FR2585756A1 - Dispositif de jonction entre boitier et prolongateur de cremone a tetiere et a tringles - Google Patents

Abstract

CE DISPOSITIF EST RELATIF A LA CREMONE COMPRENANT UN ELEMENT INFERIEUR A COMPOSE D'UN BOITIER 2 SOLIDAIRE, D'UNE PART, D'UNE TETIERE 5 AVEC TRINGLE INFERIEURE ET, D'AUTRE PART, SAILLANT DE CE BOITIER, D'UN TRONCON DE TETIERE SUPERIEURE 5A AVEC TRINGLE 6, ET UN PROLONGATEUR B, SECTIONNABLE EN LONGUEUR, COMPOSE D'UNE TETIERE 8 ET D'UNE TRINGLE 7 APTE A ETRE RACCORDEE PAR ENGRENEMENT DE DENTURES AVEC LE TRONCON DE TRINGLE 6 ASSOCIE AU TRONCON PRECITE. SELON L'INVENTION, IL EST CONSTITUE PAR DES TENONS LONGITUDINAUX 9, 12 QUI, REALISES SUR SENSIBLEMENT LA MOITIE, RESPECTIVEMENT DE L'EXTREMITE SUPERIEURE DE LA TRINGLE 6 DU TRONCON ET DE L'EXTREMITE INFERIEURE SECTIONNABLE DE LA TRINGLE 7 DU PROLONGATEUR B, SONT DECALES TRANSVERSALEMENT L'UN PAR RAPPORT A L'AUTRE, COMPORTENT, EN SAILLIE DE LEURS FACES DE JONCTION SE FAISANT VIS-A-VIS, DES DENTURES 10, 13 APTES A S'ENGRENER ET SONT MONTES COULISSANTS, COMME LES TRINGLES, DANS DES TETIERES 5, 8 A SECTION TRANSVERSALE EN "U" ASSURANT, PAR LEURS AILES ETOU PAR LEURS AMES ET LE FOND DE LA FEUILLURE, LE VERROUILLAGE DE LA LIAISON PAR ENGRENEMENT.

Description

"Dispositif de jonction entre boitier et prolongateur de crémone à têtière et à tringles".

Les crémones à têtière et tringles sont généralement composées d'un mécanisme disposé dans un boitier et de tringles déplaçables verticalement par rapport à une têtière solidaire du boitier. L'ensemble a une longueur verticale égale à la hauteur de l'ouvrant, d'une fenêtre ou porte, dans lequel il doit être encastré. La hauteur par rapport au sol, ou au bas des châssis, des poignées d'actionnement du mécanisme étant sensiblement constante, I'ajustement de la longueur de la crémone sur la hauteur de l'ouvrant s'effectue par réduction de la longueur de la tringle supérieure et de la têtière correspondante. Cet ajustement est réalisé soit en usine lors de la fabrication de la crémone, soit lors de sa pose.Dans ce dernier cas, le réglage ou recoupage possible de l'ensemble têtièretringle est limité par la distance séparant l'extrémité haute de la crémone avant sectionnement et la position des trous ménagés dans la têtière pour les vis assurant le blocage de son extrémité, dans la feuillure de l'ouvrant. En pratique, le réglage ainsi toléré est de l'ordre de 13 cm.

Pour augmenter cette plage de réglage, réduire les gammes de fabrication, limiter en nombre le stockage des hauteurs standard pour le revendeur ou l'utilisateur, il est connu, comme montré à la figure 1 annexée, de fournir la crémone en deux éléments à savoir, d'une part, un élément inférieur (A) comprenant, le boitier (2) contenant le mécanisme, la tringle inférieure (3), la têtière inférieure (5) et un tronçon supérieur (4a) de tringle (6) et de têtière (5a) et, d'autre part, un élément supérieur (B) dénommé prolongateur et composé d'un fragment de tringle (7) lié à sa têtière (8).

Dans les dispositifs connus, la liaison entre la tringle supérieure (7) et la tringle (6) du tronçon inférieur (4a) est assurée par des dentures ménagées sur les champs latéraux de la partie sectionnable de la tringle, dentures s'engrenant avec les ailes dentées intérieurement d'un guide embout en "U" solidaire de la tringle (6).

Cet embout a nécessairement une largeur et épaisseur supérieures à celles de la tringle et exige donc de réaliser dans l'ouvrant, au niveau de la feuillure, un usinage particulier plus important que la section de la tringle. Cet usinage réalisé soit localement soit sur toute la hauteur de l'ouvrant, donne un jeu important à la tringle.

Dans une telle disposition, l'extrémité inférieure sectionnable du prolongateur (B) ne peut pas être traversée par des perçages et lumières.

Pourtant, il est indispensable dans les têtières plates, constituées par un feuillard, de maintenir l'extrémité sectionnée de la têtière dans sa feuillure pour éviter qu'elle sorte de celle-ci et dépasse par rapport à la partie de têtière liée au boitier. A cette fin, dans certaines formes d'exécution, une plaquette est montée coulissante sur le tronçon (4a) du boitier pour, après mise en place des deux éléments, inférieur (A) et supérieur (B) dans la feuillure de l'ouvrant, venir au dessus de l'extremi- té inférieure de l'élément supérieur (B). Cette plaquette, ses moyens de guidage en translation, ses moyens de maintien en position, forment une saillie qui, bien que faible, dépare le champ de l'ouvrant et peut nuire à la fermeture lorsque les menuiseries sont équipées de joints d'étanchéité.

La présente invention a pour but de fournir un dispositif de jonction simplifié, peu onéreux, facile à mettre en oeuvre, supprimant tous éléments spéciaux pour lier les tringles, caler et ajuster les têtières.

Ce dispositif de jonction est constitué par des tenons longitudinaux qui, réalisés sur sensiblement la moitié, respectivement de l'extrémité supérieure de la tringle du tronçon et de l'extrémité inférieure sectionnable de la tringle du prolongateur sont décalés transversalement l'un par rapport à l'autre, comportent, en saillie de leurs faces de jonction se faisant vis à vis, des dentures aptes à s'engrenner et sont montés coulissants, comme les tringles, dans des têtières à section transversale en "U" assurant, par leurs ailes et/ou par leurs âmes et le fond de la feuillure, le verrouillage de la liaison par engrènement.

Avec cet agencement, dès que les dentures sont engagées l'une dans l'autre et que les deux éléments de la crémone sont fixés sur le champ de l'ouvrant, les faces de guidage des tringles, formées par les ailes de la têtière en "U" et par l'âme de cette têtière, mais aussi par l'âme de celle-ci et le fond de la feuillure recevant la têtière, s'opposent à toute désolidarisation. De plus, grâce à la rigidité de ce profilé en "U" et son encastrement dans la feuillure, I'extrémité inférieure de la têtière de l'élément supérieur n'a pas besoin d'être plaqué par une vis contre le champ de l'ouvrant.

Il en résulte que ce mode de liaison et de fixation n'exige pas de pièces intermédiaires, est peu onéreux, facile à mettre en oeuvre, ne dépare pas l'esthétique du champ de l'ouvrant, facilite la fermeture sans nuire aux éléments d'étanchéité pouvant être incorporés à la menuiserie.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant à titre d'exemple non limitatif deux formes d'exécution de ce disposition de jonction.

Figure 1 est une de face en élévation montrant, à échelle réduite, les différents composants de la crémone,
Figure 2 est une vue partielle en perspective par l'arrière montrant la liaison des deux éléments de cette crémone,
Figures 3 et 4 sont des vues de face en élévation par l'arrière du prolongateur lorsque celui-ci est respectivement en position de sectionnement et en position de montage,
Figure 5 est une vue partielle de côté en élévation montrant une variante de réalisation du disposition de liaison.

A ces figures, (2) désigne le boitier, (5) une têtière à section transversale en "U" solidaire de ce boitier, (5a) le tronçon supérieur de cette têtière saillant du boiter, (6) un fragment de tringle coulissant dans le tronçon (5a), (7) l'extrémité inférieure de la tringle supérieure montée coulissante dans un fragment de têtière (8) à section transversale en "U".

Dans la forme d'exécution représentée aux figures 2 à 4, la tringle (6) est munie à son extrémité et sur la moitié de sa largeur3 d'un tenon (9) comportant une denture (10) saillant de son champ intérieur, c'est à dire du champ opposé à celui coulissant contre la face intérieure de l'aile de la têtière (5a).

Comme montré plus en détails aux figures 3 et 4, la tringle (7), dont la largeur est égale au jeu près à l'intervalle entre les deux ailes de la têtière en "U" (8), comporte un tenon (12) à sa partie inférieure.

Ce tenon (12) est muni, sur son champ intérieur, d'une denture (13) de mêmes dimensions et profil que la denture (10) du tenon (9) précité.

La largeur de ce tenon (12) est déterminée de manière que, après engrènement de sa denture (13) avec la denture (10) précitée, il forme avec le tenon (9) un ensemble ayant la même largeur que la tringle (7) de manière que les deux ailes du tronçon de têtière (5a) et du fragment de têtière supérieure (8) assurent le verrouillage de cette liaison.

L'élément inférieur (A) de la crémone est livré de manière que lorsque la crémone est mise en position de verrouillage, le fragment de crémail 1ère (6) et notamment son tenon (9) dépasse du fragment de têtière (5a).

Le prolongateur (B) fourni de manière que lorsque l'extrémité du tenon (13) est dans le prolongement de l'extrémité inférieure de la têtière (8) correspondante, I'extrémité supérieure de la tringle (7) fasse saillie de l'extrémité de ladite têtière, comme montré figure 3.

La mise en place de cette crémone s'effectue de la façon suivante.

L'élément inférieur (A) est d'abord mis en place dans la feuillure pratiquée sur l'ouvrant. Il est ensuite procédé à l'ajustement en longueur de l'élément supérieur (B), ajustement s'effectuant par sectionnement de son extrémité inférieure, par exemple, suivant le trait mixte (15) de la figure 3. Il est à noter que ce sectionnement est effectué alors que la tringle (7) est en position sortie.Avant mise en place de l'élément supérieur (B) dans la feuillure de l'ouvrant (1), le mécanisme de l'élément inférieur (A) est actionné de manière à venir dans la postion verrouillée afin que le tenon (9) fasse saillie de l'extrémité du fragment de têtière (5a). Dans ces conditions, le simple positionnement de I'élément supérieur (B) dans le prolongement immédiat de l'élément inférieur (A) assure l'engagement des dentures (13-9) et la liaison en translation des deux éléments de tringles. II est ensuite procédé à la fixation des éléments supérieurs (B) au moyen de vis traversantes de type connu.

La liaison de l'élément supérieur (B) avec l'élément inférieur (A) s'effectue très aisément, sans aucune manipulation. Le verrouillage de la liaison des tringles est assuré par les ailes latérales des têtières en "U", mais aussi par le fond de la feuillure et la face intérieure de l'âme des têtières.

II est à noter que le tronçon supérieur (4a) de l'élément inférieur (A) est fixé dans l'ouvrant par une vis non représentée traversant, d'une part, un alésage (20) réalisé dans l'a me du tronçon de têtière (5a) et, d'autre part, une lumière oblongue (22) réalisée dans Je tronçon de tringles (6) pour le passage de la tige d'un rivet (23) assurant la liaison de ce tronçon de tringles avec le tronçon de têtière. Grâce à cette disposition, la vis de fixation maintient parfaitement le tronçon de têtière.Le prolongateur (A) est maintenu dans la feuillure par des vis traversant les perçages (24 et 25) visibles figures 3 et 4 et coïncidant avec des lumières oblongues (26-27). Crâce à ce mode de fixation et à la rigidité donnée à ce prolongateur par la têtière en "U" (8) s'encastrant dans la feuillure de l'ouvrant, son extrémité inférieure reste parfaitement dans l'alignement de l'élément inférieur (A) bien qu'il ne comporte pas l'aide de moyens de fixation.Eventuellement, un cavalier métallique de faible épaisseur dont les ailes s'enfichent dans le fond de la feuillure, vient coiffer la zone de liaison entre la têtière (8) et le tronçon (5a). En raison de sa faible épaisseur de l'ordre de quelques dizièmes de millimètres, ce cavalier améliore la liaison sans pour autant former une saillie susceptible de détériorer les joints d'étanchéité.

La forme d'exécution représentée à la figure 5 se différencie de la précédente par le fait que le tenon (9) est formé, non pas sur la milargeur du prolongement (6) de la crémaillère, mais sur la mi-épaisseur de ce prolongement tandis que le tenon (12) est également formé sur la mi-épaisseur de la tringle et non par une partie de sa largeur. Dans ces conditions, les dentures (16-17) font saillies des grandes faces des tenons (9-12) et le verrouillage de la liaison est assuré par le fond (18) de la feuillure ménagée dans la porte (1) et par la face intérieure (19) de l'âme de la têtière.

Excepté les différences ci-dessus, - le dispositif de jonction est en tous points similaire à celui décrit dans la forme d'exécution précédente.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de jonction entre boitier et prolongateur de crémone à têtière et à tringles, crémone du type comprenant un élément inférieur (A) composé d'un boitier (2) solidaire d'une part, d'une têtière (5) avec tringle inférieure (3) et, d'autre part, saillant de ce boitier, un tronçon (4a) de têtière supérieure (5a) avec tringle (6) et un prolongateur (B), sectionnable en longueur, composé d'une têtière (8) et d'une tringle (7) apte à être raccordée par engrènement de dentures avec le tronçon de tringle (6) associé au tronçon (4a) précité caractérisé en ce qu'il est constitué par des tenons longitudinaux (9-12) qui, réalisés sur sensiblement la moitié, respectivement de l'extrémité supérieure de la tringle (6) du tronçon (4a) et de l'extrémité inférieure sectionnable de la tringle (7) du prolongateur (B), sont décalés transversalement l'un par rapport à l'autre, comportent, en saillie de leurs faces de jonction se faisant vis à vis, des dentures (10-13) (16-17) aptes à s'engrenner et sont montées coulissants, comme les tringles, dans des têtières (5-8) à section transversale en "U" assurant, par leurs ailes et/ou par leurs âmes et le fond de la feuillure, le verrouillage de la liaison par engrènement.

2. Dispositif de jonction selon la revendication 1 caractérisé en ce que chacun des tenon (9-12) est réalisé sur, sensiblement, la moitié de la largeur de la tringle correspondante (6-7) et comporte une denture (10-13) saillant de son champ intérieur.

3. Dispositif de jonction selon la revendication 1 caractérisé en ce que chacun des tenons (9-12) est réalisé sur, sensiblement, la moitié de l'épaisseur de la tringle (6-7) et comporte une denture (16-17) saillant de sa face intérieure.