FR2616631A1 - Semelle monobloc pour chaussures souples - Google Patents

Abstract

La semelle est du type à patin 1 de faible épaisseur, lequel patin est bordé d'une lèvre 2 délimitant une cuvette au niveau de l'avant-pied. Cette lèvre 2 est de hauteur constante au niveau du patin, décroissante entre ledit patin et le talon 3 et de hauteur sensiblement nulle au niveau dudit talon.

Description

La présente invention concerne une. semelle monobloc plus particulièrement destinée à des chaussures souples
Il est difficile de trouver un compromis, dans le domaine des articles chaussants entre la solidité et la souplesse ; cette dernière résulte en grande partie de la faible épaisseur de la semelle alors que la solidité est liée le plus souvent a l'importance de l'épaisseur.

L'invention a trait aux semelles qui associent d'une part, la souplesse, au moyen d'une faible épaisseur et, d'autre part, l'aspect matériel, c'est-à-dire qu'elle présente, visuellement, un caractère de semelle épaisse, synonyme de solidité.

L'article chaussant comportant une telle semelle, est de préférence destine, mais non exclusivement, à la clientèle féminine ; il offre en effet des qualités intéressantes sur le plan du confort.

I1 est connù de réaliser des semelles munies d'une levre périphérique qui remonte sur la tige et l'avant-pied. Ces semelles sont du type monobloc obtenues par moulage, avec, selon le cas et la technique, des matières différentes pour le talon et pour l'avant-pied.

D'une manière générale, la levre périphérique élevée tout autour de la chaussure présente plusieurs incon vénients. Tout d'abord, elle s'accommode difficilement des variations inévitables dans l'épaisseur des peausseries ; de sorte que l'on peut se trouver selon le cas, avec une déformation qui resulte soit d'un jeu entre la peausserie et la levre periphérique, soit d'une mise en place en force, du fait d'un encombrement plus important de la peausserie par rapport à la semelle.

Dans le cas d'une mise en place en force, il est frequent, que l'on obtienne un retournement de la levre péripherique partiellement, au moment de l'affichage.

L'assemblage semelle-peausserie étant réalisé par collage et en particulier par simple contact, un tel incident est irréparable.

L'invention permet de palier ces différents inconvénients. Elle permet en particulier un montage plus rapide de la chaussure, et elle permet surtout d'éviter les rebuts dus à la difficulté du montage de ce type de chaussures. L'invention permet une fabrication simple et classique du type soudée.

L'invention a pour objet une semelle monobloc moulée du type à patin de faible épaisseur ; ce patin est bordé d'une levre délimitant une cuvette au niveau de l'avant-pied, servant d'enrobage, laquelle levre est de hauteur décroissante entre ledit patin et le talon, et de hauteur sensiblement nulle au niveau dudit talon.

Selon une disposition préférentielle de l'invention, la hauteur de la levre est constante au niveau de l'avant-pied, de l'ordre de 2 à 3 fois l'épaisseur du patin ; l'épaisseur de cette levre est faible par rapport a l'épaisseur dudit patin.

Toujours selon l'invention, la bordure périphérique de la semelle peut comporter une décoration appropriée par peinture ou autre traitement pour lui donner un aspect crêpe, cuir, etc...

L'invention a également pour objet l'article chaussant obtenu par fabrication soudée traditionnelle comportant une semelle telle que decrite précédemment.

L'invention sera mieux comprise a l'aide de la description suivante et des dessins annexés donnés a titre indicatif, et dans lesquels - la figure 1 est une vue générale en perspective de la semelle selon l'invention ; - la figure 2 est une section selon 2-2 de la figure l ; - la figure 3 est une section selon 3-3 de la figure 1 ; - la figure 4 est une section selon 4-4 de la figure 1.

La semelle représentée figure 1 est du type semi-compensée ; elle peut etre réalisée dans différentes matières : caoutchouc TR, par exemple, PVC, etc ... avec des densités différentes pour le patin et pour le talon. Elle peut tout aussi bien etre réalisée avec une seule et meme densité et etre d'un autre type c'est-a-dire compensée sur toute sa longueur ou encore comporter un talon décroché.

Le patin 1 est bordé par une levre 2 qui délimite une forme de cuvette. Cette levre 2 a une hauteur sensiblement constante sur toute la périphérie du patin 1 sa hauteur est décroissante entre ledit patin 1 et le talon 3, pour disparaitre pratiquement totalement avant ledit talon 3, au niveau de la courbure 4.

Cette lèvre 2 est destinée à enrober tout l'avant-pied, non représenté, de la peausserie. Cette dernière est mise en place sur le patin par un mouvement de l'carrière vers l'avant, ce qui permet d'éviter tout retournement partiel de la levre 2 ; l'ajustement de la tige, non représentée, par rapport au talon 3, est indifférent, c'est- -dire qu'en fonction des dimensions respectives de la semelle et de la peausserie, un léger décalage au niveau du talon 3 entre ce dernier et la tige pourra apparaître.

L'assemblage entre la semelle et la peausserie s'effectue de façon traditionnelle en fabrication soudée.

On a représenté, figure 2, une section du patin 1, selon 2-2. L'épaisseur du patin 1 est, dans l'exemple, de l'ordre de trois à quatre mm, ce qui donne une très bonne souplesse à la chaussure et une impression de confort. La levre 2 a une hauteur h qui est de l'ordre de trois à quatre fois l'épaisseur du patin 1 ; son épaisseur est plus faible que celle du patin ; elle correspond, dans l'exemple, sensiblement à un tiers de l'épaisseur dudit patin 1.

La hauteur totale H de la bordure de la semelle correspond a la hauteur minimale de cette dernière. On la retrouve, figure 3, au niveau de l'amorce de la cambrure 4 faisant la liaison entre le patin 1 et le talon 3. Sur cette figure 3 on remarque nettement une diminution de la hauteur h' de la levre 2 ; cette hauteur de la levre 2 va en diminuant rapidement, absorbee par la cambrure 4.

On remarque en effet, figure 4, la disparition de la levre 2, ne laissant apparaître qu'une mince bordure 5 de jonction entre la semelle et la peausserie non représentée.

Claims (5)

- REVENDICATIONS

1.- Semelle monobloc moulée du type a patin (1) de faible épaisseur, caractérisée en ce que le patin (1) est bordé d'une levre (2) délimitant une cuvette au niveau de l'avant-pied, laquelle levre (2) est de hauteur décroissante entre ledit patin (1) et le talon (3) et de hauteur sensiblement nulle au niveau dudit talon (3).

2.- Semelle monobloc moulée selon la revendication 1, caractérisée en ce que la hauteur de la levre (2) est constante au niveau du patin (1), de l'ordre de deux à trois fois l'épaisseur dudit patin.

3.- Semelle monobloc moulée selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que l'épaisseur de la levre (2) est plus faible que l'épaisseur du patin, de l'ordre du tiers de ltépaisseur dudit patin (1).

4.- Semelle monobloc moulée selon l'une quelconque des revendications 1 a 3, caractérisée en ce que la périphérie de la semelle comporte une décoration ou revet un aspect du genre crepe, cuir, etc...

5.- Article chaussant obtenu par fabrication soudée traditionnelle, caractérisé en ce qu'il comporte une semelle selon l'une quelconque des revendications 1 a 4.