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"MECANISME DE TRANSMISSION"
La présente invention est relative à un dispositif à l'aide duquel on peut obtenir, à volonté, dans des mécanismes de changement de vitesse comportant un organe moteur et un arbre entraîné, par exemple un arbre moteur et un arbre en- traîné, soit une prise directe, soit l'intercalation d'organes die transmission entre les deux arbres. La nouveauté de l'in- vention réside essentiellement dans le fait de prévoir, dans un tel mécanisme de transmission, un ou plusieurs organes POUH yant être actionnés par l'organe moteur en vue de modifier le rapport de transmission, cet actionnement étant obtenu, par
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exemple, grâce à une manoeuvre consistant à déplacer le dit organe moteur, d'un angle déterminé, dans le sens opposé à son sens de rotation normal.
L'invention se rapporte notamment à des mécanismes de transmission dans lesquels un train d'engrenages planétaires est interposé entre l'organe moteur et l'organe entraîné, mais de préférence à des dispositifs dans lesquels l'organe moteur est entraîné au moyen d'une manivelle, comme c'est le cas par exemple dans les bicyclettes, les treuils ou analogues.
Une caractéristique de l'invention réside dans le fait que l'un des éléments du système planétaire (un pignon central ou le support de la roue ou des roues planétaires) porte un cliquet susceptible de verrouiller le dit organe, soit avec l'arbre moteur ou un organe fixé à celui-ci, de manière à obtenir la prise directe, soit avec un organe fixe, de manière à obtenir un rapport-de transmission déterminé entre l'arbre moteur et l'arbre entraîné, ou analogue.
Quelques exemples de réalisation seront décrits ci-après avec référence aux dessins annexés, dans lesquels :
Fig. 1 est une vue en coupe verticale et axiale du boîtier de transmission et du système d'engrenages planétaires, applicable à une bicyclette .
Fig. 2 est une vue en coupe suivant la ligne 2-2 de la Fig. 1.
Fig. 3 est une vue en coupe suivant la ligne 3-3 de la Fig. 1.
Fig. 4 à 6 sont des vues schématiques destinées à expli, quer le principe de la manoeuvre de changement de vitesse.
Fig. 7 est une vue en coupe verticale et axiale d'un boîtier de transmission pour bicyclettes, établi suivant un autre mode de réalisation.
Fig. 8 et 9 représentent respectivement en coupe trans-
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versale et longitudinale un plateau de support pour les pi- gnons planétaires.
Fig. 10 est une vue en coupe suivant la ligne la-la de la Fig. 7.
Fig. 11 représente une variante.
Fig. 12 représente un autre mode d'application, et
Fig. 13 est une variante du dispositif de verrouillage.
Dans ces dessins, 1 désigne l'arbre de manivelle, tandis que les deux manivelles fixées à celui-ci sont désignées par 2 et 2a. Le boîtier de transmission est pourvu, de la manière habituelle, de tenons fixes 4 auxquels on soude les tubes 5a, 5b, 5c. Le tube 5a est réuni au palier des roues arrière, le tube 5b au support du siège, et le tube 5c au tube de direc- tion. A une extrémité du boîtier de transmission se trouve vissé un couvercle 6. Un coussinet 8 est monté rotativement dans ce couvercle à l'aide d'un roulement à billes 7. L'iextré- mité extérieure en forme de bride, de ce coussinet, est vissée à une roue à chaîne 9 destinée à transmettre de la manière connue, le mouvement des pédales à la roue arrière, au moyen d'une chaîne* La roue à chaîne est maintenue en place par un écrou 10.
Une extrémité de l'arbre de manivelle 1 est montée, à l'aide d'un roulement à billes 11, dans le coussinet 8, tandis que l'autre extrémité de cet arbre est montée, à l'aide d'un roulement à billes 12, dans la paroi d'extrémité 3a du boîtier 3. Les billes dans les paliers 7, 11 et 12 sont main- tenues en contact avec leurs chemins de roulement au moyen d'un écrou de butée 13. Cet écrou est vissé sur l'arbre 1.
Un écrou de blocage 14 vient se visser contre l'écrou 13.
Entre les deux écrous se trouve serrée une plaque cache-pous- sière destinée, à empêcher la pénétration de boue et d'impure- tés dans le boitier de transmission. On prévoit, dans le même
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but, une douille cache-poussière 16 entre l'écrou 10 et la roue à chaîne.
Sur l'arbre 1 se trouvent calés, au moyen d'une clavette
17, par exemple, un pignon 18 et un plateau de verrouillage 19, le déplacement axial de ces deux organes étant empêché au moyen d'un écrou 20 vissé sur le dit arbre et serrant le pi- gnon contre un épaulement 21 de cet arbre. Le pignon 18 et le plateau de verrouillage 19 peuvent également être établis sous forme d'une pièce unique; toutefois, il est préférable, pour des raisons d'assemblage, de les exécuter sous forme d'éléments séparés.
Le coussinet 8, lequel, comme indiqué plus haut, est fixé à la roue à chaîne 9, se trouve fixé d'autre part au pignon 22 entourant le dit arbre et monté à rotation sur celui-ci. Le pignon 22 est pourvu à son extrémité inférieure d'un coussinet 35 par lequel il est monté à glissement sur l'arbre 1. La douille 8 et le pignon 22 peuvent également être exécutés en une seule pièce; toutefois, pour simplif ier l'assemblage, il est préférable de les établir en deux pièces, comme montré dans l'exemple de réalisation représenté au dessin,et de les fixer l'un à l'autre au moyen d'une connexion à vis.
Le pignon 22 possède un plus grand diamètre que le pignon 18, Ces deux pignons constituent les pignons centraux d'un train d'engrenages planétaires, dont les pignons planétaires sont désignés par 24 et 25. La roue planétaire 24 engrène avec le pignon central 18, tandis que le pignon planétaire 25 est en prise avec le pignon central 22. Dans l'exemple repré- senté, on prévoit deux paires pl et p2 de pignons planétaires, mais il est bien entendu qu'on peut prévoir trois ou plusieurs paires, ou même une seule paire de roues planétaires, sans que le fonctionnement du dispositif s'en trouve modifié.
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Les pignons 24 et 25 de chaque paire de pignons planétai- res sont fixés rigidement l'un à l'autre et montés à rotation sur des axes 26 supportés par doux disques annulaires 27 et 28 disposés des deux côtés de ces pignons planétaires et montés à rotation par rapport à l'arbre 1, au coussinet 8 et à la roue à chaîne 9, à l'aide de roulements à billes 29 et 30.
L'axe 26 est pourvu à l'une de ses extrémités d'une bride 31 venant s'appliquer contre la face extérieure du disque 28.
L'extrémité opposée de cet axe est pourvue d'un filet sur le- quel vient se visser un écrou 32 destiné à serrer les disques 27 et 28 l'un contre l'autre. Une douille 33 glissée par-dessus l'axe 26 est destinée à maintenir l'écartement voulu des deux disques, de manière que la paire de pignons planétaires 24, 25 puisse tourner librement autour du dit axe. Ces pignons peu- vent également être réunis rigidement à l'axe 26, dans lequel cas ce dernier doit être monté à rotation dans les disques 27, 28. Toutefois, dans ce cas, il est nécessaire de prévoir une liaison rigide particulière entre les disques 27 et 28.
La disposition décrite plus haut est établie de telle manière que lorsque les disques 27 et 28 et, par conséquent, les axes 26, se trouvent connectés rigidement à l'arbre 1, par des moyens appropriés, et de façon à être entraînés par ce dernier lors de sa rotation, les pignons planétaires 24 se trouvent maintenus rigidement par les dents du pignon central 18, de sorte que la paire de roues planétaires ne peut pas tourner par rapport au pignon central ni, par conséquent, à l'arbre 1. Il en résulte qu'il ne pousse produire à ce moment aucune rotation relative des pignons 25 et 22, de sorte que ces pignons aé trouvent également réunis rigidement l'un à l'autre.
Dans ce cas, le pignon central 22, le coussinet 8 et la roue à
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chaîne 9 tournent avec l'arbre 1 comme un ensemble unique rigide. Par conséquent, l'arbre de manivelle est accouplé directement à la roue à chaine; comme dans une bicyclette or- dinaire.
Par contre, lorsque la liaison rigide entre les disques 27 et 28 et les axes 26, d'une part, et l'arbre de manivelle 1, d'autre part, et que les dits disques et les dits axes sont rendus solidaires du boîtier de transmission ou immobilisés de toute autre manière appropriée, de fagon à ne pas tourner avec l'arbre 1, il en résulte que le pignon planétaire 24 est entraîné en rotation autour de son axe, étant donné l'engrè- nement de ce pignon planétaire avec le pignon central. Cette rotation est transmise, par le pignon planétaire 25, au pignon central 22 et, par celui-ci, à la roue à chaîne 9.
Etant donné le rapport de transmission entre les pignons 18 et 24, d'une part, et les pignons 25 et 22, d'autre part, la roue à chaîne est amenée à tourner à une vitesse moindre que l'arbre 1, ce qui a pour effet d'augmenter le couple s'exerçant sur la roue arrière de la bicyclette.
Le dispositif par lequel le support de roues planétaires 27, 28 peut être rendu solidaire tantôt de l'arbre 1 et tantôt du boîtier de transmission, eet constitué par un élément de verrouillage établi, dans l'exemple représenté, sous forme d'un cliquet 36 monté à rotation sur l'un des axes 26, entre le disque 27 et l'écrou 32. Ce cliquet n'est pas disposé di- rectement sur l'axe 26, mais est monté à rotation libre sur une douille 37 serrée entre le disque 27 et l'écrou 32. Le cliquet 36 ne doit pas être monté à trop grand jeu, de manière à ne pas retomber par son propre poids. Ceci peut être obtenu en donnant à la douille 37 une longueur appropriée. Le même ré- sultat peut être obtenu en prévoyant une bague de garniture
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élastique entre le cliquet et le disque 27.
La manoeuvre du cliquet peut s'opérer de plusieurs maniè- res différentes. Dans le mode d'exécution décrit ci-après, cette manoeuvre s'effectue au moyen de la manivelle et de telle manière que lorsque l'usager désire changer de vitesse, il lui suffit, lorsque la manivelle se trouve à son point mort bas, de tourner celle-ci, avec le pied, d'une faible distance vers l'arrière, c'est-à-dire dans le sens opposé au sens de rotation normal. La même manoeuvre doit s'effectuer lorsqu'on désire passer de la vitesse démultipliée à la prise directe.
A cet effet, l'invention prévoit la disposition ci-après :
La périphérie du disque de verrouillage 19 (Fig. 3) calé sur l'arbre 1, présente un découpage dans lequel vient s'en- gager un doigt 41 du cliquet 36, lorsque le dispositif se trouve en prise directe. Lorsque les pédales tournent dans le sens de la flèche A, le disque de verrouillage 19 et le cliquet 36 entraînent les pignons planétaires et la roue à chaîne 9 avec l'arbre 1. A l'intérieur du boîtier de transmission se trouve prévu un flasque 42 (Fig. 1 et 2) dont la périphérie intérieure passe à proximité immédiate du cliquet 36. Ce flas- que empêche le cliquet de pivoter vers l'extérieur lorsqu'il est engagé dans l'encoche 40 du disque de verrouillage.
Le flasque présente une solution de continuité, la partie découpée étant limitée par les bords 4%et 42b. Entre les dits bords de découpage se trouve montée à pivotement, sur un tenon 45 so- lidaire du boîtier de transmission, une plaque à deux bras 46a, 46h, laquelle est soumise à l'action d'un ressort 47, de telle manière que son bras inférieur 46a est situé approximativement à la mime distance du centre du palier que la périphérie inté- rieure du flasque 42. Par contre, le bras supérieur 46h se trouve à une plus grande distance du dit centre que la dite
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périphérie du flasque 42.
L'encoche 40 du disque de verrouil- lage 19 occupe une telle position par rapport à l'arbre 1 et la manivelle 2a qu'elle se trouve en face de l'espace libre délimité par les bords 42a et 42b, chaque fois que la mani- velle 2a se trouve à son point mort bas ou à proximité de celui-ci, comme représenté en traits pleins dans la Fig. 3.
Le passage de la prise directe à la vitesse démultipliée est donc obtenu par le fait que la pédale 2a est déplacée, dans le sens de la flèche B, depuis la position montrée en traits pleins jusqu'à la position 2al montrée en traits poin- tillés (Fig. 3). Pour permettre cette manoeuvre, la bicyclette doit être pourvue d'un frein de roue libre. Les fonctions des divers organes lors d'une telle manoeuvre sont représentées dans les Fig. schématiques 4, 5 et 6, lesquelles montrent un fragment de la Fig. 4, ainsi que les pignons du système pla- nétaire.
Lorsque la pédale 2a tourne dans le sens de la flèche B, le pignon central 18 et le disque de verrouillage 19 tournent dans le même sens. Le pignon central 22, réuni rigidement à la roue à chaîne 9, se trouve arrêté par le frein à friction, de sorte qu'il reste dans sa position inactive. Le pignon planétaire 25 entraîné en rotation par le pignon planétaire 24 engrenant avec le pignon central 18,roule désormais sur la périphérie du pignon central immobilisé 22, ce qui a pour effet d'entraîner les disques de support des pignons planétai- res, ainsi que les axes 26 et le cliquet 36, dans le sens de la flèche C (Fig. 5).
L'encoche 40 du disque de verrouillage et le doigt 41 du cliquet sont conformés de manière à se mettre hors prise à la suite de cette dernière rotation, de telle manière qu'après que la manivelle 2a a tourné d'un angle 0( , le dit cliquet vient glisser sur la périphérie air-
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culaire du disque de verrouillage 19. Le déplacement du cliquet dans le sens de la flèche C est limité par le bord 42a du flasque 42. Après que le cliquet a été ainsi dégagé de l'en- coche du disque de verrouillage 19 (Fig. 5), on tourne de nouveau la manivelle dans le sens de la flèche A. Ceci a pour effet d'inverser le sens de rotation des pignons planétaires 24, 25, de telle manière que le cliquet se trouve entraîné dans un sens opposé à celui de la flèche C.
Le cliquet n'a désormais aucune tendance à s'engager dans l'encoche 40, mais glisse au-delà de celle-ci jusqu'à ce que sa surface de butée 43 vienne rencontrer la surface limite 42h du flasque 42 (Fig.
6), ce qui se produit au moment où la manivelle occupe la position 2a2. Pendant la première partie de ce mouvement, le cliquet se déplace librement au-dessous de la plaque 46 sou- mise à l'action d'un ressort. Au moment où le bras 46a de cette plaque vient s'appliquer contre le cliquet, ce dernier a déjà dépassé l'encoche 40. Pendant la rotation ultérieure de la manivelle 2 et de l'arbre 1 dans le sens de la flèche A, le cliquet se trouve arrêté par la surface de butée 42b, ce qui a également pour effet que les disques de support 27 et 28 des pignons planétaires sont immobilisés par rapport au boîtier 3.
Comme il a été mentionné plus haut, la mouvement ' de l'arbre de manivelle 1 est transmis à la roue à chaîne, par les pignons 18, 24, 25 et 22, avec un rapport de transmission dont la valeur est déterminée par le rapport entre les cer- cles primitifs des différents pignons, choisi lors de la cons- truction. Le cliquet ne peut désormais plus s'engager dans l'encoche 40 du disque de verrouillage, vu que ce cliquet est arrété par la surface de butée 42h.
Le passage de la vitesse démultipliée à la prise directe s'effectue moyennant la même manoeuvre, c'est-à-dire que la ma-
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nivelle 2a est déplacée depuis la position montrée en traits pleins (Fig. 3), dans le sens de la flèche B, jusqu'à la po- sition 2a1. Il y a lieu de noter qu'au moment de l'amorçage de cette manoeuvre le cliquet occupe la position représentée en Fig. 6, tandis que l'encoche du disque 19 occupe au même moment la position représentée dans les Fig. 3 et 4. Lorsque à ce moment la pédale est déplacée vers la position 2a1. l'en- coche 40 se:- déplace dans le sens de la flèche B, et le cliquet dans le sens de la flèche C, de la manière expliquée avec ré- férence à la Fig. 5.
L'encoche 40 du disque 19 et le cliquet
36 se déplacent l'un vers l'autre pour se rencontrer dans la position dans laquelle le bras 46a, soumis à l'action d'un ressort, vient agir sur le dit cliquet, de manière que ce der- nier s'engage dans la dite encoche. Ceci se produit au moment où la manivelle a atteint la position 2a1. A partir de ce moment, les pédales continuent à tourner dans le sens de la flèche A, l'accouplement étant désormais en prise directe.
@ Dans le cas où la pédale est tournée en arrière au-delà de la position 2a1, le cliquet vient-s'appliquer contre le bord 42a, tout comme dans le premier cas. Une rotation ulté- rieure de la pédale vers l'arrière a pour effet un freinage, par le fait qu'un moment de rotation se trouve transmis à la roue à chaîne par le pignon central 22. Lorsqu'un freinage est effectué pendant que le cliquet est engagé sous le flash que 42, le déclenchement de verrouillage en prise directe est empêché et le freinage s'opère, de la même manière que dans une bicyclette ordinaire avec moyeu de roue libre.
Dans la disposition décrite ci-dessus, l'accouplement de l'organe de verrouillage aveo le boîtier a pour effet une ré- duction de la vitesse, c'est-à-dire que le rapport de trains**
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mission entre l'arbre de manivelle et la roue à chaîne est supérieur à 1 : 1. Toutefois, la disposition peut également être telle que le rapport de transmission devient plus petit que 1 : 1 dès que l'organe de verrouillage est accouplé avec le boitier. Ceci est obtenu en donnant au pignon central 18 un diamètre plus grand qu'au pignon central 22 et, au pignon planétaire 25, un diamètre plus grand qu'au pignon planétaire 24.
Comme montré dans la Fig. 13, une telle disposition né- oessiterait une modification dans la construction,en ce sens que le cliquet 36g doit être inversé, étant donné que par suite de la modification dans 'le rapport de transmission entre les pignons du mécanisme, le support des roues planétaires a tendance à tourner plus vite que le pignon central fixé à l'arbre 1, la rotation dudit support se faisant dans le même sens que celle du dit pignon central.
Lorsque, pendant la manoeuvre de passage de la prise directe à la vitesse déter minée par la transmission, on déplace la pédale, en partant de la position 2a, dans le sens de la flèche B, le cliquet 36g se trouve également déplacé dans ce sens, toutefois à une vitesse plus élevée que le disque 19 fixé sur l'arbre 1, de sorte que le doigt 41g est dégagé de l'encoche 40 de ce disque lorsque la pédale vient occuper par exemple la position 2a'.
Lorsque, dans la suite, la pédale est de nouveau tournée dans le sens de la flèche A, le support de roues planétaire si et le cliquet 36g se déplacent;,dans le même sens, mais à une vitesse tellement élevée que le doigt 41g est amené à passer sous l'organe élastique 46g avant que -l'encoche 40 n'ait atteint cette position. D'ailleurs, le fonctionnement de cette variante est en* principe le même que celui du mode d'exécution décrit avec référence, .aux Fig. 4 - 6.
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Dans le mode d'exécution suivant Fig. 13, l'organe élas- tique 46g est constitué par un fil élastique guidé sur les tenons 190,191. Dans ce cas, on ne prévoit pas de f lasque (42) à l'intérieur du boîtier 3, la disposition étant telle que, lors du freinage, la partie saillante du cliquet 36g agit di- rectement sur la face intérieure du boîtier 3. Les surfaces de butée 42a et 42h sont, dans ce cas, prévues sur une plaque spéciale 192 à laquelle sont également fixés les tenons 190, 191 destinés au guidage du fil élastique. Sur le doigt 36f du cliquet 36g se trouve montée à rotation, à l'aide d'un tenon 193, une rondelle 94 sur laquelle vient agir le ressort 46g.
Dans l'exemple d'exécution suivant les Fig. 7-10, et qui fonctionne suivant le même principe que le mode d'exécution décrit en premier lieu, les deux pignons centraux 50, 51 du système planétaire sont montés à rotation sur l'arbre 1. Le pignon 50 est établi en une pièce avec un flasque 52 sur le- quel le cliquet 53 est monté à rotation à l'aide d'un rivet.
Pour empêcher un déplacement du pignon 50 vers l'extérieur, on prévoit sur l'arbre 1 un anneau 67 serra, su moyen d'un écrou 13, contre un épaulement 68 de l'arbre 1. Entre la face exté- rieure de l'anneau 67 et le flaague 52 se trouve disposé un roulement à rouleaux 69 destiné à absorber la pression pro- duite par le cliquet lorsque celui-ci se trouve dans la posi- tion de verrouillage. Le pignon central 51 présente une partie en forme de flasque 55 à laquelle vient se fixer, au moyen de vis 56, la roue à chaîne 9. Les roulements à billes 7, 11 et 12 sont disposés de la même manière que dans l'exemple précé- dent. Contrairement au mode d'exécution décrit en premier lieu, le support des roues planétaires 24, 25 est calé sur l'arbre de commande 1.
Ce support est constitué par un moyeu 58a
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calé sur l'arbre 1 au moyen d'une clavette 57, ce moyeu étant réuni, par une entretoise 58h (voir Fig. 8 et 9) aux disques 58c et 58d. Ces disques sont pourvus d'orifices 59 traversés par les axes 26 portant les roues planétaires 24, 26. Un man- chon 58e s'avance en saillie depuis le disque annulaire 58c du support de roues planétaires, ce manchon présentant une entaille 40 dans laquelle vient s'engager le doigt 60 du cliquet 53 lorsque l'arbre de manivelle est accouplé directe- ment avec la roue à chaîne.
Ici également, tout comme dans le mode d'exécution décrit en premier lieu, on prévoit dans le boîtier de transmission un flasque 42 contre la face intérieure duquel vient s'appli- quer le cliquet pendant la plus grande partie du mouvement de rotation. Ce f lasque présente également des surfaces de butée 42a et 42b pour le cliquet 53, lequel comporte un doigt 63 destiné à venir en contact avec les dites surfaces. Entre les surfaces de butée 42& et 42h se trouve un organe 65 soumis à. l'action d'un ressort 64'et tendant à repousser le cliquet vers le bas lorsque celui"oi se trouve au-dessous du dit organe. Dans la position du oliquet 53 montrée dans la Fig.
10, la manivelle 2a occupe la position montrée en traits pleins et la transmission est en prise directe, vu que le cliquet reste tout le temps en engagement avec le flasque 58 oalé sur l'arbre. Lorsque la pédale atteint la position 2a2 montrée en traits pointillés, le cliquet occupe la position 53a.- Lorsque, maintenant, on désire passer à la vitesse déter- minée par la transmission, on déplace la pédale, tout comme dans l'exemple précédent, vers l'arrière, 1 dans le sens de la flèche B et, dès que la position 2a1 est atteinte, le cliquet vient occuper la position 53a1.
Lorsqu'ensuite le mouvement est continué dans le sens de la flèche A, le cliquet vient
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occuper la position 53a2 dans laquelle il est en contact avec la surface 42b et est maintenu par le boîtier de manière à constituer une liaison rigide avec ce dernier. Par ce fait, le pignon 50 se trouve également rigidement réuni au boîtier, la disposition étant telle que lorsque l'arbre de manivelle 1 continue à tourner, le pignon planétaire 24 roule sur le pignon central immobilisé 50 et est ainsi amené à tourner autour de son axe.
Ce mouvement de rotation est transmis par le pignon planétaire 25 au pignon central 51 et, par consé- quent, à la roue à chaîne 9, permettant ainsi d'obtenir un rapport de transmission dont la valeur dépend du rapport entre les diamètres des cercles primitifs choisis pour les pignons de la transmission.
Le retour de la vitesse ainsi obtenue à la prise directe s'obtient d'une manière correspondante.
Les cliquets 36,53 ne doivent pas nécessairement être montés à rotation, mais peuvent tout aussi bien être montés à coulissement radial sur l'organe destiné à les supporter.
La Fig. 11 montre l'exemple d'une telle disposition. Suivant cette dernière, le cliquet90 est monté sur le flasque 52, de manière à coulisser dans deux guides 91,92 fixés au dit flasque au moyen des vis 93. Pour le reste, cette construction fonctionne de la même façon que celles décrites plus haut.
Il n'est évidemment pas indispensable que le cliquet 36, 53 soit pourvu d'un doigt de verrouillage venant s'engager dans un dégagement ou une encoche de l'organe en regard. Au lieu de cette disposition, ce dernier organe peut présenter une saillie destinée à s'engager dans un dégagement du cliquet ou organe de verrouillage.
Le rapport de transmission peut être modifié dans le mode
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d'exécution représenté dans les Fig. 7 à 11, de la façon décrite en regard de la Fig. 13, à condition d'apporter les modifications constructives indiquées dans cette dernière Fig.
Comme il ressort des modes d'exécution décrits plus haut, les pignons du système planétaire sont constamment en prise.
Grâce à cette disposition, les dentures ne sont pas exposées à un endommagement par suite d'une manoeuvre de changement de vitesse maladroitement exécutée, comme cela pourrait se produire dans le cas où les pignons devraient être mis en et hors prise.
La construction très simple, permettant le passage de la prise directe à une vitesse multipliée ou démultipliée, ou vice versa, peut également être appliquée à d'autres véhicu- les. Elle peut également être utilisée dans des treuils et cabestans. Un exemple dùne telle application est montré sché- matiquement dans la Fig. 12, laquelle montre en élévation un simple treuil usuel.
Sur là plaque de base 70 se trouve montée, dans des pa- liers 71, un arbre 72. Cet arbre porte un tambour 73 sur lequel s'enroule et se déroule un câble 74. Sur l'arbre 72 se trouve en outre fixé un grand pignon 75 engrenant avec un plus petit pignon 76 monté ooaxialement avec l'arbre de mani- velle 77. Une manivelle 78 permettant la manoeuvre du treuil est fixée rigidement à l'arbre 77. Sur ce dernier se trouve monté un mécanisme de transmission 79 d'une construction ana- logue à celles décrites plus haut, mais il est bien entendu que, dans le cas du treuil, les dimensions des divers organes sont adaptées aux efforts plus élevés auxquels ces organes sont appelés à résister.
L'un des pignons centraux de ce mé- canisme es réuni rigidement avec le pignon 76,de la même ma- nière que le pignon.22 est réuni avec la roue à chaîne 9 dans
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l'exemple d'exécution suivant Fig. 1 ou 7. 80 désigne le '$ palier pour l'arbre 77, sur lequel le pignon 76 est monté à, rotation libre. 81 désigne un frein à friction ou tout autre dispositif d'enrayage approprié destiné, lors de l'enroulement du câble 74, à'empêcher l'arbre 72 et le tambour 73 de tourner dans le sens du déroulement au moment où la manivelle 78 est tournée dans le sens opposé à son sens de rotation normal, en vue d'exécuter la manoeuvre de changement de vitesse.
Lors- que l'effort s'exerçant sur le câble 74 augmente, ou que pour toute autre raison on désire réduire l'effort nécessaire pour la rotation de la manivelle 78, il suffit que l'opérateur tourne la manivelle en arrière d'un petit angle, correspondant à l'angle de la Fig. 5, ce qui a pour effet d'enclencher le mécanisme de transmission 79 et augmenter ainsi le rapport de transmission du treuil. Lorsque la traction s'exerçant sur le câble diminue ou que, pour toute autre raison on désire aug- menter la vitesse, il suffit de manoeuvrer la manivelle 78 de la même manière que précédemment, ce qui aura pour effet d'accoupler rigidement l'arbre 77'avec le pignon 76.
Il est évident que l'objet de l'invention peut également être appliqué dans un dispositif de transmission entre deux arbres ou analogues, dans lequel l'arbre moteur est entraîné autrement que par manivelle. En outre, le cliquet ou organe de verrouillage peut être déplacé entre ses différents points de butée autrement que par une rotation en arrière de l'arbre moteur. Cet organe peut donc également être manoeuvré à l'aide des dispositifs de transmission actionnés par une manette ou analogue.
Dans les exemples d'exécution montrés aux dessins, les roues dentées du mécanisme de transmission sont constituées
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par des pignons cylindriques ordinaires à denture droite. Il est évident que cette denture peut être courbe, au moins dans une partie des pignons. La prévision de dentures courbes ou de rainures ou de disques sur les arbres supportant les pi- gnons a évidement pour effet un déplacement axial des organes lors de l'inversion dusens de rotation des manivelles ou de l'arbre moteur. Il est bien entendu que de telles modifica tions constructives entrent également dans le domaine de l'invention.
L'un des pignons en prise ou tous les deux, faisant par- tie du mécanisme suivant l'invention,peuvent présenter une forme essentiellement ovale ou toute autre forme diff érente de la forme circulaire, la disposition étant telle, notamment dans le cas des bicyclettes, que le plus grand diamètre du pignon moteur est situé dans le même plan que les manivelles. Ceci permet de vaincre les difficultés se présentant aux points morts, et le rapport de transmission entre l'organe moteur et l'organe entraîné peut être modifié en un tour complet.
Grâce à la disposition du plus grand diamètre du pignon d'entraînement ovale,de la manière indiquée ci"dessus, on obtient que le bras de levier de ce pignon est le plus court au moment où le plus grand effort est exercé sur la manivelle (pédale). le dit bras de levier étant le plus long au moment où l'effort de pédalage est au minimum. Il est donc évident que le moment de torsion exercé par le cycliste sur l'organe entraîné, par l'intermédiaire de l'arbre moteur, est maintenu constant. Il apparaît donc clairement que le passage par le point mort se fait rapidement et sans difficultés sensibles.