FR2587110A1 - Equilibreuse de roues et notamment de roues de vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'EQUILIBREUSE COMPORTE UN ARBRE 2 MONTE SUR UN BATI 1 PAR L'INTERMEDIAIRE DE DEUX PALIERS 3, 4, SOUS CHACUN DESQUELS EST MONTE UN CAPTEUR DE FORCE 5, 6. L'ARBRE 2 EST ENTRAINE PAR UN MOTEUR 10 ET UNE TRANSMISSION A CHAINE. LA CHAINE 16 DE CETTE TRANSMISSION A UN BRIN TIRANT QUI EST TENDU ET PERPENDICULAIRE AU PLAN PASSANT PAR LES AXES DE SENSIBILITE DES CAPTEURS 5, 6, TANDIS QUE SON BRIN MENE EST DETENDU.

Description

La présente invention concerne une équilibreuse pour roues de véhicule,

qui comporte un arbre monté sur un bâti par l'intermédiaire de deux paliers munis chacun d'un capteurde force et entraîné en rotation au moyen d'un moteur lui permettant d'atteindre une vitesse suffisante

pour l'équilibrage d'une roue fixée sur lui.

Dans les équilibreuses de ce type, le moteur est

généralement relié à l'arbre par une transmission à cour-

roie et poulies, qui permet à la courroie d'engrener sur

une poulie menée de grand diamètre et ainsi d'être en con-

tact avec celle-ci sur un angle important. De cette ma-

nière les variations parasites de la vitesse de l'arbre

sont relativement faibles. Toutefois, bien que les cap-

teurs soient placés perpendiculairement à la force engen-

drée par la tension de la courroie, on constate que les

irrégularités de forme de la courroie et des poulies in-

duisent, dans les capteurs de force, des signaux para-

sites très importants et souvent du même ordre de gran-

deur que les mesures à effectuer.

Par ailleurs, une transmission à courroie et pou-

lies ne permet qu'un rapport de réduction faible, un rap-

port élevé exigeant des dimensions de poulie trop impor-

tantes pour un encombrement de l'équilibreuse compatible avec la pratique. L'équilibreuse doit donc posséder un moteur ayant une vitesse de rotation relativement faible

et, par suite, une puissance élevée.

On a proposé de remplacer la transmission à cour-

roie par un entraînement par pignon et roue dentée afin de permettre d'obtenir un rapport de réduction plus élevé

mais cette disposition s'est heurtée au fait que le pi-

gnon et la roue ne sont en prise que sur une dent et que, par suite, on constate une oscillation importante de la

vitesse de rotation lors du passage d'une dent à l'autre.

La présente invention a pour but de fournir une équilibreuse qui comporte une transmission permettant à la fois un rapport élevé de réduction et un entraînement

sans oscillation de l'arbre.

Cette invention a en effet pour objet une équili-

breuse du type ci-dessus, qui comporte une transmission à chaine dans laquelle la chaîne, qui passe sur des roues dentées solidaires respectivement de l'arbre de support de la roue et de l'arbre de sortie du moteur, comporte un brin tirant tendu, qui est perpendiculaire

au plan passant par les axes de sensibilité des cap-

teurs de force, et un brin tiré qui est détendu.

Grâce à cette disposition, la chaîne de transmis-

sion ne transmet à l'arbre aucun des efforts latéraux

susceptibles d'engendrer des signaux parasites.

La description ci-dessous d'un mode de réalisation

donné à titre d'exemple non limitatif, et représenté au dessin annexé, fera d'ailleurs ressortir les avantages et

caractéristiques de l'invention.

Sur ce dessin:

- la fig. 1 est une vue en perspective d'une équi-

libreuse selon l'invention;

- la fig. 2 est une vue schématique de la transmis-

sion utilisée sur l'équilibreuse de la figure 1.

L'équilibreuse de roues représentée comporte, de ma-

nière classique, un bâti 1 qui porte un arbre 2 par l'in-

termédiaire de deux paliers 3 et 4. Sous chacun des pa-

liers 3 et 4 est monté un capteur de force, respective-

ment 5 et 6, qui est relié à un dispositif de mesure et

d'affichage non représenté.

L'arbre 2 est muni à l'une de ses extrémités, en 8, d'un organe de support de la roue à équilibrer, tandis

qu'à son autre extrémité il est relié à un moteur d'en-

trainement 10.

Le moteur d'entraînement 10 porte, sur son arbre de sortie 12, une roue dentée 14 sur laquelle passe une

chaîne 16 qui entraîne une seconde roue dentée 18 soli-

daire de l'arbre 2. Le rapport entre le nombre des dents des roues 14 et 18 est choisi en fonction du rapport de

réduction désiré pour la transmission.

Comme le montre plus particulièrement la figure 2,

le brin tirant 20 de la chaîne 16 est tendu et est perpen-

diculaire au plan passant par les axes de sensibilité des deux capteurs de force 5 et 6. Par ailleurs, le brin mené

22 de cette même chaîne 16 est souple et détendu.

Grâce à cette disposition, le brin mené 22 n'exerce sur la roue dentée entraînée 18 pratiquement aucun effort; il ne lui fait supporter que son propre poids. La chaîne 16 ne transmet par suite à l'arbre 2 qu'un couple; les

efforts latéraux qui risquent d'engendrer des signaux pa-

rasites sont absorbés par le mou du brin 22 et ne sont

pas transmis à la roue dentéel8 ni, par suite, à l'arbre 2.

Par contre, la chaine 16 est en contact avec cette

roue dentée 18 sur un angle important, tandis que le rap-

port entre la denture des roues 14 et la roue dentée 18

peut être important sans donner à l'équilibreuse un encom-

brement inacceptable.

L'équilibreuse permet donc d'obtenir une mesure pré-

cise des seules forces dues au balourd de la roue à équi-

librer.

Claims (2)

- REVENDICATIONS -

1 - Equilibreuse de roues, et notamment de roues de véhicule automobile, comportant un arbre monté sur

deux paliers munis chacun d'un capteur de force et en-

trainé en rotation par l'intermédiaire d'une transmission et d'un moteur, caractérisée en ce que la transmission est une transmission à chaîne comportant une chaîne (16)

dont le brin tirant (20) est tendu et est perpendicu-

laire au plan passant par les axes de sensibilité des capteurs de force (5, 6), tandis que son brin mené

(22) est détendu.

2 - Equilibreuse suivant la revendication 1, carac-

térisée en ce que le brin mené (22) est suffisamment dé-

tendu pour n'exercer pratiquement aucun effort sur la

roue dentée entrainée.