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pour "DISPOSITIF FACILITANT L'ADAPTATION D' UN MOTEUR AUXILIAIRE AMOVIBLE SUR LES CYCLES ET ENGINS ANALOGUES"
L'invention concerne un dispositif permettant l'adap- tation facile et rapide d'un moteur auxiliaire amovible sur les cycles et engins analogues comportant :
I- une prise de mouvement pour la propulsion par moteur auxiliaire,
2 - une prise de mouvement pour la propulsion par pédalage, ces deux modes de propulsion pouvant être à vo- lonté conjugués ou indépendants.
Le but de la présente invention est de permettre que cette adaptation se fasse sans qu'il soit besoin de faire subir une transformation quelconque à la roue motrice (changement de moyeu, rayonnage spécial pour fixation d'
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une couronne d'entraînement, etc..
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L'invention consiste principalement à substituer, au lieu et place de la roue libre courante, une prise de mou- vement pour la propulsion par moteur auxiliaire se vissant sur le moyeu de la roue motrice par un canon latéral, ta- raudé au pas standard dudit moyeu, et à faire porter par ce canon, outre un chemin de roulement et des emplacements de cliquets à ressorts identiques à ceux d'une roue li- bre ordinaire, la prise de mouvement pour la propulsion par pédalage*
L'invention sera de toute façon bien comprise à l' aide du complément de description qui suit et du dessin ci-annexé, qui n'adonné qu'à simple titre d'indication.
La figure 1 dudit dessin montre une bicyclette à la- quelle a été adapté un moteur auxiliaire amovible à l'aide d'un dispositif selon la présehte invention; la figure 2 montre en coupe diamétrale un dispositif d'adaptation établi selon un premier mode de réalisation de l'invention* la figure 3 montre partiellement en coupe radiale un dispositif établi selon un second mode de réalisation de l'invention et les figures 4, 5 et 6 montrent respec- tivement en coupe transversale, en vue en bout et en vue en plan ,le canon étant dévissé, une variante du disposi- tif d'immobilisation du canon sur le moyeu de la roue*
Se proposant d'adapter sur le porte-bagage B d'une bicyclette A un moteur auxiliaire amovible C,
et de trans- mettre l'effort moteur à la roue arrière par une chaîne à rouleaux F attaquant un pignon à chaîne d solidaire du moyeu E de cette roue, en laissant -subsister' le mode de propulsion normal de cette bicyclette par pédalage, le plateau manivelle G attaquant un pignon e roue libre du type courant par l'intermédiaire de la chaîne usuelle D, selon l'invention, on s'y prend comme suit :
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On établit un canon a taraudé au pas standard de l'extrémité filetée El du moyeu E auquel on fait compor- ter, outre un chemin de roulement b et des emplacements c de cliquets à ressorts identiques à ceux d'une roue libre ordinaire, un pignon à chaîne d venu, dans l'exemple en question, dans la masse dudit'canon a.
On complète le montage par un pignon roue libre e solidaire d'un moyeu roue libre el du type courant à dou- ble roulements e2,e3, à billes e4 et rampes en forme de crans e5, maintenu en place par une bague d'arrêt f for- mant le second chemin de roulement f1, vissée sur une portion filetée a2 du canon a.
Pour s'opposer à la tendance au dévissage du canon a, portant le pignon d'entraînement d, qui se manifeste lorsque, par inversion de l'effort, la bicyclette entraîne le moteur gaz coupés, ledit canon a porte en bout de filetage une collerette g engagée sur le collier E2 du ,moyeu E et comportant un dispositif d'immobilisation, qui est constitué en l'oocurence par une goupille tangente h, immobiliée par unevis radiale i.
Les Figures 4,5 et 6 montrent une variante de ce dis- positif d'immobilisation dans laquelle le canon a comporte dans son taraudage, trois rainures longitudinales 1 ana- logues à des rainures de clavette.
Bans chacune de ces rainures est engagée une cale m en tôle bleue. Ces cales sont découpées en V à une extré- mité de manière à déterminer deux arêtes vives coupantes m1 qui s'encastrent entre le filetage du moyeu E1 et le fond des rainures 1 lorsqu'on enfonce les cales au moyen d'une bague filetée n qu'on visse dans l'entrée du tarau- dage du canon a. Cette variante est particulièrement effi- cace dans le cas où le corps du moyeu est en duralumin.
On se rend compte que, pour équiper la bicyclette, il, suffit simplement de dévisser le groupe de pignons dentés (à supposer qu'elle ait été à changement de vites- ses) et de visser à la place de ce groupe le canon a avec ses deux pignons (son pignon b roue serve' et son pignon
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e, roue libre).
Cet équipement a été réalisé aisément et à peu de frais par rapport aux procédés préconisés jusqu'ici, qui obligeaient à un changement de moyeu de la roue arrière, ou à changer le rayonnage.' de cette roue en vue d'y fixer une couronne d'entraînement. Cet équipement permet égale-. ment une commande plus rationnelle de la roue arrière que celle consistant à faire commander celle-ci par le moteur à l'aide d'un galet roulant sur sa jante ou sur son bandage.
Le nombre de dents du pignon à chaîne d est fonction de la vitesse (nombre de tours minute) de l'arbre de sor- tie du réducteur (ou de l'organe analogue) du moteur auxi- liaire. Lorsqu'en fonction de cette vitesse, le pignon d doit avoir un diamètre assez grand, la partie solidaire du canon a est limitée, comme le montre la figure 2 du dessih, à une collerette j, sur laquelle une couronne den- tée d'est rapportée et entraînée par l'intermédiaire de rondelles en caoutchouc k constitut ant des amortisseurs.
Ce montage pourrait être adopté également dans le but de permettre l'interchangeabilitédu pignon à chaîne d en vue de modifier la vitesse de la propulsion par moteur auxiliaire.
L'invention ne se limite pas, bien entendu, aux deux de ses modes de réalisation qui ont été plus spécialement décrits dans ce qui précède et représentés au dessin.
Elle en comprend toutes les variantes du moment que celles- ci consistent en dispositifs à monter par vissage au lieu et place du pignon normal sur tous moyeux existante et comportant, solidaires ou non d'un même canon :1 - un pignon fixe (prise de mouvement pour propulsion par moteur auxiliaire); 2 - un pignon roue libre (prise de mouvement pour propulsion par pédalage); ces deux modes de propul- sion pouvant être de ce fait conjugués ou indépendants.
Comme exemples de variantes rentrant dans le cadre de l'invention, on peut citer: La prise de mouvement pour
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la propulsion par moteur auxiliaire se fait:: . a) - par une poulie à gorge, reliée par courroie, ou corde sans fin, à une seconde poulie à gorge calée sur l'arbre de sortie du moteur 0 et formée à la périphérie du canon taraudé a, en lieu et place du pignon à chaîne d; b)- par un galet de friction recevant son mouvement d'un autre galet de friction, commandé desmodromiquement (par chaîne) ou non (par courroie) depuis l'arbre de sor- tie du moteur C; c)- par un pignon conique engrenant avec un autre' pignon conique recevant son mouvement du moteur C par tout moyen de transmission approprié.
REVENDICATIONS
I - Dispositif facilitant l'adaptation d'un moteur auxiliaire amovible sur les cycles et engins analogues, caractérisé par un canon taraudé au pas standard de l'ex- trémité filetée usuelle du moyeu de la roue motrice du cycle de manière à pouvoir être vissé directement sur ce moyeu et qui porte la prise de mouvement pour la propul- sion par moteur auxiliaire et la prise de mouvement pour la propulsion par pédalage.
2 .. Dispositif facilitant l'adaptation d'un moteur auxiliaire amovible sur un véhicule à roue libre normalement actionné par pédale, caractérisé par un canon taraudé au pas standard de l'extrémité filetée usuelle du moyeu de la roue motrice de ce véhicule de manière à pouvoir être vis- sée directement sur ce moyeu et qui porte la prise de mou- vement pour la propulsion par moteur auxiliaire, la prise de mouvement pour la propulsion par pédalage et un mécanis- me usuel de roue libre.
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