FR2610242A1 - Voie de chaines sans fin a pinces pour machine a etirer - Google Patents

Abstract

VOIE DE CHAINES SANS FIN A PINCES POUR ETIREUSE. LA BRANCHE ALLER DE CETTE VOIE PEUT ETRE DEPLACEE LATERALEMENT DANS L'ENVELOPPE 1 DE LA MACHINE, POUR ADAPTER CELLE-CI A DES BANDES DE LARGEURS DIFFERENTES OU POUR REGLER LE RAPPORT D'ETIREMENT TRANSVERSAL. DES POSTES U1, U2 DE RENVOI SONT DISPOSES A L'ENTREE E ET A LA SORTIE A DE LA MACHINE ET SONT DEPLACES AVEC LA BRANCHE ALLER. LA BRANCHE RETOUR 6 DES CHAINES EST EXTERIEURE A L'ENVELOPPE 1 ET FIXE PAR RAPPORT A CELLE-CI. LA JONCTION ENTRE CES POSTES U1, U2 DE RENVOI ET LA BRANCHE 6 EST EFFECTUEE PAR DES ELEMENTS 15, 17 DE GUIDAGE RECTILIGNES ARTICULES SUR CETTE BRANCHE ET SUR LE POSTE RESPECTIF. APPLICATION A L'ETIRAGE DE BANDES DE MATIERE THERMOPLASTIQUE.

Description

La présente invention se rapporte à une voie de chaînes pour pinces

circulant en circuit fermé dans un châssis d'étirage, notamment pour machines destinées

à étirer transversalement des bandes de matière thermo-

plastique et logées dans une enveloppe. Une voie de ce genre comporte deux chaînes à pinces, guidées de chaque côté de la bande à traiter par des branches d'aller et de retour en passant dans des postes de renvoi situés entre elles. La voie est subdivisée en plusieurs tronçons rectilignes, et les articulations de jonction coopérantes et opposées de la branche aller peuvent être déplacées, de même que ces postes de renvoi, perpendiculairement à l'axe de la bande et symétriquement par rapport à cet

axe, pour régler le rapport d'étirement transversal.

Les machines à étirer transversalement des matières plastiques en bande sont équipées à droite et à gauche de cette bande, comme déjà dit, d'une chaine à pinces circulant en circuit fermé, ces pinces serrant les bords de la bande et l'étirant entre les deux chaines opposées. Sur une partie au moins de leur tracé, les deux voies s'écartent obliquement l'une de l'autre, ce qui provoque un élargissement de la bande et donc un étirage qui la transforme en une feuille mince. Des côtés d'entrée et de sortie de la machine, les chaines passent sur des mécanismes de renvoi, par exemple des roues dentées, qui servent également à les entraîner. Les tronçons formés par la subdivision de la voie peuvent être ajustés suivant le besoin,de façon à diverger plus ou moins fortement ou à être parallèles. Les branches de voie qui servent à l'aller et au retour des chaînes sont disposes à la manière de parallélogrammes dans chaque tronçon et sont déplaçables ensemble, perpendiculairement à l'axe de la bande. A cet effet, les tronçons ou les articulations qui relient deux tronçons consécutifs, sont montés sur des tiges filetées. Des organes de réglage, par exemple

des volants, permettent d'effectuer le déplacement trans-

versal voulu, tout l'ensemble des tronçons en forme de parallélogrammes,

ceux de la branche d'aller et ceux de la branche de retour, se trou-

vant dans la plupart des cas entièrement à l'intérieur

de l'enveloppe qui habille l'ensemble de la machine.

Seuls des équipements des postes de renvoi d'entrée et de sortie de la machine sont à l'extérieur de cette enve- loppe. Ces machines à étirer connues à chaînes à pinces posent cependant des problèmes, qui représentent de graves inconvénients économiques et provoquent aussi des difficultés d'exécution. Le bilan thermique joue ici un rôle considérable, car les frais de chauffage

de la bande de matière thermoplastique et de refroidisse-

ment des chaînes et de leurs pinces sont très importants.

Non seulement il faut de l'énergie pour chauffer la bande, mais il y a de fortes pertes thermiques, qu'il faut compenser. Ces pertes sont dues notamment au fait qu'une quantité de chaleur appréciable est dissipée par les fentes de passage de la bande à l'entrée et à la sortie de la machine, car ce n'est pas uniquement la matière en feuille mince qui passe dans des fentes étroites, mais encore les deux voies de droite et de gauche passent dans des fentes. Comme, par ailleurs, les positions de ces voies sont réglables latéralement pour être adaptées à des bandes de largeurs différentes ou pour modifier le rapport d'étirage, il faut que les fentes de passage

aient la largeur correspondante et aussi une grande lon-

gueur, difficile à rendre hermétique, pour laisser passer

les chaînes.

Il est possible d'obtenir une certaine améliora-

tion en abandonnant la disposition précitée en parallé-

logramme accentué des tronçons de voie et en faisant tourner les chaînes de plus de 180 aux postes de renvoi, et en faisant diverger les branches d'aller et de retour de la voie dans les secteurs d'entrée et de sortie situés entre les derniers points d'articulation et les roues dentées. Bien que le rayon de courbure des postes de renvoi soit relativement grand, on obtient de cette 26 1024t manière un tracé relativement rapproché des branches

d'aller et de retour des chaînes à l'intérieur de l'en-

veloppe. La disposition de principe des tronçons en parallélogramme

est bien conservée, mais les grands côtés des parallé-

logrammes sont tout près l'un de l'autre. Cela donne un encombrement en largeur plus faible à l'ensemble de

la machine et les fentes de passage sont plus courtes.

Le bilan thermique est bien amélioré, parce que les bran-

ches d'aller et de retour sont très rapprochées et qu'il est donc possible de réduire les pertes thermiques aux fentes de passage, mais il subsiste un autre inconvénient commun à toutes les machines dont les branches de retour de chaines évoluent à l'intérieur de l'enveloppe de la machine. Cet inconvénient provient du fait qu'il faut refroidir les chaînes à pinces pendant leur trajet de

retour. Ce refroidissement entraine de grosses difficul-

tés s'il faut l'exécuter à l'intérieur de l'enveloppe.

C'est ainsi que, selon le brevet FR-A-1 264 238, le brin

de retour de la chaîne passe, à l'intérieur de l'enve-

loppe, dans un canal spécial équipé de serpentins de refroidissement. Seul déjà le fait qu'il faille refroidir

à l'intérieur d'une enceinte chaude constitue un inconvé-

nient appréciable et entraîne des dépenses particulières.

Avec des machines plus longues, telles que celles qui

sont utilisées généralement aujourd'hui, il faut subdi-

viser les canaux de refroidissement sur leur longueur et disposer plusieurs tubulures d'arrivée et de sortie du fluide de refroidissement. Non seulement ces tubulures doivent être isolées thermiquement dans l'enveloppe, mais encore elles doivent être flexibles puisque la voie

peut être déplacée latéralement.

Dans le document DE-B-1 504 507, les branches de retour des voies de chaînes sont complètement retirées

de l'enveloppe et sont disposées extérieurement à elle.

Cet agencement permet, d'une part de gagner plus de place dans l'enveloppe et, d'autre part, d'améliorer le bilan thermique à l'intérieur de la machine, puisqu'il n'y a plus à y exécuter de refroidissement. Ce refroidissement peut être obtenu efficacement de manière plus simple, dans un espace extérieur à l'enveloppe et plus froid par lui-même. La branche de retour de la voie de chaîne peut ainsi passer

dans un canal balayé par un courant d'air froid.

En raison du gain de place à l'intérieur de l'enveloppe, un parcours de retour de la chaîne par l'extérieur présente des avantages avec les machines à postes de renvoi à grand rayon de courbure,c'est-à-dire à branches d'aller et de retour très écartées. Il offre aussi une bonne accessibilité pour l'entretien et pour le refroidissement de la chaîne. Mais, par ailleurs, cet agencement présente le grave inconvénient que les tronçons de voie sont encore en forme de parallélogrammes de grandes dimensions et aussi que, lorsque les tronçons de la branche de voie aller sont déplacés dans le but de les adapter à la largeur voulue pour la bande, il faut obligatoirement déplacer aussi les tronçons de la branche extérieure de retour. A cet effet, cette branche de retour est subdivisée en tronçons reliés par des articulations, exactement comme ceux de la branche d'aller, et il faut pour cela prolonger beaucoup à l'extérieur les tiges filetées de réglage. Ici aussi, puisqu'il est possible de déplacer les voies, il faut assurer l'alimentation en fluide de refroidissement par des conduits déplaçables ou flexibles. Il faut par conséquent ménager de chaque côté de la machine un espace non négligeable, uniquement pour obtenir la plage totale de réglage latéral de la branche de retour de la chaîne. Il faut en outre que cette

branche de retour se trouve à une certaine distance mini-

male de l'enveloppe, pour qu'il soit possible de tra-

vailler sur les équipements de cette enveloppe, tels que

les groupes de ventilation, etc... qui peuvent éventuel-

lement être rabattus vers l'extérieur. L'ensemble de l'agencement est donc coûteux en matières premières et

également très encombrant.

A partir d'une voie de chaîne à pinces du genre

décrit dans le document DE-B-1 504 507 précité, l'inven-

tion a pour but de conserver les avantages d'une branche de retour de la chaîne extérieure à la machine et de simplifier l'agencement de guidage du brin de retour de cette chaîne en lui donnant un encombrement beaucoup plus faible en permettant cependant une large plage

de déplacement latéral. Il s'agit par ailleurs de conser-

ver l'accessibilité à la chaîne et à l'enveloppe afin

de faciliter l'entretien.

L'invention est caractérisée en ce que la branche de retour de la voie de chaîne est fixe par rapport à l'enveloppe et en ce qu'à chaque poste de renvoi un élément de guidage rectiligne est articulé entre l'extrémité extérieure déplaçable de ce poste et

le brin ou branche de retour suivant.

Puisque, conformément à l'invention, la branche de retour de la voie est fixe et disposée à l'extérieur de l'enveloppe de la machine, toute la place nécessaire pour la déplacer latéralement est supprimée, car cette

branche peut être disposée de façon que seul soit néces-

saire l'écart minimal précité par rapport à l'enveloppe. Il n'y a pas besoin de tiges filetées de réglage longues et onéreuses, ni de leurs articulations sur cette branche de la voie. Il est cependant possible de prévoir une grande amplitude de déplacement en largeur des postes de renvoi. L'élément rectiligne articulé entre le brin de retour et l'extrémité extérieure du poste de renvoi permet d'effectuer ce déplacement de réglage. La longueur de cet élément rectiligne est déterminée de façon à compenser une différence de longueurs sur l'articulation

disposée entre l'extrémité mobile de cet élément, parcou-

rant un arc de cercle, et l'extrémité du poste de renvoi à déplacement rectiligne, grâce aux propriétés et à l'agencement des éléments constitutifs et ou grâce à leur jeu. Mais il est aussi possible, s'il le faut, de prévoir, à l'un au moins des points d'articulation de

l'élément rectiligne, des agencements spéciaux pour com-

penser les différences de longueur.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les éléments de la branche de retour de la voie sont en ligne droite et ils peuvent présenter des coudes pour tenir compte de la condition de se trouver & une distance minimale de l'enveloppe afin de s'adapter au contour de celle-ci. Comme la voie peut être équipée de manière connue de glissières de guidage flexibles et continues,

les articulations situées aux deux extrémités de l'élé-

ment rectiligne et les coudes y sont franchis sans à-coup,

comme c'est le cas pour la branche d'aller de la voie.

Les pinces avancent donc continuellement de manière régulière. Le principe de l'invention est utilisable indépendamment de la configuration de ces pinces et de leur mode de guidage et d'articulation. L'invention peut être appliquée aux machines à étirer des matières en feuille, dont les ventilateurs de circulation d'air chaud sont disposés au-dessus ou endessous de la bande, aussi bien qu'aux machines à ventilateurs montés dans les

parois latérales et susceptibles de pivoter vers l'exté-

rieur pour leur entretien.

Un exemple nullement limitatif de mise en oeuvre de l'invention va maintenant être décrit de manière détaillée, en regard des dessins annexés sur lesquels la figure 1 est une vue en plan d'une machine à étirer des matières en bande, le tracé des voies des chaînes étant représenté schématiquement; et la figure 2 est une coupe transversale de la

machine par la ligne II-II de la figure 1.

On va expliquer tout d'abord la conformation d'ensemble de la machine à étirer, en regard du plan schématique de la figure 1. L'enveloppe de cette machine est désignée par 1. Elle est comme d'habitude subdivisée en un certain nombre de secteurs entre son entrée E et sa sortie A. Certains de ces secteurs s'élargissent par

paliers. Le plan longitudinal médian de la machine cons-

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tituant également l'axe de la bande à traiter, est représenté en traits mixtes et est désigné par M. Les divers secteurs et leurs rôles ne sont pas représentés ni décrits plus en détail car il sont connus et n'ont pas d'importance pour l'essence de l'invention. Chacun de ces secteurs est équipé de dispositifs de circulation d'air ou d'un autre fluide gazeux de traitement. Seuls certains des ventilateurs 3 de ces dispositifs sont

représentés en tireté. Les botes de commande et manoeu-

vre de ces ventilateurs et leurs moteurs sont montés sur la face extérieure de l'enveloppe et sont désignées par 2. Ces boites peuvent pivoter vers l'extérieur avec

leurs ventilateurs à des positions 2' et 3', respective-

ment, afin de permettre d'y exécuter des travaux. L'enve-

loppe comporte encore sur sa face extérieure des portes

4 de visite, donnant accès à l'intérieur de la machine.

Dans un but de clarté, les équipements d'éjection du

fluide de traitement sur la bande n'ont pas été repré-

sentés. Ils n'onteux non pluspas d'importance pour

la compréhension de l'essence de l'invention.

Des tiges filetées 7, disposées de manière connue dans chaque secteur, perpendiculairement au sens d'avance de la bande, permettent de modifier la position

et l'orientation des voies dans l'enveloppe 1 pour obte-

nir le rapport d'étirement transversal souhaité. Des volants 9, par exemple disposés sur la face extérieure

de la machine, permettent de manoeuvrer ces tiges file-

tées. Comme on l'a déjà mentionné, la branche de voie aller 5 de chaque chaîne sans fin à pinces est disposée à l'intérieur de cette enveloppe 1, la branche de retour 6 passant à l'extérieur de celle-ci. Cette branche aller est comme d'habitude subdivisée en plusieurs tronçons,

deux tronçons successifs étant reliés par une articula-

tion 8. Ladite branche aller 5 est représentée par des traits doubles et les articulations 8 sont figurées schématiquement par des points. La subdivision de la

branche de voie fournit par exemple un tronçon 5a déli-

mité par deux articulations 8 de liaison. Les tronçons tels que 5a sont disposés symétriquement de chaque côté de la bande à traiter. Il a été supposé que la branche de voie aller 5 figurée par des traits doubles se trouvait dans la position correspondant à la largeur maximale de la bande traitée. La position de cette branche de voie pour une bande de largeur minimale est indiquée par

des tiretés 5' et il est possible de l'obtenir en manoeu-

vrant les volants 9 pour faire tourner les tiges filetées 7. Du côté d'entrée E de la machine à étirer, un poste U1 de renvoi est disposé en avant de l'enveloppe 1 pour chacune des chaines sans fin situées à droite et à gauche de la bande. Ces postes peuvent être déplacés latéralement avec la branche de voie aller sur une distance a, qui correspond à la moitié de la différence comprise entre les largeurs maximale et minimale de la bande à l'entrée. Les postes de renvoi de ce genre sont connus et il n'est donc pas nécessaire de les décrire ici en détail. Des postes de renvoi U2 correspondants sont disposés du côté de sortie E de la machine. Chacun d'eux peut être déplacé de manière connue perpendiculairement à la bande sur une distance b. Cette distance b correspond à la moitié de la différence entre les largeurs maximale et minimale de la bande à la sortie. Ces postes U2 peuvent eux aussi être conformés de manière connue. Dans la forme de réalisation représentée à titre d'exemple, les deux postes Ul de renvoi et les deux postes U2 de renvoi sont conformés schématiquement à la façon du renvoi connu

décrit dans la demande de brevet DE-A-3 443 905. Ils com-

prennent donc deux glissières de guidage courbes présen-

tant entre elles un élément rectiligne remplaçable ou de longueur réglable. Dans les postes U2, la glissière courbe extérieure qui mène à la branche de retour de la voie est remplacée par une roue dentée 12 d'entraînement de la chaîne à pinces. Un tracé en tireté indique la possibilité de déplacer complètement les postes U1 ou U2 avec leur raccordement à la branche aller 5. Pour permettre ce

déplacement, le poste U2 comporte un chariot 10 coulis-

sant sur des rails. Du côté de sortie A, un rectangle 11 figure le mécanisme d'entraînement des roues dentées 12 et le mécanisme de réglage en largeur, disposés entre

les deux postes U2.

Comme on l'a déjà signalé, la branche 6 de retour de la voie est fixe et non déplaçable par rapport

à l'enveloppe, et cette branche est disposée à l'exté-

rieur de l'enveloppe. Elle est aussi indiquée par des traits doubles. Cette branche 6 se trouve à une distance minimale de cette enveloppe 1, afin de permetre d'accéder

aux portes 4 ou aux boites 2 de commande, que celles-

ci soient fermées ou ouvertes et rabattues à la position 2'. En principe, la branche de voie 6 est rectiligne et ne présente pas de subdivision en plusieurs tronçons, comme c'est le cas pour la branche aller 5. Si cette branche était absolument rectiligne et parallèle à l'axe M, il faudrait que les postes U1 de renvoi à l'entrée soient pratiquement assez larges pour que leurs points 19 de raccordement avec ladite branche 6 soient aussi éloignés de l'axe M que les points 14 de raccordement

correspondants des postes U2 de renvoi. Il serait évidem-

ment possible d'obtenir cette disposition à l'aide de postes de renvoi réalisés conformément au renvoi décrit dans la demande précitée de brevet DE-A-3'443 905, car la longueur du trajet rectiligne parcouru entre les deux glissières courbes peut être choisie en fonction du besoin. Mais il est plus avantageux que le tracé de la branche de retour 6 soit sensiblement adapté au contour de l'enveloppe 1. C'est ainsi qu'il est possible de disposer cette branche de retour entre les deux postes U2 et U1 de renvoi suivant une droite oblique à angle correspondant à la différence de largeurs de la machine à l'entrée et à la sortie. Dans la forme de réalisation de la figure 1, il a été choisi une forme dans laquelle la branche de retour 6 est en partie parallèle à l'axe M, puis présente, à peu près à mi-longueur de la machine,

un coude 16 d'o elle se continue obliquement en s'adap-

tant ainsi à la largeur plus ou moins grande de l'enve-

loppe 1.

On va maintenant décrire sommairement la jonc-

tion entre un poste de renvoi déplaçable et la branche de retour 6, fixe, de la voie, à propos du poste U2

disposé à la sortie A de la machine à étirer. Cette jonc-

tion est réalisée par un élément 15 de guidage rectiligne, qui est relié par une articulation 13 à-la branche de

retour et par une articulation 14 à la pièce de raccor-

dement des glissières de guidage de la chatne de ce poste U2. Cet élément 15 peut pivoter sur l'articulation 13 lorsque le poste U2 est déplacé perpendiculairement à l'axe M. Comme ce déplacement a lieu en ligne droite, il se produit,entre le déplacement en arc de cercle de

l'élément 15 et ledit déplacement rectilignela diffé-

rence de longueurs qui existe entre un arc et sa corde.

Cette différence est faible en soi et est compensée si l'élément 15 est suffisamment long, c'est-à-dire si le rayon partant de l'articulation 13 est suffisamment grand, grâce au mode de réalisation, à la disposition et/ ou au jeu des éléments constitutifs. En cas de besoin, il est cependant possible d'envisager un agencement spécial compensant cette différence de longueurs. Les agencements de ce genre sont connus et il n'y a donc

pas besoin de les expliquer ici en détail.

La jonction de la branche de retour 6 de la voie au poste de renvoi U1 de l'entrée E de la machine a lieu de manière analogue, au moyen d'un élément 17

de guidage, qui est relié à cette branche 6 par une arti-

culation 18 et à la pièce de raccordement du poste Ul par une articulation 19. Si besoin est, la longueur de cet élément 17 de guidage peut être différente de celle de l'élément 15 du poste de renvoi U2. Les articulations 13 et 18, respectivement, peuvent, le cas échéant, se trouver sur le prolongement des tiges filetées 7 et être donc alignées avec les articulations 8 de liaison de la branche aller 5. Mais cette caractéristique n'est pas absolument obligatoire et, pour disposer ces articulations 13 et 18, respectivement, c'est-à-dire pour déterminer la longueur des éléments 15 ou 17 de guidage, il est

possible de choisir toute dimension compatible avec l'am-

plitude de déplacement a à l'entrée E ou b à la sortie

A. On notera encore à propos de la configuration des jonc-

tions que l'articulation 13 de l'élément 15, située du côté fixe de la branche de retour 6,est disposée sur la médiane de la distance de déplacement b au point de

sortie du poste U2 menant à cette branche. Avec cet agen-

cement, la différence de longueurs créée au cours du déplacement ou du pivotement, est, à dimensions hors tout constantes, ramenée à une valeur minimale. On note par ailleurs que les glissières de guidage, flexibles et continuesde la voie de chaînes à pinces passent sur

les points 8, 13, 14, 16, 18, 19 d'articulation.

La conformation selon l'invention de la voie de chaînes à pinces peut être utilisée quel que soit le genre des éléments de guidage des pinces. C'est pourquoi, ces éléments ne sont pas représentés dans la forme de réalisation prise comme exemple. L'utilisation de bandes flexibles continues, empilées et serrées sur la voie de

la chaîne présente les avantages connus d'assurer un pas-

sage doux et sans solution de continuité dans la branche aller aussi bien que dans la branche de retour. Le passage sur les coudes 16, ainsi que les passages des branches de voie aux postes de renvoi, et de ces postes aux éléments 15 et 17 articulés de guidage peuvent profiter de ces avantages, et cela permet en même temps aussi de

compenser les différences de longueurs.

La figure 2 est une coupe transversale d'une machine à étirer des matières en feuilles minces, faite dans le dernier secteur de traitement et à proximité de la sortie A. Elle montre la disposition de la machine et de son enveloppe 1 sur une fondation. Les groupes de

ventilation, non représentés, à accessoires de circula-

tion du fluide de traitement, notamment d'alimentation en air chaud, sont disposés de chaque côté de cette

enveloppe 1. Les ventilateurs 3 et les boîtiers 2 corres-

pondants de commande et manoeuvre de ces groupes sont représentés. Ces bottiers contiennent aussi les moteurs d'entraînement des ventilateurs 3. On peut voir à gauche de la machine la position 2' d'une botte ouverte par pivotement vers l'extérieur; la position rabattue 3' du ventilateur et des moteurs 20 est aussi indiquée en tireté. Dans cette position des éléments, les groupes restent accessibles pour leur entretien. Les caissons à éjecteurs ou tuyères, nécessaires pour projeter de l'air chaud sur la bande en traitement, n'ont pas été représentés dans un but de clarté. Ils n'ont du reste

aucune importance pour comprendre l'essence de l'inven-

tion. Le plan longitudinal médian de la machine contenant aussi l'axe de la bande à traiter est indiqué en tireté et désigné par M. On peut voir à droite et à gauche de la machine et près des caissons de ventilation, des éléments de charpente 21 et une partie des tiges filetées 7 destinées à soutenir et déplacer transversalement la branche aller de la voie. Cette branche 5 est représentée en traits

pleins sous la forme de fers à U dans la position corres-

pondant à la largeur maximale de la bande. La position ' de cette branche pour une bande de largeur minimale est représentée en tireté. La distance b comprise entre

les positions 5 et 5' correspond à la moitié de la diffé-

rence entre ces largeurs maximale et minimale de la bande.

Ainsi qu'on l'a mentionné, cette distance b représente aussi l'amplitude de déplacement transversal du poste de renvoi U2 à la sortie de la machine. De manière connue, les fers à U de la branche aller 5 de la voie portent des glissières de guidage des pinces, non représentées endétail. La bande de matière thermoplastique désignée par F est tendue et étirée entre les pinces des branches

aller de droite et de gauche.

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La branche de retour 6 de la voie en forme de

canal fermé 6' est montrée extérieurement, sur des mon-

tants non affectés d'un nombre de référence, à droite et à gauche de l'enveloppe 1. On voit que cette branche de retour 6 passe à une distance minimale appropriée de l'enveloppe 1, afin qu'il soit possible d'effectuer des travaux d'entretien sur la machine, que les portes et les boites de commande soient fermées ou qu'elles soient

respectivement ouvertes ou rabattues vers l'extérieur en position 2'.

Il va de soi que l'accessibilité & la branche de voie

6 et la possibilité de l'entretenir sont aussi excellentes.

Cette branche peut être complètement découverte ou bien partiellement ou totalement couverte en formant un canal fermé 6'. Un canal fermé convient particulièrement bien pour faire passer un fluide de refroidissement, afin de

pouvoir refroidir suffisamment les chaînes à pinces pen-

dant leur trajet de retour. Ce canal peut éventuellement

être prolongé au-delà des articulations 13 ou 18 de liai-

son, et aussi sur l'élément de guidage respectif 15 ou 17, ce qui toutefois n'a pas été représenté; On peut voir sur la figure 2, derrière les branches de retour 6 de la voie et des deux côtés de l'enveloppe 1 des éléments des postes de renvoi U2, tels

par exemple que des chariots ou châssis coulissants 10.

On peut voir par ailleurs dans chacun de ces postes U2 l'emplacement 14 de raccordement des glissières de renvoi avec cette branche de retour 6 ou l'emplacement de sortie des roues dentées 12, respectivement. Ces emplacements extérieurs de raccordement sont encore représentés sous la forme de fers en U (destinés à porter des glissières de guidage non représentées), les articulations desdits emplacements n'étant pas représentées dans un but de clarté. La position, représentée en traits pleins, de l'emplacement de raccordement 14 correspond à une bande de largeur maximale. La position 14' correspondant à la largeur minimale des bandes est représentée en tireté à la distance b. Les éléments de guidage rectilignes, montés entre les articulations de jonction 13 et les emplacements 14 de raccordement à la branche de retour

6, n'ont pas été représentés sur cette figure 2.

Il va de soi qu'il est possible, sans s'écarter du domaine de l'invention, d'apporter diverses modifica- tions à la voie de chaîne à pinces pour machine étireuse,

représentée et décrite.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Voie de chaînes à pinces pour pinces tournant en circuit fermé dans un châssis d'étirage, notamment pour machine destinée à étirer transversalement des bandes de matière thermoplastique et logée dans une enveloppe, voie comportant deux chatnes & pinces guidées des deux côtés de la bande à traiter sur une branche de voie aller et une branche de retour ainsi que dans des postes de renvoi situés entre ces branches, cette voie étant subdivisée en.plusieurs tronçons dont, dans

la branche aller, des articulations de liaison coopé-

rantes et opposées peuvent être déplacées avec ces postes

de renvoi, symétriquement à l'axe de la bande et per-

pendiculairement au sens d'avance de cette dernière, dans le but de régler le rapport d'étirement transversal et la branche de retour étant extérieure à l'enveloppe, ladite voie étant caractérisée en ce que la branche de retour (6) est fixe par rapport à l'enveloppe (1) de la machine et en ce que, à chaque poste de renvoi (U1,

U2), un élément rectiligne (15, 17) de guidage est arti-

culé entre l'extrémité (14, 19) extérieure déplaçable du poste de renvoi respectif et la branche de retour

(6) adjacente.

2. Voie de chaînes à pinces selon la revendica-

tion 1, caractérisée en ce que les jonctions articulées (13, 18) de l'élément (15, 17) de guidage à la branche de retour (6) sont situées sur la médiane des segments de droite représentant l'amplitude de déplacement (b, ou a) de l'extrémité extérieure (14, 19) du poste de

renvoi (U1, U2) respectif.

3. Voie de chaînes à pinces selon l'une des

revendications 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle est

équipée de glissières de guidage flexibles et continues,

passant sur les points (8, 13, 14, 16, 18, 19) d'articu-

lation.

4. Voie de chaînes à pinces selon l'une quelcon-

que des revendications précédentes, caractérisée en ce

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que des dispositifs de compensation de différence de lon-

gueurs sont montés à l'un au moins des points d'articula-

tion (13, 14) de l'élément (15) de guidage.

5. Voie de chaines à pinces selon l'une quel-

conque des revendications précédentes, caractérisée en

ce que la branche de retour (6) a un tracé rectiligne interrompu par des coudes (16) destinés à adapter la forme

de cette branche au contour de l'enveloppe (1).

6'. Voie de chaînes à pinces selon l'une quel-

conque des revendications précédentes, caractérisée en

ce que la branche de retour (6) comporte un équipement

de refroidissement.

7. Voie de chaînes à pinces selon l'une quel-

conque des revendications précédentes, caractérisée en

ce que la branche de retour (6) passe dans un canal

spécial (6').