FR2591372A1 - Dispositif d'alarme de deplacement d'objet. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif d'alarme qui donne un signal d'alarme lorsque l'objet auquel il est associé est déplacé par rapport à sa position normale. La disposition comprend essentiellement un détecteur-amplificateur photoélectrique 10 associé à un circuit électronique d'alarme 11, le tout monté sur une plaque 23 portée par un support 12 qui est placé à proximité et derrière le tableau de maître 13 à surveiller. Le détecteur-amplificateur 10 est du type à réflexion directe qui fournit un signal électrique lorsque le tableau est en place. L'enlèvement du tableau provoque un signal d'alarme. L'invention est applicable à la surveillance des galeries d'exposition, des musées, etc. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

Dispositif d'alarme de déplacement d'objet.

L'invention concerne les dispositifs d'alarme et, plus particulièrement, des dispositifs qui donnent un signal d'alarme lorsque l'objet auquel est associé le dispositif d'alarme est déplacé par rapport à sa position normale.

Afin de prévenir, détecter ou empêcher les vols d'objets, notamment dans les musées, les galeries d'art, les vitrines d'exposition d'objets précieux..., on utilise généralement divers moyens, combinés ou non, tels que la surveillance par un réseau de télévision, la détection d'intrus dans les zones interdites par des systèmes du type radar, les rondes de gardiens, etc. Ces moyens présentent l'inconvénient majeur de ne réaliser qu'une surveillance globale d'un volume et non pas une surveillance particulière et continue de chacun des objets.

L'idéal serait donc de surveiller de manière continue chaque objet, par exemple en multipliant les moyens mentionnés ci-dessus, ce qui est impensable eu égard au coût que cela entrainerait. A l'inverse, il serait intéressant de mettre au point un système de surveillance par objet qui serait d'un faible coût, ce qui permettrait d'en installer de nombreux pour un coût donné. De tels systèmes ou dispositifs peu onéreux sont utilisés, et comprennent, par exemple, des détecteurs de type magnétique ou électrique, tels que des microcontacteurs, qui sont reliés à une centrale de sécurité où ils déclenchent une alarme en cas de déplacement de l'objet. Ces détecteurs présentent l'inconvénient majeur qu'ils doivent être connectés mécaniquement à l'objet à surveiller. En outre, ils peuvent être leurrés et neutralisés assez facilement sans donner lieu à un signal d'alarme.

Un but de la présente invention est donc de réaliser un dispositif d'alarme de déplacement d'objet qui n'est pas mécaniquement relié à l'objet à surveiller et qui est difficile à leurrer.

Un autre but de la présente invention est de réaliser un dispositif d'alarme de déplacement d'objet du type dit à sécurité positive, c'est-à-dire qui donne une alarme non seulement lorsque l'objet est déplacé mais également lorsque le dispositif d'alarme lui-même fait l'objet d'une tentative de neutralisation.

L'objet de la présente invention est un dispositif d'alarme de déplacement d'objet qui comprend un détecteur photoélectrique du type à réflexion directe comportant un émetteur et un récepteur, ledit détecteur étant connecté à un circuit électronique d'alarme et étant monté dans un support mécanique. Le support mécanique, et donc le détecteur photoélectrique, est disposé par rapport à l'objet de manière que le rayon émis par l'émetteur soit réfléchi par l'objet vers le récepteur qui fournit alors un signal électrique. Ce signal électrique commande le circuit électronique d'alarme de manière à le maintenir dans un état de non-alarme tant que l'objet réfléchit le rayon lumineux de l'émetteur.

Le circuit électronique d'alarme comprend essentiellement un relais à l'état travail en présence dudit signal électrique. L'un des contacts du relais est connecté à un circuit galvanique relié -à une centrale de sécurité de sorte que ledit circuit est ouvert à l'état travail. Lorsque l'objet ne réfléchit plus le rayon lumineux émis par l'émetteur, le relais passe à l'état repos de sorte que le circuit galvani.- que est court-circuité. Ce court-circuit est détecté à la centrale de sécurité et permet de fournir une alarme.

D'autres objets, caractéristiques et avantages apparaitront à la lecture de la description sul- vante faite en relation avec les dessins joints dans lesquels
la figure 1 est une vue en coupe du support du détecteur photoélectrique du dispositif d'alarme de déplacement d'objet selon la présente invention
la figure 2 est une vue éclatée des différents éléments constituant le support du détecteur photoélectrique
la figure 3 est le schéma électrique du dispositif d'alarme de déplacement d'objet selon la présente invention.

Le dispositif d'alarme de déplacement d'objet comprend essentiellement un détecteur-amplificateur photoélectrique 10 (figure 2), associé à un circuit électronique d'alarme 11, le tout monté sur une plaque 23 portée par un support 12 (figure 1) qui est placé à proximité d'un objet à surveiller, par exemple un tableau de martre dont on a représenté le plan 13 de la toile sur la figure 1.

Le support 12 comprend, à titre d'exemple non limitatif, une plaque 14 qui est percée d'un trou 15 et sur laquelle est fixée une contre-plaque 50 également percée d'un trou 16 qui coïncide avec le trou 14 mais est d'un diamètre plus petit. Le trou 16 est fileté de manière à coopérer avec un tube cylindrique 17 à section circulaire dont la périphérie est filetée. Un manchon 18, comportant un filetage intérieur, coopère également avec le tube 17 en se vissant sur l'extrémité dudit tube qui est située du côté de l'objet à surveiller, ledit objet étant matérialisé par le plan 13 de la toile (figure 1).

La plaque 14 comporte deux trous 19 et 20 qui permettront sa fixation à proximité de l'objet à surveiller. Le manchon 18 comporte un trou fileté 21 coopérant avec une vis d'arret 22, de manière à maintenir le manchon à une position déterminée après réglage.

Le détecteur-amplificateur photoélectrique 10 et le circuit électronique d'alarme 11 sont montés sur une plaque 23 qui est prévue pour s'insérer dans le tube 17 et se fixer à un endroit déterminé dudit tube par l'intermédiaire d'un élément 24 qui fait saillie à l'intérieur du tube. Cet élément 24 comporte un trou 25 dans lequel vient s'insérer un émetteur de lumière 26 porté par la plaque 23 et faisant partie du circuit électronique d'alarme 11.

Pour limiter au maximum les réflexions parasites, les divers éléments mécaniques décrits cidessus sont de préférence de couleur noire, notamment l'intérieur du tube fileté 17 et du manchon 18.

A titre indicatif, les dimensions du support qui vient d'être décrit sont les suivantes la plaque a 100 mm de côté, le tube a une longueur de 45 mm et un diamètre interne de 26 mm.

Le schéma électrique du dispositif d'alarme de déplacement d'objet selon la présente invention sera maintenant décrit en relation avec la figure 3.

Sur cette figure, les rectangles en tirets délimitent les deux composantes du circuit, à savoir le détecteur-amplificateur 10 et le circuit électronique d'alarme 11.

Le détecteur-amplificateur 10 est du type à réflexion directe et comprend principalement, par exemple, une diode émettrice de lumière 30, une cellule photoélectrique 29 et un circuit de commutation 52. La diode émettrice 30 est alimentée par l'intermédiaire d'un régulateur de courant 31 qui est connecté à des conducteurs d'alimentation 32 (borne positive) et 33 (borne négative),-une diode 51 servant d'isolement.

La cellule photoélectrique 31 est connectée au circuit de commutation 52 qui comprend un circuit comparateur 34 et un circuit déclencheur 35, la sortie de ce dernier étant reliée à la base d'un transistor 36 dont le collecteur constitue la borne de sortie 38 du détecteur-amplificateur 10. Les circuits 34 et 35 sont alimentés par l'intermédiaire d'un régulateur de tension 37 qui est connecté aux conducteurs d'alimentation 32 et 33.

Le circuit électronique d'alarme 11 comprend principalement un transistor amplificateur 40, un relais 41, une diode 42 et une diode émettrice 26.

La base du transistor 40 est connectée à la borne de sortie 38 du détecteur-amplificateur 10 par une résistance de polarisation. Le collecteur du transistor 40 est connecté au conducteur d'alimentation 33 par l'intermédiaire d'une résistance 66 tandis que l'émetteur est connecté au conducteur d'alimentation 32 par l'intermédiaire d'un relais 41 et de ce diode 42 mis en parallèle. Une diode émettrice 26 en série avec une résistance 45 est connectée en parallèle au transistor 40.

Le relais 41 comporte, par exemple, deux contacts 46 et 47 qui sont montrés en position travail sur la figure 3, c'est-à-dire lorsque le relais 41 est alimenté. Les pôles 55 et 56 du contact 47 sont connectés aux bornes d'une résistance 54 qui est alimentée à partir d'une centrale de sécurité, non représentée, par le circuit galvanique 48, 49.

L'émetteur du transistor 40 est connecté à un conducteur de sortie 50 qui est également relié à la centrale de sécurité.

Le fonctionnement du circuit de la figure 3 est le suivant : le rayon lumineux émis par la diode émettrice 30 est réfléchi par la toile 13 vers la cellule photoélectrique 29 pour y être détecté. Lorsque l'intensité lumineuse du rayon réfléchi est supérieure à un certain niveau déterminé par la valeur du seuil du circuit comparateur 34, le circuit déclencheur 35 change d'état et commande le changement d'état du transistor 36 qui passe de l'état non-conducteur à l'état conducteur. Ceci a pour conséquence d'amener le potentiel du conducteur 38 à celui du conducteur 33, ce qui fait passer le transistor 40 de l'état nonconducteur à l'état conducteur.

Par cet état conducteur, le relais 41 est mis à l'état travail dans lequel les contacts 46 et 47 sont dans les positions indiquées sur la figure 3. C'est ainsi que le contact 47 ne ferme pas le circuit galvanique constitué par les conducteurs 48 et 49 qui sont connectés à la centrale de sécurité.

Par cet état conducteur du transistor 40, la diode émettrice 43 n'est pas alimentée et n'émet donc pas ee rayon lumineux.

Lorsque le tableau de maltre est enlevé, le rayon lumineux de la diode 30 n'est plus réfléchi et n'est donc plus détecté par le détecteur 29. Le circuit de commutation 52 change d'état et les transistors 36 et 40 ne conduisent plus de sorte que le relais revient à l'état repos, le contact 47 courtcircuitant la résistance, ce qui déclenche un signal d'alarme à la centrale de sécurité. Par ailleurs, le conducteur 50, qui était en potentiel du conducteur 33, vient au potentiel du conducteur 32 et délivre donc un signal du type logique.

Le dispositif fournit également un signal d'alarme lorsque le circuit galvanique d'alarme 48, 49 est coupé ou lorsque l'un ou l'autre des conduc-- teurs d'alimentation 32 ou 33 est coupé. I1 en est de meme lorsque l'un quelconque des éléments actifs 29, 30, 34, 35, 36, 40 et 41 vient à être défaillant.

Ces caractéristiques montrent que le dispositif d'alarme selon la présente invention est à "sécurité positive" car il ne peut pas être neutralisé.

Lorsque le dispositif d'alarme est utilisé pour surveiller un tableau de maltre disposé sur un mur, il est encastré dans le mur derrière le tableau à l'aide de vis coopérant avec les trous 19 et 20. ke tube 17 dépasse de son support en direction du tableau et le manchon 18 est vissé sur cette partie du tube. Les positions du tube 17 et du manchon 18 sont réglées de telle manière que le relais 41 soit en position travail. La diode émettrice 26 n'émet alors aucun signal lumineux. On modifie ensuite les positions du tube 17 et du manchon 18 pour que le relais 41 revienne en position repos ce qui déclenche le signal d'alarme à la centrale de sécurité.Etant donné l'éloignement de cette centrale de l'endroit du tableau, il est avantageux de détecter sur place l'émission du signal de la diode 26 par l'intermé- diaire d'une ibre optique 53 dont une extrémité vient se loger dans le trou 25 (figure 1) avant la mise en place du tableau. Le tube 17 et le manchon 18 sont alors déplacés en sens inverse du précédent mouvement jusqu'à disparition du signal lumineux de la diode 26. On obtient une plus ou moins grande sensibilité de détection du déplacement du tableau selon la finesse du réglage de la position du tube 17 et du manchon 18 au moment de la disparition du signal lumineux. Bien entendu, pour éviter les fausses alarmes dues, par exemple, à un mouvement de la toile du tableau, on a intéret à continuer à déplacer le tube 17 et le manchon 18 après la disparition du signal lumineux de manière à diminuer la sensibilité du système.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'alarme de déplacement d'objet comprenant un détecteur photoélectrique (10) de type à réflexion directe, qui comporte un émetteur (30) et un récepteur (29), caractérisé en ce que ledit détecteur photoélectrique (10) est connecté à un circuit électronique d'alarme (11), et est monté dans un support mécanique (12), qui est disposé par rapport à l'objet de manière que le rayon émis par l'émetteur vers l'objet (13) soit réfléchi par ledit objet vers le récepteur (29), ledit détecteur photoélectrique (10) fournissant alors un signal électrique de commande du circuit électronique d'alarme (11), qui maintient ce dernier dans un état de non-alarme tant que l'objet (13) réfléchit le rayon lumineux de l'émetteur (30).

2. Dispositif d'alarme selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit électronique d'alarme (11) comprend un relais (41) qui est mis à l'état travail par ledit signal électrique et dont l'un des contacts (47) dans cet état de travail laisse ouvert un circuit galvanique (48, 49) relié à une centrale de sécurité, la fermeture de ce contact (47), due notamment à l'enlèvement de l'objet (13), provoquant un signal d'alarme à la centrale de sécurité.

3. Dispositif d'alarme selon la revendication 2, caractérisé en ce que le circuit électronique d'alarme (11) comprend en outre une diode émettrice de lumière (26) qui émet de la lumière lorsque le détecteur photoélectrique (10) ne fournit plus ledit signal électrique, ledit signal lumineux étant utilisé pour régler in situ la position de l'émet- teur-récepteur (30, 29) par rapport à l'objet (13).

4. Dispositif d'alarme selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que le relais (41) et la diode émettrice de lumière (26) sont commandés par ledit signal électrique par l'intermédiaire d'un amplificateur (40).

5. Dispositif d'alarme selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit amplificateur est un transistor (40), dont l'émetteur est connecté à un premier conducteur d'alimentation (32) par l'intermédiaire dudit relais (41) et à un deuxième conducteur d'alimentation (33) par l'intermédiaire d'une diode mettrice (26), dont le collecteur est connecté audit deuxième conducteur d'alimentation (33), et dont la base est connectée au détecteur photoélectrique (10) pour recevoir ledit signal électrique.

6. Dispositif d'alarme selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'émetteur du transistor (40) constitue une borne de-sortie (50) du dispositif d'alarme et est connecté à la centrale de sécurité.

7. Dispositif d'alarme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le circuit électronique d'alarme (11) est également monté dans ledit support (12).

8. Dispositif d'alarme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé én ce que ledit support (12) comprend un tube (17) à l'intérieur duquel est fixé ledit détecteur photoélectrique (10), ledit tube (17) étant associé à des moyens (14, 50) qui permettent de le déplacer par rapport à objet de manière à obtenir ledit signal électrique lorsque l'objet (13) est en place.

9. Dispositif d'alarme selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de déplacement du tube (17) sont constitués par un filetage à la périphérie du tube (17) qui coopère avec un écrou (50) solidaire d'une plaque (14), dont la position est fixe par rapport à l'objet.

10. Dispositif d'alarme selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce qu'un manchon (18) est pre- vu pour se déplacer sur la partie extérieure du tube (17) située du côté de l'objet par rapport à l'écrou.