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"BRAUNE"
Les dispositifs à roulement libre pour cycles, connus jusqu'à présent, étaient toujours montés sur la roue motrice, c'est-à-dire la roue arrière.
L'emplacement nécessaire au mécanisme de ces roulements libres et l'emboîtement du moyeu, ne permettaient pas la construction en dessous de 16 dents, d'où l'obligation de prendre des roues dentées de pédalier de grand diamètre, très lourdes, peu rigides, de manière à arriver aux grands développements actuellement en usage sur route.
Il existe des constructions spéciales de moyeux qui autorisent des pignons arrières plus petits (avec roue libre incorporée);le prix de ces constructions est prohibitif et limité en ce sens que les pignons dentés du commerce ne peuvent être employés.
Les roues libres du commerce deviennent lourdes à partir de 18 dents et de prix prohibitif, quand il s'agit de roues libres à deux ou trois dentures, et le poids total de la transmission augmente considérablement. Le démontage de ces roues libres est impossible sans outillage spécialisé.
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En outre, le remplacement d'un rayon exigeait le démontage des pignons ; enfin, la grande vitesse de rotation de ceux-ci occasionnait une usure exagérée.
La présente invention a pour but d'obvier à ces multiples inconvénients, tout en augmentant la régularité de marche par la rotation de la grande roue dentée, dite "multiplication" en rendant celle-ci libre et en employant des pignons fixes à l'arrière; quand les pieds s'arrêtent, la transmission entière constitue un volant; ensuite, par l'application alun freinage nouveau sur cette roue, il présente une surface aussi importante que la réunion de celle de deux freins à tambour et au moins aussi effectif que celui des moyeux à freins intérieurs dont il n'a aucun des multiples inconvénients.
L'invention a pour objet un pédalier pour cycles et analogues dans lequel est prévue, entre la roue dentée et l'axe au pédalier, une liaison libre quelconque permettant l'arrêt des pieds ainsi que le rétropédalage, cette roue dentée étant entraînée par le pignon fixé arrière.
Ce pédalier comprend un boîtier à cliquets fixé sur l'axe, qui porte à sa partie libre un rebord sur lequel est fixée la roue dentée; un autre mode de'réalisation peut comprendre la fixation du boîtier à cliquets sur la manivelle, fixée sur un axe d'un type courant, la partie libre du boîtier portant la roue dentée comme ci-dessus.
Au dessin annexé:
La fig.l est une vue de face d'un tel pédalier.
La fig.2 est une coupe suivant l'axe vertical de la fig.l
La est une vue de. face d'un pédalier avec montage du boîtier sur le corps de manivelle
La est une coupe suivant l'axe vertical de la fig.3
La fig.j est une vue ae face d'un frein quelconque monté
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sur la roue dentée.
La fig.ô est une coupe suivant l'axe vertical de la fig.5
L'axe 1 des figs.l et 2 se termine par un bout carré 3, destiné à recevoir la manivelle 3, qui y sera maintenue par un moyen approprié tel que vis 4.
La partie filetée de l'axe est destinée à recevoir le boîtier à cliquets 6, comprenant la clavette 7 et le ressort 8.
La partie libre 9 de ce boîtier possède un rebord 10, sur lequel est fixée, par ses cinq vis 11, une roue dentée 12 d'un type courant dans le commerce.
Les figs.3 et 4 donnent, à titre d'exemple, un autre mode de réalisation de la présente invention, dans lequel la liaison libre est prévue entre le corps de la manivelle et une roue dentée permettant l'emploi d'axes courants dans le commerce.
Le boîtier libre 13 est visé sur le corps de manivelle 14 et est maintenu pendant le rétropédalage ou le freinage par la vis 15 empêchant ainsi tout dévissage.
La partie libre 16 du boîtier porte un pas ue vis 17 destiné à la fixation de la roue dentée 12. Une vis 18 est prévue pour empêcher tout desserrage lors d'un rétropédalage ou freinage quelconque.
Aux figs. 5 et 6, est représenté, à titre d'exemple, un frein appliqué sur la roue dentée 12. Une tringle 19 pivotant en 20 porte librement à une de ses extrémités un support de sabot 21, dans lequel est coincé le sabot 22.
Pour le freinage, le sabot 22 est mis en contact avec un tambour 23, ce dernier étant fixé sur la roue dentée à l'aide de vis 24.
Le mode de construction décrit pourrait, d'après l'outillage du constructeur, avoir de nombreuses variantes, telles que par exemple:
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1) Le dispositif libre pourrait être monté sur un noyau et complètement à l'extérieur de la roue dentée, dans la li- gne de la manivelle et entraîné par celle-ci et par l'axe.
2) La partie libre pourrait faire masse avec la roue den- tée, fonctionner à sa périphérie ou à son centre de fixation, c'est-à-dire être construite directement venue de masse avec la roue, avec l'axe, ou avec la manivelle. '
3) Les modes de fixation des manivelles sur l'axe pour- ront varier à l'infini.
4) Les masses de la manivelle ou de l'axe et de la roue aentée pourraient faire office d'éléments donstitutifs du dispositif d'encliquetage.
5) Tous types connus de roues dentées (5 vis - vissées - 3 bras - circulaires - allongées de tous types) pourront s'a- dapter facilement au dispositif libre au moyen d'un mode de fixation à la discrétion du constructeur.
6) Des emboîtements de forme adéquate pourront au besoin remplacer les filetages, de manière à augmenter la ra- pidité de démontage.
7) En cas de nécessité, des rebords de sécurité ou flasques pourront être prévus, de façon à empêcher le balan- cement transversal de la roue dentée en cas de déréglage du dispositif libre.
8) Les roues dentées du commerce pourront facilement s'a- l'axe ou dapter au dispositif libre porté par/la manivelle de commande.
Le dispositif libre pourra porter deux ou plusieurs roues dentées comportant un nombre de dents différent, afin de permettre un changement de-développement rapide par dé- raillement de chaîne.
L'invention a été décrite et illustrée à titre purement indicatif et nullement limitatif, et il va de soi que de nom- breuses modifications peuvent être apportées à ses détails,
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sans s'écarter de son esprit.