FR2593647A1 - Bloc de jonction a rapporter sur un profile. - Google Patents
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Abstract
Il s'agit d'un bloc de jonction comportant, dans un boîtier 15, pour sa fixation à un profilé, une pièce d'appui 16, qui est fixe par rapport audit boîtier 15, et une pièce de serrage 19, qui, attelé à une vis de commande 17 engagée à vissage dans un alésage taraudé de la pièce d'appui 16, est montée mobile par rapport à cette dernière. Suivant l'invention, les dispositions sont telles que la pièce de serrage 19 se déplace en direction opposée à la tête 30 de la vis de commande 17 lorsqu'une action de vissage est exercée sur celle-ci. Application, notamment, aux blocs de jonction pour conducteurs de protection. (CF DESSIN DANS BOPI)
Description
"Bloc de jonction à rapporter sur un profilé" La présente invention
concerne d'une manière générale les blocs de jonction à rapporter sur un profilé, et elle vise plus particulièrement ceux de ces blocs de jonction qui, alors communément dits blocs de masse, sont & mettre en oeuvre lorsque leur profilé de support sert de conducteur principal de protection pour les circuits qui en sont dérivés. Ainsi qu'on le sait, les profilés, ou rails, usuellement mis en oeuvre pour le support d'appareillages électriques relèvent globalement de deux types distincts: il y a les profilés symétriques, à profil dit en chapeau, et il y a les profilés asymétriques, à profil dit en G. Tous ces profilés, qui sont globalement en U, ont des ailes en équerre, lesdites ailes présentant, le long de leur bord libre, pour permettre d'y rapporter les appareillages,
et les blocs de jonction, à y fixer, des retours en équerre.
Dans les profilés symétriques, qui se subdivisent eux-mêmes en plusieurs catégories, suivant notamment leur profondeur et l'épaisseur de leur matériau constitutif, ces retours en équerre sont dirigés vers l'extérieur, en s'étendant donc en directions opposées l'un par rapport à
l'autre, et il sont l'un et l'autre à un même niveau.
Dans les profilés asymétriques, les retours en équerre des ailes latérales sont au contraire dirigés vers l'intérieur, en s'étendant donc l'un vers l'autre, et ils
sont établis à des niveaux différents.
Pour leur fixation à un tel profilé, les blocs de jonction comportent, d'une manière générale, dans un boîtier, d'une part, une pièce d'appui, qui est fixe par rapport audit boîtier, et qui présente deux ailes par l'une au moins desquelles elle est apte à venir au contact de ce profilé, et plus précisément du retour en équerre d'une au moins des ailes de celui-ci, et, d'autre part, montée mobile par rapport à ladite pièce d'appui sous le contrôle d'une vis de commande traversant ladite pièce d'appui à la faveur d'un alésage prévu à cet effet dans celle-ci, une pièce de serrage, qui présente, elle aussi, deux ailes par l'une au moins desquelles elle est apte à venir au contact dudit profilé, et, plus précisément, du retour en équerre de l'une au moins des ailes de celui-ci. En pratique, par leur pièce d'appui et leur pièce de serrage, dont une au moins est métallique pour le contact de masse recherché, ces blocs de jonction sont adaptés à pincer le retour en équerre de l'une au moins des ailes du profilé sur lequel ils sont rapportés, et c'est de ce pincement que
résulte leur fixation à ce profilé.
Plus précisément, dans les blocs de jonction connus à ce jour, pour le pincement ainsi à assurer, la pièce de serrage se déplace en direction de la tête de sa vis de commande lorsqu'une action de vissage est exercée sur celle-ci, et les facettes qu'elle présente pour venir au contact d'un profilé sont globalement tournées vers ladite tête de cette vis de commande, lesdites facettes formant ainsi des facettes de crochetage, c'est-à-dire des facettes propres à intervenir par dessous vis-à-vis du retour en équerre de l'une au moins des ailes d'un tel profilé, cependant que, conjointement, les facettes par lesquelles la pièce d'appui est ellemême apte à venir au contact de ce profilé sont le plus souvent globalement tournées en direction opposée à ladite tête de la vis de commande, ces facettes constituant dans ce cas de simples facettes d'appui, c'est-à-dire des facettes propres à intervenir par dessus sur le retour en équerre de l'une au moins des ailes
dudit profilé.
Autrement dit, dans les blocs de jonction connus à ce jour, la pièce d'appui agit en poussée, et la pièce de
serrage en traction.
En toute hypothèse, un bloc de jonction doit pouvoir se crocheter soit sur un profilé symétrique, soit sur un
profilé asymétrique.
Le plus souvent, il ne peut se crocheter que sur l'un ou l'autre de ces deux types de profilé, ce qui conduit à multiplier d'autant le nombre des blocs de jonction à prévoir pour couvrir la totalité de la gamme des profilés
susceptibles d'être concernés.
Il a cependant été déjà proposé des blocs de jonction propres, au moins théoriquement, à pouvoir indifféremment se crocheter sur un profilé symétrique, quel que soit le type
de celui-ci, ou sur un profilé asymétrique.
C'est le cas par exemple du bloc de jonction faisant l'objet du brevet français qui, déposé le 29 Novembre 1977
sous le No 77 35878, a été publié sous le No 2.410.207.
Mais, outre que ce bloc de jonction correspond en pratique à une réalisation relativement complexe, cette réalisation nécessitant la mise en oeuvre non seulement d'une pièce d'appui, d'une pièce de serrage, et d'une vis de commande, mais encore celle d'un écrou qui, en prise avec ladite vis de commande, coopère avec des ajours prévus pour lui dans la pièce d'appui et dans la pièce de serrage, ladite pièce de serrage y est l'objet non seulement d'un mouvement rectiligne, suivant l'axe de la vis de commande, mais encore d'un mouvement oscillant, l'ensemble qu'elle forme avec cette vis de commande et l'écrou en prise avec elle pouvant basculer par rapport à la pièce d'appui associée, et, de ce mouvement basculant, rendu nécessaire pour assurer une intervention par dessous de cette pièce de serrage sur le retour en équerre de l'une au moins des ailes du profilé à équiper aussi bien que pour éviter de possibles interférences entre les mouvements qui-sont les siens au cours d'une mise en place sur un profilé symétrique et ceux au cours d'une mise en place sur un profilé asymétrique, il résulte une certaine incertitude sur la position finale de cette pièce de serrage lors du pincement d'un tel profilé, au préjudice de la tenue mécanique de l'ensemble sur ce
dernier et de son centrage vis-à-vis de celui-ci.
En outre, dans le bloc de jonction en question, le pincement du profilé à équiper ne se fait en pratique que par le retour en équerre d'une seule de ses ailes, un simple appui ou un simple crochetage étant par ailleurs assuré sur
le retour en équerre de son autre aile.
Il en résulte une dissymétrie dans l'appui de l'ensemble sur un tel profilé, au préjudice, encore, de la bonne tenue mécanique de cet ensemble sur celui-ci, et, de fait, la résistance à l'arrachement d'un bloc de jonction de ce type n'est pas toujours totalement satisfaisante, notamment lorsqu'il est sollicité en torsion ou vrillage par
rapport audit profilé.
Enfin, dans le bloc de jonction en question, des erreurs de montage peuvent intervenir, tandis que, corollairement, au démontage, le dégagement par rapport au
profilé équipé n'est pas toujours très aisé.
La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant d'éviter ces inconvénients
et conduisant en outre à d'autres avantages.
De manière plus précise, elle a pour objet un bloc de jonction du genre comportant, dans un boîtier, pour sa fixation & un profilé à ailes présentant chacune un retour en équerre, d'une part, une première pièce, dite ici par simple commodité pièce d'appui, qui est fixe par rapport audit bottier, et qui présente deux ailes par l'une au moins desquelles elle est apte à venir au contact d'un tel profilé, et, d'autre part, montée mobile par rapport à ladite pièce d'appui, sous le contrôle d'une vis de commande traversant cette pièce d'appui à la faveur d'un alésage prévu à cet effet dans celle-ci, une deuxième pièce, dite ici par simple commodité pièce de serrage, qui forme elle aussi deux ailes par l'une au moins desquelles elle est apte à venir au contact dudit profilé, les ailes de ladite pièce d'appui et celles de ladite pièce de serrage présentant chacune au moins une facette propre au contact à assurer, ce bloc de jonction étant d'une manière générale caractérisé en ce que les facettes par lesquelles la pièce de serrage est ainsi apte à venir au contact d'un profilé sont globalement tournées en direction opposée à la tête de la vis de commande et forment donc de simples facettes d'appui destinées chacune à porter par dessus sur le retour en équerre de l'une des ailes d'un tel profilé, tandis que seule la pièce d'appui présente des facettes de crochetage, c'est-à-dire des facettes qui, globalement tournées vers ladite tête de la vis de commande, sont destinées chacune à porter par en dessous sur un tel retour en équerre. Ainsi, dans le bloc de jonction suivant l'invention, et suivant une disposition caractéristique inverse de celle usuellement retenue, la pièce de serrage se déplace en direction opposée à la Lête de la vis de commande lorsqu'une action de vissage est exercée sur celle-ci, et, tandis que la pièce d'appui agit alors en traction, elle agit, elle, en poussée. C'est donc de manière un peu impropre que cette pièce est ici qualifiée de pièce de serrage, puisque sa fonction est plutôt une fonction d'appui, mais, l'autre pièce étant fixe par rapport au boîtier, c'est cette autre pièce qui, de
tradition, est ici qualifiée de pièce d'appui.
De la disposition suivant l'invention il résulte de
nombreux avantages.
Tout d'abord, la pièce d'appui et la pièce de serrage à mettre en oeuvre sont des pièces relativement simples, et il n'est pas nécessaire de leur adjoindre, à titre de pièce
supplémentaire, un quelconque écrou.
En effet, c'est en pratique l'alésage de la pièce d'appui qui, taraudé, forme écrou, la vis de commande étant engagée à vissage dans ledit alésage, tandis que tout en étant libre en rotation par rapport à elle, la pièce de serrage est simplement attelée à ladite vis de commande, du
côté de la pièce d'appui opposé à la tête de celle-ci.
Outre la simplicité, il en résulte la possibilité de disposer d'une longueur de filet relativement importante, largement supérieure en tout cas à celle disponible sur un simple écrou, ce qui est favorable à l'obtention d'un bon couple de serrage et donc à une bonne tenue mécanique de
l'ensemble sur un profilé.
De plus, le serrage d'un tel profilé se faisant par le dessus, il est avantageusement possible de se satisfaire, pour la pièce de serrage correspondante, d'un simple mouvement rectiligne, à savoir un simple mouvement de translation verticale suivant l'axe de la vis de commande,
sans un quelconque mouvement de basculement.
Outre que le montage sur un profilé, aussi bien d'ailleurs que le démontage, s'en trouvent facilités, il est avantageusement possible de tirer parti d'un tel mouvement simplement vertical de la pièce de serrage pour faire en sorte que la position finale de celle-ci, lors du pincement de l'un au moins des retours en équerre des ailes du profilé concerné, soit bien déterminée, ce qui est favorable à une implantation précise du bloc de jonction suivant l'invention
sur un tel profilé.
En pratique, et suivant l'invention, la-pièce de serrage présente, de préférence, dans ce but, deux facettes
obliques, qui vont en convergeant l'une vers l'autre en.
direction de la tête de la vis de commande, et dont une est destinée à coopérer avec l'arête supérieure de la tranche du retour en équerre d'une des ailes latérales d'un profilé symétrique à profil en chapeau, tandis que l'autre est destinée à coopérer avec l'arête supérieure de la tranche du retour en équerre inférieur d'un profilé asymétrique à profil en G. Ainsi, quel que soit le type de ce profilé, le bloc de jonction suivant l'invention est avantageusement toujours
convenablement centré sur celui-ci.
De plus, l'appui de ce bloc de jonction sur le profilé sur lequel il est ainsi rapporté peut ainsi avantageusement se faire de manière symétrique, avec, au moins pour les profilés symétriques, un réel pincement du retour en équerre de l'une et l'autre des ailes d'un tel profilé. En bref, du fait de son couple de serrage efficace, et de son appui symétrique, bien réparti sur l'un et l'autre des retours en équerre d'un profilé, la tenue mécanique du bloc de jonction suivant l'invention sur un tel profilé, et, notamment, sa résistance à une éventuelle sollicitation de torsion ou vrillage, se révèle tout à fait satisfaisante, largement supérieure, en tout cas, les conditions étant égales par ailleurs, à celle obtenue à ce jour, ce qui est particulièrement intéressant pour des blocs de jonction utilisés comme butées de blocage en bout d'une ligne de borniers. Enfin, avec le bloc de jonction suivant l'invention, les risques d'un montage défectueux sur un profilé se
trouvent minimisés, sinon annulés.
Les caractéristiques et avantages de l'invention
ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à
titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un bloc de jonction suivant l'invention; la figure 2 est, avec un arrachement local, une vue en perspective éclatée de la vis de commande, de la pièce d'appui, et de la pièce de serrage que comporte ce bloc de jonction; la figure 3 est, avec un arrachement local, une vue en élévation de la seule pièce d'appui de ce bloc de jonction, représentée isolément; la figure 4 est, de même, une vue en élévation de sa seule pièce de serrage, représentée elle aussi isolément; la figure 5 est, à échelle supérieure, une vue partielle en coupe transversale du bottier du bloc de jonction suivant l'invention, suivant la ligne V-V de la figure 1; la figure 6 est une vue en élévation de la partie interne, active, du bloc de jonction suivant l'invention, après assemblage des pièces qui la constituent, et, notamment de la pièce d'appui, de la pièce de serrage, et de la vis de commande correspondante; la figure 7 est une vue partielle en élévation- coupe illustrant la liaison entre la pièce d'appui et la vis de commande; les figures 8A, 8B, 8C sont des vues qui, reprenant, pour partie, et à échelle supérieure, celle de la figure 6, illustrent la mise en place du bloc de jonction suivant
l'invention sur divers types de profilé.
Tel qu'illustré sur ces figures, l'invention a pour objet un bloc de jonction 10 destiné à être indifféremment rapporté sur un quelconque profilé ou rail 11, qu'il s'agisse d'un profilé symétrique 11S1 ou 11S2, figures 8A ou 8B, ou qu'il s'agisse d'un profilé asymétrique 11AS, figure 8C. Ainsi qu'on le sait, et tel que déjà rappelé ci-dessus, pour un profilé symétrique, et suivant un profil dit en chapeau, les retours en équerre 12 présents le long des bords libres des ailes latérales 13 s'étendent en directions opposées l'un par rapport à l'autre et sont
établis à un même niveau.
Suivant le type de profilé symétrique, l'écartement D1 entre les ailes latérales 13 peut être plus ou moins important, et il en est de même pour leur hauteur D2, mais, au terme de la norme EN 50.022 régissant ce type de profilé, l'écartement D3 entre les tranches opposées des retours en
équerre 12 de ces ailes latérales 13 est toujours le même.
Le profilé symétrique 11S1 représenté à la figure 8A est relativement haut et étroit, avec une épaisseur de matériau relativement grande et un profil effilé pour ses retours en équerre 12, tandis que le profilé symétrique 11S2 représenté à la figure 8B est relativement petit et large, avec une épaisseur de matériau relativement faible et un
profil droit pour ses retours en équerre 12.
Corollairement, pour un profilé asymétrique, figure 8C, et suivant un profil dit en G, les retours en équerre 12 s'étendent l'un et l'autre vers l'intérieur, en étant donc globalement dirigés l'un vers l'autre, et ils sont établis à
des niveaux différents.
Suivant la norme EN 50.035 qui les régit, la distance D4 entre les tranches des retours en équerre 12 de leurs ailes 13 est bien déterminée, aussi bien que la différence
de niveau D5 entre ces retours en équerre 12.
De tels profilés 11 sont bien connus par eux-mêmes, et, ne faisant pas partie en soi de la présente invention,
ils ne seront pas décrits plus en détail ici.
Pour sa fixation à un profilé 11, le bloc de jonction 10 suivant l'invention comporte, dans un boîtier 15 qui sera décrit ultérieurement, d'une part, une première pièce 16, dite ici par simple commodité pièce d'appui, qui est fixe par rapport audit boîtier 15, et, d'autre part, montée mobile par rapport à ladite pièce d'appui 16 sous le contrôle d'une vis de commande 17 traversant cette pièce d'appui 16 à la faveur d'un alésage 18 prévu à cet effet dans celle-ci, une deuxième pièce 19, dite ici par simple
commodité pièce de serrage.
Dans la forme de réalisation représentée, la pièce d'appui 16, qui est métallique, en étant par exemple réalisée en laiton, et qui se présente par exemple sous la forme générale d'un tronçon de profilé, ou d'une pièce découpée, ou encore d'une pièce moulée, comporte un fût
central 20 suivant l'axe duquel est ménagé son alésage 18.
Il s'agit, en pratique, d'un alésage taraudé dans
lequel est engagée à vissage la vis de commande 17.
A l'extrémité supérieure de son fût central 20, la pièce d'appui 16 comporte deux ailes 22, ou ailes supérieures, qui s'étendent chacune respectivement de part et d'autre de ce fût central 20, en directions opposées l'une par rapport à l'autre, sensiblement horizontalement, c'està-dire sensiblement perpendiculairement à l'axe de l'alésage taraudé 18 dudit fût central 20, pour coopération, chacune respectivement, avec deux étriers de connexion 23, à
vis de serrage 24, de type usuel.
Au voisinage du fût central 20, chacune de ces ailes supérieures 22 présente, en saillie sur leur face supérieure, un épaulement 25, pour butée, au montage, tel
que détaillé ci-après, de l'étrier 23 correspondant.
Pour minimiser la quantité de matière nécessaire, les épaulements 25 correspondants appartiennent à des saillies entre lesquelles la face supérieure du fût central 20 est en dépression. Pour les mêmes raisons, aussi bien que pour ménager un dégagement favorable à l'épanouissement, derrière l'étrier 23 correspondant, de l'âme conductrice du câble électrique engagé dans un tel étrier 23, ce fût central 20 présente, latéralement, sous chacune des ailes supérieures
22, un décrochement 26.
De préférence et tel que représenté, la face inférieure de chacune de ces ailes supérieures 22 est striée. Au pied de son fût central 20, la pièce d'appui 16 présente également deux ailes 28, ou ailes inférieures, qui, globalement parallèlement aux ailes supérieures 22 précédentes, s'étendent chacune respectivement de part et d'autre de ce fût central 20, en directions opposées l'une
par rapport à l'autre.
C'est par ces ailes inférieures 28 que la pièce
d'appui 16 est apte à venir au contact d'un profilé 11.
A cet effet, chacune de ces ailes inférieures 28 présente au moins une facette 29, 29' propre au contact à
assurer.
Suivant l'invention, il s'agit de facettes de crochetage, c'est-à-dire de facettes qui, globalement tournées vers la tête 30 de la vis de commande 17, sont destinées chacune à porter par en dessous sur le retour en équerre 12 de l'une des ailes 13 d'un profilé 11, et seule la pièce d'appui 16 présente de telles facettes de
crochetage 29, 29'.
De manière plus précise, la pièce d'appui 16 comporte, aux extrémités de ses ailes inférieures 28, deux crochets 32, qui, portés chacun respectivement par lesdites ailes inférieures 28, en y faisant saillie en direction opposée à la tête 30 de la vis de commande 17, présentent chacun respectivement, en direction l'un de l'autre, et sensiblement à un même niveau, deux facettes de crochetage 29 par lesquelles cette pièce d'appui 16 est apte à venir se crocheter sur les retours en équerre 12 des ailes latérales
13 d'un profilé symétrique à profil en chapeau 11S1 ou 11S2.
Dans la forme de réalisation représentée, ces deux facettes de crochetage 29 n'ont pas la même extension à compter du fond 33 des crochets 32 auxquels elles appartiennent: dans la forme de réalisation représentée, et pour des raisons qui apparaîtront ultérieurement, celle, qui, sur la figure 3, est située à droite du fût central 20, a, du fond 33 du crochet 32 correspondant à son bord libre,
une extension supérieure à celle de l'autre.
En pratique, pour des raisons, notamment, de fabrication, aussi bien que pour une meilleure adaptation au profil spécifique de la surface inférieure, inclinée, des retours en équerre 12 d'un profilé symétrique 11S1, l'une au moins des facettes de crochetage 29 s'étend de préférence légèrement en oblique sur l'horizontale, en s'éloignant de la tête 30 de la vis de commande 17, du fond 33 du crochet
32 correspondant à son bord libre.
Dans la forme de réalisation représentée, il en est ainsi pour l'une et l'autre des facettes de crochetage 29, en sorte que celles-ci vont en convergeant l'une vers l'autre en direction opposée à la tête 30 de la vis de
commande 17.
Mais, en variante, la facette de crochetage 29 d'extension la plus faible, c'est-à-dire celle située à gauche du fût central 20 sur la figure 3, peut aussi bien s'étendre horizontalement, c'est-à-dire sensiblement perpendiculairement à l'axe de l'alésage taraudé 18 du fût
central 20, si désiré.
Corollairement, dans sa zone centrale, la pièce d'appui 16 présente, en direction opposée à la tête 30 de la vis de commande 17, un troisième crochet 32', qui est tourné vers l'un des deux crochets 32 précédents, mais dont la facette de crochetage 29' est décalée par rapport à celle, 29, de celui-ci, en direction de ladite tête 30 de la vis de commande 17, pour son crochetage sur le retour en équerre 12
supérieur d'un profilé asymétrique à profil en G 11AS.
En pratique, ce troisième crochet 32', qui est disposé à droite du fût central 20 sur la figure 3, est tourné vers celui des crochets 32 dont la facette de
crochetage 29 est de plus faible extension.
Il a donc, globalement, une orientation opposée à celle de celui-ci, et il est par contre globalement orienté dans le même sens que l'autre des crochets 32, celui dont la
facette de crochetage 29 est de plus grande extension.
Dans la forme de réalisation représentée, sa facette de crochetage 29' s'étend elle aussi en oblique, mais, suivant une orientation inverse de celle des facettes de crochetage 29 précédentes, elle se rapproche de la tête 30 de la vis de commande 17, du fond 33' du crochet 32'
correspondant à son bord libre.
En variante, cette facette de crochetage 29' peut aussi bien être horizontale, et donc s'étendre sensiblement perpendiculairement à l'axe de l'alésage taraudé 18 du fût
central 20 si désiré.
En pratique, le crochet 32', ou troisième crochet, appartient à un pied 35 de la pièce d'appui 16, qui, disposé globalement dans le prolongement du fût central 20 de celle-ci, au-delà de ses ailes inférieures 28, en étant affecté comme ce fût central 20, de l'alésage taraudé 18, forme, disposés chacun respectivement de part et d'autre dudit alésage taraudé 18, deux talons d'appui 36, propres à la butée, en position haute, ainsi qu'il apparaîtra
ci-après, de la pièce de serrage 19 associée.
Dans la forme de réalisation représentée, les faces latérales de ces talons 36 sont chanfreinées, et, pour minimiser la matière nécessaire, il est prévu entre eux une dépression. De préférence, et tel que représenté, le fond 33 de celui au moins des crochets 32 vers lequel est tourné le troisième crochet 32', c'est-à-dire celui dont la facette de crochetage 29 est de plus faible extension, s'étend de manière rectiligne, parallèlement à l'axe de l'alésage
taraudé 18 du fût central 20.
La distance D'3 séparant ce fond 33 du fond 33 de l'autre crochet 32 est bien entendu supérieure à l'écartement D3 entre les tranches opposées des retours en
équerre 12 des ailes 13 d'un profilé symétrique 11S.
Mais, en pratique, et pour des raisons qui apparaîtront ci-après, la distance D"3 séparant le fond 33 de cet autre crochet 32 du bord libre du précédent, qui est évidemment plus courte que la distance D'3, doit elle aussi
être supérieure à l'écartement D3 en question.
De préférence, également, et tel que représenté, le
fond 33' du troisième crochet 32' est lui aussi rectiligne.
Par ailleurs, sur sa face tournée en direction opposée à la tête 30 de la vis de commande 17, c'est-à-dire sur sa face inférieure, celle des ailes inférieures 28 de la pièce d'appui 16 qui comporte deux crochets 32, 32' tournés l'un vers l'autre, présente, entre lesdits crochets 32, 32', une facette plane 38, perpendiculairement à l'axe de l'alésage taraudé 18 du fût central 20, pour son appui sur le retour en équerre 12 supérieur d'un profilé asymétrique 11AS. Conjointement, sur sa face tournée vers la tête 30 de la vis de commande 17, c'est-à-dire sur sa face supérieure, l'autre aile inférieure 28 de la pièce d'appui 16, c'est-à-dire celle de ces ailes inférieures 28 qui porte en saillie vers le bas sur sa face inférieure le crochet 32 à facette de crochetage 29 de plus grande extension, présente une facette plane 39, perpendiculairement à l'axe de l'alésage taraudé 18 du fût central 20, pour coopération, ainsi qu'il apparaîtra ci-après, avec des languettes que
présente à cet effet la pièce de serrage 19.
Enfin, la pièce d'appui 16 présente, disposés chacun respectivement aux extrémités de ses ailes inférieures 28, en s'y étendant en sens opposés l'un par rapport à l'autre, deux becquets 40, par lesquels, tel que décrit plus en détail ci-après, elle est en prise avec le boîtier 15, pour
son blocage en position dans celui-ci.
Pour le reste, le profil des faces supérieure et inférieure des ailes inférieures 28 de cette pièce d'appui 16 est de préférence déterminé de manière à conduire à une
minimisation de la matière.
Tel que représenté, le profil de ces faces présente
donc divers décrochements.
La pièce de serrage 19, quant à elle, se présente globalement, dans la forme de réalisation représentée, sous la forme d'une pièce en U, à partie médiane 42 et flasques
latéraux 43.
Comme la pièce d'appui 16, il s'agit, aussi, en pratique, d'une pièce métallique, et, par exemple, d'une
pièce en tôle convenablement découpée et pliée.
Mais, en variante, il pourrait s'agir aussi bien
d'une pièce moulée ou profilée.
Par ses flasques latéraux 43, elle encadre la pièce d'appui 16, avec sa partie médiane 42 disposée du côté du
pied 35 de celle-ci.
Par cette partie médiane 42, qui s'étend donc du côté de la pièce d'appui 16 opposé à la tête 30 de la vis de commande 17, elle est attelée à cette vis de commande 17,
tout en étant libre en rotation par rapport à celle-ci.
En pratique, dans la forme de réalisation représentée, le fût 44 de la vis de commande 17 comporte à cet effet un prolongement de moindre diamètre 45, qui traverse avec jeu la partie médiane 42 de la pièce de serrage 19, à la faveur d'un perçage 46 prévu à cet effet dans celle-ci, et qui, au-delà de cette partie médiane 42, est, dans la forme de réalisation représentée, maté, ainsi
qu'il est visible sur les figures 6 à 8.
En variante, l'attelage de la vis de commande 17 à la pièce de serrage 19peut aussi bien résulter d'un sertissage, ou d'un encliquetage ou mettre en oeuvre une pièce auxiliaire, telle qu'un écrou ou une rondelle élastique du type de celles communément appelées "circlips", convenablement rapportée sur son prolongement de moindre diamètre 45 audelà de la partie médiane 42 de ladite pièce
de serrage 19.
Par ailleurs, dans la forme de réalisation représentée, la portion de la partie médiane 42 de la pièce de serrage 19 présentant le perçage 46 est en retrait par rapport à sa partie courante, à la manière de la dépression que présente sur sa face inférieure le pied 35 de la pièce d'appui 16, et, de part et d'autre de cette portion en dépression, ladite partie médiane 42 forme donc deux facettes 47 propres chacune à coopérer en butée avec les
talons d'appui 36 prévus sur ledit pied 35.
De part et d'autre de sa partie médiane 42, qui n'a en pratique qu'une extension limitée, la pièce de serrage 19 forme, elle aussi, par ses flasques 43, deux ailes 50, qui s'étendent chacune respectivement de part et d'autre de ladite partie médiane 42, en directions opposées l'une par rapport à l'autre, et par l'une au moins desquelles elle est
apte à venir au contact d'un profilé 11.
Ces ailes 50 résultent d'une découpe des flasques 43.
En pratique, ces flasques 43 ont pour ce faire l'un et l'autre une même découpe, et, pour la simplicité de l'exposé, il sera supposé ci-après qu'ils constituent
conjointement une seule et même pièce.
Comme pour la pièce d'appui 16, chacune des ailes 50 de la pièce de serrage 19 présente au moins une facette 52,
52' propre à son contact avec un profilé 11.
Suivant l'invention, toutes ces facettes 52, 52' sont globalement tournées en direction opposée à la tête 30 de la vis de commande 17, et elles forment donc toutes de simples facettes d'appui destinées chacune à porter par dessus sur le retour en équerre 12 de l'une des ailes latérales 13 d'un
tel profilé 11.
Plus précisément, la pièce de serrage 19 présente deux facettes d'appui 52, qui, portées chacune respectivement par ses ailes 50, aux extrémités de celles-ci, sur la face de ces ailes 50 tournée en direction opposée à la tête 30 de la vis de commande 17, sont sensiblement à un même niveau, et par lesquelles elle est apte à venir en appui sur les retours en équerre 12 des ailes latérales 13 d'un profilé symétrique à profil en
chapeau 11S.
En pratique, l'une de ces facettes d'appui 52, celle qui se trouve du même côté de la vis de commande 17 que le crochet 32 de la pièce d'appui 16 vers lequel est tourné le crochet 32' de celle-ci, est formée en bout d'un talon 53, l'aile 50 concernée de cette pièce de serrage 19 présentant une échancrure 74 par laquelle elle peut être engagée sur le retour en équerre 12 supérieur d'un profilé asymétrique à
profil en G 11AS.
Le fond de cette échancrure 74 forme, perpendiculairement à l'axe de l'alésage taraudé 18 du fût central 20 de la pièce d'appui 16, une facette d'appui plane 52', pour appui sur le retour en équerre 12 supérieur d'un
tel profilé asymétrique à profil en G 11AS.
Les facettes d'appui 52, 52' concernées sont donc
décalées l'une par rapport à l'autre.
Le bord latéral le plus externe de l'échancrure 74, c'est-à-dire celui situé le plus à gauche sur la figure 4, est, dans la forme de réalisation représentée, globalement rectiligne, en s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe de l'alésage taraudé 18 du fût central 20 de la pièce
d'appui 16.
Par contre, dans cette forme de réalisation, et pour des raisons qui apparaîtront ultérieurement, le bord latéral le plus interne de cette échancrure 74, c'est-à-dire celui situé le plus à droite sur la figure 4, présente, dans sa zone médiane, un décrochement 75, dont celui au moins des flancs qui est le plus proche du fond formant la facette
d'appui 52' est oblique.
Mais, tel que représenté, la partie 76 de ce bord latéral comprise entre ce décrochement 75 et cette facette d'appui 52' est elle aussi de préférence rectiligne, parallèlement au bord latéral précédent, et donc parallèlement à l'axe de l'alésage taraudé 18 du fût central de la pièce d'appui 16, à compter de ladite facette
d'appui 52'.
L'autre facette d'appui 52 de la pièce de serrage 19, celle qui se trouve du même côté de la vis de serrage 17 que le crochet 32 à facette de crochetage 29 de plus grande extension de la pièce d'appui 16, et donc du côté opposé au crochet 32' de celle-ci est, de préférence, et tel que représenté, encadrée par des facettes obliques 54, 55, qui vont en convergeant l'une vers l'autre en direction de la
tête 30 de ladite vis de commande 17.
Enfin, de ce même côté, les flasques 43 de la pièce de serrage 19 présentent, en direction l'un de l'autre, du côté de l'aile 50 concernée opposé à la facette d'appui 52 en cause, deux languettes 56, propres à coopérer en butée avec la facette 39 prévue à cet effet sur la face supérieure de l'aile inférieure 28 correspondante de la pièce d'appui 16. De manière connue en soi, le boîtier 15, qui est réalisé en matière isolante, et par exemple en matière synthétique, par moulage de celle-ci, se présente, globalement, sous la forme d'une plaquette à faces parallèles, et il est formé de deux coquilles 15', 15" affrontées l'une à l'autre suivant un plan médian de
l'ensemble.
Pour leur solidarisation l'une & l'autre, chacune de ces coquilles 15', 15" présente, en saillie, au moins un pion 57, propre a s'engager dans un logement 58 prévu en
creux pour lui sur l'autre desdites coquilles 15', 15".
Dans la forme de réalisation représentée, deux pions 57 sont ainsi prévus en saillie sur chacune des coquilles ', 15", en position diagonalement opposées l'une par rapport à l'autre, et donc aussi deux logements 58, en
alternance avec lesdits pions 57.
Suivant un aspect de l'invention, chacun de ces pions
57 comporte au moins deux tronçons de sections différentes.
Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 8, il y a ainsi, successivement, à compter de la racine d'un tel pion 57, un premier tronçon 59, qui est globalement tronconique, en allant en s'évasant en direction opposée à ladite racine, et, au-delà d'une zone médiane 60 de diamètre maximal, un deuxième tronçon 61 qui est de section moindre, et qui, dans la forme de réalisation
représentée, est globalement cylindrique.
Conjointement, il est prévu, dans chacun des logements 58 correspondants, un épaulement 62, entre un tronçon d'entrée de moindre diamètre 63, correspondant au tronçon d'extrémité 61 des pions 57, et une partie courante
de plus grand diamètre 64.
En pratique, pour en faciliter l'engagement dans un tel logement 58, la tranche d'extrémité du tronçon
d'extrémité 61 des pions 57 est chanfreinée.
Pour le reste, le boîtier 15 ainsi constitué de deux coquilles 15', 15" est, pour l'essentiel, conformé de
manière usuelle.
Il ne sera donc pas décrit en détail ici.
Il suffira d'indiquer que, sur sa tranche, il présente, répartis pour moitié sur l'une et l'autre des deux coquilles 15', 15" qui le constituent, d'une part, en façade, deux puits latéraux 65, propres à donner accès aux vis de serrage 24 des étriers 23, et un puits central 66, propre à donner accès à la tête 30 de la vis de commande 17, et, d'autre part, latéralement, deux ouvertures 68, propres à l'engagement, dans lesdits étriers 23, de l'extrémité dénudée des conducteurs électriques dérivés des circuits à protéger. Le boîtier 15 forme en outre, sur la partie inférieure de sa tranche, une fente à la faveur de laquelle en sort l'ensemble constitué par la pièce de serrage 19 et la partie inférieure des ailes inférieures 28 de la pièce
d'appui 16.
Intérieurement, pour le blocage en position de la pièce d'appui 16, chacune des coquilles 15', 15" constitutives d'un tel boîtier 15 comporte, en saillie, deux ergots 70, par lesquels elle est apte à encadrer latéralement le fût central 20 de cette pièce d'appui 16, et, latéralement, deux rainures 71, dans lesquelles sont
engagés les becquets 40 de cette pièce d'appui 16.
Pour l'assemblage de l'ensemble, il peut être procédé
comme suit.
La vis de commande 17 est d'abord vissée dans l'alésage taraudé 18 de la pièce d'appui 16 jusqu'à ce que le prolongement 45 de son fût 44 fasse largement saillie de
l'autre côté de celle-ci.
La pièce de serrage 19 est alors mise en place sur la pièce d'appui 16, avec engagement de sa partie médiane 42 sur le prolongement 45 du fût 44 de la vis de commande 17, à la faveur du perçage 46 prévu à cet effet sur cette partie
médiane 42.
Il est alors procédé au matage, ou sertissage, de ce
prolongement 45.
La pièce de serrage 19 étant dès lors attelée & la vis de commande 17, elle forme avec celle-ci et la pièce
d'appui 16 un ensemble unitaire.
Après engagement des étriers 23 sur les ailes supérieures 22 de la pièce d'appui 16, jusqu'à butée de ces étriers 23 contre les épaulements 25 prévus à cet effet sur ces ailes supérieures 22, cet ensemble est mis en place dans
l'une des coquilles 15', 15" du boitier 15.
L'autre des coquilles 15', 15" de celui-ci est alors
placée, en deux temps, sur la précédente.
Dans un premier temps, seul est concerné le tronçon d'extrémité 61 des pions 57 correspondants, ledit tronçon d'extrémité 61 ayant précisément pour but d'assurer un centrage préalable, l'une par rapport à l'autre des deux
coquilles 15', 15" concernées.
Dans un deuxième temps, il est procédé à la fermeture complète de ces coquilles 15', 15", celles-ci venant alors s'encliqueter l'une sur l'autre, avec la portion médiane de diamètre maximal 60 de leurs pions 57 en prise avec
l'épaulement 62 de leurs logements 58 correspondants.
Autrement dit, l'échelonnement en deux tronçons de sections différentes de ces pions 57 permet avantageusement un prépositionnement des deux coquilles 15', 15" l'une par rapport à l'autre, et, ces coquilles 15', 15" étant ainsi prépositionnées, leur changement de poste pour les dernières
opérations à effectuer se trouve facilité.
En outre, dans le cas o, réalisées en couleurs différentes, les coquilles 15', 15" sont l'objet au moulage de retraits différents, de tels pions 57 permettent avantageusement de rattraper les différences de retrait correspondantes. Quoi qu'il en soit, et ainsi qu'il est aisé de le comprendre, les opérations nécessaires à l'assemblage du bloc de jonction 10 suivant l'invention peuvent aisément
être mécanisées.
Dans le bloc de jonction 10 suivant l'invention, la pièce de serrage 19 est mobile entre une position haute, représentée en trait plein sur la figure 6, et une position basse, représentée en traits interrompus sur cette figure 6, sous le contrôle de la vis de commande 17 à laquelle elle
est attelée.
Préalablement au montage de ce bloc de jonction 10 sur un profilé 11, sa pièce de serrage 19 est mise en position haute, ou en tout cas dans une position reculée par
rapport & sa position basse.
S'agissant, par exemple, d'un profilé symétrique à profil en chapeau 11S1, figure 8A, le bloc de jonction 10 suivant l'invention est présenté légèrement de biais, de manière à permettre l'engagement de l'un des crochets 32 de sa pièce d'appui 16 sous le retour en équerre 12 d'une des
ailes latérales 13 d'un tel profilé.
Préférentiellement, et pour des raisons qui apparaîtront ultérieurement, c'est par celui des crochets 32 dont la facette de crochetage 29 est de plus grande
extension que cet engagement est pratiqué.
Le bloc de jonction 10 suivant l'invention est ensuite redressé, puis déplacé transversalement par rapport au profilé 11S1 concerné jusqu'à buter, par le fond 33, avantageusement rectiligne à cet effet, de l'autre des crochets 32 de sa pièce d'appui 16, contre la tranche du retour en équerre 12 de l'aile 13 de ce profilé opposée à la précédente. Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, cette mise en place est rendue possible par le fait que la distance D"3 précisée ci-dessus est supérieure à l'écartement D3 entre les tranches opposées des retours en équerre 12 du profilé
symétrique 11S concerné.
Il suffit, ensuite, d'exercer, à l'aide d'un
tournevis, une action de vissage sur la vis de commande 17.
En effet, de cette action de vissage il résulte une descente de la pièce de serrage 19, c'est-à-dire un
déplacement de celle-ci en direction de sa position basse.
Au cours de son mouvement de descente, la pièce de serrage 19 vient porter par sa facette oblique 54 contre l'arête supérieure de la tranche du retour en équerre 12 correspondant du profilé symétrique 11S1 concerné, et il en résulte pour l'ensemble une sollicitation, de la gauche vers la droite de la figure 8A, qui conduit la pièce de serrage 19 à affermir son appui transversal de butée, par le fond 33 de son crochet 32 opposé, contre la tranche de l'autre retour en équerre 12 dudit profilé 11S1, ce qui évite avantageusement le départ en rotation, ou vrillage, dudit ensemble par rapport à ce dernier sous la sollicitation en rotation dont il est par ailleurs l'objet du fait de
l'action de vissage exercée.
Au terme de son mouvement de descente, la pièce de serrage 19 vient porter par ses facettes d'appui 52 sur la face supérieure des retours en équerre 12 du profilé symétrique 11S1 concerné, et, l'action de vissage exercée sur la vis de commande 17 étant poursuivie, -lesdits retours en équerre 12 se trouvent alors fermement pincés entre, d'une part, les facettes de crochetage 29 de la pièce d'appui 16, et, d'autre part, les facettes d'appui 52 de la
pièce de serrage 19.
Le processus est le même dans le cas d'un profilé
symétrique à profil en chapeau 11S2, figure 8B.
Dans l'un et l'autre cas, il résulte de ce qui précède que, au terme de sa mise en place, le bloc de jonction 10 suivant l'invention occupe une position bien déterminée sur le profilé symétrique qu'il équipe, cette position se trouvant définie par butée du fond 33 rectiligne de l'un des crochets 32 de sa pièce d'appui 16 contre la
tranche d'un des retours en équerre 12 d'un tel profilé.
Outre qu'un tel contrôle de sa position est garant de sa bonne tenue sur ce profilé, il permet avantageusement
d'en assurer le centrage sur celui-ci.
Il suffit en effet d'établir par construction ce fond 33 à une distance de l'axe de l'alésage taraudé 18 du fût central 20 de la pièce d'appui 16 sensiblement égale au demi-écartement D3 entre les tranches opposées des retours
en équerre 12 d'un tel profilé.
Conjointement, par son extension relativement grande, la facette de crochetage 29 de l'autre crochet 32 de la pièce d'appui 16 permet un rattrapage des éventuelles
variations d'un tel écartement D3 d'un profilé à un autre.
Dans le cas d'un profilé asymétrique à profil en G 11AS, figure 8C, c'est par le crochet 32' de sa pièce d'appui 16 que le bloc de jonction 10 suivant l'invention est crocheté sur le retour en équerre 12 supérieur d'un tel
*profilé.
Par sa facette d'appui 38, cette pièce d'appui 16 vient alors conjointement porter sur la face supérieure de
ce retour en équerre 12 supérieur.
Comme précédemment, le bloc de jonction 10 suivant l'invention est préférentiellement d'abord présenté de biais, puis redressé et déplacé transversalement par rapport au profilé 11AS concerné, en sorte qu'il bute transversalement, par le fond rectiligne 33' de son crochet 32', contre la tranche du retour en équerre 12 supérieur de
celui-ci.
Comme précédemment, également, il est procédé ensuite
à un déplacement vers le bas de la pièce de serrage 19.
Au cours de celui-ci, cette pièce de serrage 19 s'engage, par son échancrure 74, sur le retour en équerre 12 supérieur du profilé asymétrique 11AS concerné, jusqu'à porter, par sa facette d'appui 52' correspondante, sur la
face supérieure de ce retour en équerre 12 supérieur.
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Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, cet engagement de la pièce de serrage 19 sur ce retour en équerre 12 supérieur d'un tel profilé asymétrique se trouve facilité par le dégagement 75 que présente le bord latéral le plus interne de son échancrure 74. Conjointement, par la facette d'appui 52 de son autre aile 50, la pièce de serrage 19 vient porter sur la face supérieure du retour en équerre 12 inférieur du profilé
asymétrique 11AS concerné.
L'action de serrage exercée sur la vis de commande 17 étant poursuivie, le retour en équerre 12 supérieur de ce profilé asymétrique 11AS se trouve alors pincé entre, d'une part, la facette de crochetage 29' de la pièce d'appui 16, et, d'autre part, la facette d'appui 52' de la pièce de
serrage 19.
Par les languettes 56 de la pièce de serrage 19, la pièce d'appui 16 se trouve alors empêchée de basculer autour du retour en équerre. 12 supérieur du profilé asymétrique concerné, cette pièce d'appui 16 venant buter contre ces languettes 56 par la facette plane 39 de son aile inférieure
28 correspondante.
Par ailleurs, pour un tel profilé asymétrique à profil en G 11AS, c'est la facette oblique 55 de la pièce de serrage 19 qui, lors du mouvement de descente de celle-ci, intervient, cette facette oblique 55 venant alors coopérer pour ce faire avec l'arête supérieure de la tranche du
retour en équerre 12 inférieur d'un tel profilé.
Il résulte de son intervention une sollicitation, de la droite vers la gauche de la figure 8C, de l'ensemble, qui, suivant les tolérances inévitables de fabrication, conduit soit la pièce d'appui 16 à affermir son appui transversal de butée, par le fond 33' de son crochet 32', contre la tranche du retour en équerre supérieur du profilé asymétrique concerné, soit la pièce de serrage 19 à se substituer, dans cet appui transversal de butée, à ladite pièce d'appui 16, par la partie rectiligne 76 du bord latéral le plus interne de son échancrure 74, comme représenté. En pratique, cette partie rectiligne 76 du bord latéral le plus interne de l'échancrure 74 de la pièce de serrage 19 et le fond 33' du crochet 32' de la pièce d'appui
16 sont le plus souvent sensiblement alignés.
Quoi qu'il en soit, et comme précédemment, au terme de sa mise en place, le bloc de jonction 10 suivant l'invention occupe avantageusement une position bien déterminée sur le profilé asymétrique qu'il équipe, avec les
avantages de bonne tenue et de centrage qui en résultent.
Il suffit en effet d'établir, par construction, à une distance convenable de l'axe de l'alésage taraudé 18 du fût central 20 de la pièce d'appui 16 le fond 33' de son crochet 32' et/ou le tronçon rectiligne 76 du bord latéral le plus
interne de l'échancrure 74 de la pièce de serrage 19.
S'agissant du serrage ainsi assuré dans tous les cas pour le bloc de jonction 10 suivant l'invention, il est à souligner qu'il permet de minimiser l'encombrement à prévoir
pour le câblage dans l'environnement des profilés à équiper.
Pour le démontage éventuel du bloc de jonction 10 suivant l'invention, le processus est un processus inverse
du précédent.
Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais
englobe toute variante d'exécution.
Claims (19)
1. Bloc de jonction du genre comportant, dans un boîtier (15), pour sa fixation à un profilé à ailes présentant chacune un retour en équerre, d'une part, une première pièce (16), dite ici par simple commodité pièce d'appui, qui est fixe par rapport audit boîtier (15) et qui présente deux ailes (28) par l'une au moins desquelles elle est apte à venir au contact d'un tel profilé, et, d'autre part, montée mobile par rapport à ladite pièce d'appui (16), sous le contrôle d'une vis de commande (17) traversant cette pièce d'appui (16) à la faveur d'un alésage (18) prévu à cet effet dans celle-ci, une deuxième pièce (19), dite ici par simple commodité pièce de serrage, qui forme elle aussi deux ailes (50) par l'une au moins desquelles elle est apte à venir au contact dudit profilé, les ailes (28) de ladite pièce d'appui (16) et celles (50) de ladite pièce de serrage (19) présentant chacune au moins une facette propre au contact à assurer, ce bloc de jonction étant d'une manière générale caractérisé en ce que les facettes (52, 52') par lesquelles la pièce de serrage (19) est ainsi apte à venir au contact d'un profilé sont globalement tournées en direction opposée à la tête (30) de la vis de commande (17) et forment donc de simples facettes d'appui destinées chacune à porter par dessus sur le retour en équerre de l'une des ailes d'un tel profilé, tandis que seule la pièce d'appui-(16) présente des facettes de crochetage (29, 29'), c'est-à-dire des facettes qui, globalement tournées vers ladite tête (30) de la vis de commande (17), sont destinées chacune à porter par en dessous sur un tel retour en équerre.
2. Bloc de jonction suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce d'appui (16) comporte deux crochets (32), qui, portés chacun respectivement par ses ailes (28), en y faisant saillie en direction opposée à la tête (30) de la vis de commande (17), présentent chacun respectivement, en direction l'un de l'autre, et sensiblement à un même niveau, deux facettes de crochetage (29) par lesquelles elle est apte à venir se crocheter sur les retours en équerre d'un profilé symétrique à profil en chapeau.
3. Bloc de jonction suivant la revendication 2, caractérisé en ce que l'une au moins desdites facettes de crochetage (29) s'étend légèrement en oblique, en s'éloignant de la tête (30) de la vis de commande (17), du
fond (33) du crochet (32) correspondant à son bord libre.
4. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des
revendications 2, 3, caractérisé en ce que, dans sa zone
centrale, la pièce d'appui (16) présente, en saillie en direction opposée à la tête (30) de la vis de commande (17), un troisième crochet (32'), qui est tourné vers l'un des deux crochets (32) précédents, mais dont la facette de crochetage (29') est décalée par rapport à celle (29) de celuici en direction de ladite tête (30), pour son crochetage sur le retour en équerre supérieur d'un profilé asymétrique à profil en G.
5. Bloc de jonction suivant la revendication 4, caractérisé en ce que la facette de crochetage (29) de l'un des crochets (32), celui qui est globalement orienté dans le même sens que le troisième crochet (32') a, du fond (33) d'un tel crochet (32) à son bord libre, une extension
supérieure à celle de l'autre.
6. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des
revendications 4, 5, caractérisé en ce que sur sa face
tournée en direction opposée à la tête (30) de la vis de commande (17), l'aile (28) de la pièce d'appui (16) comportant celui des deux premiers crochets (32) vers lequel est tourné ledit troisième crochet (32') présente une facette plane (38), perpendiculairement à l'axe de son alésage (18), pour son appui sur le retour en équerre supérieur d'un profilé asymétrique à profil en G.
7. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des
revendications 4 à 6, caractérisé en ce que ledit troisième
crochet (32') appartient à un pied (35) de la pièce d'appui (16), qui forme, disposés chacun respectivement de part et d'autre de son alésage (18), deux talons d'appui (36) propres à la butée, en position haute, de la pièce de
serrage (19).
8. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des
revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la pièce d'appui
(16) présente, disposés chacun respectivement aux extrémités de ses ailes (28) en s'y étendant en sens opposés l'un par rapport à l'autre, deux becquets (40) par lesquels elle est en prise avec le boîtier (15) pour son blocage en position
dans celui-ci.
9. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des
revendications 1 à 8, caractérisé en ce que, sur sa face
tournée vers la tête (30) de la vis de commande (17), l'une des ailes (28) de la pièce d'appui (16) présente une facette plane (39), perpendiculairement à l'axe de son alésage (18), pour butée contre des languettes (56) que présente à cet
effet la pièce de serrage (19).
10. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des
revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la pièce de
serrage (19) présente deux facettes d'appui (52), qui, portées chacune respectivement par ses ailes (50), sur la face de celle-ci tournée en direction opposée à la tête (30) de la vis de commande (17), sont sensiblement à un même niveau, et par lesquelles elle est apte à venir en appui sur les retours en équerre d'un profilé symétrique à profil en chapeau.
11. Bloc de jonction suivant les revendications 4 et
, prises conjointement, caractérisé en ce que l'une desdites facettes d'appui (52) est encadrée par des facettes obliques (54, 55) qui vont en convergeant l'une vers l'autre
en direction de la tête (30) de la vis de commande (17).
12. Bloc de jonction suivant la revendication 11, caractérisé en ce que celle des facettes d'appui (52) de la pièce de serrage (19) qui est ainsi encadrée par des facettes obliques (54, 55) est du côté de la vis de commande (17) opposé au troisième crochet (32') de la pièce d'appui (16).
13. Bloc de jonction suivant la revendication 10, caractérisé en ce que l'une desdites facettes d'appui (52) est formée au bout d'un talon (53), l'aile (50) concernée de la pièce de serrage (19) présentant une échancrure (74) par laquelle elle peut étre engagée sur le retour en équerre supérieur d'un profilé asymétrique à profil en G.
14. Bloc de jonction suivant la revendication 13, caractérisé en ce que le fond de ladite échancrure (74) forme une facette plane (52'), perpendiculairement à l'axe de l'alésage (18) de la pièce d'appui (16), pour appui sur le retour en équerre supérieur d'un profilé asymétrique à profil en G.
15. Bloc de jonction suivant les revendications 4 et
12, prises conjointement, caractérisé en ce que, à compter de ladite facette plane (52'), le bord latéral le plus interne de ladite échancrure (74) présente une partie rectiligne (76), sensiblement parallèlement à l'axe de l'alésage (18) de la pièce d'appui (16), et sensiblement dans l'alignement du fond (33') du troisième crochet (32') de ladite pièce d'appui (16)
16. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des
revendications 1 à 15, caractérisé en ce que l'alésage (18)
de la pièce d'appui (16) est taraudé, la vis de commande (17) est engagée à vissage dans ledit alésage (18), et, tout en étant libre en rotation par rapport à elle, la pièce de serrage (19) est attelée à ladite vis de commande (17), du côté de la pièce d'appui (16) opposé à la tête (30) de celle-ci.
17. Bloc de jonction suivant la revendication 16, caractérisé en ce que, la pièce de serrage (19) étant une pièce en U, le fût (44) de la vis de commande (17) comporte un prolongement de moindre diamètre (45), qui traverse avec jeu la partie médiane (42) de ladite pièce en U à la faveur d'un perçage (46) prévu à cet effet dans celle-ci, et qui, au-delà de cette partie médiane (42), est par exemple maté
ou serti.
18. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des
revendications 1 à 17, caractérisé en ce que, le boîtier
(15) étant formé de deux coquilles (15', 15") dont l'une au moins présente en saillie au moins un pion (57) propre à s'engager dans un logement (58) prévu en creux pour lui sur l'autre desdites coquilles (15', 15"), ledit pion (57) comporte au moins deux tronçons (59, 61) de sections différentes.
19. Bloc de jonction suivant l'une quelconque des
revendications 1 à 18, caractérisé en ce que la pièce de
serrage (19) se déplace en direction opposée à la tête (30) de la vis de commande (17) lorsqu'une action de vissage est
exercée sur celle-ci.
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| FR8601239A FR2593647B1 (fr) | 1986-01-29 | 1986-01-29 | Bloc de jonction a rapporter sur un profile. |
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