FR2624097A1 - Palette de manutention - Google Patents

Abstract

Palette de manutention dont la structure forme un cadre rectangulaire ou carré dans l'épaisseur duquel sont aménagés des passages 20 à 29 pour des fourches élévatrices, caractérisée en ce qu'elle comporte de chaque côté d'un axe de symétrie YY, au moins un évidement 10 à 13 ayant un bord 8, 9 proche dudit axe et lui étant parallèle, un plateau 14 à 17 étant logé dans chaque dit évidement et étant articulé à l'une de ses extrémités audit bord, chaque plateau 14 à 17 pouvant prendre une première position escamotée dans son évidement et une seconde position relevée hors de l'évidement par rotation autour de ladite articulation, dans laquelle il forme un angle aigu alpha avec le plan de la palette, des moyens de blocage permettant de maintenir ledit panneau dans ladite seconde position.

Description

Palette de manutention
La présente invention concerne une palette de manutention. Les palettes de manutention sont d'un usage courant, elles sont généralement constituées par un cadre en bois servant de support à des charges. Les palettes sont manutentionnées au moyen de chariots élévateurs à fourches qui viennent se glisser dans des espaces libres dans l'épaisseur de la palette.

Les palettes connues sont bien adaptées pour recevoir des colis plats, parallélépipèdiques, mais ne sont pas adaptées à recevoir des colis cylindriques, sauf à les disposer à axe vertical.

La présente invention a pour but de proposer un nouveau type de palette apte à recevoir des colis cylindriques tout en permettant également de recevoir des colis plats.

La présente invention a ainsi pour objet une palette de manutention formant un cadre rectangulaire ou carré, dans l'épaisseur duquel sont aménagés des passages pour des fourches élévatrices, caractérisée en ce qu'elle comporte de chaque côté d'un axe de symétrie vv, au moins un évidement ayant un bord proche dudit axe et lui étant parallèle, un plateau étant logé dans chaque dit évidement et étant articulé à l'une de ses extrémités audit bord, chaque plateau pouvant prendre une première position escamotée dans son évidement et une seconde position relevée hors de l'évidement par rotation autour de ladite articulation, dans laquelle il forme un angle aigu avec le plan de la palette, des moyens de blocage permettant de maintenir ledit plateau dans ladite seconde position.

Selon une réalisation de l'invention, lesdits moyens de blocage comportent pour chaque plateau, une bielle dont une extrémité est articulée audit plateau et dont l'autre extrémité possède un organe assujetti à parcourir une rampe dont l'extrémité correspondant à la position relevée du plateau comporte un alvéole dans lequel ledit organe vient se mettre en butée.

D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront de la description d'un exemple particulier de réalisation d'une palette de manutention selon l'invention, faite ci-après en se référant au dessin annexé dans lequel
La figure 1 est une vue schématique en perspective d'une palette de manutention selon l'invention.

La figure 2 est une demi-vue de dessus de la palette avec arrachements partiels.

La figure 3 est une vue en coupe selon III-III de la figure 2.

La figure 4 est une vue de droite, selon la flèche F IV, de la figure 3, montrant la palette montée sur un wagon de chemin de fer.

Les figures 5 et 6 montrent deux exemples d'utilisation de palettes selon l'invention montées dans un wagon de chemin de fer.

Les figures 7 à 9 montrent un troisième exemple d'utilisation des palettes sur le wagon.

En se référant à la figure 1, on voit une palette de manutention dont la structure générale métallique forme un cadre, carré dans l'exemple particulier décrit. Ce cadre est formé de trois poutres tubulaires, parallèles, principales : deux poutres d'extrémités 1 et 2 et une poutre médiane 3, qui sont reliées par des traverses tubulaires extérieures 4, 5 et 6, 7 et des traverses tubulaires médianes 8 et 9.

Cette structure est symétrique, en vue de dessus, par rapport à un axe X passant par l'axe de la poutre médiane 3 et aussi par rapport à un axe Y passant par l'axe des traverses médianes 8 et 9. Le cadre ainsi formé définit quatre évidements 10, 11, 12 et 13 dans chacun desquels est logé un plateau, respectivement 14, 15, 16 et 17. Les plateaux 14 et 15 sont disposés symétriquement des plateaux 16 et 17 par rapport à l'axe Y et ces plateaux sont articulés du côté de leur extrémité proche de l'axe Y, sur les bords des traverses médianes 8 et 9.

Ainsi, chaque plateau peut prendre une première position escamotée dans son évidement et une seconde position relevée hors de l'évidement en pivotant autour de son articulation. Sur la figure 1 les quatre plateaux sont en position escamotée mais on a figuré en pointillés la paire de plateaux 15, 17 dans la position relevée. Dans cette dernière position, les plateaux forment un angle aigu g avec le plan de la palette et réalisent une structure porteuse en V permettant de maintenir des charges cylindriques. Des moyens de blocage, comprenant notamment des bielles de maintien telles que celles figurées en 18 et 19 permettent de maintenir les plateaux en position relevée hors des évidements.Ces moyens seront décrits plus loin en référence à la figure
Pour la manipulation de la palette par des fourches élévatrices, elle est munie de passages constitués par des manchons métalliques 20 à 29, traversant les poutres et traverses et leur étant soudés.

En se référant maintenant aux figures 2 à 4, on va décrire des détails de la palette. Chaque plateau comporte quatre nervures de renfort 30, 31, 32 et 33. Aux deux extrémités latérales de chaque plateau sont articulées des bielles de maintien 18 et 19. La bielle 18 étant articulée à la nervure 30 par un axe 34 et la bielle 19 à la nervure 33 par un axe 35.

A leur autre extrémité, les bielles 18 et 19 sont réunies par un axe 36 qui se prolonge de chaque côté du plateau et pénètrent dans des rampes de guidage 37 et 38 réalisées par des profilés soudés contre la poutre d'extrémité 2, pour la rampe 37 et contre la poutre médiane 3, pour la rampe 38. L'extrémité des rampes 37 et 38 la plus proche de l'axe de symétrie YY se termine par un alvéole, respectivement 39 et 40, dans lesquels les extrémités de l'axe 36 viennent se mettre en butée lorsque l'on relève le plateau. Sur les figures 2, 3 et 4, le plateau 15 a été représenté dans la position relevée. Le plateau 17, sur les figures 2 et 3 a été représenté dans sa position escamotée (en traits discontinus fins en position relevée sur la figure 3). Un verrou pivotant 41 permet de bloquer dans sa position l'axe 36.

Pour passer de la position escamotée à la position relevée, un ressort de compensation 42 qui compense le poids du plateau, permet de n'avoir qu'un faible effort à exercer. Dans le sens inverse, pour passer de la position relevée à la position escamotée, il faut relever les verrous 41 des bielles 18 et 19 et un ressort 43 aide au dégagement des extrémités de l'axe-36 hors des alvéoles de butée 39 et 40. Ce ressort est monté sur un pivot 44 fixé à une plaquette 45 soudée sous le plateau. Il possède une première extrémité 46 prenant appui contre la bielle 18 et une deuxième extrémité 47 qui prend appui contre une butée d'arrêt 48 fixée à la plaquette 45 et se prolonge jusque vers l'extrémité libre du plateau. Ce ressort a tendance à replier la bielle 18 vers l'extrémité libre du plateau.Les bielles 18 et 19 étant reliées à leur extrémité par l'axe 36, un seul ressort 43 est utilisé par plateau.

Pour tous les plateaux 14 à 17, on retrouve les mêmes organes et on a pris les mêmes références pour les organes identiques d'un plateau à l'autre.

Les ressorts de compensation 42 sont accrochés d'une part à une plaque 49 soudée entre les poutres 2 et 3 pour les plateaux 15 et 17, et entre les poutres 1 et 3 pour les plateaux 14 et 16, et d'autre part à un axe 50 reliant deux pattes 51 et 52 soudés sous chaque plateau.

Enfin, les plateaux sont articulés aux traverses médianes 8, ou 9, par leurs nervures de renforts 30 à 33 au moyen d'axes 53 et 54 et de chappes 55 à 58 soudées à la traverse médiane 9 (ou 8).

Sous chacune des traverses médianes 8 et 9, et afin de servir d'appui à des fourches élévatrices lorsque la palette est prise par les manchons-passages 27-29 et 26-28, est fixé un profilé 59 qui est soudé contre la poutre médiane 3 et contre une plaque 60 soudée sans la traverse médiane 9 pour le profilé 59 situé sous la traverse 9 et contre la poutre médiane 3 et une autre plaque 60 (non vue sur les figures) soudée sous la traverse médiane 8 pour le profilé 59 situé sous cette traverse médiane 8.

Sur la figure 4, on voit par le dessous le plateau 15, en position relevée. Sur cette figure, la palette a été placée sur un wagon de chemin de fer 60 (partiellement représenté). Sur ce wagon, la palette repose sur deux rives longitudinales 61,et 62, ainsi que sur un profilé 63 situé au milieu de la largeur du wagon et sur toute sa longueur. La palette est immobilisée par des plots 64 et 65 appartenant au wagon et pénétrant dans des logements 66, 67 aménagés dans les poutres externes 1 et 2.

Sur les figures 5 et 6, on montre deux exemples d'utilisation de la palette selon l'invention en association avec un wagon tel que le wagon 60 (le même que celui partiellement représenté sur la figure 4). Le wagon 60 est muni de cinq palettes qui lui sont associées en permanence.

Sur la figure 5, les plateaux des palettes sont escamotés et le wagon est chargé en laminés 61. Sur la figure 6 au contraire, les palettes ont leurs plateaux relevés et elles sont utilisées pour supporter des bobines de tôles 62, 63.

On remarquera que le wagon 60 porte deux types de palettes selon l'invention qui ne diffèrent que par l'angle d'inclinaison des plateaux et/ou par la longueur plus ou moins courte du plateau avant la portion d'extrémité qui est légèrement relevée. Ceci permet de limiter la charge du wagon en limitant le diamètre maximal admissible sur les trois palettes centrales recevant les bobines 63.

Ces palettes sont appelées B et les palettes supportant les bobines 62, plus grosses, sont appelées palettes A.

Les figures 7, 8 et 9 montrent un autre exemple dans lequel le même wagon 60 transporte des bobines de rond à béton 64.

Dans ce cas, les bobines ne sont pas placées sur les palettes, mais directement sur le wagon et disposées de part et d'autre des cinq palettes stockées superposées l'une sur l'autre au milieu du wagon. De chaque côté des palettes sont disposées sept fois trois bobines, soit en tout quarante deux bobines. Les palettes B sont situées en dessous et les deux palettes A d'extrémité du wagon sont placées sur le dessus. On remarque que les palettes B situées au dessous ont un écartement des logements de plots de positionnement plus écarté que celui des palettes
A, ceci pour ne pas risquer d'intervertir sur le wagon la position des palettes A et B. Dans cet exemple, les palettes sont utilisées pour caler les bobines et une fois enlevées, elles permettent le passage des bras d'un chariot de manutention.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1/ Palette de manutention dont la structure forme un cadre rectangulaire ou carré dans l'épaisseur duquel sont aménagés des passages (20 à 29) pour des fourches élévatrices, caractérisée en ce qu'elle comporte de chaque côté d'un axe de symétrie YY, au moins un évidement (10 à 13) ayant un bord (8, 9) proche dudit axe et lui étant parallèle, un plateau (14 à 17) étant logé dans chaque dit évidement et étant articulé à l'une de ses extrémités audit bord, chaque plateau (14 à 17) pouvant prendre une première position escamotée dans son évidement et une seconde position relevée hors de l'évidement par rotation autour de ladite articulation, dans laquelle il forme un angle aigu (OC) avec le plan de la palette, des moyens de blocage permettant de maintenir ledit panneau dans ladite seconde position.

2/ Palette de manutention selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de blocage comportent au moins, pour chaque plateau, une bielle (18, 19) dont une extrémité est articulée audit plateau et dont l'autre extrémité possède un organe (36) assujetti à parcourir une rampe (37, 38) dont l'extrémité correspondant à la position relevée du plateau comporte un alvéole (39, 40) dans lequel ledit organe (36) vient se mettre en butée.

3/ Palette de manutention selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'un verrou (41) permet de bloquer ledit organe (36) dans ledit alvéole (39, 40).

4/ Palette de manutention selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'à chaque plateau (14 à 17) est associé un ressort (43) enfilé sur un pivot (44) lié au plateau, ledit ressort (43) ayant une première extrémité (46) s'appuyant contre ladite bielle (18) et une seconde extrémité (47) se prolongeant vers l'extrémité libre du plateau en s'appuyant contre une butée d'arrêt (48) liée au plateau (14 à 17), ledit ressort (43) ayant tendance à replier la bielle (18) contre l'extrémité libre du plateau et donc à aider au dégagement de l'organe (36) de la bielle hors dudit alvéole.

5/ Palette de manutention selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'à chaque plateau (14 à 17) est associé un ressort de compensation (42) aidant au relèvement du plateau en soulageant son poids.

6/ Palette de manutention selon la revendication 1, caractérisée en ce que la structure de l'ensemble est métallique.