d'aide au pointage soit déplacé depuis

son réglage antérieur. Les opérations indiquées précédem-

ment sont répétées, mais avec la correction supplémentaire lue sur l'échelle réglable 48. Une-seule répétition donne normalement un pointage suffisamment précis, mais, le

cas échéant, une autre répétition peut être effectuée.

Lorsque l'appareil d'aide au pointage tel que

décrit en référence à la figure 6 est utilisé, les opéra-

tions suivantes sont exécutées pour le pointage du canon

sur les coordonnées commandées.

A) La hauteur commandée est réglée sur le tambour à l'aide de l'organe 12 de réglage fin et la tête de visée est tournée jusqu'à ce que l'échelle donne le gisement commandé. La tourelle est alors déplacée jusqu'à ce que le dispositif soit à nouveau aligné sur le point de pointage

du canon.

B) Le canon est soulevé jusqu'à ce que le niveau longitudinal 22 soit de niveau avec la plaque verticale 6 comme indiqué par le niveau tansversal 20. L'écrou 84 de serrage est alors desserré afin que le support 150 puisse être tourné autour de l'organe 2 de support afin que le troisième/axe A3 se trouve dans un plan vertical comme indiqué par le niveau longitudinal 156. Le support

est alors serré en position par resserrage de l'écrou 84.

C) La rotation de l'aiguile 172 sur le support d'échelle par-rapport à l'aiguille 164 est alors égale à la correction de gisement qui doit être appliquée au canon. Le réglage des échelles coulissantes 162 et 168

de manière que le gisement commandé soit proche des aiguil-

les 172 et 174 sur les supports 160 et 166 permet la lecture du gisement corrigé à régler sur le dispositif de pointage sur les échelles 162 et 168 à l'aide des aiguilles 164

et 170 qui sont fixées à la plate-forme de référence.

La tourelle du canon est alors tournée afin que le disposi-

tif de visée soit réaligné sur le point de pointage, si bien que le gisement réel du canon est plus proche du

gisement demandé.

Comme dans le premier mode de réalisation, les opérations A à C peuvent être répétées lorsque la précision

doit être accrue.

Plusieurs avantages importants sont obtenus par utilisation du second mode de réalisation (ayant des échelles coulissantes) par rapport au premier mode de réalisation dont l'échelle 46 de correction de gisement est fixe. Lorsque l'échelle est fixe, l'utilisateur mesure la correction de gisement qui doit être ajoutée au réglage du dispositif de visée afin qu'il détermine le nouveau gisement corrigé. Lorsque l'opération est effectuée sur le dispositif de visée, le gisement original doit être

retenu ou noté s'il doit être utilisé a nouveau par l'utili-

sateur. L'utilisation des échelles coulissantes supprime ces inconvénients. Le gisement commandé est réglé sur les aiguilles 172 et 174 par rotation des échelles 162 et 168, donnant ainsi un enregistrement des gisements

commandés, et le gisement auquel doit être réglé le dispo-

sitif de visée est lu directement sur les échelles sans

aucun calcul.

Lorsque le canon doit être dirigé sur le gisement du centre de l'arc avec le premier mode de réalisation

d'appareil, le dispositif précité de montage permet l'utili-

sation de la procédure suivante qui donne un réglage suf-

fisamment précis en fonction des critères d'opérations tout en impliquant que des opérations simples de l'appareil

d'aide au pointage. L'objet de l'opération est la correc-

tion du décalage du dispositif de visée due à l'alignement de celui-ci sur l'organe directeur lorsque le tourillon

pivote.

Le dispositif de visée est tourné afin qu'il donne une lecture zéro sur les échelles fixes principales, l'axe de visée étant parallèle à l'axe de tir. La tourelle est alors déplacée et la hauteur du miroir de visée est réglée de manièreque le dispositif de visée soit aligné sur le directeur. Le canon est alors soulevé ou abaissé

jusqu'à ce qu'il soit parallèle à la bague de déplacement.

La hauteur du miroir de visée est alors lue sur l'échelle du dispositif de visée. Le plongeur 76 est libéré et l'organe 2 de support est tourné par rapport au tourillon 1 d'un angle égal à l'élévation mesurée du dispositif de hauteur. Cet angle est indiqué par l'aiguille 74, sur l'échelle 96. L'organe 2 de support est alors fixé par rapport au tourillon 1 à l'aide de la vis 100 de blocage. Le premier axe A1 est alors parallèle à l'axe

de visée qui est aligné sur l'orgne directeur.

La plaque 6 est alors réglée en position verti-

cale, le support 28 est mis de niveau et la correction

de gisement est déterminée comme décrit précédemment.

Le dispositif de visée est décalé d'une quantité égale à la correction indiquée de gisement et le canon est déplacé afin que le dispositif de visée soit à nouveau aligné

sur l'organe directeur.

Le canon est alors prêt à recevoir les ordres de commande de tir à partir du poste de commande et de

l'appareil d'aide au pointage tel que décrit précédemment.

Une procédure analogue peut ête suivie avec

le second mode de réalisation.

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-18

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Appareil d'aide au pointage d'une arme, caracté-

risé en ce qu'il comprend: un organe de support (2), un organe indicateur de gisement (6) articulé sur l'organe de support (2) afin qu'il puisse pivoter

autour d'un premier axe (A1) et ayant une partie d'indica-

tion (8) disposée dans un plan parallèle au premier axe (A1), un organe de référence (28) monté afin qu'il puisse pivoter sur l'organe de support (2) autour d'un

second d'axe (A2) qui recoupe le premier (A1) perpendicu-

lairement en un point commun d'intersection (O), un indicateur de correction (36) articulé sur l'organe de référence (28) afin qu'il puisse tourner autour d'un troisième axe (A3) qui recoupe le second (A2) au point commun d'intersection (O) et qui est destiné à être

au contact de la partie d'indication (8) de l'organe indica-

teur de gisement (6),

un dispositif de mesure (44, 46) destiné à coopé-

rer avec l'organe de référence (28) et l'indicateur de correction (36) conjointement afin que le déplacement

angulaire relatif autour du troisième axe (A3) soit mesu-

ré, et un dispositif indicateur de niveau (20, 34) destiné à indiquer le moment o la partie d'indication (8) de l'organe indicateur de gisement (6) et le troisième

axe (A3) se trouvent dans des plans verticaux.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de retenue (40, 42) qui maintient l'indicateur de correction (36) au contact de la partie d'indication (8) de l'organe indicateur de

gisement (6).

3. Appareil selon l'une des revendications 1

et 2, caractérisé en ce que la partie d'indication est

une surface plane (8).

4. Appareil selon l'une quelconque des revendica-

- tions 1 à 3, caractérisé en ce que l'organe indicateur

de gisement est une plaque (6).

5. Appareil selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 4, caractérisé en ce que la partie d'indication

(8) se trouve dans un plan qui contient le pemier axe (A1).

6. Appareil selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 5, caractérisé en ce que l'organe de reférence (28) est monté sur l'organe de support (2) par un organe intermédiaire de support (32) permettant la rotation de l'organe de référence (28) indépendamment autour à la fois du second axe (A2) et d'un quatrième axe (A4) qui recoupe le second axe (A2) perpendiculairement au point

commun d'intersection (O).

7.Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que le dispositif de retenue comporte des galets

(40, 42) fixés à l'indicateur de correction (36) et coopé-

rant avec la plaque (6).

8. Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'indicateur de correction (36) est au contact de la partie d'indication (8) à un bord de couteau (158)

dont le prolongement recoupe le troisième axe (A3) perpendi-

culairement, au point commun d'intersection (O).

9. Appareil selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 8, caractérisé en ce que l'indicateur de correc-

tion (36) est une aiguille ayant une pointe (44) et le - dispositif de mesure comporte une échelle de correction de gisement (46) fixée à, l'organe de référence (34) près

de la pointe (44).

10. Appareil selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 6, caractérisé en ce que le dispositif de mesure comporte au moins une échelle circulaire (166, 168) destinée à tourner par rapport à l'organe de référence (152) sous

la commande de l'indicateur de correction (154).

11. Appareil selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte aussi un tambour de hauteur (10) monté sur l'organe indicateur

de gisement (6) et destiné à tourner autour d'un axe perpen-

diculaire à la partie d'indication (8).