FR2590491A1 - Dispositif de liaison entre une chaussure et un ski de fond - Google Patents

Dispositif de liaison entre une chaussure et un ski de fond Download PDF

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Abstract

L'invention concerne un dispositif de liaison entre une chaussure 22 et un ski de fond 12, comprenant une lame de flexion 14 en un matériau élastiquement déformable permettant le pivotement de la chaussure autour d'un axe horizontal transversal au ski. Selon l'invention, en l'absence de sollicitations extérieures, la région postérieure de la lame de flexion est inclinée vers le haut, vers l'arrière, d'un angle alpha compris entre 5 et 45 degrés. Au cours de la pratique, dès que des sollicitations extérieures écartent la lame de cette position d'équilibre, un moment de rappel est exercé du fait de l'élasticité de ladite lame, qui tend à reprendre la position d'équilibre. Ce dispositif est avantageux en ce qu'un certain nombre d'efforts superflus sont évités au skieur. L'invention couvre également des modes de réalisation différents dans lesquels les mêmes avantages sont atteints. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

La présente invention a trait d'une façon générale aux dispositifs de liaison entre une chaussure et un ski, en particulier pour la pratique du ski de fond. Elle concerne plus particulièrement les dispositifs dans lesquels une telle liaison est assurée par un élément de flexion en un matériau élastique relié au ski à une extrémité et relié à la chaussure à l'autre extrémité, de manière à permettre le pivotement de la chaussure autour d'un axe horizontal transversal au ski.
Un tel dispositif de liaison de la technique antérieure se présente conventionnellement sous la forme d'une lame de flexion en matière élastique, généralement plate, qui s'étend contre la surface supérieure du ski. Elle est plaquée contre le ski dans sa région antérieure et reçoit à son extrémité postérieure, de façon amovible, le bout de la chaussure. Avec une telle structure, la lame de flexion a toujours tendance à ramener la semelle de la chaussure contre le ski. Cette fonction de rappel a été créée à l'origine notamment de manière à ce que, au cours de la pratique, le moment qui tend à rappeler le ski vers la chaussure lorsque les deux viennent à être écartés ait pour effet de toujours maintenir le ski dans la trace, notamment lors des mouvements qui impliquent un soulèvement du pied et dans lesquels l'effet de guidage du poids du skieur est annulé.
Le comportement est identique pour des dispositifs dans lesquels la lame de flexion est solidaire de la chaussure et montée sur le ski de façon amovible.
De nombreux essais et études effectués par la
Demanderesse ont maintenant démontré que ce moment de rappel n'était pas systématiquement souhaitable, en particulier lorsque la chaussure est relativement peu écartée du ski. Plus précisément, lors de la pra tique traditionnelle en pas alternatif, on a constaté que, pour des angles d'écartement faibles entre le ski et la chaussure, de l'ordre de O à 20 degrés, le moment de rappel entre le ski et la chaussure tétait guère fondamental pour le maintien du ski dans la trace. De plus, ce moment constitue une résistance supplémentaire à vaincre au début de la phase de poussée, lorsque la chaussure commence à se décoller du ski.
Par ailleurs, lorsque le ski de fond est pratiqué en demi-pas de patineur (de plus en plus fréquemment utilisé), ou en pas de patineur, on observe conventionnellement, à la suite d'une phase de poussée, une phase de retour pendant laquelle le ski est entièrement soulevé du sol et s'étend en biais par rapport à la direction générale du déplacement du skieur, pour être ramené vers l'avant.
Or, des études morphologiques montrent que, pendant cette phase de retour, la plante du pied ne s'étend pas dans un plan horizontal, mais est inclinée, le talon étant relevé par rapport à la pointe.
Avec les dispositifs de laisonconventionnels, on comprend que le ski s'oriente avec la même inclinaison, et l'utilisateur doit donc soulever le pied suffisamment pour éviter que la spatule ne risque d'accrocher le sol. On comprend également que, si le ski s'étendait dans un plan horizontal pendant cette phase de retour, le soulèvement du pied serait avantageusement réduit, pour une moindre fatigue du skieur.
La présente invention vise à pallier ces défauts des dispositifs de la technique antérieure, et à proposer un dispositif de liaison entre un ski de fond et une chaussure dans lequel on atténue un certain nombre d'efforts effectués inutilement par le skieur pendant la pratique.
A cet effet, la présente invention concerne un dispositif de liaison d'une chaussure de ski de fond, du type comprenant un élément de liaison élastiquement déformable monté entre le ski et le bout de la chaussure de manière à autoriser un mouvement de pivotement de la chaussure autour d'un axe sensiblement horizontal et transversal au ski, caractérisé en ce que, en l'absence de sollicitations extérieures, l'élément de liaison prend une position d'équilibre telle que la semelle de la chaussure est généralement inclinée, le talon étant relevé par rapport à la surface supérieure du ski, et que, lorsqu'une sollicitation extérieure vient à écarter l'élément de liaison de sa position d'équilibre, d'un côté ou de l'autre de celle-ci, l'élément de liaison se déforme élastiquement en exerçant un effort de rappel tendant à le ramener dans ladite position d'équilibre.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée suivante d'un certain nombre de formes de réalisation préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels
- la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de liaison selon un premier mode de réalisation de l'invention.
- la figure 2 est une vue de côté schématique destinée à illustrer le fonctionnement du dispositif de liaison de la figure 1,
- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'une variante de réalisation du dispositif de la figure 1,
- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de liaison selon un second mode de réalisation de l'invention.
- la figure 5 est une vue en coupe longitudinale d'une variante de réalisation du dispositif de la figure 4,
- la figure 6 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de liaison selon un troisième mode de réalisation de l'invention,
- la figure 7 est une vue en coupe longitudinale d'une variante de réalisation du dispositif de la figure 6,
- la figure 8 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de liaison selon un quatrième mode de réalisation de l'invention,
- la figure 9 est une vue en coupe longitudinale d'une variante de réalisation du dispositif de la figure 8,
- la figure 10 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de liaison d'un autre type général, et
- la figure 11 est une vue en coupe longitudinale d'une variante de réalisation du dispositif de la figure 10.
En référence au dessin, et tout d'abord à la figure 1, un dispositif de liaison conforme à l'invention comprend une plaque de base 10 formant support. La plaque 10 est fixée sur la surface supérieure du ski 12 par tout moyen approprié tel que des vis (non représentées). La plaque présente dans sa région postérieure (à droite sur la figure) une surface supérieure 10a sensiblement plane destinée à recevoir la semelle de la chaussure de ski de fond 22 associée. Dans le présent exemple, une arête de guidage 11 de-section triangulaire est bévue longitudinalement en saillie au milieu de la surface 10a.Une telle arête de guidage est conventionnellement agencée pour coopérer avec une rainure complémentaire prévue dans la semelle de la chaussure associée pour améliorer le guidage du ski par le pied, notamment dans le cas où seul un élément de liaison élastiquement déformable relie la chaussure au ski.
La région antérieure de la plaque de base 10 (à gauche sur la figure 1) comporte également une surface supérieure plane lOb.
Le dispositif de liaison comprend en outre un élément de liaison 14 du type lame de flexion.
Comme le montre la figure, la région antérieure de la lame de flexion 14 est fixée sur la surface supérieure 10b de la plaque de base 10. En particulier, un capot 16 vient recouvrir ladite région antérieure, et une vis 18 immobilise fermement l'ensemble. La région antérieure de la lame de flexion est ainsi plaquée contre la plaque de base 10.
Le profil de la surface inférieure 14a de la lame de flexion 14 présente par ailleurs la forme d'un "V" dont le coude ou base est indiqué en 14b.
Ainsi, la région postérieure de la lame de flexion est inclinée vers le haut par rapport à sa région antérieure, d'un angle 6 qui peut être compris entre 5 et 45 degrés, et qui dans le présent exemple est de l'ordre-de 20 degrés. On peut noter ici que le coude 14b de la face inférieure de la lame de flexion 14 est situé approximativement dans une région de moindre épaisseur 14c de ladite lame, tenant lieu de région de flexion privilégiée.
il faut bien noter que la position coudée de la lame de flexion telie que représentée sur la figure 1 est sa position en l'absence de toute sollicitation extérieure, ou encore position au repos ou à vide.
Le dispositif de liaison selon ce premier mode de réalisation de l'invention comprend en outre des moyens pour la fixation amovible du bout 20 d'une chaussure de ski de fond 22 à. l'extrémité postérieure de la lame de flexion 14. Ces moyens pourront prendre la forme d'un mécanisme conventionnel, du type à anneau de fixation, levier basculant de chaussage et plaque d'appui, dont il n'est pas nécessaire de reprendre ici toute la description. On a simplement représenté sur les figures la plaque d'appui ou insert métallique 24 de ce mécanisme, ainsi que l'anneau 26 solidaire de l'extrémité de la chaussure.
On se réfèrera par exemple, pour plus de détails concernant ce mécanisme, au brevet français nO 2 447 731 au nom de la Demanderesse, qui est explicitement cité ici à titre de référence.
Le fonctionnement du dispositif de liaison décrit ci-dessus en référence à la figure 1 est le suivant.
Au repos, la lame de flexion tend à prendre sa position d'équilibre représentée sur la figure 1, dans laquelle la région postérieure de la lame de flexion 14, et par conséquent la chaussure 22 qui est dans son prolongement, prennent l'incli naison de l'angle s illustrée par rapport à l'hori- zontale.
La lame de flexion est cependant apte à prendre, par déformation élastique principalement dans sa région de flexion privilégiée 14c, toute inclinaison imposée par une sollicitation extérieure.
Dans ce cas, ladite déformation élastique a pour conséquence de créer dans la lame un moment de rappel tendant à ramener cette dernière dans sa position d'équilibre. On comprend que ce moment de rappel va croissant avec l'écart angulaire de la région postérieure par rapport à sa position d'équilibre.
On va maintenant se référer à la figure 2 pour expliquer les conséquences avantageuses de l'emploi d'un tel dispositif de liaison sur la pratique du ski de fond proprement dite.
La figure 2 est une vue de côté schématique illustrant un certain nombre de déformations élastiques possibles de la lame de flexion.
Lorsque le skieur effectue le pas diagonal ou pas alternatif traditionnel, on observe que chaque alternance comprend tout d'abord une phase de poussée, pendant laquelle le bout de la chaussure tourne solidairement de la région postérieure de la lame de flexion 14, entre la position horizontale A, à plat contre la surface supérieure associée du ski, et la position d'inclinaison maximale B (à environ 60 degrés), telles qu'indiquées sur la figure 2. La position d'équilibre de la lame de flexion à vide, avec un coude tel que sa région postérieure s'éten de vers le haut avec l'angle i par rapport à l'ho- rizontale, est indiquée en C sur la figure 2.
L'on comprend que, pendant la première partie du mouvement, entre les positions A et C, le dispositif de liaison décrit va aider la chaussure à se décoller du ski, du fait que la lame de flexion tend spontanément à reprendre la position C qu'elle occupe en l'absence de sollicitations, en induisant un moment de rappel correspondant. Un tel rappel va jouer un rôle propulseur ayant pour effet d'atténuer les efforts initiaux du skieur, sans cependant compromettre le bon maintien du ski dans la trace, qui s'effectue spontanément.
Ensuite, entre les positions C et B, on observe un mouvement pendant lequel la lame de flexion 14 offre une résistance progressive au pivotement, soit un comportement peu différent de celui d'une lame de flexion plate conventionnelle.
Pendant la phase de retour du ski vers l'avant qui fait suite à la poussée, on observe tout d'abord un mouvement de la position B vers la position C, pendant lequel la lame de flexion tend toujours à rapprocher le ski de la chaussure. Du fait de l'inclinaison que prend naturellement le pied pendant cette phase, on comprend qu'un tel moment de rappel a pour effet de maintenir la spatule du ski pressée contre le sol, pour ainsi contribuer, pendant cette phase critique durant laquelle le poids du skieur n'est sensiblement pas appliqué au ski pour plaquer celui-ci au sol, à conserver le ski dans la trace.
La fin de la phase de retour correspond au mouvement de la région postérieure de la lame de flexion de la position C vers la position A. A ce moment, il s'avère que le poids du skieur, qui s'applique à nouveau progressivement sur le ski, est tout à fait suffisant pour ramener la lame de flexion jusqu'à la position A en provoquant sa déformation élastique correspondante.
On réalise de cette manière, en mettant à profit le poids du skieur, une accumulation d'énergie par déformation élastique de la lame de flexion 14, énergie qui sera avantageusement restituée lors du début de la phase de poussée suivante, c'est-àdire à un instant qui est particulièrement critique pour l'efficacité du pas.
On a mentionné tout au long de la description qui précède que, dans sa position stable à vide, la région postérieure de la lame de flexion faisait un angle de l'ordre de 20 degrés par rapport à l'horizontale. il est bien entendu que cet angle pourra être modifié dans de larges limites sans pour autant compromettre les avantages précités, notamment en matière d'accumulation d'énergie.
Comme indiqué plus haut, tout angle compris entre 5 et 45 degrés pourra être satisfaisant.
Le dispositif de liaison tel que décrit plus haut présente également un comportement avantageux dans la pratique du demi-pas de patineur ou du pas de patineur.
Comme on l'a indiqué plus haut, dans ce type de pas, la phase de retour du ski implique un soulèvement complet de celui-ci, car il s'étend en biais par rapport à la direction générale du déplacement du skieur. La position générale du corps à cet instant est telle que le pied est incliné vers le bas avec un angle de l'ordre de 10 à 30 degrés par rapport à l'horizontale, du talon vers la pointe.
Pendant cette phase, dans laquelle le ski n'est soumis à aucune sollicitation extérieure, on comprend que le dispositif de liaison va prendre spontanément sa position d'équilibre, c'est-à-dire que le ski et la chaussure vont définir ensemble un angle d'environ 20 degrés. Ceci permet au ski de prendre une orientation sensiblement horizontale pendant la phase de retour précitée, alors que le pied conserve son inclinaison naturelle. il en résulte que l'on rend aussi faible que possible le soulèvement du pied nécessaire pour ramener le ski vers l'avant sans risque d'accrocher le sol. On contribue donc ici encore à atténuer les efforts superflus du skieur pendant la pratique.
Selon cet aspect de l'invention, on choisira avantageusement l'angle a de la position d'équilibre à vide du dispositif de liaison de telle sorte qu'on atténue au moins l'inclinaison du ski par rapport au plan du sol, pendant la phase de retour précitée.
Sur les figures 3 à 9, sont représentées des variantes de réalisation de l'invention. Sur ces figures, des éléments ou parties identiques ou similaires à ceux de la figure 1 sont désignés par les mêmes numéros de référence, et ne seront pas à nouveau décrits en détail.
Sur la figure 3 est représentée une variante de réalisation du dispositif. de la figure 1.
Dans cette variante, le coude ou angle vif 14b du profil de la surfaee intérieure 14a de la lame de flexion 14 de la figure 1 a été sensiblement atténué. Ainsi, les régions antérieure et postérieure de la lame de flexion 14 sont séparées par une région centrale 14d de profil généralement curviligne.
Une telle configuration permet notamment d'éviter une concentration excessive des contraintes internes dans la lame de flexion, notamment dans le cas où, sous l'effet du poids du skieur, elle prend par déformation élastique la position A de la figure 2.
Ces contraintes internes sont ici mieux réparties le long de la lame de flexion, pour sensiblement atténuer la fatigue du matériau qui la constitue lors de flexions répétées.
Sur la figure 4 est représenté un dispositif de liaison selonun second mode de réalisation de l'invention. Dans cette réalisation, la plaque de base 10 n'est pas plane et horizontale dans sa région d'extrémité antérieure, mais se termine par une surépaisseur avec coude central définissant une surface antérieure 10c généralement plate et inclinée vers le bas vers l'avant du ski 12 et une surface postérieure 1Od inclinée vers le bas vers l'arrière du ski. En revanche, la lame de flexion 14 est conçue de telle sorte que sa surface inférieure 14a soit plane.Ainsi, lorsque la région antérieure de la lame de flexion vient à être fixée en place entre la région 10c de la plaque de base 10 et le capot 16, à l'aide de la vis schématiquement indi quée par la ligne en traits mixtes 18, on comprend que, en l'absence de sollicitations extérieures, la région postérieure de ladite lame va prendrè une inclinaison vers le haut vers l'arrière du ski identique à l'inclinaison de sa région antérieure telle qu'imposée par la surface 10c. Ici encore, la chaussure 22 est montée par un mécanisme conventionnel sensiblement dans le prolongement de la région postérieure de la lame de flexion.Cependant, on pourra concevoir le mécanisme de chaussage de manière à ce que la direction générale de la chaussure soit légèrement inclinée vers le haut par rapport à ladite région postérieure, afin de compenser l'écart angulaire par rapport à l'horizontale que présente la région postérieure de la lame lorsqu'elle est appliquée contre la surface inclinée 10d de la plaque de base 10.
De même que dans le premier mode de réalisation de l'invention, la région postérieure de la lame est apte à se déformer élastiquement, sous l'action de sollicitations extérieures pendant la pratique, de part et d'autre de sa position d'équilibre telle que représentée sur la figure 4.
L'angles entre la surface inférieure de la région postérieure de la lame 14 au repos et la surface 10d de la plaque de base 10 pourra prendre toute valeur appropriée entre 5 et 45 degrés. il prendra de préférence une valeur de l'ordre de 20 degrés.
Les avantages d'un tel dispositif de liaison pendant la pratique sont essentiellement les mêmes que ceux qui ont été exposés en référence au mode de réalisation de la figure 1. Il n'est donc pas nécessaire d'y revenir.
Sur la figure 5 est représentée une variante de réalisation du dispositif de la figure 4. Selon cette variante, le coude de transition entre les surfaces supérieures inclinées 10c, 10d de la plaque de base se fait sans angle vif, mais au contraire avec un arrondi. Comme dans le cas de la figure 3, cela permet en particulier de répartir les contraintes internes sur une plus grande longueur de la lame de flexion 14.
Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 6, la lame de flexion 14 présente encore sa forme conventionnelle, c'est-à-dire que sa surface inférieure 14a est de profil droit. Cependant, la plaque de base 10 présente dans sa région antérieure une surépaisseur 10e comportant une surface supérieure sensiblement horizontale 10f, tandis que la surface 10g destinée à recevoir la région postérieure de la lame 14 est inclinée vers le bas vers l'arrière et tient lieu de surface de transition entre la surface 10f et la surface 10a destinée à recevoir la semelle de la chaussure 22. L'angle d'in clinaison a de la surface 10g par rapport à lthori- zontale sera compris entre 5 et 45 degrés, et de préférence de l'ordre de 20 degrés.
On peut observer également que le mécanisme de fixation du bout 20 de la chaussure 22 à l'arrière de la lame de flexion 14, et en particulier des profils des diverses surfaces aptes à venir en contact mutuel lors duchaussage, sont conçus de manière à ce que la direction générale de ladite chaussure, matérialisée par la surface inférieure 20a du bout 20, soit décalée angulairement vers le haut de l'anglet précité. Cet aménagement est destiné à ce que, lorsque la région postérieure de la lame 14 est amenée à pivoter (dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure ) jusqu'à venir en contact avec la surface associée 10g de la plaque de base 10, la direction générale de la chaussure devienne en même temps parallèle au ski.
Le dispositif de liaison conforme au mode de réalisation ci-dessus opère sensiblement de la même manière que ceux des figures précédentes, la lame de flexion 14 tendant spontanément à reprendre la position d'équilibre représentée sur la figure 6, lorsqu'elle en est écartée d'un côté ou d'un autre par des sollicitations extérieures. Dans cette position d'équilibre, la chaussure est généralement inclinée vers le bas de l'angleS par rapport à l'horizontale, le talon étant relevé par rapport au bout.
Le dispositif de liaison de la figure 7 est sensiblement identique à celui de la figure 6, à l'exception du fait que le coude de transition entre les surfaces 10f et 10g est maintenant arrondi, l'angle vif du dispositif de la figure 6 ayant été substantiellement émoussé.
Ici encore, on répartit ainsi les contraintes internes de la lame de flexion sur une plus grande longueur de celle-ci.
Le dispositif de liaison selon le mode de réalisation illustré sur la figure 8 est en quelque sorte une combinaison des modes de réalisation des figures 1 et 4. En particulier, on peut observer que la lame 14 présente à sa surface inférieure un coude 14b tel que sa région postérieure soit inclinée d'un angle ss vers le haut, tandis que la plaque de base 10 possède une surépaisseur avec deux surfaces 10c, 10d inclinées de part et d'autre de l'horizontale, avec un angle 5 entre elles. De la même manière qu'indiqué plus haut, la direction générale de la chaussure 22 est également inclinée par rapport à la surface inférieure de la région postérieure de la lame de flexion 14 pour compenser le coude entre les surfaces 10d et 10a de la plaque de base 10.
Ainsi, ladite région postérieure est apte à se déformer élastiquement d'un angle égal à la somme de ss et Y pour venir se plaquer contre la surface supérieure associée 10d de la plaque de base 10.
Ce dispositif de liaison Opère encore d'une manière similaire à ceux des figures 1, 4 et 6, bien que les aménagements structurels soient légèrement différents.
-Dans le mode de réalisation de la figure 9, généralement identique à celui dela figure 8, la surface inférieure de la lame 14 et la surface supérieure de la surépaisseur de la plaque de base 10 présentent des angles moins vifs, les transitions entre les régions d'inclinaisons différentes se faisant de façon substantiellement arrondie. On obtient les avantages mentionnés plus haut en matière de répartition des contraintes internes dans la lame.
Sur la figure 10 est représente un type différent de dispositif de liaison à lame de flexion.
Un tel dispositif comprend une plaque de base 110 montée sur la surface supérieure d'un ski 112. Un mécanisme de chaussage est montré sur un support 30 et comprend, de façon conventionnelle, un crochet 32 pivotant autour d'un axe 34, et un levier 36 pivotant autour d'un axe 38. Le bout 120 de la chaussure 122 comporte, en saillie vers l'avant dans le prolongement de la semelle, une lame de flexion 114 en un matériau élastiquement déformable, dont l'extrémité libre est constituée d'une surépaisseur 114d vers le haut. Entre cette surépaisseur et le bout de la chaussure est définie la région de flexion de la lame. Dans la position chaussée telle que représentée, la surépaisseur 114d est emprisonnée par le crochet 32 et fermement plaquée, par l'action du levier 36, contre la surface supérieure horizontale 110b de la plaque de base 110.
Comme on peut l'observer, la surface inférieure 114a de la lame de flexion 114 présente au repos un profil en forme de "V", un coude 114b étant prévu dans sa région de flexion. L'angleientre les parties antérieure et postérieure de la lame 114 pourra être compris entre 5 et 45 degrés, et est ici de l'ordre de 20 degrés.
Ainsi, en l'absence de sollicitations ex extérieures, la direction générale de la chaussure 122 fait un angle d avec le ski,comme illustré. On comprend que l'on obtient avec cette structure des effets similaires à ceux décrits notamment en association avec le mode de réalisation de la figure 1. En particulier, la lame de flexion exerce un moment de rappel, du fait de son élasticité, dès qu'une sollicitation extérieure tend à l'écarter de la position d'équilibre telle que représentée.
Sur la figure 11 est représenté un dispositif de liaison généralement similaire à celui de la figure 10. Cependant, le profil de la lame de flexion 114 est droit, tandis que la surface supé rieure de la plaque de base 110 destinée à recevoir la lame lors du chaussage se décompose en deux surfaces d'inclinaisons opposées 110c et 110d. Le fonctionnement est globalement le même.
Bien entendu, les variantes de réalisation des figures 4 à 9 pourront être facilement appliquées aux réalisations des figures 10 et 11, ces variantes pouvant être mises en oeuvre aussi bien dans le cas où le chaussage a lieu par fixation du bout de la chaussure à l'extrémité postérieure de la lame de flexion (figures 1 à 9) que dans' le cas où le chaussage a lieu par fixationde l'extrémité antérieure de la lame de flexion sur le ski.
Les diverses lames de flexion envisagées ci-dessus seront réalisées en un matériau d'élasticité appropriée, par exemple le matériau connu sous la dénomination commerciale "HYTREL".
Enfin, l'invention ne se limite nullement aux modes de réalisation décrits et illustrés cidessus, mais inclut dans son cadre toute variante ou modification que pourra y apporter l'homme de l'art.
En particulier, on a décrit ci-dessus des dispositifs de liaison comprennant une plaque de base destinée à recevoir la lame de flexion et la semelle de la chaussure. Il est bien entendu que le dispositif pourra être reçu directement sur la surface supérieure du ski, conformée et aménagée de fa çon appropriée.

Claims (11)

REVENDICATIONS
1. Dispositif de liaison d'une chaussure et d'un ski de fond, du type comprenant un élément de liaison (14 ; 114) élastiquement déformable, monté entre le ski (12 ; 112) et le bout (20 ; 120) de la chaussure (22 ; 122) de manière à autoriser un mouvement de pivotement de la chaussure autour d'un axe sensiblement horizontal et transversal au ski, caractérisé en ce que, en l'absence de sollicitations extérieures, 1' élément de liaison prend une position d'équilibre telle que la semelle de la chaussure est généralement inclinée, le talon étant relevé par rapport à la surface supérieure du ski, et que, lorsqu' une sollicitation extérieure vient à écarter l'élément de liaison de sa position d'équilibre de part et d'autre de celle-ci, l'élément de liaison se déforme élastiquement en exerçant un effort de rappel tendant à le ramener dans ladite position d'équilibre.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément de liaison présente la forme d'une lame de flexion (14) comportant une région de flexion privilégiée (14c).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la lame de flexion comporte, dans sa région de flexion, un coude (14b, 114b) séparant une région antérieure fixée sur le ski et une région postérieure libre, de telle sorte que, en l'absence de sollicitations extérieures, ladite région postérieure soit inclinée vers le haut vers l'arrière du ski.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la chaussure (22 ; 122) est située dans l'alignement de la région postérieure de la lame de flexion (14 ; 114).
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que la surface supérieure (10b ; 110b) du ski destinée à recevoir la lame de flexion (14 ; 114) est plane et horizontale.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la surface supérieure du ski destinée à recevoir la lame de flexion comporte, dans la région de flexion de ladite lame, un coude séparant ladite surface en une région antérieure (10c ; 10f ;110c), sur laquelle est fixée la région antérieure de la lame de flexion (14), et en une région postérieure (10d ; 10g ; 110d) généralement inclinée vers le bas vers l'arrière du ski par rapport à la région antérieure, et apte à être en contact avec la région postérieure de la lame de flexion.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la chaussure (22) est généralement inclinée vers le haut par rapport à la région postérieure de la lame de flexion (14).
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que le ou les coudes sont à angle vif.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que le ou les coudes sont arrondis.
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que, dans la position d'équilibre de l'élément de liaison, la chaussure est généralement inclinée d'un angle (compris entre 5 et 45 degrés par rapport à l'horizontale.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que, dans la position d'équilibre de l'élément de liaison, la chaussure est généralement inclinée d'un angle (α) de l'ordre de 20 degrés par rapport à l'horizontale.
FR8517443A 1985-11-26 1985-11-26 Dispositif de liaison entre une chaussure et un ski de fond Expired FR2590491B1 (fr)

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