FR2624370A1

FR2624370A1 - Element de prothese dentaire, son procede de fabrication, et prothese dentaire realisee a partir d'un tel element

Info

Publication number: FR2624370A1
Application number: FR8717395A
Authority: FR
Inventors: Bernard Dreux; Jean Lacoste; Robert Schley
Original assignee: Commissariat a lEnergie Atomique CEA
Current assignee: Commissariat a lEnergie Atomique et aux Energies Alternatives CEA
Priority date: 1987-12-14
Filing date: 1987-12-14
Publication date: 1989-06-16

Abstract

L'élément 10 objet de l'invention comprend une lame métallique mince 12 en titane ayant, sur une de ses faces, une microgrille 18 incrustée par diffusion sous vide. Cet élément, dont l'épaisseur est de l'ordre de quelques dixièmes de millimètre, est mis en forme par estampage entre une réplique 22 d'une dent et une contre-coulée 24. Il est ensuite fixé sur la dent par collage, la microgrille 18 se trouvant du côté de la dent. Application à la réalisation et/ou au maintien de prothèses dentaires.

Description

ELEMENT DE PROTHESE DENTAIRE, SON PROCEDE DE FABRICATION, ET
PROTHESE DENTAIRE REALISEE A PARTIR D'UN TEL ELEMENT.

DESCRIPTION
La présente invention a pour objet un élément de prothèse dentaire permettant de réaliser par collage des prothèses pLus résistantes, plus élastiques et plus fiables que les prothèses de l'art antérieur.

Les protheses dentaires actuellement utilisées sont généralement basées sur des appareils dentaires amovibles (par exemple dentiers en résine ou en métal avec des crochets métaLliques) ou fixes (couronnes, bridges). Or, les prothèses actuelles présentent un certain nombre d'inconvénients. Certaines sont inconfortables (notamment les appareils amovibles) tandis que d'autres, comme Les bridges, obligent à une mortification des dents adjacentes.

Cependant, il existe aujourd'hui diverses techniques de collage qui utilisent d'autres formes de rétention des prothèses sur les dents. Une première méthode est l'èlectro-soustraction, c'est-à-dire La création de microporosités dans le métal de la prothèse tandis qu'une autre méthode consiste à utiliser un liant tel que le siLane. Cependant, ces deux méthodes nécessitent un appareillage coûteux et un contrle rigoureux par microscopie. On utilise aussi actuellement des systèmes de microbilles-ou de microgri îles.

Dans toutes les techniques actuelles, les prothèses sont réaLisées par le procédé de coulée en cire perdue de métaux ou d'alliages tels que Le nickel-chrome, Les alliages précieux ou semi-précieux. L'utilisation de tels produits est très onereuse et nécessite de nombreuses manipulations. D'autre part, du fait même de la technique de coulée, ces prothèses manquent d'élasticité, sont sujettes à la fissuration et doivent avoir une épaisseur importante, ce qui provoque des inconvénients morphologiques (surbombe, déflexion de La salive).

La présente invention a pour but d'éliminer ces inconvenients en proposant un élément de prothèse dentaire facile à réaliser et à mettre en forme, et qui puisse être supporte facilement par le patient.

Selon la principale caractéristique de l'élément de prothèse dentaire objet de l'invention, celui-ci comprend :
- une lame métallique mince ayant une première face et une deuxième face, et
- une microgrille incrustée sur l'une des faces de ladite lame métallique mince.

De préférence, cette derniere est réalisée en titane, métal qui présente de bonnes propriétés de biocompatibilité. Quant au matériau constitutif de la microgrille, il est de préférence choisi dans le groupe constitué par les aciers austénitiques et les alliages base nickel.

Le titane peut être laminé à des épaisseurs très faibles, ce qui permet l'obtention de feuilles très fines tout en conservant d'excellentes caractéristiques mécaniques au métal.

Quant à la grille, elle peut être soudée à la lame métallique mince par un procédé de diffusion en phase solide. Ceci permet d'incruster pratiquement la microgrille sur la lame, et donc de ne pas augmenter sensiblement l'épaisseur. On obtient ainsi un élément de prothèse qui peut être facilement mis en forme par estampage sur une réplique de la dent sur laquelle il est destiné à être fixé.

La microgrille se trouve du c6té qui doit être en contact avec la dent. En effet, la présence de cette microgrilte réalise un certain nombre de microporosités permettant l'accrochage de la colle servant à fixer la prothèse ou l'élément de prothèse sur la dent. On peut également créer des microporosités sur la dent par attaque acide de cette dernière.

Eventuellement, l'élément de prothèse dentaire objet de l'invention peut comporter en outre une deuxième microgrille incrustée sur l'autre face de la lame métallique mince. L'intérêt de cette deuxième microgrille, comme on le verra plus loin, est de permettre de réaliser des gouttières de bruxisme protégeant les dents usées par frottement et permettant également l'accrochage ulterieur d'une couche de résine pour redonner à la dent des dimensions normales.

L'épaisseur de la lame métallique mince est comprise entre 0,1 r et 0,6 mm, de préference entre 0,1 et 0,25 mm tandis que l'épaisseur de la microgrille est comprise entre 0,1 et 0,3 mm, de préférence entre 0,15 et 0,2 mm.

L'invention a également pour objet un procédé de réalisation d'un teL élément de prothèse dentaire. Selon la principale caractéristique de ce procédé, celui-ci comporte les étapes suivantes consistant à :
(a) - réaliser une lame métallique mince ayant une première face et une deuxième face,
(b) - réaliser une microgrille, et
(c) - fixer la microgrille par incrustation sur l'une des faces de ladite lame métallique mince.

De préférence, cette incrustation est réalisée par diffusion en phase solide. On peut ainsi réaliser des bandes ayant une certaine longueur dans lesquelles peuvent être découpes- ultérieurement des éléments de prothèse ou des prothèses dont chacun sera mis en forme par estampage sur une réplique de la dent sur laquelle il est destiné à être fixé.

Selon un autre aspect de l'invention, ce procédé comporte en outre les étapes suivantes consistant à
(d) - réaliser une deuxième microgrille, et
(e) - fixer une deuxième microgrille par incrustation sur L'autre face de la lame métallique mince.

Comme mentionné ci-dessus, Les éléments ainsi réalisés peuvent être mis en forme par estampage. Dans ce but, le procédé peut comporter les étapes suivantes consistant à :
(f) - réaliser une réplique de ta dent,
(g) - réaliser une contre-coulée,
(h) - placer Ledit élément entre la réplique de La dent et la contre-coulée, sa face sur laquelle la microgrille est incrustée se trouvant du côté de La réplique de la dent, et
(i) - effectuer l'estampage dudit élément par rapprochement de la réplique de la dent et de la contre-coulee.

L'élément est ainsi mis à la forme de la dent et peut être fixé sur celle-ci par collage.

Pour réaliser la lame métallique mince, on utilise de préférence du titane, car il a une bonne biocompatibilite, ce qui n'est pas le cas des autres métaux ou alliages cités ci-dessus. De plus, cette biocompatibilité est améliorée si on traite superficiellement le titane par nitruration (création d'une couche très dure de nitrure de titane). De plus, cette couche présente l'avantage d'une coloration voisine de celle de l'or.

Enfin, l'invention a encore pour objet une prothèse dentaire comportant au moins un élément tel que décrit ci-dessus.

L'invention apparaStra mieux à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre purement illustratif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure la est une vue schématique en coupe d'un élément de prothèse dentaire selon l'invention ne comportant qu'une seule microgrille,
- la figure lb est une vue semblable à la figure la dans le cas où il y a une microgrille sur chaque face de la lame métallique mince,
- La figure 2 est une vue schématique en coupe d'une réplique de la dent et d'une contre-coulée utilisées pour l'estampage d'un élément selon l'invention,
- la figure 3 est une vue schématique en coupe montrant l'estampage d'un élément de prothèse dentaire selon l'invention,
- la figure 4a est une vue schématique en élévation montrant comment l'élément de prothèse objet de l'invention peut être utilisé pour réaliser des gouttières de bruxisme,
- la figure 4b est une vue semblable à la figure 4a montrant comment l'élément de prothèse objet de l'invention peut être utilisé à la fois comme protection d'une dent use et comme support d'une couche de résine destinée à redonner à la dent ses dimensions normales,
- les figures 5, 6, 7 et 8 sont des vues schématiques de mâchoires montrant comment les éléments objets de l'invention peuvent être places pour supporter des prothèses, et
- La figure 9 est une vue schématique en perspective d'une mâchoire correspondant au cas de la figure 8.

Si L'on se reporte à la figure 1, on voit que l'cément de prothese dentaire objet de l'invention, portant la référence générale 10, se compose d'abord d'une lame métallique mince 12, de préférence en titane, ayant une première face 14 et une deuxième face 16. Une microgrille 18, ayant des ouvertures dont la dimension est de l'ordre de 0,1 mm, est fixée, de préférence par incrustation, sur la première face 14 de La Lame 12. On obtient ainsi un élément de très faible épaisseur, facilement déformable et qui peut être mis par estampage à ta forme de La dent sur
Laquelle il sera fixé, comme on va le voir ci-dessous. La face 14 sur laquelle est fixee la grille 18 se trouve du côté de La dent, car les microporosités constituées par les ouvertures de la grille permettent l'accrochage de la couche de colle servant à fixer l'élément sur la dent.Eventuellement, on peut mettre une deuxième grille 20 sur L'autre face 16 de la lame métallique 12 (figure lob). Le rôle de cette deuxième grille sera expliqué ci-dessous en référence aux figures 4a et 4b.

Les figures 2 et 3 montrent comment un élément de prothèse dentaire selon l'invention peut être mis en forme par estampage. Pour cela, on commence par réaliser une réplique 22 de
La dent sur laquelle l'élément doit être fixé. Le mot "réplique" dans la présente description désigne un objet qui a exactement la même forme que La dent, la surface extérieure de la réplique étant identique à la surface extérieure de la dent. Cette réplique peut être obtenue par toute méthode de moulage classique, par exemple par coulée d'un matériau synthétique dans une empreinte relevée sur le patient.

L'étape suivante consiste à réaliser une contre-coulée 24, c;est-å-dire une masse de matériau présentant une surface extérieure qui peut être mise en coincidence avec la surface extérieure de la réplique 22. Pour cela, la réplique 22 est placee dans un moufle en caoutchouc 23 et Le même matériau synthétique est coulé dans Le moufle 23. Afin de permettre la separation entre la replique 22 de la dent et la contre-coulée 24, et egalement afin de tenir compte de l'épaisseur de l'élément à mettre en forme, une couche d'isolant 25 est disposee sur la réplique 22 de la dent avant qu'on réalise la contre-coulée 24.

On sépare ensuite la réplique 22 de La contre-coulée 24 et on les extrait du moufle 23. On retire egalement l'isolant 25.

On dispose ensuite la réplique 22 et La contre-coulée 24 l'une en face de l'autre comme cela est illustré à la figure 3. On introduit l'élément objet de l'invention 10 entre la réplique 22 de la dent et la contre-coulée 24, la grille 18 se trouvant du côté de la réplique de la dent. On rapproche ensuite la contrecoulee 24 et la réplique 22, comme cela est indiqué par les flèches sur la figure 3, ce qui permet de mettre l'élément 10 exactement à la forme de la dent. L'élément est alors prêt à être collé sur la dent du patient.

Les figures 4a et 4b montrent comment l'élément de prothèse ou la prothèse objet de l'invention peut etre utilisé pour protéger une dent usée par bruxisme, c'est-à-dire par frottement des deux mâchoires l'une sur l'autre.

Sur la figure 4a, on voit une dent, par exemple une molaire 26 avec ses racines 28. L'élément 10 objet de l'invention est placé sur la surface supérieure de la dent après avoir été mis en forme par estampage par la méthode décrite ci-dessus. Bien entendu, la grille 18 se trouve du côté de la dent.

Dans le cas de La figure 4a, on place l'élément objet de l'invention sur la surface supérieure de la dent afin d'éviter l'usure de celle-ci par bruxisme. Cependant, dans le cas d'une dent déjà usée, on peut utiliser l'élément objet de l'invention pour redonner à la dent ses dimensions normales à l'aide d'un dépôt de résine.

Ceci est illustré à la figure 4b où l'on retrouve La dent 26 avec les racines 28. Cependant, dans le cas de La figure 4b, la dent 26 a été beaucoup usée par bruxisme et sa hauteur est inférieure à la hauteur normale. Dans ce cas, on utilise un élément de prothèse du type illustré à la figure 1b, c'est-à-dire avec une microgrille sur chaque face de la lame métallique mince en titane. La première microgrille 18 se trouve du côté de La dent et sert à L'accrochage de l'élément 10 sur cette dernière. Quant à
La deuxième grille 20, qui se trouve sur L'autre face, elle sert à l'accrochage d'une masse de résine 30 qui est déposée sur l'élément 10 et façonnée de manière à ce que la hauteur totale de la dent 26 et de La masse de résine 30 soit sensiblement égale à la hauteur originelle de la dent.

On va maintenant décrire différentes configurations possibles d'une prothèse dentaire utilisant un ou plusieurs éléments de l'invention en référence aux figures 5 à 9. Les figures 5 à 8 sont des vues de dessus des différentes dents d'une même mâchoire dans lesquelles tes dents artificielles sont représentées avec des hachures.

Dans le cas des figures 5 et 6, ce sont par exempLe les quatre incisives qui ont été remplacées par des prothèses 32. Dans
L'exemple illustré à La figure 5, ces derniéres sont soutenues par une masse de mastic 34. Cette dernière prend appui, par l'intermédiaire d'éléments 10 conformes à L'invention, d'une part sur les prothèses 32 se trouvant aux extrémités de la rangée de dents artificielles, et d'autre part sur la première dent saine adjacente à chaque extrémité de cette rangée. Il est à noter que, dans le cas de La figure 5, chaque élément 10 a une longueur Lui permettant de prendre appui à la fois sur une dent saine 36 et sur une prothèse 32 adjacente à cette dernière. Dans le cas de la figure 6, ce sont toujours les quatre incisives qui ont été remplacées par des prothèses 32. Cependant, c'est un éLément 10 conforme à L'invention de grande Longueur, c'est-à-dire pouvant s'appuyer à la fois sur chacune des prothèses 32 et sur chacune des dents saines 36 qui permet de maintenir Les prothèses.

Dans le cas de la figure 7, ce sont encore Les quatre incisives qui sont remplacées par des prothèses 32 et sont soutenues par une nasse de mastic 34. Cependant, cette dernière est en appui sur les autres dents par L'intermédiaire de deux éléments conformes à l'invention 10a et 10b, dont chacun est en appui sur toutes les dents saines se trouvant d'un coté de l'ensemble de prothéses 32 et également sur La première prothèse située au voisinage des dents saines.

Enfin, dans le cas des figures 8 et 9, ce sont trois nolaires de chaque côté qui sont remplacées par des prothèses, par exemple un groupe de trois prothèses 38a du côté gauche et un groupe de trois prothèses 38b du cbté droit (en supposant qu'il s'agit d'une mâchoire inférieure). Chaque groupe est soutenu par une nasse de mastic 34a et 34b respectivement. Ces masses de mastic prennent appui sur les dents saines par l'intermédiaire d'éléments conformes à l'invention.Dans le cas particulier décrit ici, il y a un premier élément 10c qui prend appui sur la dernière dent saine du côté gauche et sur la première prothèse du groupe 38a, un deuxième élément 1W qui prend appui sur toutes les dents saines antérieures et sur les deux prothèses les plus proches de cette zone antérieure, et enfin un élément 10e disposé sur la partie droite de la mâchoire de la même manière que l'élément 10c sur la partie gauche.

A titre d'exemple, un élément de prothèse dentaire selon l'invention peut être réalisé à partir d'une feuille laminée de titane de 0,3 mm d'épaisseur plaquée sur une microgrille constituée par une fine toile d'acier inoxydable de 0,14 mm d'épaisseur. Un acier ayant, en pourcentage pondéral, la composition suivante convient très bien pour cet usage :
C 0,022
Si 0,62
Mn 0,76
P 0,026
S 0,010
Cr 18,43
Ni 10,11
L'ensemble est porté à une température de 8700C, pendant une durée de 30 min, tandis qu'une pression est exercée sur l'ensemble. Cette opération de diffusion en phase solide est exécutée dans un four sous vide. Il est possible d'obtenir de cette manière des feuilles dans lesquelles le titane et la toile d'acier inoxydable sont soudées sans qu'il y ait fusion de l'un ou l'autre des composants.L'épaisseur du produit obtenu est sensiblement identique à celle de La feuille de titane d'origine car il y a incrustation de la microgrille dans la lame mince de titane. Dans le cas où l'on désire plaquer une microgrille sur chaque face de la feuille de titane, on peut encore utiliser la même méthode.

Un éLément selon l'invention peut être réalisé sous forme de bandes ayant, par exemple, 30 mm de Longueur et 6 mm de
Largeur. Ceci permet de découper dans ces bandes des éléments qui seront ensuite mis en forme et fixés sur une dent ou de réaliser un élément de plus grande longueur destine à s' appuyer sur une série de dents.

Ainsi, L'élément de prothèse dentaire objet de l'invention présente des avantages particulièrement intéressants dont te premier est qu'il procure un grand confort au patient car cet élément est extrêmement mince (de L'ordre de quelques dixièmes de millimètre, et il peut être estampé exactement à la forme de la dent sur laquelle il doit être fixé. De plus, le titane est un matériau qui présente une très grande biocompatibilité etl'élément objet de l'invention peut être déformé facilement sans risque de fissuration. Ceci permet d'obtenir un élément de prothèse ou une prothèse beaucoup plus fiable que les dispositifs de l'art antérieur. Un tel élément peut être utilisé soit comme support pour une autre prothèse (support permettant d'appuyer la prothèse sur les dents saines) soit comme protection pour éviter l'usure des dents par bruxisme ou comme support (cas d'un élément ayant une microgrille sur chaque face) pour déposer une couche de résine permettant de reconstituer la hauteur normale d'une dent usée.

Claims

REVENDICATIONS

1. Elément de prothèse dentaire, caractérisé en ce qu'il comprend

- une lame métallique mince (12) ayant une première face (14) et une deuxième face (16), et

- une microgrille (18) incrustée sur l'une (14) des faces de ladite lame métallique mince (12).

2. Elément de prothèse dentaire selon la revendication 1, caractérise en ce que la lame métallique mince (12) est réalisée en titane.

3. Element de prothèse dentaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que le matériau constitutif de la microgrille (18) est choisi dans le groupe constitué par les aciers austénitiques et les alliages base nickel.

4. Elément de prothèse dentaire selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une deuxième microgrille (20) incrustée sur l'autre face (16) de la lame métallique mince (12).

5. Elément de prothèse dentaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'épaisseur de la lame métallique mince (12) est comprise entre 0,1 mm et 0,6 mm, de préférence entre 0,1 mm et 0,25 mm.

6. Elément de prothèse dentaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'épaisseur de la microgrille (18) est comprise entre 0,1 et 0,3 mm, de préférence entre 0,15 et 0,2 nm.

7. Procédé de réalisation d'un élément de prothèse dentaire selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte les retapes suivantes consistant à :

(a) - réaliser une lame métallique mince (12) ayant une première face (14) et une deuxième face (16),

(b) - réaliser une microgrille (18), et

(c) - fixer la microgrille (18) par incrustation sur L'une (14) des faces de ladite lame métallique mince (12).

8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'étape (c) est réalisée par diffusion en phase solide.

9. Procédé seLon la revendication 7, caractérisé en ce que, la lame métallique mince (12) étant en titane, il comporte une étape supplémentaire, effectuée après l'étape (a) et avant

L'étape (c), consistant en une nitruration superficielle de La lame métallique mince (12).

10. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes consistant à :

(d) - réaliser une deuxième microgrille (20), et

(e) - fixer cette deuxième microgrille (20) par incrustation sur l'autre face (16) de la lame métallique mince (12).

11. Procédé selon la revendication 7, caractérisé én ce que, l'élément à réaliser étant destiné à être fixé sur une partie d'une dent, il comporte en outre les etapes suivantes consistant à:

(f) - réaliser une réplique (22) de ladite partie de la dent,

(g) - réaliser une contre-coulée (24),

(h) - placer ledit élément (10) entre la réplique (22) et la contre-coulée (24), sa face sur laquelle La microgrille (18) est incrustée se trouvant du côté de ta'réplique (22), et

(i) - effectuer l'estampage dudit élément par rapprochement de la réplique (22) et de la contre-coulée (24).

12. Prothèse dentaire, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un élément selon la revendication 1.