FR2632486A1 - Castreuse a mais a courroies avec dispositif de correction de hauteur par capteurs photo-electriques - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif destiné à être utilisé pour castrer les cultures de mas de semence. Il est constitué de deux liens flexibles 2 qui pincent les panicules de mas et les arrachent. Par composition, des mouvements des liens flexibles par rapport à la castreuse et de la castreuse par rapport au sol, il en résulte que le mouvement des liens par rapport au sol est vertical ascendant. La hauteur de travail de ces dispositifs est corrigée automatiquement grâce à des capteurs détectant le passage de plantes de mas entre deux points.

Description

La présente invention concerne un dispositif permettant de castrer le mats c'est-à-dire d'arracher la panicule sur le géniteur femelle d'une culture de mats de semence.

Actuellement, ce travail est effectué soit manuellement, soit b l'aide de machines que l'on peut diviser en deux groupes s d'une part, de machines à couteaux qui pos sèment des couteaux tournants qui coupent la partie supé- rieure de la plante, d'autre part, des machines à rouleaux od des rouleaux tangents tournant en sens inverse tirent la panicule vers le haut en provoquant son arrachement. Toutefois, la qualité de travail de cea machines n'est pas entièrement satisfaisante puisque leur action sur les plantes se traduit souvent par la destruction d'un nombre important de feuilles et que d'autre part, le contrôle de la hauteur de travail assurée manuellement ne permet pas toujours les meilleures conditions de travail.

Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Le mode d'action de la castreuse sur la plante de mats est le suivant t deux liens flexibles pouvant être des courroies dont le brin actif est animé dans un repère lié à la castreuse d'un mouvement de transaction rectiligne de trajectoire contenu danale plan vertical de la range de mats et incline par rapport à l'horizontale d'un certain angle de sorte que la trajectoire soit ascendante lorsque l'on se déplace de l'avant vers l'arrière de la castreuse
Ces deux courroies sont entrainées par des poulies tournant une vitesse proportionnelle à la vitesse d'avancement de la castreuse.Le rapport de proportionnalité doit être tel que la composante horizontale de la vitesse de la courroie par rapport à la castreuse soit égale et opposée à la vitesse d'avancement de la castreuse. I1 en résulte que le mouvement de la courroie dans un repère lié à la terre est une translation rectiligne verticale ascendante. La panicule de mate éventuellement entourée d'une ou plusieurs feuilles et pince entre les deux courroie qui sont positionnées symétriquement par rapport au plan contenant la rangée de mats.

Lesdites-courroies sont pressées l'une contre l'autre par des patins présentant une rainure ayant le forme de la courroie. L'un ou les deux de ces patins sont montés sur des supports élastiques permettant aux deux brinx de courroie de stécarter pour permettre le passage de la panicule tout en exerçant une pression sur celle-ci. D'autre part, des butées rdglables à vis permettent de maintenir le ou les patins mobiles de sorte qu'en l'absence de panicule passant entre les deux courroies, celles-ci ne se touchent pas. Ceci permet de réduire l'usure des courroie lors du frottement sur les patins mais aussi de laisser les feuilles de mats glisser entre les courroies sans subir de dommage.

Selon une forme de réalisation préférentielle les courroies sont de type hexagonal.

La figure 1, représente en vue latérale le dis
positif selon l'invention,
La figure 2, représente en vue latérale une forme
de réalisation de l'invention,
La figure 3, représente- en vue de dessus une forme.

de réalisation de l'invention,
La figure 4, représente en vue de devant une forme de réalisation de 1 t invention,
La figure 5, repr6-sente en coupe une forme de réa
lisation de l'invention.

Les deux poulies (1) entrainent les deux courroies (2) guidées par les poulies de pincement (3) et les poulies de renvoi avant (4). Les patins (5). guident et pressent les courroies (2). L'un des deux patins (5) est fixé sur deux bras (6) fixés b des barres de torsion (7) servant aussi aux bras (6) d'axe d'articulation. L'autre extrtmité des barres de torsion (7) est fixée à une plaque de réglage- (8) permettant de régler la précontrainte de la barre de torsion (7). L'une des poulies depincement(3) est également fixée sur un bras articulé (9) fixé à une barre de torsion (10) fixe C son autre extrêmité au bâti 11).

La figure 6, représente en coupe une variante du
dispositif selon l'invention.

Selon une variante, l'une des poulies de pincement (3) peut 8tre équipée d'un couteaux circulaire (22) tandis que la deuxièmes poulie de pincement (3) est équipée d'un plateau de contre-coupe (23).

Le dispositif selon l'invention possède aussi un système de correction automatique de hauteur basé sur l'utilisation de capteurs capables de détecter la coupure d'un faisceau d'ondes électromagnétiques par les plantes de mats.

Selon une forme de réalisation préférentielle six capteurs photoélectriques k émetteur et récepteur séparés sont disposés en avant des poulies de pincement sur les support (13), (14) et (15).

La figure 7, représente en vue de devant les cap
teurs du systbme de correction automatique de
hauteur d'une forme de réalisation du dispositif
selon -l'invention.

Le capteur (16), se trouve lorsque le dispositif de castration est à une hauteur convenable au-dessus du sommet des panicules éventuellement entourées d'une ou plusieurs feuilles, de sorte que son faisceau ne soit pas coupé. Les capteurs (17) et (i (18), en revanche, se trouvent en-dessous dudit sommet de sorte que leur faisceau soit coupé. Le capteur (19) se trouve lorsque le dispositif est à une hauteur convenable au dessus du sommet des feuilles restant après castration. Le capteur (20) se trouve lui, en dessous du sommet des feuilles, le capteur (21) se trouve à une hauteur telle que la coupure de son faisceau soit significative de la présence d'une plante. de taille peu différente de celle de ses voisines et donc susceptibles d'autre castrée.

Lorsque l'on se trouve en présence de plantes non déjà castrées, le faisceau du capteur (18) est forcément coupé par les panicules ou les feuilles qui les entourent, dans ce cas, les capteurs (16) et (17), fourniront des informations permettant de commander la montée ou la descente du dispositif de castration, la coupure de (16) commandant la montée et la non-coupure de (17) commandant la descente.

Lorsque l'on se trouve en présence de plantes déjà castrées le faisceau de (18) n'èstplus coupé, dans ce cas, les capteurs (19) et (20) permettent de commander la montée ou la descente du dispositif de castration, la coupure de (19) entrainant la montée et la non-coupure de (20) entrainant la descente. Le capteur (21) donne une information sur la présence d'une plante, la non-coupure de (21) entraine donc l'impossibilité de toute réaction.
Entant entendu que l'on associé
Au capteur (16), la variable logique a
Au capteur (17), la variable logique b
Au capteur (18), la variable logique c
Au capteur (19), la varaible logique d
Au capteur (20), la variable logique e
Au capteur (21), la variable logique f
Les varia-bles logiques prenant la valeur 1, lorsque le
faisceau est coupé.Si l'on associe par ailleurs, à ltopéra-
tion de montée la variable logique M et k l'opération de descente la variable logique D, les variables n et D prenant la valeur 1 lorsque l'opération est effectuée, les variables
M et D sont définies par les équations logiques suivantes :
M = f x ((c x a) + (c x d))
D = f x ((c x b) + (c x e))
Les variables logiques a, b, c, d, e, f, associées au capteurs : (16), (17), (18), (-19), (20) et (21), ne représen
tent pas toutfois l'état physique des capteurs tel qu'il est perçu sous forme de tension électrique aux bornes du récepteur, par exemple.En effet, l'information logique provenant du capteur est stocke dans une mémoire Nr, b l'apparition d'une impulsion provenant d'un générateur d'impulsions G1', le contenu de la mémoire M1 est transféré dans une mémoire MZz, tandis qu'k l'apparition d'une impulsion provenant d'un générateur G2, le contenu de M1 prend l'état logique 0. il est bien entendu que les mémoires contiennent des informations logiques, que M1 est une mémoire mise à 1 par une impulsion provenant de la coupure du faisceau du capteur, et à 0 par une impulsion provenant de G2, que M2 est une mémoire dont le contenu est conforme à la valeur de M1, lors de la dernière impulsion d.e G1. Selon une forme de réalisation préférentielle, M15 est contitué par une bascule RS asynchrone et M2 par une bascule detype D synchronisée sur front montant d'horloge.De même, selon cette forme de réalisation, les générateurs G1 et G2 sont constitués par des détecteurs de proximité inductifs détectant des encoches situées sur un disque métallique entrainé en rotation à une vitesse proportionnelle, celle d'avancement de la castreuse et telle que l'intervalle de temps séparant deux impulsions euccés- sives provenant de J1 ou de G2 soit légèrement supérieur au temps mis par la castreuse pour parcourir la distance sdpa- rant deux plantes successives. L'état logique du capteur désigné par la lettre c des mémoires NI et M2 et des générateurs G1 et G2, est conforme au chronogramme représenté sur la figure 8.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1) Dispositif pour castrer le maSs dans les cultures de mais de semence caractérisé en ce qu'il arrache la panicule alors que celle-ci est pincée entre deux liens flexibles dont le mouvement dans un repère lié à la castreuse est une translation rectiligne inclinée par rapport à l'horizontale est telle qu'elle soit ascendante de l'avant vers l'arrière de la castreuse. La vitesse de déplacement du lien flexible par rapport à la castreuse est proportionnelle-à la vitesse d'avancement de la castreuse de sorte que le mouvement du lien par rapport k la terre soit vertical ascendant. Des capteurs capables de détecter le passage d'un objet entre deux points, permettent de réguler automatiquement la hauteur de travail.

2) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que les liens flexibles sont des courroies hexagonales (2).

3) Dispositif selon les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que les courroies (2) sont entraînées par deux poulies (1) et guidées par des poulies de pincement (3) et des poulies de renvoi avant (4).

4) Dispositif selon les revendications 1 et 2 carac térisé en ce que les courroies sont pressées et guidées par des patins (5).

5) Dispositif selon les revendications 1, 2 et 4 caractérisé en ce que l'un des patins (5) est fixé à une bras (6) lui-meme fixé à une barre de torsion (7) qui lui sert d'axe d'articulation et qui est fixe à son autre estramité b une plaque de réglage (8) permettant de régler la précontrainte de la barre.

6) Dispositif selon les revendications 1, 2, 4 et 5 caractérisé en ce qu'il possède des butées (12) permettant de régler l'espace séparant les courroies lorsque aucune plante ne se trouve entre celles-ci.

7) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les capteurs sont de type photoélectrique.

8) Dispositif selon la revandication 1, caractérisé ce que les capteurs sont au nombre de six et disposés de sorte que lorsque 1a castreuse se trouve à une hauteur de travail obtimale, le capteur (16) ne détecte pas la présence d'une panicule que (17) et (18) détectent la présence d'une panicule, que (19) ne détecte pas la présence d'une plante que (20) et (21), détecte la présence d'une plante. Les variables logiques s a, b, c, d, e, f, étant respectivement associées aux capteurs : (P6), (17), (18), (19), (20) et (21), les variables prenant la valeur 1 lorsque le faisceau est coupé.Les variables logiques N et D étant respectivement associées aux opérations de montée et de desqente du dispositif de castration etprenant la valeur 1, lorsque ses opérations sont efrectuées. n et D sont caractérisées par les équations logique. suivantes

n = f x ((c x a) + (c x d))

D = f x ((c x b) + (c x e))

9) Disposi tif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le signal logique émis par les capteurs'est aussitôt stocké dans une mémoire M1. Le contenu de Ni est transféré dans une mémoire N2 lorsqu'apparait une impulsion provenant d'un générateur d'impulsions G1. Lors de ce transfert, le nouveau contenu de M2 efface le contenu précédent. Lors de l'apparition d'un signal provenant d'un générateur d'impulsions G2, le contenu de la mémoire Ni est remis à O. Les générateurs d'impulsions émettent des signaux à une fréquence légèrement supérieure à la fréquence de passage normale d'une plante dans la castreuse. Les générateurs sont commandés par le mouvement d'avancement de la castreuse. L'état logique du capteur mentionné par le lettre c des mémoires M1 et M2 et des générateurs G1 et G2 est conforme au chronogramme de la figure 8.

10) Dispositif selon les revendications 1, 2 et 3, caractérisé en ce que l'une des poulies de pincement est équipée d'un couteau circulaire (22) tandis que la deuxième est équipée d'un plateau de contre-coupe (23).