FR2598831A1

FR2598831A1 - Mecanisme d'articulation autobloquant commande en position an gulaire pas a pas par des mouvements de pompage d'un levier d'actionnement

Info

Publication number: FR2598831A1
Application number: FR8706633A
Authority: FR
Inventors: Heinz Bauer; Bauer Burckhard Becker Herrn Ernst-Reiner Frohnhaus Alfred Gedig Josef Klink Et Antonin Koucky Heinz; Burckhard Becker; Herrn Ernst-Reiner Frohnhaus; Alfred Gedig; Josef Klink; Antonin Koucky
Original assignee: Daimler Benz AG; C Rob Hammerstein GmbH
Current assignee: Daimler Benz AG; Johnson Controls Metals and Mechanisms GmbH and Co KG
Priority date: 1986-05-14
Filing date: 1987-05-12
Publication date: 1987-11-20
Also published as: DE3616164C2; US4762366A; DE3616164A1; FR2598831B1

Abstract

L'INVENTION SE RAPPORTE AUX MECANISMES DE REGLAGE MECANIQUE. CE MECANISME ATTAQUE UN BRAS MOBILE 72 AU MOYEN D'UN PIGNON 68 QUI EST ENTRAINE EN ROTATION PAS A PAS AU MOYEN D'UN LEVIER A CLIQUET. LE PIGNON EST SOLIDAIRE D'UN DISQUE A ENCOCHES 48 QUI EST ATTAQUE PAR DES DOIGTS 38, 40 PORTES PAR UNE PLAQUE ARTICULEE ELLE-MEME SUR UNE PLAQUETTE 30 SOLIDAIRE DU LEVIER 20. A CHAQUE COURSE, UN DOIGT 38 ATTAQUE UN PROFIL 68 D'UN LEVIER D'ARRET 52 POUR DEGAGER LE DOIGT D'ARRET 62 D'UNE ENCOCHE 50 DU DISQUE 48, PUIS L'AUTRE DOIGT 40 S'ENGAGE DANS UNE ENCOCHE 50 POUR ENTRAINER LE DISQUE. PRINCIPALES APPLICATIONS: REGLAGE DES SIEGES DE VEHICULES AUTOMOBILES.

Description

L'invention se rapporte à un mécanisme d'articulation auto-bloquant qui

peut être réglé en position angulaire pas-à-pas, par des mouvements de pompage d'un levier d'actionnement, et qui est particulièrement appro5 prié pour le réglage en hauteur de l'assise ou le réglage de l'inclinaison du dossier des sièges de véhicules, mécanisme qui comprend: - une carcasse dans laquelle est agencé un arbre de portée, - un disque d'arrêt qui est solidaire en rotation du bras du mécanisme qu'il s'agit de régler, qui présente des encoches d'arrêt disposées à intervalles angulaires uniformes, et qui peut tourner autour de l'axe de l'arbre de portée, et un élément d'arrêt qui est monté mobile, notamment oscillant, sur la carcasse, qui présente une dent d'arrêt coopérant avec les encoches d'arrêt, qui est soumis à une précontrainte élastique dans le sens de l'engagement de la dent d'arrêt dans l'une des encoches 20 d'arrêt et qui présente deux profils de commande qui coopèrent avec des entraîneurs commandés par le levier d'actionnement et comprennent chacun une rampe de dégagement et une anse de passage libre, dont l'écartement mutuel est adapté à l'écartement angulaire des encoches d'ar25 rêt,

un ressort de rappel associé au levier d'actionnement tendant à placer ce levier dans sa position centrale.

Dans ce dispositif de réglage connu du fait du 30 DE-A-34 09 144, le réglage de l'arbre de portée par rapport à la carcasse est exécuté par un mouvement de vaet-vient, c'est-à-dire par des mouvements de pompage, du levier d'actionnement. Les mouvements sont analogues à ceux qu'on exécute dans le cas d'une clé de serrage à 35 cliquet. De cette façon, les forces d'entraînement restent limitées à une petite plage angulaire, par exemple de 15 et peuvent ainsi être déveloDppées commodément et

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sans demander un grand espace, de sorte que le disposit'if de réglage cité au début est bien approprié, en particulier pour des mécanismes d'articulation pouvant être

actionnés manuellement.

Le levier d'actionnement se trouve normalement dans sa position centrale, dans laquelle il est maintenu par l'action du ressort de rappel. Dans cette position, 0 -: le levier d'actionnement n'influence pas les mouvements de l'élément d'arrêt qui, de cette façon, reste dans la 1i[0 position d'arrêt sous l'action de la force élastique d'un ressort qui agit sur lui, et l'élément d'arrêt

prend automatiquement cette position d'arrêt.

Le levier d'actionnement peut être de longueur -relativement grande, de sorte qu'on obtient une multipli15- cation d'effort avantageusement grande pour les forces de réglage qui sont de préférence appliquées manuellement. Par ailleurs, il est de préférence incurvé de façon à offrir une bonne prise et à réaliser de bonnes conditions ergométriques pour l'utilisateur. Dans le méca-20 nisme d'articulation connu antérieurement, le levier d'actionnement est divisé en deux parties, il est composé d'une biellette que l'on peut faire pivoter autour de l'arbre de portée, qui est de longueur légèrement supérieure au rayon du disque d'arrêt et d'une poignée pro2i5 prement dite. Les deux éléments sont reliés l'un à l'autre de façon articulée et sont maintenus dans la position d'extension par un ressort. Les entraîneurs sont agencés sur la poignée elle-même, la liaison articulée décrite entre la poignée et la biellette se trouve à

3S proximité de la ligne qui joint les deux entraîneurs.

En prenant pour base ce mécanisme d'articulation auto-bloquant déjà connu, l'invention se donne pour but d'éviter les inconvénients de ce mécanisme d'articu::.i lation et de perfectionner ce mécanisme de manière que, _35 dans l'utilisation pratique, pendant la marche, il tende moins à cliqueter, qu'il permette d'appliquer les forces

de réglage d'une façon sensiblement meilleure pour l'uti-

lisateur et qu'il possède un rendement plus élevé.

Selon l'invention, ce problème est résolu, en partant du mécanisme d'articulation du genre défini au début par le fait que: - le levier d'actionnement est' fixé solidairement en rotation à une plaquette d'actionnement et, de préférence,également à l'arbre de portée, - il est prévu un secteur de dégagement, articulé sur la plaquette d'actionnement, qui peut pivoter li10 brement autour d'un axe d'articulation, qui porte deux entraîneurs disposés symétriquement par rapport à la ligne qui joint l'axe d'articulation à l'axe de l'arbre de portée, et capables de s'engager dans les encoches d'arrêt par un mouvement de pivotement, et qui est rappelé 15 par précontrainte, par un ressort de rappel, dans une position neutre dans laquelle les deux entraîneurs sont dégagés de leur prise avec les encoches d'arrêt, et ces entraîneurs étant disposes de manière qu'après un mouvement de pivotement qui les dégage de la position neutre, 20 un entraîneur s'engage dans une encoche d'arrêt tandis

que l'autre vient s'appuyer contre la rampe de dégagement de l'élément d'arrêt qui lui est adjacente et dégage cet élément.

Le levier d'actionnement tourillonne ainsi di25 rectement sur l'arbre de portée de sorte que, d'une

part, pendant la marche du véhicule, les forces d'accélération qui agissent sur le levier d'actionnement sont avantageusement absorbées et que le cliquetis et la vibration du levier d'actionnement peuvent être mieux mat30 trisés et que, d'autre part, lorsqu'il manoeuvre le levier d'actionnement dans les deux sens, l'utilisateur perçoit un point de pivotement défini, et il en résulte que les mouvements d'application des efforts s'effectuent sur un trajet défini avec précision, qui est ici 35 une trajectoire circulaire.

Grâce au fait que le secteur de dégagement est articulé pour osciller sur la plaquette d'actionnement 15

30 35

du levier d'actionnement, les efforts d'actionnement peuvent être appliqués à peu près tangentiellement au disque d'arrêt, c'est-à-dire que les flancs de l'encoche d'arrêt qui s'étendent à peu près radialement sont chargés presque perpendiculairement. Ceci réduit la composante de la force de réglage appliquée manuellement qui agit sur l'arbre de portée.

La plaquette d'actionnement permet une plus grande liberté dans l'étude de la construction du mécanisme d'articulation. En principe, la plaquette d'actionnement peut aussi être reliée au levier d'actionnement pour former une seule pièce, elle peut également être réalisée sous une forme relativement étroite puisqu'elle sert uniquement à tourillonner le levier d'actionnement, à porter l'axe d'articulation du secteur de dégagement et à tenir le levier d'actionnement proprement dit, qui peut être saisi à la main et présente une forme avantageuse pour la prise. Grâce à la constitution de la plaquette d'actionnement., le levier d'actionnement peut être fixé en un point quelconque de cette plaquette d'actionnement.

La dent d'arrêt et les deux entratneurs ont de préférence la même forme, de sorte qu'ils peuvent coopérer indifféremment avec les mêmes encoches d'arrêt et que, en particulier, il n'est pas nécessaire de prévoir d'encoches d'arrêt spéciales pour la dent d'arrêt ou pour les entraineurs.

Selon un perfectionnement préféré de l'invention, dans la position d'arrêt, la dent d'arrêt se trouve sur la ligne qui joint l'axe d'articulation à l'axe de l'arbre de portée, les deux entraineurs se trouvant dans des positions symétriques de part et d'autre de cette ligne de jonction. Cette disposition présente l'avantage consistant en ce que les mouvements de réglage dans les deux sens se produisent dans les mêmes conditions géométriques et que, de cette façon, aucun sens de rotation n'est privilégié par rapport à l'autre. Par ail-

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leurs, la configuration de construction est simplifiée.

Par ailleurs, un avantage consiste en ce que l'angle dont le sommet est formé par l'entraîneur qui est en prise, dont une branche part de cet entraîneur et 5 passe par l'axe de l'arbre de portée et dont l'autre branche part de cet entraîneur et passe par l'axe d'articulation, est toujours supérieur à 90 , indépendamment des positions relatives des éléments. Cet angle doit de préférence être inférieur à 120 . Grâce à l'angle indi10 qué, l'entraîneur qui se trouve en prise est enfoncé

positivement dans l'encoche d'arrêt par la force de réglage appliquée au levier d'actionnement et, ceci garantit la sécurité du déroulement de l'actionnement. Cette prise est encore complétée, en supplément, par le res15 sort de rappel du secteur de dégagement. En outre, l'angle indiqué présente l'avantage consistant en ce que, lors de la course de retour, c'est-à-dire lors du relâchement du levier d'actionnement qui revient alors à la position centrale sous l'action de son ressort de rap20 pel, l'entraîneur qui est en prise est aussitôt libéré.

Par ailleurs, un autre avantage consiste en ce que, lorsque l'élément d'arrêt articulé sur la carcasse pour tourner autour d'un axe d'oscillation se trouve dans la position d'arrêt, l'angle dont le sommet est for25 mé par la dent d'arrêt qui est en prise, dont une branche s'étend de la dent d'arrêt à l'axe de l'arbre de portée et dont l'autre branche s'étend de la dent d'arrêt à l'axe d'articulation, est de 90 . Sous cet effet, les forces qui attaquent le disque d'arrêt sont absorbées 30 avec sécurité dans les deux sens de rotation et on évite que, sous l'action d'une force qui s'exerce sur le trajet de retour de la force, c'est-à-dire, par exemple, d'une contrainte exercée sur un dossier d'un siège de véhicule qui est muni du mécanisme d'articulation, ce dos35 sier ne se dérègle spontanément. L'angle précité peut

être d'environ 90 , toutefois, il doit être à l'intérieur de l'angle d'auto-blocage entre les matériaux uti-

lisés. Finalement, dans une forme de réalisation avantageuse, l'élément d'arrêt est composé de deux plaques identiques qui sont disposées de part et d'autre du sec5 teur de dégagement et qui recouvrent partiellement ce

secteur sur les deux côtés. Ceci permet d'obtenir une -disposition résistant au basculement latéral, qui est appropriée pour absorber de grandes forces d'arrêt, cette disposition pouvant cependant être réalisée dans une 10 construction légère.

Le mécanisme d'articulation selon l'invention

présente l'avantage de pouvoir être d'une construction très petite et en particulier très plate. Il est possible de réaliser le disque d'arrêt luimême sous la forme 15 d'une roue dentée qui engrène avec une autre roue dentée, par exemple, avec un secteur denté portant l'élément mobile de l'articulation. Par ailleurs, le disque d'arrêt peut aussi être relié solidairement en rotation à un pignon qui est de préférence d'un plus petit diamè20 tre et par l'intermédiaire duquel le mouvement de rotation est transmis à un autre élément denté.

Les figures du dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple, feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, sur ce dessin, la figure 1 est un schéma de montage d'un mécanisme d'articulation la figure 2 est une vue de dessus d'un mécanisme d'articulation, analogue à la figure 1 mais sur laquelle, pour simplifier la représentation, on a omis cer30 taines parties telles que la carcasse, le secteur denté, etc. et on a représenté la position d'arrêt la figure 3 est une vue prise selon la figure 2, sur laquelle on a représenté la position dans laquelle l'entralneur inférieur est mis en prise et la dent 35- d'arrêt est dégagée de l'encoche, cette position a été obtenue par rotation de l'angle c

la figure 4 est une représentation correspon-

dant à la figure 2, qui montre la fin d'une course de réglage, le mouvement de réglage a été exécuté de l'angle (3. Le mécanisme d'articulation auto-bloquant possè5 de un levier d'actionnement 20 qui peut être actionné en va-et-vient par des mouvements de pompage sur l'angley (voir figuré 4). Sous l'effet de ces mouvements de pompage, les forces de réglage sont introduites dans le mécanisme d'articulation qui, sous cet effet, peut être dé10 placé angulairement pas-à-pas et reprend à chaque fois automatiquement la position d'arrêt dès que le mouvement

de réglage a été terminé.

Comme le montre la figure 1, tout le mécanisme se trouve entre deux flasques plats 22, 24, à peu près 15 en forme de coeur, appartenant à une carcasse dans laquelle un arbre de portée 26 est monté librement rotatif; à cet effet, on a prévu des bagues de portée dans ces deux flasques et l'arbre 26 présente des parties décolletées adaptées à ces bagues, qui ont en même temps 20 pour effet d'immobiliser l'arbre 26 dans la direction axiale. Le levier d'actionnement 20 est relié solidairement en rotation à l'arbre 26 par l'intermédiaire d'une plaquette d'actionnement 30 qui est fixée d'une façon ap25 propriée sur un renflement additionnel de l'arbre de portée 26. Le levier d'actionnement 20, qui constitue le levier à main proprement dit et présente une région formant poignée, est enfilé à travers cette plaquette, ce qui donne naissance à une butée pour un ressort de rap30 pel 32 qui est sensiblement réalisé sous la forme d'un ressort en épingle à' cheveux dont les branches sont appuyées de part et d'autre sur la tige du levier d'actionnement 20 enfilé à travers la plaquette et s'appuient en même temps sur l'arbre de portée 26. Ce ressort de rap35 pel 32 est monté, par sa région inférieure formant boucle, sur un doigt d'appui fixé au flasque arrière. Ce ressort garantit que la plaquette d'actionnement 30 et ::/ - : D0 s

le levier d'actionnement 20 prennent normalement la position centrale représentée sur la figure 2. Il maintient les deux éléments et les empêche de décrire les mouvements involontaires qui pourraient se produire sous l'effet d'accélérations pendant la marche et pourraient donner naissance à un cliquetis ou entraîner un déréglage spontané.

Sur la plaquette d'actionnement 30, de forme approximativement triangulaire, est articulé, dans la région d'extrémité de gauche (figure 1), un secteur de dégagement 34; l'articulation est réalisée ici par un doigt d'articulation qui est enfilé à travers une ouverture de portée ménagée dans le secteur de dégagement 34 et est immobilisé dans un perçage de la plaquette d'actionnement 30, par exemple fixé par matage.

Le secteur de dégagement 34 est une pièce symétrique; il possède une forme sensiblement triangulaire, et des entraîneurs 38, 40, constitués par des doigts à section ronde font saillie dans le sens opposé aus sens dirigé vers la plaquette d'actionnement 30. Dans le sens opposé, fait saillie un doigt d'appui 42 qui se prolonge jusque dans le voisinage du flasque arrière 22. Ce doigt est fixé solidairement au secteur de dégagement 34, il traverse un trou allongé curviligne 44 de la plaquette d'actionnement 30, pour limiter la course d'oscillation du secteur de dégagement 34, et, au-delà, il est appuyé contre les deux branches d'un ressort de rappel 46 du secteur de dégagement 34 qui est lui aussi constitué par un ressort en épingle à cheveux. Ce ressort encadre, également par ses deux branches, l'arbre de portée 26 et il prend de même appui par une région\ d'extrémité en forme de boucle, sur le flasque arrière 22, qui présente à cet effet une configuration spéciale.

Un disque d'arrêt 48 qui possède au total seize encoches d'arrêt 50 uniformément réparties est disposé en avant du secteur de dégagement 34, et est lui aussi monté librement rotatif sur l'arbre de portée 26. Ces en-

coches possèdent un fond arrondi et des flancs qui s'étendent à peu près radialement; leur largeur libre est légèrement plus grande que le diamètre des entraîneurs 38, 40. Elles sont uniformément réparties, leur an5 gle de pas correspond sensiblement à l'angle p, c'est-àdire à la fraction de la course qui agit pour le réglage.

Au droit du disque d'arrêt 48 dans la direction axiale, se trouve un élément d'arrêt 52 qui présente à 10 peu près la forme du chiffre "6" et est relié dans sa région inférieure à un axe d'oscillation 54 qui est monté pour tourillonner librement des deux côtés dans les flasques 22, 24. Un ressort d'arrêt 56, qui prend appui sur le flasque avant 24, sollicite cet élément d'arrêt dans 15 le sens des aiguilles d'une montre et vers le disque d'arrêt 48. L'élément d'arrêt comprend deux plaques latérales 58, 60 identiques qui sont reliées l'une à l'autre et à un certain écartement mutuel par l'axe d'oscillation 54 et par une dent d'arrêt 62 constituée par une ti20 ge de telle manière que l'espace libre ménagé par leur

écartement soit plus grand que l'épaisseur du disque d'arrêt 48, et de telle manière qu'elles recouvrent partiellement ce disque sur les deux côtés, comme les figures 2 à 4 le montrent en particulier.

L'élément d'arrêt 52 possède deux profils de commande qui comprennent chacun une rampe de dégagement 64 et une anse de passage libre 66. Cette anse est plus rapprochée de la dent d'arrêt 62 que la rampe de dégagement 64. La distance entre la rampe de dégagement 64 30 et l'anse de passage libre 66 est adaptée au pas angulaire des encoches d'arrêt 50. Les profils de commande 64, 66 se trouvent chacun dans le voisinage de l'un des entraîneurs 38, 40, comme les figures 2 à 4 le montrent en particulier, et un profil de commande 64, 66 est 35 associé à chaque entraîneur 38, 40. Pour la formation

des profils de commande 64, 66, l'élément d'arrêt 52 présente une forme de crochet dans sa région supérieu-

re tandis que, dans sa région inférieure, il présente une ouverture présentant la forme générale d'une poire.

Un entraîneur 38, 40 est engagé dans chacune des deux régions décrites. De cette façon, les entraineurs 38, 40 peuvent coopérer avec le disque d'arrêt 48 sans être gênés par l'élément d'arrêt 52 et ils commandent l'élément

d'arrêt 52.

Au disque d'arrêt 48 est encore fixé rigidement

un pignon 58 qui engrène avec un secteur denté 70 qui 10 est formé sur un bras mobile 72. Ce bras peut osciller autour d'un axe 74 qui sert en même temps de douille entretoise et de liaison pour les deux flasques 22, 24.

Son mouvement d'oscillation est limité par un trou allongé en arc de cercle dans lequel est engagé un doigt du 15 flasque avant 24. Finalement, on peut voir sur la figure i une autre douille entretoise 76 qui sert elle aussi à

assembler les deux flasques 22, 24.

On décrira maintenant le mode de travail de ce.? dispositif de réglage; pour cela, on se reportera aux figures 2 à 4. La figure 1 montre la position d'arrêt; la dent d'arrêt 62 est en prise avec une encoche d'arrêt 50 du disque d'arrêt 48, de sorte que le mouvement de rotation de ce disque est bloqué. Les entraineurs 38, 40 se trouvent dégagés des encoches d'arrêt situées dans 25 leur voisinage et ils ne touchent pas non plus l'élément d'arrêt 52, en particulier, les profils de commande 64, 66. Le levier d'actionnement se trouve dans sa position centrale. Si, maintenant, on fait pivoter le levier d'ac'30 tionnement vers le bas, dans le sens de la flèche 78, il se produit un mouvement d'oscillation autour de l'arbre de portée 26. L'axe d'articulation 36 est entraîné en oscillation dans le même sens (dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre). Dans ce mouvement, le 35, doigt d'appui 42 du secteur de dégagement 34 reste retenu par la branche inférieure du ressort de rappel 46, de sorte que, dans la poursuite du mouvement d'oscillation ll

du levier d'actionnement 20, le secteur de dégagement est entraîné en pivotement dans le même sens de rotation autour de l'axe d'articulation 36. Sous l'effet de ce mouvement de pivotement, l'entraîneur inférieur 40, qui 5 se déplace sur un arc de cercle de prise, vient se placer dans l'encoche d'arrêt voisine, de sorte que, maintenant, il s'établit une liaison d'entraînement en rotation entre le levier d'actionnement 20 et le disque d'arrêt 48.

En même temps, l'entraîneur supérieur 38 s'éloigne davantage de l'encoche d'arrêt 50 adjacente et il rencontre la rampe de dégagement 64 des profils de commande supérieurs 64, 66; il repousse cette rampe dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, de 15 sorte que l'élément d'arrêt 52 s'éloigne du disque d'arrêt 48 en pivotant autour de son axe d'oscillation 54.

Sous cet effet, la dent d'arrêt 62 se dégage de sa prise

et l'immobilisation du disque d'arrêt 48 est supprimée.

Cet état est représenté sur la figure 3. Le mou20 vement d'oscillation du levier d'actionnement s'est produit sur un angle 0<, le disque d'arrêt 48 est libéré mais il est en prise par obstacle avec le levier d'actionnement 20, de sorte que, maintenant, dans la suite du mouvement de réglage du levier d'actionnement 20, on 25 peut modifier la position angulaire du disque d'arrêt 48.

Ceci s'effectue, ainsi que ceci ressort de la figure 4, par le fait que le disque d'arrêt 48 est entraîné d'un angle unitaire en rotation dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre. Lorsque cet 30 état est atteint, l'entraîneur supérieur 38 a glissé sur le profil de commande supérieur 64, 66 en se dirigeant vers l'axe d'oscillation 54, suffisamment loin pour parvenir dans la région de l'anse de passage libre 66. Cette anse est creusée suffisamment loin vers l'arrière 35 pour que l'élément d'arrêt 52 ne soit plus retenu dans la position débloquée par l'entraîneur supérieur 38 mais que, au contraire, sous la charge du ressort d'arrêt 56, q - f : ' f. A:: 0::

0 4 7 E

0 -: = - /

\ -- - 7, 10

::: :: :::

: - EX

: :: S -, : : D: 0 25 ::

S 0 -,

q ^D: 0,, , . * f -

il vienne tout d'abord s'appuyer sur le bord circulaire du disque d'arrêt 48 puis, après la suite de la rotation du disque d'arrêt 38, tombe dans l'encoche d'arrêt suivante, ce qui est représenté sur la figure 4.

Dès que la position d'arrêt est à nouveau atteinte, la suite du mouvement du levier d'actionnement 20 vers le bas est bloquée, de sorte que l'utilisateur perçoit nettement que, maintenant, la course de réglage est terminée. Si, maintenant, il relâche le levier d'actionnement 20 ou qu'il le ramène vers le haut (dans le sens des aiguilles d'une montre), l'entratneur inférieur 40 se dégage de son encoche d'arrêt 50 sous l'action du bras de levier L. Les deux entratneurs 38, 40 peuvent maintenant se déplacer librement entre les profils de commande 64, 66 et le bord extérieur du disque d'arrêt 48; et ils reprennent leur position représentée sur la figure 2. Ceci termine la course et on peut maintenant exécuter une autre course. En seize courses, on fait tourner le disque d'arrêt 48 d'un tour complet. Si on tire le levier d'actionnement vers le haut, en sens inverse de la flèche 78, toute la séquence de mouvements se déroule de façon correspondante, c'est-à-dire que l'entraIneur qui se trouve en position avant dans le sens de la rotation et qui entre en Drise avec une encoche d'arrêt 50 est maintenant l'entraîneur supérieur 38 tandis que l'entraîneur inférieur 40 a pour fonction de basculer l'élément d'arrêt 52 dans la position inactive (voir figure 3).

Il va de soi que des modifications pourront être apportées par l'homme de l'art au mode de réalisation qui vient d'être décrit, notamment par substitution des moyens techniques équivalents, sans pour cela sortir

du cadre de l'invention.

R E V E ND IC AT IONS

1 - Mécanisme d'articulation auto-bloquant qui peut être réglé en position angulaire pas-à-pas, par des mouvements de pompage d'un levier d'actionnement (20), et qui est particulièrement approprié pour le réglage en 5 hauteur de l'assise ou le réglage de l'inclinaison du dossier des sièges de véhicules, mécanisme qui comprend: - une carcasse dans laquelle est agencé un arbre de portée, - un disque d'arrêt qui est solidaire en rota10 tion du bras du mécanisme qu'il s'agit de régler, qui présente des encoches d'arrêt disposées à intervalles angulaires uniformes, et qui peut tourner autour de l'axe de l'arbre de portée, et - un élément d'arrêt (52) qui est monté mobile, 15 notamment oscillant, sur la carcasse (22, 24), qui présente une dent d'arrêt (62) coopérant avec les encoches d'arrêt (50), qui est soumis à une Précontrainte élastique dans le sens de l'engagement de la dent d'arrêt (62) dans l'une des encoches d'arrêt (50) et qui présente 20 deux profils de commande (64, 66) qui coopèrent avec des entraineurs (38, 40) commandés par le levier d'actionnement (20) et comprennent chacun une rampe de dégagement (64) et une anse de passage libre (66), dont l'écartement mutuel est adapté à l'écartement angulaire des enco25 ches d'arrêt (50), un ressort de rappel (32) associé au levier d'actionnement (20) tendant à placer ce levier dans sa position centrale, caractérisé en ce que le levier d'actionnement 30 (20) est fixé solidairement en rotation à une plaquette d'actionnement (30) et, de préférence, également à l'arbre de portée (26), et en ce qu'il est prévu un secteur de dégagement (34), articulé sur la plaquette d'actionnement (30), qui peut pivoter librement autour d'un axe 35 d'articulation (36), qui porte deux entraîneurs (38, 40)

disposés symétriquement par rapport à la ligne qui joint l'axe d'articulation (36) à l'axe de l'arbre de portée (26) et capables de s'engager dans les encoches d'arrêt (50). par un mouvement de pivotement, et qui est rappelé 5 _par précontrainte, par un ressort de rappel (46), dans une position neutre dans laquelle les deux entraîneurs (38, 40) sont dégagés de leur prise avec les encoches d'arrêt (50), et ces entraîneurs (38, 40) étant disposés de manière qu'après un mouvement de pivotement qui les 10 dégage de la position neutre, un entraîneur (par exemple, 40) s'engage dans une encoche d'arrêt (50) tandis que l'autre vient s'appuyer contre la rampe de dégagement (64) de l'élément d'arrêt (52) qui lui est adjacente et dégage cet élément.

-.15 2 - Mécanisme d'articulation selon la revendication 1, caractérisé en ce que, sur le secteur de dégagement (34), fait saillie latéralement un doigt d'appui (42) coDtre lequel s'appuient, des deux côtés, les branches du ressort de rappel (46) réalisé sous la forme -2 d'une épingle à cheveux et en ce que ce doigt d'appui (42) est engagé de préférence à travers un trou allongé

curviligne (44) de la plaquette d'actionnement (30).

3 - Mécanisme d'articulation selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que, dans la posi25 tàon d'arrêt, la dent d'arrêt (62) se trouve sur la ligne qui joint l'axe d'articulation (36) à l'axe de l'arbre de Tportée (26).

4 - Mécanisme d'articulation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que 30 l'angle dont le sommet est formé par l'entraîneur (38 ou

) qui est en prise, dont une branche part de cet entraîneur et passe par l'axe de l'arbre de portée (26) et -dont l'autre branche part de l'entraîneur et passe par l'axe d'articulation (36), est toujours supérieur à 90 35 et de préférence inférieur à 120', indépendamment des po

sitions relatives des éléments.

- Mécanisme d'articulation selon l'une quel-

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conque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, lorsque l'élément d'arrêt (52) articulé sur la carcasse (22, 24) pour tourner autour d'un axe d'oscillation (54), se trouve dans la position d'arrêt, l'angle dont 5 le sommet est formé par la dent d'arrêt (62) qui se trouve en prise, dont une branche s'étend de la dent d'arrêt (62) à l'axe de l'arbre de portée(26) et dont l'autre branche s'étend de la dent d'arrêt (62) à l'axe d'oscillation (54), est un angle droit et de préférence, s'écar10 te moins de la valeur de 90 que l'angle d'auto-blocage

des matières utilisées.

6 - Mécanisme d'articulation selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément d'arrêt (52) est composé de plaques latérales 15 identiques (58, 60) qui sont disposées des deux côtés du

disque d'arrêt (48) et recouvrent partiellement ce dernier sur les deux côtés.

7 - Mécanisme d'articulation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'au 20 disque d'arrêt (48) est fixé solidairement en rotation

un pignon (68) qui engrène avec un secteur denté (70) appartenant à un bras mobile (72), lequel est articulé sur la carcasse (22, 24) pour osciller autour d'un axe (74).

8 - Mécanisme d'articulation selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le levier d'actionnement (20) est enfilé à son extrémité à travers la plaquette d'actionnement (30) et que les deux branches du ressort de rappel (32) réalisé sous la 30 forme d'un ressort en épingle à cheveux sont appuyées latéralement contre la saillie ainsi formée.