FR2584366A1 - Procede de dechargement du poisson des cales des navires de peche et installation et materiel pour sa mise en oeuvre - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN PROCEDE DE DECHARGEMENT DU POISSON DES CALES DES NAVIRES DE PECHE ET UNE INSTALLATION POUR SA MISE EN OEUVRE. LES CONTENEURS SONT CONSTITUES PAR UN FOND 1 MUNI DE GALETS 3 POUR ROULER SUR DES RAILS 12 TRANSVERSAUX AU NAVIRE PORTES PAR LES EPONTILLES 10, CE FOND COMPORTANT DES MOYENS DE FIXATION 4 POUR LES MONTANTS 6 SUSCEPTIBLES DE RECEVOIR LES BREZES 9, LE DECHARGEMENT METTANT EN OEUVRE UNE PLATE-FORME 21 COMPORTANT DES RAILS 23 SUSCEPTIBLES DE VENIR EN COINCIDENCE AVEC LES RAILS 12 PORTES PAR LES EPONTILLES 10, CETTE PLATE-FORME ETANT SUSCEPTIBLE DE CIRCULER LE LONG DE L'ALLEE CENTRALE 14 ET D'ETRE ABAISSEE OU RELEVEE ENTRE LE NIVEAU DES RAILS PORTANT LE LIT INFERIEUR DE CONTENEURS ET LE NIVEAU DU PONT, AVEC DES MOYENS 24 POUR FAIRE PASSER SUCCESSIVEMENT CHAQUE CONTENEUR SUR LADITE PLATE-FORME 21 PAR ROULEMENT SUR LESDITS RAILS 12-23. L'INVENTION PERMET L'AUTOMATISATION DU DECHARGEMENT.

Description

Procédé de déchargement du poisson des cales des navires de pêche et installation et matériel pour sa mise en oeuvre.

La présente invention concerne d'une manière générale la manutention du poisson à bord des navires de pêche notamment de tonnage moyen et notamment le stockage du poisson pêché et son déchargement à quai.

La technique la plus ancienne consiste à réaliser dans la cale un réseau d'épontilles réparties enlignes-et en files, épontilles entre lesquelles sont glissés des éléments de paroi dits brèzes. Les brèzes qui ont une hauteur unitaire limitée pour réserver à la partie supérieure de la paroi frontale du bac en cours de remplissage une fenêtre d'accès et pour être facilement manipulables à la mer, délimitent des bacs qui sont érigés au fur et à mesure du.remplissage de la cale en commençant par les bacs latéraux et en terminant par les bacs centraux.L'épaisseur de la couche de poissons et de glace est d'autre part limitée, pour éviter l'écrasement des poissons ,à environ un montre d'épaisseur et,avec des hauteurs de cale dépassant deux mètres, il fallait également subdiviser la hauteur des bacs délimités par les brèzes en pre+1,yont des caillebotis ou planchers. Le déchargement s'effectuait à la main dans l'ordre inverse des bacs dont les brèzes étaient enlevées, le poisson étant mis dans des caisses de déchargement.

Pour faciliter la manutention et accélérer le chargement, on a proposé d'utiliser des caisses dans lesquelles le poisson et la glace sont empilés au moment de la pêche, les caisses étant ensuite rangées dans la cale. Du fait des conditions particulières du travail sur les bateaux de pêche de petit et moyen tonnage et notamment du roulis et du tangage, la manutention de ces caisses par des transporteurs auto-moteurs est délicate à la mer et doit se faire à la main, ce qui limite excessivement leurs poids. Elles doivent en outre être solidement arrimées, ce qui est le plus souvent assuré en empilant les caisses entre les épontilles et en mettant en place des brèzes. L'inconvénient majeur des caisses est qu'elles modifient les habitudes de travail, le poisson devant être introduit par dessus les bords de la caisse et non latéralement comme dans le procédé antérieur.En outre, il faut laisser un espace important au-dessus du lit de caisses supérieur, les caisses doivent en outre être stockées à bord et mises en place pendant le chargement, ce qui pose de nombreux problèmes.

Pour remédier à ces inconvénients on a proposé d'utiliser les épontilles entre lesquelles sont habituellement glissées les brèzes et de fixer sur celles-ci,perpendiculairement à la coursive centrale de la cale, des rails sur plusieurs hauteurs. Sur ces rails viennent glisser des chariots sur roulettes portant quatre caisses gerbées contenant chacune environ cinquante kilos de poisson. Le chariot et les autres caisses constituent un module de manutention et de déchargement. Dans la coursive centrale des rails longitudinaux sont fixés aux mêmes hauteurs que les précédents et ils supportent également deux chariots. Au fur et à mesure de la pêche,les caisses remplies sont disposées sur les chariots et glissées sur rails par un opérateur sans aide mécanique.Ces caisses présentent l'inconvénient de ne pas être contrôlables lors des mouvements de roulis et de tangage. Le problème d'insécurité existe au chargement comme au déchargement.

Une autre proposition qui évite les inconvénients des caisses met en oeuvre des cadres parallélipipêdiques dont les côtés verticaux ont des sections analogues aux épontilles, les parois des conteneurs formés dans ces cadres étant constituées par des brèzes amovibles. Des poutres transversales au navire sont prévues entre les épontilles et les cadres sont mis en place avant le départ sur lesdites poutres. Du fait de la mise en place des cadres sur les poutres entre épontilles avant le chargement, lesdits cadres constituent des obstacles à la circulation et à la manipulation des brèzes et du poisson.

Ils doivent donc avoir une hauteur suffisante de l'ordre de deux mètres. Ces conteneurs ne sont en conséquence utilisables que sur des navires ayant une hauteur sous barrot d'au moins quatre mètres et ils sont subdivisés au remplissage par un plancher intermédiaire. Les conteneurs ainsi réalisés par mise en place à la demande des brèzes sur les cadres ont un grand volume et sont lourds et ils ne peuvent être manipulés qu'avec des chariots élévateurs du type à fourche, le plancher du cadre étant constitué par une palette. Le chariot élévateur nécessite pour ses manoeuvres un dégagement important de sorte qu'il faut réserver une allée centrale de grande largeur dans laquelle on met en place des cadres qui ne sont pas arrimes.

Cette solution quoique conservant le même mode de travail que l'installation classique avec épontilles et brèzes présente des inconvénients et est inutilisable sur des navires de hauteur sous barrot comprise entre deux et trois mètres.

La présente invention a pour but de remédier à tous les inconvénients ci-dessus mentionnés, savoir essentiellement à conserver un mode de chargement sensiblement identique au travail classique, à mettre en oeuvre des éléments légers facilement manipulables à la mer et facilement stockables sous un faible volume, à éviter la nécessité d'une allée centrale de circulation de largeur importante, à assurer le déchargement, éventuellement entièrement automatisé, du bateau par ses propres moyens.

L'invention conserve par contre les avantages des systèmes antérieurs tels que la possibilité de transport, au moins jusqu'au stade du gros,du poisson dans son conteneur de stockage, un retour facile de ce conteneur sous un faible volume, une liberté totale de circulation dans la cale pour les opérations de chargement.

Le procédé de déchargement du poisson des cales des navires de pêche conforme à 11 invention est caractérisé en ce que les conteneurs sont constitués par un fond muni de galets pour rouler sur des rails transversaux au navire portés par les épontilles, ce fond comportant des moyens de fixation pour des montants susceptibles de recevoir les brèzes, le déchargement mettant en oeuvre une plate-forme comportant des rails susceptibles de venir en coincidence avec les rails portés par les épontilles, cette plate-forme étant susceptible de circuler le long de l'allée centrale et d'être abaissée ou relevée entre le niveau des rails portant le lit inférieur de conteneurs et le niveau du pont, avec des moyens pour faire passer successivement chaque conteneur sur ladite plate-forme par roulement sur lesdits rails.

L'ensemble des conteneurs peut ainsi être amené, conteneur par conteneur, dans l'écoutille d'où chaque conteneur peut être repris facilement par une grue ou appareil de levage analogue embarqué pour être déposé sur le quai.

L'installation de la cale de navire pour la mise en oeuvre du procédé qui présente des éléments porteurs pour les conteneurs disposés transversalement à l'axe du navire et s'appuyant sur les épontilles,est caractérisée en ce que lesdits éléments porteurs constituent des chemins de roulement, une plate-forme ayant sensiblement les dimensions de la base d'un conteneur étant montée mobile en hauteur et selon l'axe du navire, dans une allée centrale de même largeur, ladite plate-forme portant des rails susceptibles de venir dans l'alignement des chemins de roulement portés par les épontilles.

Du fait que la largeur de l'allée centrale est réduite à substantiellement la largeur d'un conteneur, cette allée peut être laissée libre sans réduire le tonnage de chargement utile du bateau.

Le transfert des conteneurs chargés de leur chemin de roulement sur la plate-forme peut être assuré par un simple treuil porté par ladite plate-forme. La plate-forme peut-être portée par un chariot roulant sur des rails prévus au fond au droit de l'allée centrale et portant un cadre vertical le long duquel est mobile la plate-forme. I1 serait également possible de prévoir un chariot roulant sur des rails situés en plafond et portant la plate-forme par des treuils avec, de préférence, des moyens de guidage verticaux pour cette dernière.

Le conteneur est constitué par une plate-forme avec des galets de roulement avec, dans ses quatre angles, des emboîtements pour des montants verticaux comportant dans deux faces à 900 des rainures pour l'emboîtement des brèzes.

Selon une autre caractéristique le plan d'appui des quatre galets se trouve à un niveau supérieur à la surface inférieure du fond de manière que le conteneur en appui sur une surface plane ne puisse rouler.

Du fait de sa conception l'installation peut être entièrement automatisée.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation faite ciaprès avec référence aux dessins ci-annexés dans lesquels
La figure 1 est une vue en perspective du plateau
formant le fond d'un conteneur; la figure 2 est
une vue en perspective avec arrachement partiel
d'un montant; les figures 3a et 3b sont des vues
en élévation partielle et coupe respectivement d d'un profilé en métal ou en plastiqu z?lzçituant
une brèze; la figure 4 est une vue schématique
en plan de l'installation d'une cale les chiffres
entre parenthèses indiquant le nombre de conteneurs
superposés; la figure 5 est une vue en coupe
transversale de la cale; la figure 6 est une
vue en perspective de la mise en place des conteneurs
du premier niveau; la figure 7 est une vue schéma
tique par l'arrière de conteneurs chargés dans
un camion frigorifique; la figure 8 est une vue
de détail des rails pour la superposition des
conteneurs et la figure 9 est une vue en perspec
tive fragmentaire de l'installation intérieure
de la cale avec un conteneur en cours de déchar
gement.

Comme illustré dans la figure 1, le conteneur est constitué par un plateau 1 de poids réduit pour faciliter sa manutention dans la cale; ce plateau présente deux passages renforcés 2, pour les fourches d'un chariot élévateur, quatre galets 3 d'axes perpendiculaires à la direction des passages 2 logés dans le bord du plateau 1 et ne dépassant pas le plane la surface inférieure du plateau afin que celui-ci ne roule pas lorsqu'il est entreposé et que les roues soient protégées.

Dans les angles du plateau sont réalisés quatre trous 4 pour recevoir les ferrures d'angle.

Les quatre ferrures d'angle représentées à la figure 2 comportent un élément de base 5 de faible section s'emboîtant dans les trous 4 du plateau. Les ferrures d'angle sont constituées par des cornières métalliques 6 entre les ailes desquelles sont rapportées des cornières 7 pour réaliser des rails de guidage 8 à 900 pour l'emboîtage des brèzes fermant les cqtés de la caisse palette. Chaque côté de la caisse palette est fermé entre deux rails de guidage par des brèzes 9 métalliques ou en plastique ou en bois que l'on monte entre les ferrures d'angle de la caisse palette au fur et à mesure de son remplissagf en poisson et en glace. De telles brèzes sont représentées en élévation et en coupe dans les figures 3a et 3b.

Pour l'aménagement de la cale, les formes du navire sont réalisées à partir de la carène d'un navire existant après avoir défini le volume utile de la cale.

Les formes arrière sont conservées ainsi que la disposition des aménagements. Par contre, les formes avant sont beaucoup plus gonflées sans pour cela augmenter le demi angle d'attaque de la flottaison qui reste dans les limites acceptables pour ce type de navire. La partie centrale est dite cylindrique, c'est-à-dire que sur plusieurs couples la forme est identique.

En conséquence on obtient une machine très en arrière et une cale à poisson située au milieu du navire jusqu'au quart avant.

L'intérieur de la cale est aménagé comme illustré aux figures 4, 5 et 9. Des épontilles 10 allant du plancher au plafond sont réparties comme habituellement en lignes et en files.

Entre les épontilles 10 et le bordé 11 du navire sont disposés trois niveaux de rails 12 constitués par des fers cornières disposés de part et d'autres des épontilles 10 dans chaque partie latérale de la cale. Entre les réseaux d'épontilles 10 et de rails 12 des deux parties latérales subsiste une coursive centrale 13.

Au droit de la coursive centrale 13 est réalisée une fosse centrale 14 qui peut être recouverte par un caillebotis (non représenté). Dans cette fosse sont posés des rails 15 sur lesquels roule par quatre galets 16 dont certains peuvent être moteurs, un chariot 17. Ce chariot porte un cadre vertical 18, au sommet duquel sont montés deux galets 19 qui roulent sur des rails en plafond 20. Une plate-forme 21 est montée mobile verticalement dans le cadre vertical 18 en étant guidée sur les montants verticaux du cadre, les déplacements verticaux de la plate-forme 21 sont assurés par un vérin à vis 22 monté dans le cadre 18 et coopérant avec un écrou solidaire de la plate-forme.Sur la plate-forme 21 sont montées deux cornières 23 formant chemin de roulement à l'écartement des rails 12; les cornières 23 peuvent ainsi être amenées dans l'alignement des rails 12 pour permettre d'amener un conteneur plein roulant sur les rails 12 en étant tiré par un treuil 24 monté sur la plate-forme 21, sur ladite plate-forme 21.

Pour l'opération du chargement, lors du départ en pêche du navire les caisses-palettes du premier niveau (fig. 5) sont positionnées sur leurs rails de stockage 12 et verrouillées.

Les caisses palettes A-A' se trouvant près du bordé sont quinées de brezes sur trois côtés, savoir les deux latéraux et celui de bordé (Fig.6).

Les autres caisses flettes B-C, B'-C' sont positionnées, verrouillées et eIui-es de brizes sur deux côtés de manière a former un couloir accessible par la coursive axiale 13 du navire réservée a l'usaae du système de nanutention.

L'ensemble des autres caisses-palettes est stocké à l'emplacement 25 (Fig. 5) réservé à cet usage sous l'entrepont de travail du poisson.

Les premières prises peuvent être stockées aux emplacements 26 (Fig.4) réservés au stockage en vrac du poisson. Ces emplacements sont prévus nour placer des brèzes de la maniere classique utilisée actuellement sur tous les navires et le décharqement s'effectue suivant les habitudes en cours.

Les prises suivantes sont stockées après travail du poisson éviscérage, lavage, dans les caisses A et A' (fig.5) tout le long du bordé. Les poissons sont amenés dans la cale de stochage par la manière habituelle ainsi que la glace qui est pour cette installation de stockage produite par une machine à glace située dans l'entrepont de travail, la glace ne pouvant pas être stockée au départ de la pêche dans la cale.

Chaque caisse-palette est remplie comme pour une mise en cale actuelle soit une couche de glace, une couche de poisson.

Les brèzes sont mises en place au fur et à mesure du remplissage de la caisse.

Après avoir rempli toutes les caisses inférieures, on distribue dans la cale de stockage les éléments de caisseGpalette pour les alvéoles D, E, D', E' (fig.5) qui sont mis en place verrouillés avec trois côtés seulement comme pour les caisses
A et A'.

Après remplissage on procède de la même façon pour les caisses
F, G, F',G' puis H, I, H', I' (fig. 5).

Pour la phase déchargement le chariot élévateur 17 entre en fonction.

L'ensemble des mouvements du chariot 17, savoir les mouvements de translation, de montée et de descente et le halage des caisses peut être géré par un automate programmable 27.

Une passerelle 28, solidaire du chariot, sur laquelle sont placées toutes les commandes nécessaires à la manoeuvre, sert de poste de pilotage.

Pour procéder au déchargement, l'opérateur situé au poste de commande 28, sélectionne la position de la caisse qu'il veut décharger, l'ordre de déchargement est indifférent. L'ensemble chariot-élévateur 17 se positionne devant la caissepalette choisie, une seconde personne déverrouille et accroche la caisse-palette qui est alors amenée sur la plate-forme à l'aide du treuil 24. Après chargement l'ensemble se translate vers l'extrémité de la cale pour sortir la caisse à l'extérieur de l'écoutille prévue pour le déchargement. La caisse-palette est reprise par un bras hydraulique monté sur le pont gaillard du navire pour débarquer celle-ci sur le quai.

La durée moyenne de déchargement par caisse est d'environ deux minutes.

On aborde alors la phase acheminement vers les marchés.

Les caisses-palettes sont prises sur le quai au moyen d'un chariot élévateur muni de fourches ou d'un transport de palettes approprié, pour être positionnées à l'intérieur d'un camion frigorifique 29 (Fig.7). Celui-ci est muni de rails de guidage 30 fixés au plancher de la caisse isotherme, d'écartement identique à ceux 12 du navire. Lorsque le fond du véhicule est rempli, on place les rails supérieurs 31 (fig.8) dans les sommets des ferrures d'angle 6 (fig.2) des caissespalettes inférieures.

Les dimensions des caisses-palettes sont choisies pour s'adapter aux dimensions intérieures du véhicule frigorifique afin d'éviter tout calage et tout déplacement de la cargaison lors de son transport.

Claims (6)

Revendications

1. Un procédé de déchargement du poisson des cales des navires de pêche, caractérisé en ce que les conteneurs sont constitués par un fond (1) muni de galets (3) pour rouler sur des rails (12) transversaux au navire portés par les épontilles (10), ce fond comportant des moyens de fixation (4) pour des montants (6) susceptibles de recevoir les brèzes (9), le déchargement mettant en oeuvre une plate-forme (21) comportant des rails (23) susceptibles de venir en coincidence avec les rails (12) portés par les épontilles (10), cette plate-forme étant susceptible de circuler le long de l'allée centrale (14) et d'être abaissée ou relevée entre le niveau des rails portant le lit inférieur de conteneurs et le niveau du pont, avec des moyens (24) pour faire passer successivement chaque conteneur sur ladite plate-forme (21) par roulement sur lesdits rails (12-23).

2. Une installation de cale de navire de pêche pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1 présentant des éléments porteurs pour les conteneurs disposés transversalement à l'axe du navire et s'appuyant sur les épontilles, caractérisé en ce que lesdits éléments porteurs (12) constituent des chemins de roulement, une plate-forme (21) ayant sensiblement les dimensions de la base (1) d'un conteneur étant montée mobile en hauteur et selon l'axe du navire, dans une allée centrale (14) de même largeur, ladite plate-forme portant des rails (23) susceptibles de venir dans l'alignement des chemins de roulement (12) portés par les épontilles.

3. Une installation selon la revendication 2, caractérisé en ce que le transfert des conteneurs (1-9) chargés, de leur chemin de roulement (12) sur la plate-forme (21-23) est assuré par un treuil (24) porté par la plate-forme.

4. Une installation selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisée en ce que la plate-forme (21) est portée par un chariot (17) roulant sur des rails (15) prévus au fond au droit de l'allée centrale (14) et portant un cadre vertical (18) le long duquel est mobile la plate-forme (21).

5. Un conteneur pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1 dans une installation selon les revendications 2 à 4, constitué par une plate-forme (1) avec des galets de roulement (3) avec, dans ses quatre angles, des emboîtements (4) pour des montants verticaux (6) comportant dans deux faces à 900 des rainures (8) pour l'emboîtement des brèzes (9).

6. Un conteneur selon la revendication 5, caractérisé en ce que le plan d'appui des quatre galets (3) se trouve à un niveau supérieur à la surface inférieure du fond (1) de manière que le conteneur en appui sur une surface plane ne puisse rouler.