FR2596671A1 - Broyeur rotatif equipe d'un systeme automatique d'evacuation des materiaux non broyables - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN BROYEUR ROTATIF EQUIPE D'UN SYSTEME AUTOMATIQUE D'EVACUATION DES MATERIAUX NON BROYABLES. DANS LEDIT BROYEUR, PLUSIEURS VERINS HYDRAULIQUES 25 A DOUBLE ACTION PRESENTENT DEUX CHAMBRES DE PRESSION 59, 60 DE PART ET D'AUTRE D'UN PISTON 36. DES MOYENS 28, 29, 26, 27, 44 RACCORDENT LESDITS VERINS 25 AFIN QUE LA PRESSION DANS L'UNE 59 DES CHAMBRES SOIT CONVERTIE EN UNE FORCE DESCENDANTE. UN CIRCUIT HYDRAULIQUE, COMMUNIQUANT NORMALEMENT AVEC LES CHAMBRES 59, COMPREND UN ACCUMULATEUR 53, UNE POMPE 50 ET UN DISPOSITIF DE COMMANDE MANOSENSIBLE 55. DES CLAPETS DE DECHARGE 67 S'OUVRENT POUR TRANSFERER DU FLUIDE DE L'UNE 59 A L'AUTRE 60 DES CHAMBRES, LORSQUE LA PRESSION DU FLUIDE DANS LA PREMIERE CHAMBRE 59 EXCEDE UNE VALEUR PREDETERMINEE. DES MOYENS 61, 57 EVACUENT LE FLUIDE DE L'AUTRE CHAMBRE 60 VERS UNE SOURCE 52 DE FLUIDE NON PRESSURISE. APPLICATION NOTAMMENT A L'ELIMINATION D'"EGARES" DANS DES BROYEURS ROTATIFS.

Description

Broyeur rotatif équipé d'un système automatique d'évacuation

des matériaux non broyables.

La présente invention se rapporte à des broyeurs du type dans lequel une tête broyeuse rotative sensiblement tronconique et une partie concave,ou cloche relativement fixe,coopèrent mutuellement pour délimiter un intervalle de broyage; l'invention concerne plus particulièrement un dispositif automatique équipant un tel broyeur et grâce auquel la cloche est poussée vers le bas jusqu'à une position normale de fonctionnement par rapport à la tête, position à partir de laquelle ladite 10 cloche peut être soulevée, si nécessaire, pour permettre à des matériaux sensiblement non broyables de franchir l'intervalle de broyage sans détériorer les surfaces broyeuses, ladite cloche étant immédiatement rappelée à

sa position efficace après avoir été soulevée de la sorte.

La présente demande constitue une suite logique de la

demande apparentée n 06/084 834, déposée par le demandeur le 15 octobre 1979 et abandonnée après son dépôt.

Dans un broyeur du type auquel la présente invention se rapporte, une tête broyeuse de configuration généra20 le tronconique est calée sur un arbre vertical excentré, de manière à tourner par suite de la rotation de cet arbre. Une pièce concave ou cloche broyeuse annulaire, installée sur le bâti relativement fixe du broyeur, surplombe et entoure plus ou moins la tête broyeuse et coopè25 re avec cette dernière pour délimiter un intervalle constituant une chambre annulaire de broyage. Les matériaux devant être broyés sont déversés de haut en bas et traversent ladite chambre afin d'être broyés entre la cloche

et la tête,lorsque cette tête tourne.

L'un des problèmes auxquels le plus d'attention a été accordé, dans le domaine des broyeurs rotatifs, est le problème survenant lorsque ce qu'on appelle des "égarés" (matériaux sensiblement non broyables) pénètrent dans la chambre annulaire de broyage. Si la cloche est empêchée 35 de se soulever par rapport à la tête lorsque de tels matériaux sont piégés dans l'intervalle de broyage, il est fort à craindre que la surface broyeuse de la cloche ou de la tête (voire des deux) soit détériorée, ce qui implique une mise hors service du broyeur pour une durée considérable pendant laquelle la surface détériorée est remplacée. Pour éviter une telle détérioration, il est classique d'installer la cloche d'un broyeur rotatif sur une partie supérieure du bâti qui repose, en général, concentriquement sur une partie inférieure fixe 10 de ce bâti, mais peut être repoussée à force vers le haut à l'écart de ladite partie inférieure par des "égarés" situés dans la chambre de broyage. Du fait que le poids de la partie supérieure du bâti n'est pas suffisant pour la maintenir en position basse à l'encontre des forces ascensionnelles appliquées à la cloche au cours du broyage normal, il est plus ou moins habituel de pousser la partie supérieure vers le bas au moyen de ressorts puissants; la partie supérieure du bâti est alors maintenue fermement appliquée sur la partie inférieure lors du broya20 ge normal, mais elle peut se soulever sous l'action de la

force supérieure engendrée par la présence des "égarés".

Il est nécessaire que les ressorts soient soumis à une précharge sensible permettant de maintenir la cloche abaissée et, lorsque cette cloche est soulevée par des "égarés", 25 cette force déjà importante imposée auxdits ressorts subit un nouvel accroissement substantiel. Habituellement, un tel agencement élastique empêche une détérioration grave des surfaces broyeuses, mais il nécessite néanmoins une mise à l'arrêt relativement longue du broyeur en vue d'éliminer les "égarés", étant donné que la force des ressorts doit être relâchée et que la partie supérieure du bâti doit être soulevée suffisamment pour permettre auxdits "égarés" de tomber à travers l'intervalle de broyage. Un soulagement du bandage des ressorts implique habituel35 lement la dépose d'écrous situés sur de nombreux tirants, lesquels parcourent intérieurement lesdits ressorts et transmettent les forces élastiques à la partie supérieure

du bâti; au cours d'une telle dépose, la grande énergie emmagasinée dans les ressorts expose le personnel opérateur à des risques.

Le caractère grave et ennuyeux de ce problème des 5 "égarés" est attesté par le nombre relativement grand de brevets qui ont été délivrés en vue d'y porter remède.

L'un des plus anciens de ces brevets est le brevet US-2 679 984 (Gruender) délivré en 1954, dans lequel les ressorts généralement classiques sont remplacés par des 10 vérins pneumatiques qui, normalement, imposent à la partie supérieure du bâti une force élastique prédéterminée de sollicitation vers le bas. Cette partie supérieure peut se soulever sous la force développée par des "égarés" dans la chambre de broyage, en faisant augmenter la pres15 sion dans le système pneumatique qui, de ce fait, fonctionne de la même façon que des ressorts,à cette différence que la pression pneumatique n'est pas autorisée à excéder une valeur maximale prédéterminée, établie par une valve de détente. Pour libérer les "égarés", la pression régnant dans les cylindres peut être détendue par l'ouverture d'une valve actionnable à la main, après quoi il faut soulever la partie supérieure du bâti. Bien qu'il offre des avantages par rapport à une partie supérieure de bâti chargée par des ressorts, ce dispositif ne peut pas 25 assurer un soulèvement commandé de la cloche lorsque ce soulèvement s'avère nécessaire,et ce dispositif comporte en outre l'inconvénient important de requérir une grande alimentation en air sous forte pression, si bien qu'il

n'est pas énergétiquement rentable.

Les deux brevets US-3 118 623 (nouvelle délivrance Re 29 970) et US-3 281 083 (délivrés l'un et l'autre à Johnson) et le brevet US-3 038 670 (Becker) décrivent également l'utilisation de vérins à action simple, commandés par la pression d'un fluide pour appliquer une force normale de sollicitation vers le bas à une partie supérieure de bâti. Dans les appareils de cesbrevets,les vérins fonctionnent sensiblement de la même façon que les ressorts qu'ils remplacent, sauf qu'il est prévu une suppression manuelle de la force de sollicitation développée par ces vérins. Dans une autre approche de ce problème, exposée dans le brevet US3 140 635 (Balmer et al), des ressorts sont utilisés pour charger vers le bas d'une manière plus ou moins classique la partie supérieure du bâti, cependant que des vérins à action simple, agissant sous la pression d'un fluide et commandés manuellement, sont conçus 10 pour soulever cette partie supérieure à l'encontre de la charge des ressorts lorsque des "égarés" sont emprisonnés dans l'intervalle de broyage. Les brevets US-3 009 660 (Symonset al) et US-3 162 387 (Symons) décrivent d'autres agencements appliquant les mêmes principes généraux. 15 Le brevet US-2 597 548 (Traylor Jr.) traite d'un dispositif dans lequel des mécanismes à pistons sollicités par fluide, équipés de valves de détente à-une seule voie, permettent à des "égarés" situés dans l'intervalle de broyage de soulever la cloche à l'encontre de la char20 ge de ressorts, mais le mouvement de rappel de cette cloche vers le bas, sous l'action desdits ressorts, est temporisé pour laisser auxdits "égarés" le temps de sortir

de la chambre de broyage. Dans la pratique, cet agencement ne s'avère pas notablement efficace, du fait que la 25 force de sollicitation des ressorts croit lorsque la cloche monte, et que les "égarés" ne peuvent pas soulever cette cloche au-dessus d'un niveau auquel elle est débarrassée de ces derniers; par conséquent, la force élastique agissant sur la clche peut continuer de maintenir 30 les 'égarés' captifs dans la chambre de. broyage.

Dans le broyeur d'après le brevet US-3 396 916 (Kemnitz et al), la pièce concave ou cloche est entourée par une paroi cylindrique de la partie inférieure fixe du bâti, qui coopère avec une surface externe cylindrique de ladite 35 cloche pour délimiter un cylindre hydraulique annulaire; la cloche possède une aile circonférentielle qui est reçue par ce cylindre pour agfr comme son piston. La pression d'un fluide régnant dans le cylindre annulaire, au-dessus et au-dessous de l'aile circonférentielle, commande la position en hauteur de la cloche et peut être utilisée pour soulever cette cloche de manière à libérer des "éga5 rés". La cloche est verrouillée hydrauliquement à la hauteur choisie et, de ce fait, elle ne peut pas céder élastiquement vers le haut dans une mesure sensible avant

qu'une valve, prévue dans le système hydraulique, soit commutée manuellement pour provoquer son soulèvement.

Dans le broyeur du brevet US-2 791 383 (Kjelgaard), un certain nombre de vérins hydrauliques à double action sont interposés entre la partie inférieure du bâti et une partie supérieure de ce bâti, qui englobe la cloche. Une pression de fluide prédéterminée est entretenue dans les chambres inférieures des vérins, et le fluide efficacement emprisonné dans leurs chambres supérieures maintient la cloche à une hauteur souhaitée. Pour ajuster la cloche vers le bas, il est prévu une pompe manuelle par l'intermédiaire de laquelle le fluide peut être introduit à for20 ce dans les chambres supérieures des vérins; pour soulever la cloche par un réglage, une valve actionnable à la main autorise un désaérage commandé des chambres supérieures. Une valve de détente de pression, également raccordée aux chambres supérieures des vérins,s'ouvre pour 25 désaérer rapidement ces chambres si la pression qu'elles renferment excède une valeur prédéterminée (par exemple si des "égarés" coincés dans l'intervalle de broyage appliquent à la cloche une force ascensionnelle), en soulevant ainsi automatiquement ladite cloche afin de libérer 30 les matériaux non broyables. Après chaque libération de

ce type, la cloche doit être ramenée vers le bas à sa position efficace, par une manoeuvre de la pompe manuelle.

Cet appareil est affecté de l'inconvénient supplémentaire consistant en ce qu'une quelconque fuite du fluide par les chambres supérieures des vérins permet un soulèvement de la cloche, accroissant ainsi la largeur de l'intervalle de broyage; ensuite, la cloche doit être ramenée,

par réglage, à une position qui était préalablement indéterminée.

Le brevet US-3 754 716 (Webster) décrit un agencement globalement similaire, dans lequel la pompe manuelle du 5 brevet précité US-2 791 383 est remplacée par une pompe à entraînement électrique, et dans lequel la position réglée de la cloche est détectée électriquement. Lorsque cette cloche est soulevée pour dégager des "égarés", elle est maintenue dans sa position haute pendant un laps 10 de temps prédéterminé, pour être ensuite rabaissée automatiquement à la position détectée électriquement, qu'elle occupait juste avant d'être soulevée. Le système de commande électrique et hydraulique doit être d'une conception plutôt compliquée,du fait que la cloche n'occupe 15 aucune position déterminée mécaniquement, et que chaque

vérin doit être commandé individuellement de façon à éviter que cette cloche se trouve dans une position de porteà-faux.

Le brevet US-2 680 571 (Bjarme) décrit une structure 20 dans laquelle des vérins pneumatiques à double action ont pour fonction de maintenir une force normale de sollicitation vers le bas sur la partie supérieure d'un bâti, qui renferme une pièce concave. Il n'est prévu aucune suppression automatique de cette force descendante lors25 que des "égarés" se trouvent dans l'intervalle de broyage, mais une valve à actionnement manuel peut être réajustée pour modifier le raccordement des vérins de telle sorte qu'ils soulèvent la partie supérieure du bâti, afin de libérer les "égarés". La caractéristique commune au dis30 positif de ce brevet et aux dispositifs décrits dans certains des autres brevets précités consiste en ce que les vérins pneumatiques du broyeur se trouvent au sommet de ce dernier et font, en fait, saillie d'une distance considérable au-dessus du sommet de la partie supérieure du 35 bâti. Une telle conception est désavantageuse par le fait qu'elle augmente la hauteur du broyeur, si bien que la

machine ne peut pas être adaptée à toutes les installa-

tions. De surcroît, les matériaux devant être broyés sont déversés de haut en bas dans un broyeur rotatif et doivent, par conséquent, être soulevés jusqu'à un niveau à

partir duquel ils peuvent chuter dans ce broyeur; de ce 5 fait, l'énergie nécessaire pour délivrer des matériaux à un broyeur est directement fonction de la hauteur de ce broyeur. Au cours de la longue durée utile d'un broyeur, et si l'on tient compte du fait que les matériaux déversés sont habituellement lourds, tout centimètre ajouté 10 à la hauteur du broyeur peut se traduire par un important gaspillage d'énergie cumulatif.

Les brevets de l'art antérieur examinés ci-avant, ainsi que d'autres brevets qui leur sont similaires, prouvent le besoin et le désir, existant depuis longtemps, 15 d'équiper des broyeurs rotatifs de moyens efficaces pour détecter la présence d'"'égarés" ou d'autres matériaux non broyables dans l'intervalle de broyage, et pour supprimer rapidement et automatiquement la force agissant vers le bas sur la cloche, en réaction à la détection desdits 20 matériaux. Une difficulté fondamentale affectant l'implantation d'un tel appareillage réagissant automatiquement réside, en tout premier lieu, dans la détection de la présence d'"'égarés". Jusqu'à présent, dans des systèmes non automatiques, l'on s'est souvent fondé sur la décélé25 ration ou le calage du moteur d'entraînement du broyeur pour signaler la présence des "égarés"; toutefois, à l'instant auquel cette décélération du moteur devient perceptible, des dégâts considérables peuvent déjà s'être produits. Lorsque la partie supérieure du bâti portant la cloche n'est pas empêchée hydrauliquement de se soulever (comme tel est le cas dans le brevet précité US-2 791 383), une manifestation prématurée et significative de la présence d'"'égarés" se traduit par le fait que la partie supérieure du bâti se soulève en basculant. Du fait qu'un 35 tel soulèvement peut advenir à n'importe quel endroit de la périphérie du broyeur, un opérateur situé à un poste fixe de commande n'occupe pas une position favorable pour constater immédiatement ce soulèvement et y réagir promptement. N'importe quel dispositif automatique appliquant à la cloche une force élastique vers le bas,de façon qu'elle puisse être soulevée en réaction à la présence 5 d'"égarés", doit similairement tenir compte du basculement auquel ladite cloche a tendance à être soumise lorsque

des matériaux non broyables sont emprisonnés dans l'intervalle de broyage.

Il n'est pas absolument nécessaire que la cloche soit 10 effectivement soulevée lors de la détection d'"'égarés" dans l'intervalle de broyage, de manière qu'elle soit maintenue dans une position suffisamment haute pour permettre à ces matériaux de chuter librement à travers ledit intervalle; cependant, une libération automatique desdits matériaux doit être conçue au moins de telle sorte qu'il ne se produise aucun accroissement notable de la force descendante agissant sur la cloche lorsqu'elle monte, afin que cette cloche puisse être soulevée par la force ascensionnelle que lesdits matériaux lui appliquent. 20 En revanche, au cours du fonctionnement normal, la cloche doit être confinée dans une position efficace bien définie, par une force descendante qui lui est appliquée

et est surmontée par l'effet d'ascension des "égarés".

La position normale de la cloche doit être déterminée, de préférence par des moyens de butée concrets, de telle sorte que cette cloche puisse y être ramenée directement

apres avoir été ainsi soulevée.

A ce stade, il apparaîtra que la présence d'"'égarés" dans un broyeur rotatif n'est pas un problème simple à 30 résoudre, mais qu'elle doit en revanche obéir à de nombreuses exigences dont certaines sont manifestement en

conflit les unes avec les autres. Jusqu'à présent, il n'a été proposé aucun dispositif qui résolve ce problème fondamental, et satisfasse ou réponde à tzutes ces exigences 35 et desiderata.

La présente invention concerne ur broyeur du type comprenant un cône ou tête broyeuse, qui accomplit une rotation sur la partie inférieure fixe d'un bâti et coopère avec une pièce concave ou cloche pour délimiter un intervalle de broyage; l'objectif global de l'invention consiste à fournir un appareil énergétiquement effi5 cace,dans lequel une force descendante prédéterminée est normalement imposée à la cloche pour la maintenir appliquée sur la partie inférieure du bâti dans une position opérationnelle, et dans lequel cette force descendante est empêchée de croître jusqu'à une quelconque valeur substantielle lors de l'occurrence du soulèvement de la cloche, dû par exemple à la présence de matériaux non

broyables dans l'intervalle de broyage.

Un autre objectif global de l'invention consiste à fournir, dans un broyeur rotatif, un appareil automa15 tique énergétiquement efficace qui réagisse à la présence de matériaux non broyables dans l'intervalle de broyage, en autorisant un soulèvement de la cloche jusqu'à une valeur permettant à ces matériaux de franchir ledit intervalle, sans aucun accroissement considérable des forces 20 de réaction appliquées aux surfaces opposées de ladite cloche et de la tête broyeuse par les matériaux interposés entre celles-ci, de façon que lesdites surfaces ne subissent pas, de la part des "égarés" situés dans l'intervalle de broyage, une détérioration plus grande que celle que leur imposent les matériaux broyables sur lesquels elles sont destinées à agir. Ainsi, l'invention vise en dernier lieu à conférer une très longue vie utile aux

surfaces de broyage d'un broyeur rotatif.

Un objet plus spécifique, mais très important de la présente invention consiste à proposer un appareil du type susdécrit, qui permette à des "égarés" et substances analogues de franchir l'intervalle de broyage sans faire caler ledit broyeur, ni endommager les surfaces dudit intervalle; cet appareil est entièrement automatique, en ce sens qu'il 35 ne-requiert aucune attention de la part d'un opérateur, ni pour supprimer une force descendante agissant sur la cloche lorsque des "égarés" sont présents dans l'intervalle

de broyage, ni pour rétablir cette force descendante lorsque lesdits "égarés" ont franchi cet intervalle.

Un autre objet, plus spécifique, consiste à proposer un appareil intégralement automatique qui atteigne l'ob5 jet cité en dernier lieu, et qui puisse être aisément conçu pour produire un signal alertant un opérateur de la présence d'"égarés" dans l'intervalle de broyage, et de la nécessité subséquente d'éliminer ces "égarés" de l'orifice

de sortie du broyeur.

Un autre objet spécifique de l'invention consiste à fournir un appareil automatique du type décrit ci-dessus, qui ne nécessite pas la présence des ressorts puissants employés jusque-là pour charger la cloche vers le bas à sa position efficace, éliminant ainsi les dangers que de tels ressorts font encourir au personnel travaillant autour du broyeur, en particulier lorsque la cloche doit

être soulevée à des fins de maintenance ou de réparation.

Dans ce contexte, un autre objet spécifique de l'invention est de fournir un appareil automatique du genre 20 décrit ci-avant, qui puisse être installé sur un broyeur conçu pour fonctionner avec les ressorts jusqu'à présent classiques maintenant la cloche en position basse, sans

qu'il soit nécessaire de procéder à une modification étendue et coûteuse de la structure du broyeur pour l'adapter 25 à l'appareil selon l'invention.

Un autre objet spécifique de l'invention consiste à proposer un appareil automatique de commande de la cloche, comportant les caractéristiques susdécrites et muni d'une simple valve de commande actionnable à la main, qui peut 30 être commutée à une position pour soulever hydrauliquement la cloche jusqu'à une hauteur considérable permettant son entretien, ainsi qu'à une autre position présidant à un

broyage normal assorti d'un reJet automatique d'"'égarés", comme décrit ci-avant.

Dans la plupart des broyeurs rotatifs, la partie concave ou cloche présente une liaison filetée avec la partie

supérieure du bâti proprement dite, de sorte que l'inter-

valle de broyage peut être ajusté par une rotation de la cloche dans ladite partie supérieure, pour faire varier la position en hauteur de cette cloche par rapport au cone; en outre, une bague de verrouillage ou élément analo5 gue est normalement prévu pour interdire une rotation inopportune de la cloche. Un autre objet spécifique de

la présente invention consiste à atteindre les objectifs décrits ci-avant, à l'aide d'une structure et d'un appareillage qui n'interfèrent, en aucune manière, avec des 10 dispositifs classiques pour régler la position en hauteur de la cloche et pour verrouiller cette dernière dans n'importe quelle position sélectionnée,résultant d'un réglage en hauteur.

Ces objets de l'invention, qui apparaîtront au fur

et à mesure de la description, sont atteints par un broyeur

doté d'un cône ou tête broyeuse qui tourne dans la partie inférieure annulaire d'un bâti, ainsi que d'une partie supérieure annulaire du bâti qui repose normalement dans une position efficace sur ladite partie inférieure, et comporte une cloche coopérant avec ledit cône pour délimiter un intervalle de broyage. L'appareil de la présente invention impose normalement, à la partie supérieure du bâti, une force descendante prédéterminée qui s'oppose élastiquement à son soulèvement à l'écart de ladite posi25 tion, cette force étant maintenue sans aucun accroissement notable lorsque la partie supérieure du bâti est soulevée à l'écart de ladite position, par exemple à cause de la présence de matériaux sensiblement non broyables dans

l'intervalle de broyage.

L'appareil de la présente invention est caractérisé par un grand nombre de vérins à double action,distants les uns des autres d'intervalles circonférentiels autour des parties du bâti, chacun de ces vérins possédant un piston pouvant coulisser dans un cylindre, et ce cylin35 dre présentant une paire de chambres de pression sur des côtés opposés durit piston. L'appareil comporte en outre des moyens assurant la liaison de chacun desdits vérins, entre les parties supérieure et inférieure du bâti, de

manière que ce vérin puisse convertir la pression du fluide régnant dans l'une de ses chambres en une force descendante agissant sur la partie supérieure du bâti.

L'appareil présente des moyens de pression hydraulique communiquant normalement avec la chambre susmentionnée de chaque vérin, ces moyens constituant une source de fluide sous une pression sensiblement prédéterminée, et comprenant un accumulateur; une pompe pour alimenter cet 10 accumulateur en fluide; ainsi qu'un moyen de commande réagissant à la pression et coopérant efficacement avec ladite pompe et ledit accumulateur, pour diriger le fluide de la pompe à l'accumulateur lorsque le fluide présent dans ledit accumulateur accuse une pression inférieu-15 re à la pression prédéterminée, et pour empêcher une alimentation dudit accumulateur lorsque le fluide qui s'y

trouve accuse sensiblement ladite pression prédéterminée.

L'appareil renferme des valves de détente normalement fermées, intercalées entre la chambre cylindrique précitée 20 de chaque vérin et l'autre chambre de ce dernier, ces valves de détente étant agencées pour s'ouvrir, de façon à transférer le fluide de l'une à l'autre desdites chambres, lorsque le fluide renfermé dans l'une de ces chambres

accuse une pression excédant d'une valeur prédéterminée 25 ladite pression prédéterminée.

L'invention va à présent être décrite plus en détail à titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une coupe verticale d!un broyeur ro30 tatif réalisé d'après les principes de l'invention; la figure 2 est une représentation schématique illustrant le raccordement du dispositif de commande de la partie supérieure du bâti d'un broyeur rotatif réalisé conformément à l'invention; et la figure 3 est une coupe fragmentaire à échelie

agrandie, selon la ligne 3-3 de la figure 1.

Sur les dessins annexés, la référence numérique 3 désigne globalement la partie inférieure, relativement fixe, du bâti d'un broyeur rotatif réalisé d'après les principes de la présente invention. Cette partie inférieure 3 possède une paroi annulaire verticale 4,délimitant 5 la zone inférieure ou zone de sortie 5 d'une chambre de broyage à l'intérieur du broyeur. Un cône ou tête broyeuse 7 est calé sur un arbre excentré 6 dans la partie inférieure 3 du bâti, un mouvement giratoire étant imprimé à ce cône par la rotation de l'arbre 6. Une partie supé10 rieure 8 du bâti, reposant concentriquement au sommet de la paroi annulaire 4 de la partie inférieure, présente une région concave annulaire et tronconique ou cloche 9 qui converge vers le haut, et est par conséquent tournée vers le bas et vers l'intérieur. Cette cloche 9, entou15 rant en partie haute la tête broyeuse 7, coopère avec cette tête pour délimiter un intervalle de broyage 10 plus ou moins annulaire, qui représente la chambre de

broyage proprement dite.

L'arbre excentré 6 et la tête broyeuse 7 entraînée par celui-ci sont montés,dans des paliers massifs 12,dans la partie inférieure 3 du bâti. Une rotation est imprimée à l'arbre 6 au moyen d'un arbre d'entraînement 14 s'étendant horizontalement, qui est également monté à

rotation dans ladite partie inférieure.

La zone marginale de la paroi annulaire 4 de la partie inférieure du bâti s'évase vers le- haut,et comprend une surface tronconique concentrique 16 dirigée obliquement vers le haut et radialement vers l'intérieur, ainsi qu'une autre surface tronconique concentrique 17 tournée obliquement 30 vers le haut et radialement vers l'extérieur. Une gorge circonférentielle 18 ouverte vers le bas, ménagée autour du fond de la partie supérieure annulaire 8 du bâti, possède des surfaces divergeant vers le bas et s'ajustant sur les surfaces tronconiques 16 et 17 de la partie infé35 rieure, de sorte que, lorsque la partie supérieure repose sur cette partie inférieure, elle est maintenue concentrique à cette dernière par la coopération desdites surfaces complémentaires. La cloche 9 est équipée d'un support annulaire 20, relié à la partie supérieure 8 du bâti par une liaison filetée 21. Une garniture 22 de la cloche, servant de surface stationnaire de broyage de la machine, est assujettie audit support 20 de façon à pouvoir en être dissociée aisément,afin d'être remplacée. La liaison filetée 21,entre la partie supérieure 8 et le support 20 de la cloche,permet un réglage de ce support vers le haut et 10 vers le bas par rapport à ladite partie supérieure (et donc par rapport à la tête broyeuse 7), assurant ainsi

un ajustement de la largeur de l'intervalle de broyage 10.

Du fait que le processus de broyage applique à la cloche une force tangentielle, une bague de verrouillage 23 15 est vissée dans la partie supérieure 8 pour empêcher, si

besoin est, une rotation du support 20 de ladite cloche. L'agencement particulier de la cloche et de la bague de verrouillage,

illustré sur les dessins,est décrit et revendiqué dans la demande correspondante n 21 721 (Polzin et al), déposée le 19 mars 1979 et se rapportant au même

suJet que la présente demande. Au fur et à mesure de la description de la présente invention, il apparaîtra que

la forme particulière de la solidarisation entre la partie supérieure 8 du bâti et le support 20 de la cloche 25 ne constitue nullement une caractéristique essentielle de la présente invention, étant donné que cette dernière peut être appliquée à des broyeurs munis, pratiquement,de tous les systèmes connus pour verrouiller la cloche et

son support.

Les matériaux devant être broyés sont déversés dans

l'intervalle annulaire 10 au moyen d'une trémie infundibuliforme 24 située sur le support de la cloche, et lesdits matériaux franchissent l'intervalle 10 s'évasant vers le bas, afin d'être broyés entre la garniture 22 35 et la tête broyeuse 7 lorsque cette dernière tourne.

Il est évident que le processus de broyage impose à la cloche 9 une force ascensionnelle notable,qui a tendance à soulever la partie supérieure 8 à l'écart de son assise sur la partie inférieure. Grâce à l'agencement de la présente invention, de telles forces ascensionnelles sont contrebalancées élastiquement par des moyens de maintien en position basse comprenant plusieurs vérins 25 à double action, une cuvette de tension 26 et plusieurs tirants 27. Les vérins 25 à double action sont intercalés entre

la partie inférieure fixe 3 du bâti et la cuvette de tension 26, tandis que les tirants 27 sont interposés entre 10 cette cuvette 26 et la partie supérieure 8 du bâti.

Les vérins 25 à double action sont disposés à des intervalles circonférentiels réguliers sur un cercle entourant la partie fixe 3 du bâti, leurs axes étant parallèles à l'axe du broyeur, dont ils sont équidistants. Le cylindre 35 de chaque vérin 25 se compose ainsi d'une chambre extrême supérieure confinée 59 au-dessus de son piston 36, ainsi que d'une chambre extrême inférieure 60 de passage d'une tige, au-dessous de son piston. La liaison de chaque vérin 25 avec la partie inférieure 3 consiste en une aile solidaire 28 saillant radialement vers l'extérieur, qui est située à proximité du sommet de ladite

partie inférieure et à laquelle l'extrémité supérieure du cylindre 35 est solidarisée par une liaison pivotante 29.

Comme le montre optimalement la figure 3, l'aile 28 compor25 te une paire d'oreilles fixes 30 s'étendant en saillie vers le bas, associées à chaque liaison pivotante 29. Un tourillon horizontal 31, traversant transversalement les oreilles 30 auxquelles il est fixé, porte une pièce sphérique coaxiale 32 et le cylindre du vérin est muni, à son 30 extrémité supérieure, d'un logement sphérique 33 dans lequel cette pièce 32 est engagée. Le vérin est ainsi libre

d'accomplir un pivotement limité dans toutes les directions, autour de sa liaison avec l'aile 28.

Une tige 36' du piston de chaque vérin est reliée à 35 la cuvette de tension 26 par une solidarisation pivotante 38 sensiblement identique à la liaison pivotante supérieure 29. Du fait que, dans chaque vérin, le cylindre 35 occupe une position haute extrême et que la tige 36' de son piston fait saillie vers le bas, cette tige est protégée dans une certaine mesure, par le cylindre qui la coiffe, de la poussière et de la crasse. De plus, la tige 36' est entourée par un soufflet protecteur 37 en caoutchouc ou matériau analogue pouvant se dilater et se contracter axialement, et s'étendant entre le cylindre 35

et la cuvette 26.

La cuvette de tension 26, qui entoure la partie in10 férieure 3 du bâti à proximité du fond de celle-ci, est mue vers le bas par le déploiement des vérins 25, et vers le haut par leur rétraction. La cuvette 26 est sensiblement limitée à un tel mouvement ascendant et descendant, des mouvements rotatoires et radiaux de cette cuvette 15 étant interdits par des moyens de guidage associés qui sont implantés respectivement sur ladite cuvette et sur la partie inférieure 3 du bâti; comme le met particulièrement bien en évidence la figure 3, ces moyens comprennent une paire d'éléments tubulaires de guidage 40 sail20 lant vers le bas à partir d'emplacements diamétralement opposés sur la cuvette, ainsi qu'une paire d'éléments de guidage verticaux 41 du type tenon, qui sont fixés à des supports 42 du type collerette à proximité du fond de la partie inférieure du bâti, sur des cotés opposés de celle25 ci, et qui s'engagent de bas en haut dans les éléments tubulaires respectifs 40, dans lesquels ils coulissent

avec jeu.

Les forces de soulèvement et d'abaissement qui sont appliquées à la cuvette de tension 26 par les vérins 25 sont, à leur tour, répercutées sur la partie supérieure 8 du bâti par les tirants verticaux 27 espacés des vérins de distances circonférentielles uniformes, et intercalés entre ces vérins autour de la partie inférieure 3. Chaque tirant 27 est relié par son extrémité inférieure à la 35 cuvette 26 et, par son extrémité supérieure, à une aile circonférentielle 44 réceptrice de forces, située sur la

partie supérieure 8 et en saillie radiale vers l'extérieur.

Cette aile 44 est proche du fond de la partie supérieure

8, mais est reléguée à distance au-dessus de l'aile 28 supportant les vérins sur la partie inférieure du bâti.

Chaque tirant 27 traverse l'aile de support 28 de la par5 tie inférieure par un trou pratiqué dans cette aile, ce

qui confère à ce tirantun jeu substantiel.

Les deux régions extrêmes de chaque tirant 27 sont

filetées de façon à recevoir des écrous 46 à 49, lesquels constituent des butées par lesquelles des forces vertica10 les sont répercutées au tirant et à partir de ce dernier.

Ainsi, la région extrême inférieure de chaque tirant 27 traverse un trou ménagé dans la cuvette de tension 26, et les écrous 46 et 47 situés audessus et au-dessous de cette cuvette empêchent sensiblement ladite cuvette et le 15 tirant de se mouvoir conjointement vers le haut et vers le bas, tout en autorisant cependant un léger mouvement à vide entre eux; les écrous 48 et 49 vissés au sommet du tirant relient similairement ce dernier à l'aile 44 solidaire de la partie supérieure du bâti. Les trous de pas20 sage des tirants,percés dans la cuvette 26 et dans l'aile supérieure 44,reçoivent les tirants 27 avec un certain jeu et, conjugués avec les liaisonssensiblement lâches assurées par les écrous 46 à 49, ils permettent auxdits tirants d'osciller ou de pivoter dans une certaine mesure par rapport à la cuvette 26 et à l'aile 44, en autorisant par conséquent un basculement de la partie supérieure 8

et de ladite cuvette 26 vis-à-vis de ces tirants.

Il est évident que la faculté de réglage des écrous 47 et 48 permet que des forces de sollicitation vers le 30 bas, provenant des vérins 25, soient uniformément appliquées tout autour de la partie supérieure 8 du bâti. L'on fera également observer qui ni les vérins 25, ni les tirants 27 n'augmentent la longueur du broyeur,étant donné qu'ils sont intégralement situés au-dessous du niveau du 35 sommet de la partie supérieure 8 et qu'ils sont, de surcroit, disposés d'une manière compacte à proximité des surfaces latérales du corps du broyeur. De plus, du fait que la partie supérieure 8 est décollée de la partie inférieure 3 par une rétraction des vérins 25, la force par essence-même supérieure, développée pour déployer

lesdits vérins, est utilisée pour maintenir la partie su5 périeure abaissée, à l'encontre de forces de broyage ayant tendance à la soulever.

Néanmoins, du fait du circuit hydraulique illustré schématiquement sur la figure 2, la force descendante que les vérins 25 imposent à la partie supérieure 8 du bâti 10 est maintenue à une valeur prédéterminée, et constitue une force élastique qui permet à ladite partie supérieure d'être soulevée par des "égarés" ou substances analogues emprisonnées dans l'intervalle de broyage 10. Le circuit hydraulique a également pour effet d'empêcher à coup sûr 15 un accroissement notable de cette force descendante dans

le cas d'un quelconque soulèvement de la partie supérieure du bâti.

Le circuit hydraulique se compose, globalement, d'un accumulateur 53 pour maintenir le fluide sous pression dans le système; d'une pompe 50 pour alimenter l'accumulateur en fluide prélevé d'un réservoir 52; ainsi que de moyens de commande de la pression (décrits ci-après), coopérant avec la pompe et avec l'accumulateur pour maintenir sensiblement à une valeur prédéterminée la pression 25 du fluide régnant dans l'accumulateur. La pompe 50 est de préférence entraînée par un moteur électrique 51 et, de ce fait, les moyens de commande de la pression peuvent consister en un interrupteur manosensible 55 par l'intermédiaire duquel ledit moteur 51 est mis en marche et à l'arrêt, selon les besoins, pour maintenir à ladite valeur prédéterminée la pression régnant dans l'accumulateur. Les moyens de commande de la pression peuvent également consister en une valve de détente 56,qui s'ouvre au cas o la pression du fluide dans l'accumulateur excède notable35 ment ladite valeur prédéterminée, en évacuant ainsi le fluide excédentaire vers le réservoir 52. Un clapet antiretour 54, branché en aval de la pompe 50, mais en amont de l'accumulateur 53 et de la valve de détente 56, empêche l'accumulateur de se décharger par l'intermédiaire de

la pompe lorsque cette pompe n'est pas en action.

Une soupape 72 à pointeau, installée sur le raccord de fluide pressurisé de l'accumulateur 53, peut être fermée manuellement pour isoler cet accumulateur du reste du système hydraulique, à des fins de maintenance. Cette soupape 72 est normalement ouverte et elle exerce un certain effet d'étranglement sur le flux de fluide pénétrant 10 dans l'accumulateur et en sortant, bien qu'elle n'oppose aucune restriction suffisante à la circulation du fluide

pour exercer un quelconque effet matériel sur l'alimentation de l'accumulateur assurée par la pompe 50.

Le système à pression hydraulique qui vient d'être 15 décrit peut être raccordé aux divers vérins hydrauliques par l'intermédiaire d'un distributeur sélecteur 57 actionné manuellement. Lorsque ce distributeur 57 occupe une position normale dans laquelle il est illustré sur la figure 2, il établit la communication entre le raccord 20 de fluide de l'accumulateur 53 et une canalisation collectrice 58 qui, à son tour, communique avec la chambre

supérieure 59 (confinée) de chaque cylindre 35 d'un vérin.

La chambre inférieure 60 de chaque cylindre 35 (située côté tige) est en communication avec une autre canalisa25 tion collectrice 61. Lorsque le distributeur 57 occupe sa position normale, il fait communiquer la canalisation collectrice 61 avec le réservoir 52. Ce réservoir 52 est situé à un emplacement tel que le fluide qu'il renferme se trouve à un niveau légèrement plus haut que celui de la 30 canalisation 61, si bien que le fluide sous une pression sensiblement nulle emplit normalement la canalisation 61 et les chambres inférieures 60 des vérins. De préférence, les deux canalisations collectrices 58 et 61 sont circulaires et entourent le broyeur, en vue d'un raccordement 35 commode aux chambres cylindriques respectives 59 et 60

de tous les vérins 25.

Il apparaîtra aisément que, lorsque le distributeur sélecteur 57 occupe sa position normale (dans laquelle il se trouve en permanence au cours du fonctionnement du broyeur), les chambres supérieures 59 (confinées) des cylindres des vérins renferment du fluide sous la pression pré5 déterminée entretenue par l'accumulateur 53, et que ce fluide pressurisé impose à la partie supérieure 8 du bâti une sollicitation vers le bas puissante, mais élastique, qui a tendance à maintenir ladite partie supérieure dans sa position efficace d'assise sur la partie inférieure 3 10 du bâti. Du fait qu'il règne une pression nulle dans les chambres cylindriques inférieures 60, l'ampleur de la force de sollicitation vers le bas appliquée par les vérins

est déterminée par la pression entretenue dans l'accumulateur 53.

S'il se produit une quelconque fuite dans le système hydraulique (par exemple par les pistons 36), la pompe 50 entre automatiquement en action sous la commande de l'interrupteur manosensible 55, toutes les fois que l'accumulateur doit être rechargé, afin d'entretenir la 20 pression prédéterminée du fluide. De la sorte, le moteur 51, constituant le seul dispositif de l'appareil de commande de la cloche qui consomme de l'énergie, ne fonctionne

que rarement, et seulement pendant de courtes périodes.

Plusieurs clapets de décharge 67 sont branchés en25 tre la canalisation collectrice 58 des chambres supérieures et la canalisation collectrice 61 des chambres inférieures, chacun de ces clapets étant réglé de façon à s'ouvrir, et à laisser passer le fluide de la canalisation 58 à la canalisation 61, lorsque la pression qui re30 gne dans ladite canalisation 58 excède d'une valeur prédéterminée la pression du fluide précitée. De préférence, les clapets de décharge 67 sont prévus en nombre suffisant pour que l'un d'eux soit associe à chaque paire de vérins 25, chaque clapet 67 égant dispcsé de manière à se 35 trcuver à proximité des jonctions de sa paire de vérins

avec les canalisations collectrices 58 et 61.

Lorsque des "égarés" ou d'autres matériaux non broyables pénètrent dans l'intervalle de broyage 10 et appliquent,à la partie supérieure 8 du bâtiune force ascensionnelle suffisamment grande pour la soulever à l'écart de sa position opérationnelle, un tel soulèvement -5 ne se produit habituellement que d'un seul côté du broyeur et, de ce fait, seulement l'un (ou un nombre restreint) des vérins 25 situés sur ce côté du broyeur accuse un soulèvement de son piston 36,résultant de l'élévation de la cloche. Lorsque le piston d'un vérin considéré 10 se soulève, il se produit naturellement un accroissement plus ou moins brusque de la pression du fluide renfermé par sa chambre supérieure 59. Par suite de l'effet d'étranglement de la soupape 72 à pointeau, et à cause de la plus grande distance séparant l'accumulateur 53 du vérin consi15 déré, cet accroissement de pression est imposé au clapet de décharge 67 adjacent,plutôt que d'être appliqué pour charger l'accumulateur; ce clapet 67 s'ouvre rapidement, en détendant la pression régnant dans la chambre supérieure 59 et en transférant du fluide à la chambre infé20 rieure 60 du même cylindre, pour empêcher une cavitation dans ce dernier. La quantité de fluide évacuée d'une chambre supérieure 59 excède légèrement la quantité nécessaire pour combler le vide dans la chambre inférieure 60 associée à la tige, et le fluide excédentaire s'écoule vers 25 le réservoir 52 en empruntant la canalisation collectrice 61 et le distributeur 57. Pour assurer une ouverture rapide des clapets de décharge 67 et un transfert rapide

du fluide d'une chambre supérieure 59 à une chambre inférieure 60, il est jugé souhaitable d'agrandir les orifi30 ces de raccordement des vérins à double action disponibles dans le commerce,et employés en guise de vérins 25.

Bien entendu, un clapet de décharge 67 se referme avant que la pression régnant dans la chambre 59 adjacente soit complètement détendue; il est toutefois évident 35 que l'appareil fonctionne d'une manière telle que, même lorsque la partie supérieure du bâti se soulève pour s'adapter à des "égarés" présents dans l'intervalle de broyage , la charge vers le bas imposée à la cloche (et imposée par celle-ci aux matériaux situés dans la chambre de broyage) n'excède pas sensiblement la charge normale vers le bas maintenue appliquée à ladite cloche au cours du broya5 ge. Cela signifie que des "égarés" emprisonnés dans l'intervalle 10 n'appliquent pas, aux surfaces opposées de la cloche 9 et du cône 7, une force excédant notablement celle à laquelle lesdites surfaces doivent résister au cours d'un broyage normal; en conséquence, il est peu 10 probable que ces surfaces soient détériorées par les "égarés". En outre, du fait que des forces quasiment normales continuent d'être appliquées aux surfaces de broyage, le cône 7 poursuit sa rotation normale au lieu de caler, et les "égarés" franchissent l'intervalle 10 lors15 que la cloche monte de la distance nécessaire pour permettre leur passage. Après que ces matériaux ont franchi ledit intervalle, la partie supérieure 8 du bâti recouvre d'elle-même promptement son assisedu fait de la sollicitation continue vers le bas qui lui est imposée. La pompe 20 50 peut entrer brièvement en action pour recharger l'accumulateur, de manière à compenser la petite perte de fluide se produisant dans le système sous pression lors

du passage des "égarés".

Etant donné que les matériaux non broyables sont 25 traités en douceur par le broyeur, il est souhaitable d'alerter un opérateur du passage de ces matériaux à travers le dispositif, afin qu'ils soient éliminés par l'orifice de sortie dudit broyeur. A cette fin, un interrupteur manosensible 62 est connecté dans le système hy30 draulique,de façon à être fermé par une pression suffisamment forte pour ouvrir l'un des clapets de décharge 67, un dispositif de signalisation 66 étant raccordé électriquement à cet interrupteur,de manière à être activé par

sa fermeture.

L'appareil de la présente invention permet, d'une manière très simple et efficace, un soulèvement intégral de la partie supérieure 8 du bâti et de la cloche 9,jusqu'à une position haute dans laquelle ladite cloche est accessible pour être réparée et entretenue. En vue d'un tel soulèvement commandé de la cloche, le distributeur 57 est commuté manuellement à une position dans laquelle il fait communiquer l'accumulateur 53 avec la canalisation collectrice 61 des chambres inférieures, et établit la communication entre la canalisation collectrice 58 des chambres supérieures et le réservoir 52. Les chambres inférieures des cylindres des vérins sont alors alimentées en flui10 de soumis à la pression entretenue dans l'accumulateur, tandis que le fluide renfermé par les chambres supérieures 59 est évacué vers le réservoir 52. Par sécurité, un clapet 74 de détente de la pression est de préférence branché sur la canalisation collectrice 61 et son raccord d'évent est dirigé vers le réservoir 52, de telle sorte que la pression régnant dans la canalisation 61 ne puisse pas excéder la pression prédéterminée susmentionnée,

d'une valeur supérieure à une valeur prédéterminée.

De préférence, le distributeur 57 est du type à trois positions, pouvant par conséquent occuper une position d'isolement dans laquelle les cylindres 35 des vérins et leurs canalisations collectrices 58 et 61 sont

isolés du système générateur de pression formé par l'accumulateur 53, pour favoriser des interventions de répara25 tion et d'entretien sur l'appareil.

titre d'exemple, dans un appareil typique conforme à la présente invention, la pression du fluide prédéterminée régnant dans l'accumulateur 53 accusait une valeur nominale de 106,10.105 Pa, c'est-à- dire que la pompe 50 30 démarrait à chaque fois que la pression chutait jusqu'à 96,4. 105 Pa, et qu'elle s'arrêtait lorsque cette pression atteignait 106,10. 105 Pa; chacune des différentes valves de détente 56, 67 et 74 était réglée pour s'ouvrir une valeur de 110,2. 105 Pa. La différence entre la : -,ressifn prédéterminée (106,10. Pa) et ia pression Jes valves de détente (110,2. 105 Pa) était suffisamment grande pour empêcher une ouverture inopportune desdites valves, mais suffisamment petite pour que les forces agissant sur les surfaces de broyage n'excèdent jamais concrètement celles appliquées auxdites surfaces lors d'un

broyage normal.

La description qui précède, conjuguée aux dessins

annexés, révèle que la présente invention fournit des moyens simples et efficaces pour empêcher que des "égarés" détériorent un broyeur rotatif, et pour permettre à

ces matériaux de traverser ledit broyeur sans aucune 10 interruption du processus normal de broyage.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent

être apportées au broyeur décrit et représenté, sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Broyeur rotatif présentant un cône (7) qui tourne dans la partie inférieure (3) annulaire et relativement fixe d'un bâti, ainsi qu'une partie supérieure annulaire (8) de ce bâti, qui prend normalement appui sur ladite partie inférieure (3) pour occuper une position fonctionnelle bien définie, et est munie d'une cloche (9) coopérant avec ledit cône (7) pour délimiter un intervalle de broyage (10), un dispositif de commande de ladite cloche appliquant normalement à la partie supérieure (8) du bâti 10 une force descendante prédéterminée qui a tendance à maintenir cette partie supérieure dans sa position fonctionnelle, broyeur caractérisé par le fait que ledit dispositif de commande de la cloche comprend: A. plusieurs vérins hydrauliques (25) à double action, 15 distants les uns des autres d'intervalles circonférentiels autour desdites parties (3, 8) du bâti, chaque vérin étant doté d'un piston (36) coulissant dans un cylindre (35), ce cylindre (35) présentant une paire de chambres de pression (59, 60) sur des 20 côtés opposés dudit piston (36); B. des moyens (28, 29, 26, 27, 44) raccordant chacun desdits vérins (25), entre les parties supérieure (8) et inférieure (3) du bâti, de telle sorte que la pression du fluide régnant dans l'une (59) desdites 25 chambres du cylindre (35) d'un vérin soit convertie en une force descendante agissant sur la partie supérieure (8) du bâti; C. des moyens de pression hydraulique communiquant normalement avec ladite chambre (59) de chaque vérin, ces moyens constituant une source de fluide sous une pression sensiblement prédéterminée, et comprenant: (1) un accumulateur (53), (2) une pompe (50) pour alimenter cet accumulateur (53) en fluide, et (3) un moyen de commande (55) sensible à la pression, associé efficacement à ladite pompe (50) et audit accumulateur (53), pour diriger le fluide de ladite pompe (50) vers ledit accumulateur (53) lorsque le fluide renfermé par cet accumulateur accuse une pression inférieure à la pression prédéterminée, et pour empêcher une alimentation de l'accumulateur lorsque le fluide qu'il ren10 ferme accuse sensiblement ladite pression prédéterminée; D. des moyens (67) de détente de la pression, normalement fermés et intercalés entre ladite chambre (59) de chaque cylindre (35) d'un vérin et l'autre chambre 15 (60) de ce cylindre, lesdits moyens de détente (67) étant conçus pour s'ouvrir, afin de transférer du fluide de l'une (59) à l'autre (60) desdites chambres, lorsque le fluide renfermé par ladite première chambre (59) accuse une pression excédant d'une va20 leur prédéterminée ladite pression prédéterminée; et E. des moyens (61, 57) pour évacuer le fluide de l'autre chambre (60) de chaque cylindre (35) d'un vérin vers une source (52) de fluide non pressurisé, toutes

les fois que le broyeur accomplit son processus de 25 broyage.

2. Broyeur selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre: F. une valve de sélection (57) raccordée aux chambres (59, 60) des cylindres des vérins, aux moyens (53) de pression hydraulique et à la source (52) de fluide non pressurisé, cette valve de sélection (57) (1) pouvant occuper une position normale dans laquelle elle fait communiquer (a) l'une (59) des chambres de chaque cylindre avec lesdits moyens (53) de pression hydraulique et (b) l'autre chambre (60) de chaque cylindre avec ladite source (52) de fluide non pressurisé, et (2) pouvant occuper sélectivement une position de soulèvement de la cloche, dans laquelle elle fait communiquer (a) l'autre chambre (60) de chaque cylindre avec ledit moyen (53) de pression hydraulique et

(b) la première chambre (59) de chaque cylindre 10 avec ladite source (52) de fluide non pressurisé.

3. Broyeur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens reliant chacun des vérins (25) entre les parties supérieure (8) et inférieure (3) du bâti 15 comprennent: (1) une première aile circonférentielle (28) saillant radialement vers l'extérieur sur la partie inférieure (3) du bâti, à proximité du sommet de cette dernière, à laquelle le cylindre (35) de chaque vé20 rin (25) est relié; (2) une cuvette de tension (26) entourant avec mobilité la partie inférieure (3) du bâti, espacée vers le bas de ladite première aile (28), et à laquelle est relié le piston (36) de chaque vérin; (3) une seconde aile circonférentielle (44) en saillie radiale vers l'extérieur sur la partie supérieure (8) du bâti, à distance au-dessus de ladite premiere aile (28); et (4) plusieurs tirants allongés (27) distarnts les uns 30 des autres d'intervalles circonférentiels autour des parties (3, 8) du bâti, chacun de ces tirants comportant à son extrémité inférieure une solidarisation (47) avec ladite cuvette de tension (26)

et, à son extrémité supérieure, une sliîdarisation 35 (48) avec ladite seconde aile -4).

4. Broyeur comportant un cône (7) qui tourne dans la partie inférieure (3) annulaire et relativement fixe d'un bâti, ainsi qu'une partie supérieure annulaire (8) du bâti, munie d'une cloche (9) qui coopère avec ledit cône (7) pour délimiter un intervalle de broyage (10), broyeur caractérisé par le fait qu'il comprend: A. des moyens de butée (18; 16, 17) coopérant sur lesdites parties supérieure (8) et inférieure (3) du bâti, et pouvant venir en contact mutuel pour supporter ladite partie supérieure (8) sur ladite partie inférieure (3) dans une position opérationnelle 10 prédéterminée, à partir de laquelle ladite partie supérieure (8) peut être soulevée; B. plusieurs vérins hydrauliques (25) à double action, distants les uns des autres d'intervalles circonférentiels autour de la partie inférieure (3) du bâti, chacun de ces vérins comprenant (1) un cylindre (35) à axe sensiblement vertical, (2) un piston (36), pouvant coulisser dans ledit cylindre (35) et possédant une tige (36') en saillie vers le bas, (3) des chambres de pression supérieure (59) et inférieure (60) dans ledit cylindre (35), sur des côtés opposés dudit piston (36), et (4) le fluide renfermé par la chambre inférieure (60) de chacun desdits cylindres (35) étant éva25 cué (en 61, 57) vers une zone (52) de fluide non pressurisé toutes les fois que le broyeur accomplit son processus de broyage; C. un moyen assurant une liaison pivotante (29) entre l'extrémité supérieure de chaque cylindre (35) et la 30 partie inférieure (3) du bâti, à proximité du sommet de celle-ci; D. une cuvette de tension (26), entourant ladite partie inférieure (3) et reliée par une solidarisation pivotante (38) à la tige (36') du piston de chaque vérin (25); E. plusieurs tirants verticaux allongés (27) distants d'intervalles circonférentiels autour desdites parties (3, 8) du bâti, et par l'intermédiaire desquels des forces ascensionnelles et descendantes imposées par les vérins (25) à ladite cuvette (26) sont répercutées à la partie supérieure (8) du bâti, chacun des5 dits tirants (27) (1) présentant à son extrémité inférieure une liaison (47) avec la cuvette (26) et (2) présentant à son extrémité supérieure une liaison (48) avec la partie supérieure (8) du bâti; 10 F. des moyens de pression hydraulique, communiquant normalement avec la chambre supérieure (59) de chaque cylindre (35) d'un vérin et constituant une source de fluide sous une pression sensiblement prédéterminée, ces moyens de pression hydraulique comprenant 15 (1) un accumulateur (53), (2) une pompe (50) pour alimenter cet accumulateur (53) en fluide, et (3) un moyen de commande (55) sensible à la pression, associé efficacement à ladite pompe (50) et au20 dit accumulateur (53) pour diriger du fluide de ladite pompe (50) vers ledit accumulateur (53) lorsque le fluide renfermé par cet accumulateur accuse une pression inférieure à la pression prédéterminée, et pour empêcher une alimentation de 25 l'accumulateur lorsque le fluide qu'il renferme accuse ladite pression prédéterminée; et G. des valves de détente (67), adjacentes au cylindre

(35) de chacun des vérins (25), et conçues pour s'ouvrir lorsque le fluide renfermé par la chambre supé30 rieure (59) du vérin (25) accuse une pression excédant d'une valeur prédéterminée ladite pression prédéterminée, pour permettre une circulation du fluide de ladite chambre supérieure (59) à la chambre inférieure (60) du vérin.

5. Broyeur selon la revendication 4, caractérisé par le fait qu'il présente en outre: H. une valve de sélection (57) par l'intermédiaire de laquelle la communication est normalement établie entre la chambre supérieure (59) de chaque vérin (25) et le moyen (53) de pression hydraulique, ainsi qu'entre la chambre inférieure (60) de chaque vérin 5 et une source (52) de fluide sensiblement non pressurisé, ladite valve de sélection (57) pouvant occuper sélectivement une position de soulèvement de la cloche, dans laquelle elle fait communiquer la

chambre inférieure (60) de chaque vérin (25) avec le10 dit moyen (53) de pression hydraulique, et la chambre supérieure (59) de chaque vérin avec ladite source (52) de fluide sensiblement non pressurisé.

6. Broyeur présentant un cône (7) qui tourne dans la partie inférieure (3) annulaire et relativement fixe d'un 15 bâti, ainsi qu'une partie supérieure annulaire (8) de ce bâti, munie d'une cloche (9) qui coopère avec ledit cône (7) pour délimiter un intervalle de broyage (10), broyeur caractérisé par le fait qu'il comprend: A. des moyens de butée (18; 16, 17) coopérant sur les20 dites parties supérieure (8) et inférieure (3) du bâti et pouvant être mis en contact mutuel pour supporter ladite partie supérieure (8) sur ladite partie inférieure (3) dans une position opérationnelle prédéterminée, à partir de laquelle ladite partie 25 supérieure (8) peut être soulevée; B. plusieurs vérins hydrauliques (25) à double action, distants d'intervalles circonférentiels autour de la partie inférieure (3) du bâti, chacun de ces vérins comprenant (1) un cylindre (35) à axe sensiblement vertical, (2) un piston (36) pouvant coulisser dans ce cylindre (35), et (3) une paire de chambres de pression (59, 60) dans ledit cylindre (35), sur des côtis opposés dudit 35 piston (36); C. des moyens (28, 29, 26, 27, 44) établissant une liaison de réaction de chacun desdits vérins (25) entre lesdites parties supérieure (8) et inférieure (3) du bâti, le fluide renfermé par l'une (59) desdites chambres du vérin imposant à ladite partie supérieure (8)-une force descendante ayant tendance à main5 tenir cette partie dans sa position efficace; D. une valve de sélection (57), munie de jonctions (58, 61) avec les deux chambres (59, 60) de chaque vérin (25), et pouvant occuper alternativement et sélectivement une position normale et une position de sou10 lèvement de la cloche; E. une source (52) de fluide sensiblement non pressurisé, qui est raccordée à ladite valve de sélection (57) de manière que celle-ci la fasse communiquer avec l'autre chambre (60) de chaque vérin (25) lorsque ladite valve de sélection (57) occupe sa position normale, et que cette communication soit établie avec la première chambre (59) de chaque vérin lorsque ladite valve (57) occupe sa position de soulèvement de la cloche; F. des moyens de pression hydraulique raccordés à ladite valve de sélection (57), de manière que cette dernière les fasse communiquer avec ladite première chambre (59) de chaque vérin (25) lorsque ladite valve (57) occupe sa position normale, et que cette communication soit établie avec ladite autre chambre (60) de chaque vérin lorsque ladite valve (57) occupe sa position de soulèvement de la cloche, lesdits moyens de pression hydraulique comprenant (1) un accumulateur (53), (2) une pompe (50) pour prélever du fluide de ladite source (52) et pour alimenter ledit accumulateur (53), et (3) un moyen de commande manosensible (55), en liaison efficace avec ladite pompe (50) et ledit accumulateur (53) pour diriger le fluide de ladite pompe (50) vers ledit accumulateur (53) lorsque le fluide renfermé par cet accumulateur accuse une pression inférieure à ladite pression prédéterminée, et p empêcher une alimentation dudit accumulateur lorsque le fluide qu'il renferme accuse sensiblement ladite pression pré5 déterminée; et G. des valves (67) de détente de la pression, adjacentes à chacun desdits vérins hydrauliques (25) et conçues pour s'ouvrir lorsque la pression du fluide régnant dans la première chambre (29) d'un vérin adjacent 10 excède d'une valeur prédéterminée-ladite pression prédéterminée, lesdites valves de détente établissant, en condition ouverte, la communication entre la première chambre (59) du vérin et l'autre chambre

(60) de ce dernier.

7. Broyeur selon la revendication 6, dans lequel le piston (36) de chaque vérin présente une tige (36') en saillie vers le bas, et dans lequel l'une (59) des chambres de chaque cylindre (35) constitue la chambre supérieure de ce cylindre, broyeur caractérisé par le fait qu'il 20 comprend en outre: (1) une première canalisation collectrice (58) sensiblement circulaire, entourant la partie inférieure (3) du bâti et à laquelle les chambres supérieures (59) des vérins sont reliées par des liaisons res25 pectives espacées circonférentiellement, ladite première canalisation collectrice (58) étant raccordée à la valve de sélection (57) -de telle sorte que cette dernière établisse sa communication normale avec ledit moyen (53) de pression hydraulique; (2) une seconde canalisation collectrice (61) sensiblement circulaire, entourant ladite partie inférieure (3) du bâti et à laquelle les chambres inférieures (60) des vérins (25) sont reliées par des liaisons respectives espacées circonférentiellement, cette seconde canalisation collectrice (61) étant raccordée à ladite valve de sélection (57) de façon que celle-ci établisse sa communication normale avec la source (52) de fluide sensiblement non pressurisé; et par le fait que (3) les valves de détente de pression consistent en plusieurs clapets de décharge (67) dont chacun est 5 associé à deux vérins hydrauliques (25), chacun de ces clapets de décharge (67) étant raccordé aux deux canalisations collectrices (58, 61), à proximité des jonctions de ces dernières avec les chambres

(59, 60) des deux vérins hydrauliques auxquels il 10 est associé.

8. Broyeur selon la revendication 6, dans lequel le piston (36) de chaque vérin (25) présente une tige (36') en saillie vers le bas, et dans lequel l'autre chambre (60) de chaque cylindre (35) d'un vérin constitue la cham15 bre inférieure de ce dernier, broyeur caractérisé en outre par le fait que la source (52) de fluide sensiblement non pressurisé se trouve sensiblement à la hauteur des chambres inférieures (60) des cylindres (35) des vérins, afin d'as20 surer la présence normale d'un fluide sensiblement non

pressurisé dans ces chambres.

9. Broyeur selon la revendication 6, caractérisé en outre par le fait qu'

un moyen d'étranglement (72) est interposé entre l'accu25 mulateur (53) et la valve de sélection (57).