FR2600489A3 - Abreuvoir automatique pour betail - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN ABREUVOIR AUTOMATIQUE POUR BETAIL COMPORTANT UN BOL D'ABREUVOIR 10, UN DOSSERET 10.2.1, UNE SOUPAPE D'EVACUATION 22 ET UN COUDE 20 A 90. L'ABREUVOIR COMPREND EGALEMENT, MONTE SUR LUI A PIVOTEMENT, DERRIERE UNE TIGE DE COMMANDE 24 DE LA SOUPAPE, UN TRONCON DE TUYAU VERTICAL 12 DONT L'EXTREMITE SUPERIEURE PRESENTE UN PERCAGE DE PAROI 44 RADIAL EN LIAISON DE CONDUCTION D'EAU AVEC UNE BRANCHE HORIZONTALE 20.2 DU COUDE SUR LAQUELLE EST INSTALLEE UNE DOUILLE 18 AJUSTEE A ROTATION SUR LE TRONCON DE TUYAU 12 ET COMPORTANT UN PERCAGE DE PAROI RADIAL QUI DEBOUCHE DANS L'ESPACE CREUX 46 DE LA BRANCHE HORIZONTALE 20.2; LA DOUILLE EST POURVUE EN HAUT ET EN BAS RESPECTIVEMENT D'UNE BAGUE D'ETANCHEITE 36 PLACEE SUR LE TRONCON DE TUYAU 12 ET LES DEUX EXTREMITES DE CE DERNIER POSSEDENT DES FILETAGES EXTERNES SUR CHACUN DESQUELS EST VISSE UN ECROU 14. L'ECROU DU BAS EST SERRE CONTRE LE FOND 10.1 DE L'ABREUVOIR ET CELUI DU HAUT CONTRE LA DOUILLE 18, L'UN DES ECROUS COMPORTANT UN CHAPEAU 16 OBTURANT L'EXTREMITE DU TRONCON DE TUYAU QUI LUI EST ASSOCIEE, TANDIS QUE L'AUTRE PEUT ETRE VISSE SUR UNE CANALISATION D'ALIMENTATION EN EAU 43.

Description

Abreuvoir automatique pour bétail
L'invention concerne un abreuvoir automatique pour bétail comportant un bol d'abreuvoir, un dosseret dépassant de celui-ci en hauteur et destiné à fixer l'abreuvoir à un tuyau de montée vertical ou à un mur, une soupape d'évacuation pourvue d'une tige de commande de soupape inclinable, disposée normalement verticalement et qui pend dans le bol, et un coude à 900 portant la soupape par sa branche verticale et apte à être raccordé à une section de canalisation d'alimentation en eau verticale par sa branche horizontale.

Dans un abreuvoir de ce type connu d'après le brevet européen 0 087 589 (figure 5), la branche horizontale du coude traverse le dosseret auquel elle est fixée et derrière lequel la section de canalisation d'alimentation en eau verticale arrivant, suivant le cas, d'en haut et d'en bas, se termine par un filetage externe qui a été vissé dans un coude à 900 en forme de manchon, après que celui-ci a été lui-même vissé avec la branche horizontale du coude dont la branche verticale comporte la soupape.Grâce aux deux coudes à 900 qui s'orientent dans des directions verticales réciproquement opposées, la section de canalisation d'alimentation en eau verticale et la tige de commande de soupape tubulaire, normalement disposée elle aussi verticalement et constituant une partie de la canalisation d'alimentation en eau jusqu'au fond de l'abreuvoir, sont montées en étant décalées l'une par rapport à l'autre dans une direction horizontale, derrière ou devant le dosseret.L'abreuvoir connu forme, par conséquent, une structure relativement profonde d'avant en arrière dans une direction horizontale, car la section de canalisation d'alimentation en eau verticale passe devant le tuyau de montée vertical ou le mur auquel l'abreuvoir est fixé, un logement de raccordement qui loge le coude en forme de manchon maintenant le dosseret et le tuyau de montée ou le mur à distance l'un de l'autre.Un autre inconvénient de l'abreuvoir connu réside dans le fait que le raccordement susmentionné de la section de canalisation d'alimentation en eau verticale au coude comportant la soupape, lequel raccordement peut également être exécuté dans un ordre inversé, est relativement coûteux et pose des difficultés, soit parce que l'on ne peut pas faire pivoter la section de canalisation d'alimentation autour de son axe longitudinal en vue de la visser dans le coude en forme de manchon, soit parce que le vissage du coude en forme de manchon sur la section de canalisation d'alimentation doit être effectué dans le logement de raccordement exigu et sans visibilité suffisante et que le vissage du coude comportant la soupape dans le coude en forme de manchon, ne peut se faire que si la branche horizontale de celui-ci est en alignement avec le perçage ménagé dans le dosseret, qui reçoit la branche horizontale du coude comportant la soupape, cet alignement pouvant compromettre l'étanchéité du raccordement vissé entre le coude en forme de manchon et la section de canalisation dtalimentation.

Dans un abreuvoir automatique pour bétail d'un autre type, selon le modèle d'utilité allemand 84 12 512, et qui présente lui aussi les inconvénients mentionnés, il est prévu un logement de raccordement également délimité à l'avant par le dosseret et fermé, à l'exception, d'une part de deux perçages identiques, alignés verticalement et comportant un filetage interne pour recevoir par vissage l'extrémité de raccordement, pourvue d'un filetage externe, d'une section de canalisation d'alimentation en eau ou un bouchon pourvu d'un filetage externe, et, d'autre part d'un perçage ménagé dans le dosseret et dans lequel est placée la bote rendue étanche d'une soupape d'évacuation comportant une tige-poussoir disposée approximativement horizontalement et pouvant être déplacée d'avant en arrière au moyen d'un levier de commande de soupape en forme de langue, apte à pivoter autour d'un axe horizontal et suspendu à celui-ci, en vue d'ouvrir la soupape.

En conséquence, le but de l'invention est de réaliser, en éliminant les inconvénients mentionnés, un abreuvoir automatique pour bétail qui présente une profondeur mesurée horizontalement d'avant en arrière le plus réduite possible, sans perte importante au niveau de la surface de base du bol d'abreuvoir, et qui soit le plus simple possible à monter.

Ce but est conformément à l'invention atteint dans un abreuvoir automatique pour bétail du type spécifié en préambule, grâce au fait qu'un tronçon de tuyau vertical est disposé derrière la tige de commande de soupape, sur la face intérieure du dosseret tournée vers le bol, et est monté à pivotement sur l'abreuvoir sur lequel il fait saillie par ses deux extrémités, dont celle du haut présente un perçage de paroi radial en liaison de conduction d'eau avec la branche horizontale du coude, branche horizontale sur laquelle est installée à proximité du perçage de paroi, une douille ajustée à rotation sur le tronçon de tuyau et comportant un perçage de paroi radial qui débouche dans l'espace creux de la branche horizontale du coude que la douille fixée au coude est pourvue en haut et en bas respectivement d'une bague d'étanchéité placée sur le tronçon de tuyau, et que les deux extrémités du tronçon de tuyau possèdent des filetages externes sur chacun desquels est vissé un écrou dont celui du bas est serré contre le fond de l'abreuvoir et celui du haut contre la douille, l'un des écrous comportant un chapeau qui obture d'une manière étanche à l'eau l'extrémité du tronçon de tuyau qui lui est associée, tandis que l'autre peut être vissé sur la section de canalisation d'alimentation.Il en résulte ainsi d'une manière avantageuse, non seulement que les axes de la section de canalisation d'alimentation en eau verticale et du tronçon de tuyau selon l'invention, d'une part, ou de la tige de commande de soupape non inclinée, d'autre part, se rapprochent avec une économie de place.la section de canalisation d'alimentation pouvant être rapprochée davantage du tuyau de montée vertical ou du mur, mais également qu'il suffit de faire tourner le tronçon de tuyau selon l'invention et ses deux écrous à l'extérieur de l'abreuvoir, tandis que le coude comportant la douille ne doit être orienté que dans une direction horizontale déterminée, mais aussi peut être avantageusement orientée.Un avantage additionnel de l'abreuvoir selon l'invention réside dans une plus grande stabilité de sa fixation sur un tuyau de montée vertical ou sur un mur, en raison de son avancée plus réduite et dans le fait qu'il est mieux protégé contre les coups de corne donnés par un bovin qui s'abreuve, entre le tuyau de montée ou le mur, d'une part, et la section de canalisation d'alimentation en eau verticale, d'autre part, en raison de la moindre distance qui sépare ces deux éléments et dont la limite inférieure n'est pas comme jusqu'à présent, déterminée par le diamètre extérieur de ce que l'on appelle un raccord à vis, car pour raccorder l'un des deux écrous, pourvus d'un filetage externe, de l'abreuvoir selon l'invention à la section de canalisation d'alimentation présentant un filetage externe au niveau de son extrémité, il suffit simplement d'un manchon habituel muni d'un filetage interne.

D'après le modèle d'utilité allemand 80 17 993 relatif à un abreuvoir automatique pour bétail comportant un bol d'abreuvoir, un dosseret dépassant de celui-ci en hauteur et destiné à fixer l'abreuvoir à un tuyau de montée vertical ou à un mur, et une soupape d'évacuation pourvue d'une tige de commande de soupape inclinable, disposée normalement dans une posi tion verticale et qui pend dans le bol, il est certes connu de raccorder la soupape d'évacuation à une section de canalisation d'alimentation en eau verticale qui possède un manchon vissé sur son extrémité de raccordement, au moyen d'un trdnçon de tuyau ajusté sur la tige de commande de soupape non inclinée et monté à rotation dans deux perçages alignés verticalement d'un prolongement supérieur du dosseret, le tronçon de tube pourvu à ses extrémités de deux filetages externes étant vissé dans le manchon et immobilisé à l'aide d'une vis de fixation disposée sur le prolongement d'abreuvoir et un écrou d'accouplement étant également vissé sur l'extrémité inférieure du tronçon de tuyau, lequel écrou d'accouplement porte une bride de la boite de soupape cet cet abreuvoir connu est cependant d'un type différent de celui conforme à l'invention et des deux autres abreuvoirs connus ; il n'offre pas, malgré un encombrement restreint et un montage simple la possibilité acquise dans l'abreuvoir selon l'invention de déterminer dans un périmètre limité la disposition de la tige de commande de soupape dans le bol d'abreuvoir ni, en particulier, la possibilité qui existe dans les deux autres abreuvoirs connus comme dans l'abreuvoir selon l'invention, d'un raccordement facultatif de l'abreuvoir en conduction d'eau avec une section de canalisation d'alimentation en eau verticale aboutissant au-dessous de celui-ci.

Dans un mode de réalisation préféré de l'abreuvoir selon l'invention, les écrous présentent des filetages externes respectifs identiques dont l'un est apte à être vissé dans un manchon vissé sur l'extrémité de la section de canalisation d'alimentation, destinée à etre raccordée à l'abreuvoir, et dont l'autre est vissé avec un filetage interne du chapeau d'obturation. Ceci permet de réaliser d'une manière particulièrement simple un raccordement du tronçon de tuyau selon l'invention avec la section de canalisation d'alimentation en eau ou une obturation de ce tronçon de tuyau au niveau de son extrémité non destinée à être raccordée. Le montage est en outre simplifié, car il n'est pas nécessaire de prévoir deux écrous différents.

Dans un autre mode de réalisation possible, l'une des deux extrémités du tronçon de tuyau selon l'invention présente, à la place d'un écrou vissé, un collet externe de forme adaptée, dans le cas où l'abreuvoir n'est destiné qu'à un-seul raccordement depuis le dessus ou depuis le dessous. Le cas échéant, la fabrication séparée de l'un des deux écrous et du tronçon de tuyau selon l'invention se trouve supprimée.

Dans le mode de réalisation préféré, la douille selon l'invention présente, au niveau de chacune de ses extrémités, un cône interne contre lequel est pressée l'une des deux bagues d'étanchéité, au moyen, par exemple, d'une rondelle placée sur le tronçon de tuyau selon l'invention et en appui sur l'abreuvoir ou sur l'un des deux écrous qui le sollicite sous l'effet de forces axiales. On obtient ainsi une étanchéité plus sûre du perçage de paroi prévu dans le tronçon de tuyau selon l'invention et du canal associé à l'intérieur de la branche horizontale du coude.

Dans le mode de réalisation préféré, il est prévu un alésage radial comme perçage de paroi du tronçon de tuyau selon l'invention, le perçage de paroi radial de la douille, qui débouche dans le coude, communiquant, à l'intérieur de la douille, avec une gorge annulaire ménagée à hauteur de l'alésage, de sorte que, quelle que soit la position de pivotement qui ne peut pas être librement choisie, du tronçon de tuyau selon l'invention entre le perçage longitudinal de conduction d'eau de celui-ci et le canal situé à l'intérieur du coude, il existe en permanence une liaison de conduction d'eau, dont la section transversale d'étranglement peut être agrandie à volonté en multipliant le nombre des alésages radiaux prévus dans le tronçon de tuyau selon ltinvention, ce qui permet, dans certains cas, la suppression de la gorge annulaire ménagée à l'intérieur de la douille.

Dans une variante du mode de réalisation préféré, la soupape d'évacuation et le coude comportant la douille sont multiples, les différentes douilles et les perçages de paroi radiaux du tronçon de tuyau asso ciés à celles-ci se succèdant axialement les uns aux autres. Il est de la sorte possible de pourvoir un bol d'abreuvoir à large surface de plusieurs soupapes d'évacuation en différents points de celui-ci, afin de donner à plusieurs bêtes la possibilité d'ouvrir facilement la soupape la plus proche.

Dans une autre variante du mode de réalisation préféré, plusieurs soupapes sont dans le même but, prévues sur un même coude, avec une douille commune. Ceci permet un positionnement relatif rigide des différentes .soupapes d'évacuation les unes par rapport aux autres avec un seul degré de liberté (pivotement angulaire par rapport à l'axe longitudinal du tronçon de tuyau) pour la disposition de l'ensemble des soupapes d'évacuation au dessus du fond du bol d'abreuvoir, les longueurs des branches de coude horizontales pouvant être à nouveau différentes.

Les deux variantes du mode de réalisation préféré, permettent, grâce à un accouplement mécanique des différentes tiges de commande de soupape, chacune associée à une soupape d'évacuation, une inclinaison simultanée de toutes les tiges lors de l'inclinaison d'au moins l'une d'entre elles, toutes les soupapes d'évacuation étant ainsi ouvertes en même temps, pour que l'gon obtienne une arrivée d'eau plus importante lorsqu'on le souhaite.

Dans le mode de réalisation préféré, le dosseret du bol d'abreuvoir présente, derrière le tronçon de tuyau selon l'invention, un renfoncement destiné à enserrer partiellement un tuyau de montée, renfoncement à la base duquel est disposé le tronçon de tuyau. Il en résulte, entre le tronçon de tuyau et le tuyau de montée, un écartement vertical minimal grâce auquel un bovin qui s'abreuve se trouve dans l'impossibilité d'introduire sa corne dans l'espace intermédiaire et, par conséquent, de tordre ou d'arracher la section de canalisation d'alimentation en eau verticale.

Dans le mode de réalisation préféré, le bord libre du bol d'abreuvoir s'étend concentriquement à l'axe disposé verticalement de la tige de commande de soupape, si bien que, pour le bétail qui s'abreuve et incline la tige à l'aide de son museau(muffle, groin), la distance à parcourir depuis l'avant et les deux côtés du bord du bol jusqu'à la tige d'actionnement de soupape est la même et cette dernière est donc aussi aisément accessible de tout côté.

Dans un perfectionnement au mode de réalisation préféré, la douille possède une broche radiale qui s'engage dans un perçage d'un tuyau de montée, afin que la bête qui s'abreuve ne puisse pas faire pivoter le coude en donnant des coups contre celui-ci.

Dans ce perfectionnement, la douille présente, au niveau de son extrémité inférieure, un prolongement non circulaire qui vient en prise dans un évidement de l'abreuvoir, profilé d'une manière identique, la bague d'étanchéité inférieure étant disposée à la base de cet évidement sous la face extérieure du prolongement. Ceci procure, en plus du dispositif de sécurité contre une rotation du coude, un dispositif de sécurité supplémentaire contre une rotation du bol d'abreuvoir, lequel ne peut pas être contraint à pivoter autour de l'axe du tuyau de montée sous l'action de coups portés de côté par le bétail qui s'abreuve, bien que, le cas échéant, la fixation de l'abreuvoir sur le tuyau de montée ne soit pas immobilisée en rotation.

Dans ce qui suit, l'invention va être décrite plus en détail sur la base du mode de réalisation préféré de l'abreuvoir automatique pour bétail et de son perfectionnement, représentés à titre d'exemples nullement limitatifs sur les dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue en coupe transversale verticale du mode de réalisation relié à une section de canalisation d'alimentation en eau verticale
- la figure 2 est une vue de dessus, tronquée d'un côté et représentée en coupe horizontale partielle, du mode de réalisation relié à un tuyau de montée vertical destiné à fixer l'abreuvoir, mais sans section de canalisation d'alimentation cet et
- la figure 3 est une représentation, correspondant à une vue agrandie d'un détail de la figure 1, du perfectionnement au mode de réalisation relié au tuyau de montée.

Dans le mode de réalisation pris à titre d'exemple, l'abreuvoir automatique pour bétail selon l'invention se compose principalement d'un bol d'abreuvoir (10), d'un tronçon de tuyau vertical (12) comportant deux écrous identiques (14) vissés au niveau de ses extrémités, d'un chapeau (16) vissé sur l'écrou inférieur (14) en vue d'obturer le tronçon de tuyau (12) d'une douille (18) placée sur le tronçon de tuyau (12) sous l'écrou supérieur 14, d'un coude à 900 (20) formé radialement sur la douille (18) et dont la branche verticale (20.1) porte la bolte vissée d'une eoupape d'évacuation à siège (22), et d'une tige de commande de soupape (24) tubulaire, disposée normalement verticalement et inclinable dans toutes les directions latérales, tige de commande au moyen de laquelle la soupape (22) est ouverte, de façon que de l'eau coule à travers la tige (24) jusqu'au fond (10.1) approximativement semi-circulaire du bol (10) qui présente une paroi latérale (10.2) s'étendant en demi-cercle et dont la partie arrière forme en son centre, un dosseret vertical (10.2.1) allongé en haut et en bas et comportant un renfoncement semi-oval (10.2.2) médian dans lequel est disposé le tronçon de tuyau (12) qui fait saillie hors de celui-ci en haut et en bas à travers des perçages de parois (26) de l'abreuvoir.

Le dosseret (10.2.1) présente sur le bol (10), quatre alésages (28) horizontaux, logeant chacun une branche de deux boulons en étrier (30) qui enserrent, chacun pour moitié, un tuyau de montée (32) vertical à des hauteurs différentes et sont respectivement munis d'écrous (34) serrés contre le dosseret (10.2.1) pour que l'abreuvoir soit immobilisé sur le tuyau de montée.Le tuyau de montée (32) s'engage, sur environ un tiers de sa circonférence, dans le dosseret (10.2.1) du bol (10), présentant une forme adaptée, moyennant quoi son écartement vertical (horizontal) par rapport au tronçon de tuyau (12-) est aussi faible que possible, ce qui vaut également pour l'écartement vertical entre la tige (24) non inclinée et le renfoncement (10.2.2) du dosseret (10.2.1) du bol ; cet écartement est déterminé par la longueur de la branche horizontale (20.2) du coude (20), dans l'espace creux de laquelle débouche l'espace creux de la douille (18) qui présente, à chacune de ses extrémités, un cône interne ( 18.7) divergeant, en haut, vers le haut ou, en bas, vers le bas et garni d'une bague d'étanchéité (36) correspondante respectivement comprimée par une rondelle (38), placée contre l'abreuvoir ( à proximité du perçage de paroi (26) supérieur) ou contre l'écrou supérieur (14), dans une fente en forme de coin située entre la douille (18) et letronçon de tuyau (12).A proximité du perçage de paroi (26) inférieur également, l'abreuvoir est garni à l'ex- térieur par une rondelle inférieure (40) contre laquelle est bloqué l'écrou (14) inférieur sous l'effet d'une compression de la bague d'étanchéité (36), après le vissage du chapeau (16) qui protège son filetage externe, après quoi, le tronçon de tuyau (12) est vissé, au moyen du filetage externe de son écrou (14) supérieur dans un manchon (42) vissé, par son filetage interne, sur le filetage externe de l'extrémité inférieure d'une section de canalisation d'alimentation en eau (43) verticale.

L'arrivée d'eau dans l'abreuvoir s'effectue entre le manchon (42) et le coude (20) par l'alésage traversant (12.1) du tronçon de tuyau (12), puis par des perçages radiaux (44) de ce dernier ménagés à hauteur de l'es- pace creux (46) de la branche horizontale (20.2) du coude, et enfin par une gorge annulaire (48) moulée à l'intérieur de la douille (18) à hauteur des perçages (44) du tronçon de tuyau (12) et, donc, également à hauteur de l'espace creux (46) de la branche horizontale (20.2) du coude, laquelle, grâce à l'aptitude de la douille (18) à pivoter sur le tronçon de tuyau (12) lorsque les écrous (14) sont bloqués, peut être placée dans différentes directions horizontales, comme cela est esquissé en traits mixtes sur la figure 2.

Il tombe sous le sens que silcabreuvoir doit être raccordé à une section de canalisation d'alimentation en eau qui s'étend au-dessous de lui, il suffit simplement de permuter le chapeau d'obturation (16) et le manchon de raccordement (42).

Dans le perfectionnement à l'abreuvoir automatique pour bétail selon l'invention, présenté à la figure 3 et à la différence du mode de réalisation de celui-ci, décrit précédemment, on trouve, à la place du cône interne inférieur (18.1), un prolongement (162) de la douille (118), carré extérieurement et cylindrique circulaire intérieurement pour loger le tronçon de tuyau (112), lequel prolongement vient en prise, avec un blocage en rotation, dans un évidement (164) de l'abreuvoir, conformé de façon à présenter un profil carré correspondant et qui occupe la place du perçage de paroi (26) supérieur du mode de réalisation préféré.De la sorte, le bol, non représenté sur la figure 3, de l'abreuvoir et son coude (120) sont reliés l'un à l'autre, avec un blocage en rotation, au-dessus de la douille (118) et de son prolongement (162), à proximité du renfoncement (110.2.2). Il existe une autre liaison , avec blocage en rotation, entre, d'une part, la douille (118) qui possède une broche radiale (166) normalement diamétralement opposée à la branche horizontale (120.2) du coude et, d'autre part, le tuyau de montée (132) dont seule la paroi est représentée sur la figure 3 et qui possède un perçage radial (168) dans lequel la broche (166) prévue sur la douille (118) s'engage avec un faible jeu. Il en résulte qu'il est impossible de faire pivoter d'une manière préjudiciable le coude (120) par rapport au bol d'abreuvoir ni celui-ci par rapport au tuyau de montée (132).

En outre, la bague d'étanchéité (36), disposée entre, d'un côté, la face extérieure (162.1) orientée axialement vers le bas, du prolongement (162) de la douille et, de l'autre côté, un épaulement interne (164.1) de forme annulaire et orienté axialement vers le haut, au niveau de l'extrémité inférieure interne de l'évidement (164), la compression axiale de la bague d'étanchéité (136) inférieure obturant là encore l'interstice annulaire formé autour du tronçon de tuyau (112).

Pour le reste, le perfectionnement au mode de réalisation préféré est identique à ce dernier, et c'est la raison pour laquelle les parties correspondantes de la figure 3 auxquelles s'applique la description faite précédemment, portent des références numériques augmentées de cent.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Abreuvoir automatique pour bétail comportant un bol d'abreuvoir (10), un dosseret (10.2.1) dépassant de celui-ci en hauteur et destiné à fixer l'abreuvoir à un tuyau de montée (32) vertical ou à un mur, une soupape d'évacuation (22) pourvue d'une tige de commande de soupape (24)inclinable, disposée normalement verticalement et qui pend dans le bol (10), et un coude (20) à 900 portant la soupape (22) par sa branche verticale (20.1) et apte à être raccordé à une section de canalisation d'alimentation en eau (43) verticale par sa branche horizontale (20.2), caractérisé en ce qu'un tronçon de tuyau vertical (12) est disposé derrière la tige de commande de soupape (24), sur la face intérieure du dosseret (10.2.1) tournée vers le bol (10), et est monté à pivotement sur l'abreuvoir sur lequel il fait saillie par ses deux extrémités, dont celle du haut présente un perçage de paroi (44) radial en liaison de conduction d'eau avec la branche horizontale (20.2) du coude (20), branche horizontale sur laquelle est installée, à proximité du perçage de paroi (44), une douille (18) ajustée à rotation sur le tronçon de tuyau (12) et comportant un perçage de paroi radial qui débouche dans l'espace creux (46) de la branche horizontale (20.2) du coude; en ce que la douille (18) fixée au coude (20) est pourvue en haut et en bas respectivement d'une bague d'étanchéité (36) placée sur le tronçon de tuyau (12) ; et en ce que les deux extrémités du tronçon de tuyau (12) possèdent des filetages externes sur chacun desquels est vissé un écrou (14) dont celui du bas est serré contre le fond (10.1) de l'abreuvoir et celui du haut contre la douille (18), l'un des écrous comportant un chapeau (16) obturant d'une manière étanche à l'eau l'extrémité du tronçon de tuyau qui lui est associée, tandis que l'autre peut être vissé sur la section de canalisation d'alimentation (43) (Fig. 1 et 2).

2. Abreuvoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que les écrous (14) présentent des filetages externes respectifs identiques dont l'un est apte à être vissé dans un manchon (42) vissé sur l'extremi- té de la section de canalisation d'alimentation (43), destinée à être raccordée à l'abreuvoir, et l'autre est vissé avec un filetage interne du chapeau d'obturation (16) (Fig.1).

3. Abreuvoir selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'une des deux extrémités du tronçon de tuyau (12) présente, à la place d'un écrou vissé (14), un collet externe de forme adaptée.

4. Abreuvoir selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la douille (18) présente, au niveau de chacune de ses extrémités, un cône interne (18.1) contre lequel est pressée l'une des deux bagues d'étanchéité (36) (Fig.1).

5. Abreuvoir selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, comme perçage de paroi du tronçon de tuyau (12), il est prévu un alésage (44) radial, et en ce que le perçage de paroi radial de la douille (18), qui débouche dans le coude (20), communique, à l'intérieur de la douille, avec une gorge annulaire (48) ménagée à hauteur de l'alésage (44) (Fig.1).

6. Abreuvoir selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la soupape d'évacuation (22) et le coude (20) comportant la douille (18) sont prévus multiples, les différentes douilles et les perçages de paroi radiaux (44) du tronçon de tuyau (12) associés à celles-ci se succèdant axialement les uns aux autres.

7. Abreuvoir selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que plusieurs soupapes d'évacuation sont prévues chacune sur un coude, avec une douille commune.

8. Abreuvoir selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comporte un accouplement mécanique des différentes tiges de commande de soupape, chacune associées à une soupape d'évacuation, en vue d'une inclinaison simultanée de toutes les tiges lors de l'inclinaison d'au moins une d'entre elles.

9. Abreuvoir selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le dosseret (10.2.1) du bol d'abreuvoir (10) présente, derrière le tronçon de tuyau (12), un renfoncement (10.2.2) destiné à enserrer partiellement le tuyau de montée (32), renfoncement à la base duquel est disposé le tronçon de tuyau (12) (Fig.2).

10. Abreuvoir selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le bord libre (10.2) du bol d'abreuvoir(10) s'étend concentriquement à l'axe disposé verticalement de la tige de commande de soupape (24) (Fig.e).

11. Abreuvoir selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la douille (118) possède une broche (166) ra diale qui s'engage dans un perçage (168) du tuyau de montée (132) (Fig.3).

12. Abreuvoir selon la revendication 11, caractérisé en ce que la douille (118) présente, au niveau de son extrémité inférieure, un prolongement (162) non circulaire qui vient en prise dans un évidement (164) de l'abreuvoir, profilé d'une manière identique, la bague d'étanchéité inférieure (136) étant disposée à la base (164.1) de cet évidement sous la face extérieure (162.1) du prolongement (162) (Fig.3).