FR2607114A1 - Recipient de presentation de plats cuisines - Google Patents

Abstract

SELON L'INVENTION, LE RECIPIENT CONSISTE EN UNE ASSIETTE TRADITIONNELLE 1 SUR LAQUELLE VIENT S'ASSUJETTIR UN COUVERCLE 2 ASSURANT L'ETANCHEITE DU RECIPIENT, LES RECIPIENTS ETANT EMPILABLES. APPLICATIONS : AMELIORATION DE LA PRESENTATION DES PLATS CUISINES CONSERVES SOUS VIDE, PAR SURGELATION, IONISATION, ETC.

Description

RECIPIENT DE PRESENTATION DE PLATS CUISINES
La présente invention a pour objet un récipient de présentation de plats cuisinés.

On sait que les développements de nouvelles techniques en matière alimentaire ont permis d'aboutir à des plats préparés à l'avance précuits et pouvant se conserver, soit par surgélation, soit par ionisation, soit sous vide, etc..., ces aliments ayant atteint un degré de qualité satisfaisant.

Mais la mise en oeuvre de tels plats cuisinés reste quelquefois relativement délicate. Il faut en effet sortir le produit de son lieu de conservation, l'enlever de son emballage, le tranférer dans un récipient de cuisson, puis l'introduire dans un four normal ou à micro-ondes, le verser dans un plat de présentation à table, et enfin le servir dans des assiettes qui, de préférence et au moins pour certains plats, doivent être chauffées au préalable.

Actuellement, le plat cuisiné surgelé est présenté dans un emballage isotherme sur lequel est habituellement disposée une photo imprimée du produit. Or, pour juger. des qualités gustatives d'un plat surgelé ou non, trois fonctions sensorielles interviennent à savoir, la vue, l'odorat et le goût. La première des fonctions sensorielles à intervenir est la vue, et il est préférable que cette première impression soit bonne car elle influence de manière importante l'estimation de la qualité gustative.

La conception des produits présentés actuellement sur le marché en sachets plastiques ou en barquettes aluminium ne répond pas d'une manière satisfaisante aux critères mentionnés ci-dessus.

La présente invention a pour objet de pallier cet inconvénient. Selon la présente invention, le récipient de présentation de plats cuisinés est caractérisé en ce qu'il est constitué par une assiette traditionnelle et un couvercle.

Après réchauffage à la température voulue, ou dans certains cas post-cuisson, le récipient est amené tel quel sur la table. La présence du couvercle permet de conserver les aliments à la température désirée plus longtemps que sans couvercle et améliore très sensiblement l'hygiène diététique puisque les aliments sont conservés jusqu'à consommation dans leur propre atmosphère. Ce couvercle permet de conserver tout le fumet du plat, celui-ci ne se dégageant qu'à l'ouverture du couvercle, d'où une meilleure qualité olfactive du plat.

Un tel couvercle assure l'étanchéité du récipient et peut être soit transparent, soit opaque. Dans le cas où le couvercle est opaque, il est avantageusement décoré avec une reproduction graphique du plat contenu à l'intérieur.

Ainsi, les plats peuvent être présentés dans un matériau noble, c'est-à-dire de la porcelaine, de la terre cuite, du verre, etc...

La présentation en assiette permet d'obtenir des portions individuelles, ce qui présente de nombreux avantages. Outre le cas des personnes seules, les récipients selon la présente invention permettent dans une même famille de choisir pour chaque personne des plats différents qui sont chauffés en une seule opération. Les récipients sont gerbables, c'est-à-dire qu'ils peuvent être superposés avec encastrement partiel, sans risquer de tomber, et introduits simultanément dans un four, leur encastrement réduisant la hauteur nécessaire du four.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaitront au cours de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation, donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, en regard des dessins qui représentent - la figure.1, une vue en coupe d'un récipient selon l'invention - la figure 2, dans les mêmes conditions, un schéma montrant
le retrait du couvercle juste avant la consommation - la figure 3, une vue en coupe d'un récipient selon
l'invention dans son emballage - la figure 4, une vue de deux récipients superposés en vue de
leur introduction dans un four.

Sur la figure 1, on voit que le récipient se compose d'une base 1 qui est avantageusement constituée par une assiette traditionnelle en matière noble, telle que de la porcelaine ou de la terre cuite ou du verre. L'assiette 1 repose sur un support quelconque par une couronne 9 et elle présente un bord périphérique 7. Après consommation, cette assiette pourra être, soit réutilisée, soit jetée. Dans certains cas, le support 1 destiné à recevoir les aliments 3 peut être un plat de forme quelconque : plat à viande, turbotière, etc... Les aliments sont arrangés de manière harmonieuse afin de donner au plat l'aspect le plus chatoyant possible.Cette question de présentation est réglée sur le lieu de production et de manière constante, ce qui assure la meilleure impression visuelle possible par conjonction de la matière de l'assiette et de la disposition des aliments dans celle-ci. Lorsque le plat cuisiné est pré-cuit, la seule fonction du four ou du moyen de chauffage en général est de réchauffer les aliments à la température convenable. Toutefois, le contenant 1 doit pouvoir subir des contraintes thermiques puisqu'il devra supporter des températures de -30 à -500C pendant la congélation, jusqu'à +200 environ lors de la chauffe dans un four normal.

Le couvercle 2 est réalisé soit en matière plastique transparente résistante telle que du polystyrène cristal ou du polycarbonate. Il peut également être en verre du type "Pyrex" (marque déposée). Toutefois, il doit être assez conducteur pour ne pas gêner le réchauffage du plat dans un four traditionnel. Dans le cas d'une cuisson ou d'un réchauffage par micro-ondes, le couvercle ne doit pas être métallique. Il doit pouvoir s'enlever facilement de l'assiette par simple traction. A cet effet, on prévoit, comme représenté sur la figure 2, des moyens de préhension 4 qui peuvent. consister par exemple par un plot présentant des reliefs. De toutes façons, le couvercle 3 doit assurer entre le lieu de production et le lieu de consommation une bonne étanchéité, permettant de protéger les aliments 3.A cet effet, il peut être muni d'un bord 5 pouvant venir s'enclipser sur le bord de l'assiette 1 par une légère déformation. Cette disposition est valable dans le cas de produits surgelés qui restent protégés tant que la chaîne de froid n'est pas interrompue. Il en va de même avec les plats conservés par ionisation. Dans le cas des plats qui sont conservés sous vide, on prévoit, de préférence le long de la paroi latérale du couvercle, une languette 6 arrachable qui permet de maintenir un vide relatif à l'intérieur de l'enceinte constituée par l'assiette 1 et le couvercle 2 avant utilisation. A ce moment, un joint d'étanchéité 8 (figure 2) est avantageusement interposé entre le bord 7 de l'assiette 1 et le couvercle 2.La languette 6 est arrachée avant la mise du plat au four ou après, de façon à permettre l'introduction de l'air ambiant, ce qui est indispensable pour, après réchauffage, retirer le couvercle sans effort. Bien entendu, dans le cas de la protection sous vide, le couvercle a la rigidité nécessaire pour ne pas s'affaisser lors de l'évacuation de l'air. Après soulèvement de la languette 6, le couvercle 2 peut être retiré de l'assiette 1 au moyen du plot 4 de préhension. Dans le cas de la conservation sous vide, le couvercle 2 vient avantageusement entourer le bord 7 de l'assiette 1, la dépression appliquée à l'intérieur du récipient provoquant l'écrasement du couvercle sur l'assiette et par suite l'écrasement du joint 8 qui assure l'étanchéité.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie supérieure d'un couvercle 2 présente un profil inverse de la partie inférieure de l'assiette 1. Une assiette 1 est généralement de forme circulaire et présente dans son fond une arête périphérique 9. Pour que, comme représenté sur la figure 4, l'arrête 9 puisse venir se loger dans la partie supérieure du couvercle 2, celui-ci présente avantageusement une zone creuse 10 à partir de laquelle les bords supérieurs du couvercle forment une couronne 11 d'appui de la surface inférieure 12 d'une assiette. Ainsi, les récipients peuvent être gerbés.Si la hauteur d'un conditionnement individuel est de 5cm, lorsque l'on empile plusieurs récipients les uns sur les autres, chaque récipient s'encastre d'environ lem dans le récipient inférieur, de sorte que la hauteur des produits à partir du deuxième récipient n'est plus que de 4cm, ce qui permet de mettre à chauffer 5 à 6 récipients dans un four normal, ce qui suffisant pour les repas les plus courants.

Ce couvercle peut être remplacé par un couvercle à surface supérieure plane. Dans ce cas, l'empilage est obtenu, par exemple, au moyen de trois cales disposées aux sommets d'un triangle équilatéral.

Comme représenté sur la figure 3, à l'intérieur d'un emballage en carton (non représenté), le récipient 1, 2 est maintenu par des cales 5 disposées dans les quatre angles du carton parallélépipédiques, ces cales 5 pouvant être par exemple en mousse de polystyrène. Les cales 5 peuvent également être simplement emballées dans un film plastique thermo-rétractable 13.

Si le couvercle est assez résistant, de même que l'enclipsage, le plat cuisiné peut être vendu sans emballage externe.

La présente invention permet ainsi, grâce aux techniques modernes de préparation des aliments, de conserver au niveau de la consommation la distribution habituelle en assiette avec une présentation améliorée, sans que la maîtresse de maison ait à consacrer trop de temps aux préparations culinaires.

Il va de soi que de nombreuses variantes peuvent être introduites notamment par substitution de moyens techniquement équivalents sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Récipient de présentation de -plats cuisinés, ionisés,

surgelés, sous vide ou analogue, caractérisé en ce qu'il

est constitué par une assiette traditionnelle (1) et un

couvercle (2) assurant l'étanchéité de la fermeture.

2. Récipient selon la revendication 1, caractérisé en ce que

le couvercle (2) est enclipsé par son bord sur le bord (7)

de l'assiette (1).

3. Récipient selon la revendication 1, caractérisé en ce que

un joint (8) est interposé entre l'assiette (1) et le

couvercle (2).

4. Récipient selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que le couvercle (2) est

muni d'une languette (6) arrachable.

5. Récipient selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que la- surface supérieure du

couvercle (2) présente une cavité (10) dont le bord forme

une couronne (11) d'appui de la surface inférieure (12)

d'une autre assiette (1).

6. Récipient selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que le couvercle (2) est

muni de moyens de préhension (4).