FR2681572A1 - Rangement et arrivage de caisses dans la cale d'un navire de peche et manutention de celles-ci en mer (chargement) et du port (dechargement). - Google Patents

Abstract

L'invention permet d'arrimer indivuellement les caisses en cale, quel que soit l'état de la mer par un ensemble de marches d'escalier constituant le plancher de la cale (10), et un ensemble de barres d'arrimage (4) fermant les couloirs de stockage du côté du couloir de circulation (couloir central) (11). Avantageusement les marches du fond de la cale sont constituées de palettes de manutention de hauteur légèrement différentes, depuis le couloir central jusqu'au bord du bateau (hauteurs diminuantes), ce qui permet, au port, une fois les barres d'arrimage démontées, de décharger rapidement les couloirs latéraux au moyen d'un chariot élévateur à fourche, qui circule alors sur un plancher uni.

Description

VOCABULAIRE - NOMENCLATURE
1 Cale à poisson
2 Ecoutille
3 Caisse à poisson
4 Dispositif d'arrimage
5 Dispositions géométriques du plancher de la cale
6 Pile de caisses
7 Palettes
8 Chariot élévateur à fourche
9 Roues latérales escamotables 10 Marches descendantes 11 Allée centrale, ou couloir central 12 Cloisons transversales 13 Poteaux (ou épontilles) à gorge 14 Barres d'arrimage à gorge 15 Couloirs latéraux 16 Salle d'éviscération 17 Plate-forme à côtés rabattables 18 Tablier à fourches de l'élévateur 19 Broche 20 Barre de couloir à broches 21 Côtés rabattables 22 Premier Mat de l'élévateur 23 Deuxième Mat de l'élévateur 24 Roulette latérale supérieure 25 Rail latéral supérieur 26 Roulette latérale inférieure 27 Rail inférieur, démontable
On assiste ces dernières années à une modification des méthodes de rangement en cale sur les
navires de pêche de poissons frais.

A l'origine le poisson était jeté en cale avec
de la glace, à l'intérieur d'éléments de cloisonnement
démontables, sortes de planches, nommées "brezes", que
l'on installait dans la cale au fur et à mesure de son
chargement.

A cette méthode qui a tendance à écraser le
poisson et qui demande beaucoup de main-d'oeuvre, on
préfère l'utilisation de caisses, d'une longueur
suffisante pour accueillir la plupart des poissons, y
compris ceux qui sont longs.

Bien entendu, de telles caisses pèsent lourd,
ce qui pose deux séries de problèmes par rapport à la méthode précédente où le poisson était jeté en vrac dans
la cale.

1") Il faut arrimer les caisses dans la cale de
façon à ce qu'elles ne se déplacent pas par mer agitée,
et en particulier par suite des mouvements transversaux du bateau (mouvements de roulis et d'embardée), qui sont
les plus violents.

2") Une caisse, réunissant plusieurs poissons,
ainsi que de la glace nécessaire à la conservation, est plus lourde qu'un poisson seul, et les hommes d'équipage ne peuvent les manutentionner que si ils disposent d'engins ou de dispositifs de manutention pour le faire.

La présente invention a pour but de proposer un système permettant de manipuler sans effort physique pénible les caisses de poissons et de bloquer celles-ci les unes par rapport aux autres par une disposition particulière et simple des unes par rapport aux autres, et grâce à des dispositifs simples d'arrimage, et des dispositions géométriques simples concernant le plancher de la cale.

Ensuite, avant de décrire plus en détail l'invention, il est important de souligner que, si la présente invention propose des dispositions pour ranger et arrimer les caisses en mer, il est également prévu que le déchargement au port de celles-ci soit rapide et aisé, l'empilement des caisses dans la cale était conçu également pour faciliter l'accès d'engins de manutention classiques (chariots élévateurs à fourche) permettant de saisir et mouvoir les caisses par piles ou par palettées, de leur position de rangement en cale, jusque sous le crochet d'une grue de déchargement.

Enfin, dans une disposition particulière de l'invention, il est proposé que le même engin de manutention, à savoir un chariot. élévateur à fourches à roues latérales escamotables puisse, en mer servir à descendre les caisses en cale et, au port, décharger celles-ci par piles ou par palettées.
L'avantage principal de l'invention est qu'elle s'applique facilement aux bateaux existants que l'on peut aisément transformer, puisque les dispositifs d'arrimage sont simples à installer, et que l'on utilise les écoutilles existantes, et, en général, le cloisonnement existant, alors que les systèmes automatiques proposés dans d'autres inventions demandent des écoutilles spéciales et des cloisonnements spéciaux, ce qui oblige en général à n'appliquer ces inventions que sur des bateaux neufs, conçus autour des dites inventions.

DEFINITION
Dans la suite de l'exposé, on appellera longueur, toute dimension horizontale parallèle à l'axe du bateau (donc à la longueur du bateau).

On appellera largeur, toute dimension horizontale parallèle à une perpendiculaire au plan de symétrie du bateau (donc à la largeur du bateau).

Enfin on appellera hauteur toute dimension verticale.

L'invention porte principalement sur trois ensembles d'aménagements ou d'équipement qui peuvent être utilisés seuls ou en combinaison.

- Une disposition géométrique du plancher de la cale,
caractérisée par des marches descendantes depuis
l'allée centrale du bateau jusqu'au bord de celui
ci, marches d'une largeur égale à celle des caisses,
d'une hauteur suffisante pour constituer une retenue
efficace des caisses au roulis (voir FIG 1 et 2).

Une réalisation simple et utile de ces marches
consistant à juxtaposer sur le plancher de la cale
des palettes de hauteur différentes et en diminution
régulière de hauteur de l'allée centrale jusqu'au
bord du bateau.

- Un dispositif d'arrimage comportant en combinaison
des cloisons transversales au bateau, espacées
d'un multiple de la longueur des caisses*,
cloisons en général existantes sur les bateaux,
terminées du côté de l'allée centrale par des
poteaux (ou épontilles) à gorge.

- Des barres d'arrimage que l'on fixe, ou que l'on abaisse, dans les poteaux à gorge au fur et à mesure de la formation des couches de caisses dans les couloirs latéraux, lesdites barres d'arrimage étant caractérisées par leur position en hauteur au moment de leur installation qui fait qu'elles constituent la dernière retenue de la dernière caisse du côté du couloir central.

- Un chariot élévateur à fourches et à roues
latérales escamotables, circulant uniquement
dans l'allée centrale pendant la campagne de
pêche (et transportant alors les caisses deux
par deux ou une par une, et, dtune façon
générale, en une seule couche) et circulant
dans toute la cale au port (roues latérales
escamotées) et manipulant alors les caisses par
piles ou par palettes.

Une caractéristique différeciante de ce chariot est que, en mer, sa plate-forme de manutention de caisses est équipée de côtés rabattables.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, en se référant à la liste des figures suivantes donnée uniquement à titre d'exemple
Figure 1 : Rangement des caisses dans la cale coupe
transversale
Figure 2 : Disposition géométrique du plancher de la cale.

Détail du chargement d'une caisse
Figure 3 : Rangement des caisses dans la cale vue de
dessus.

Figure 4 : Barres d'arrimage vues en élévation
Figure 5 : Barres d'arrimage vues de dessus
Figure 6 : Manutention des caisses en mer - élévation
Figure 7 : Manutention des caisses en mer - coupe
transversale.

Sur la figure 1 on comprend la façon dont les piles de caisses 6 sont posées sur un ensemble de marches descendantes 10, depuis le couloir central 1l de la cale à poisson 1, et calées latéralement par un dispositif d'arrimage 4 côté couloir et les parois latérales de la cale côté bord du bateau.

On conçoit aisément que les piles de caisses ainsi soutenues latéralement puissent être parfaitement arrimées et stables en position quels que soient les mouvements latéraux de roulis et d'embardée.

La figure 2 est un agrandissement du bas de la figure 1 et montre les détails de l'invention concernant les marches descendantes 10, les dispositifs d'arrimage 4, et séquence de chargement des caisses 3 ainsi que les relations mutuelles des dimensions des éléments de 10, 4 et 3 pour profiter pleinement des avantages de l'invention.

Les marches descendantes 10 sont caractérisées par des hauteurs successives h2, h3 et h4 telles que h4 h3 = h3 - h2 = hl, dénivelée entre deux marche, suffisante pour retenir une caisse aux mouvements de roulis et d'embardée. Cette dénivelée fait que, même si une couche de caisses est incomplète, chaque caisse, une fois arrivée à son poste, ne peut plus bouger latéralement.

On notera également que les caisses 3 sont fermées à leur partie supérieure par un couvercle, ce qui permet le glissement d'une caisse sur une couche d'autres caisses. On notera également que la largeur* des marches
Il est égale à la largeur* des caisses à leur niveau supérieur.

* Voir signification du mot en page 5.

Comme les caisses sont en général empilables et emboîtables, leur largeur de base 12 est inférieure à leur largeur supérieure 11, ce qui crée un jeu et facilite l'opération finale de mise à poste de chaque caisse.

La séquence de mise à poste d'une caisse est la suivante
Supposons les 3 caisses a, b et c déjà installées et retenues latéralement par une barre d'arrimage 14. Avant de disposer un nouveau lit de caisse, il convient de fixer une nouvelle barre d'arrimage, qui dépassera du lit de caisse précédent d'une hauteur hl égale à la différence de hauteur des marches 7 (hl = h2 - h3 = h3 - h4).

Si par un moyen de manutention qui sera décrit plus loin on pose, n'importe où une caisse 3 sur la couche constituée par les caisses a, b et c, on conçoit que, soit à la suite d'une poussée latérale, soit à la suite des mouvements de roulis du bateau, la nouvelle caisse atteindra la position en pointillés située audessus de la caisse c, et y restera, quels que soient les mouvements de roulis et d'embardée du bateau. La caisse suivante se placera au-dessus de la caisse b, et la dernière du lit au-dessus de la a, calée de façon définitive entre la précédente et la barre d'arrimage 14.

Le deuxième lit de caisse se trouve ainsi constitué. Une troisième barre d'arrimage peut alors être posée et le troisième lit de caisse peut alors être déposé.

Les marches 7, de hauteur h2, h3, h4 peuvent avantageusement être constituées de palettes de manutention, de hauteur variables, posées sur un sol lisse. Cette application particulière de l'invention permet un enlèvement facile des piles de caisses au chariot élévateur à fourches, ainsi qu'il est expliqué sur la figure 3.

La figure 3 montre, vue de dessus l'organisation générale de la cale, sans entrer dans le détail des dispositifs d'arrimages, qui ne sont pas représentés. Cette organisation est caractérisée par un couloir central 11, qui communique, une fois les dispositifs d'arrimage enlevés avec des couloirs latéraux 15.

La largeur* du couloir 11 est caractérisée par une dimension multiple de la largeur* des caisses plus un jeu de fonctionnement.

L'espacement entre cloisons des couloirs latéraux 15 est caractérisé par une dimension multiple de la longueur* des caisses, plus un jeu.

Les couloirs latéraux sont séparés les uns des autres par des cloisons 12 caractérisées par le fait qu'elles se terminent du côté du couloir central par un poteau à gorges 13, les gorges duquel sont destinées à recevoir les extrémités des barres d'arrimage 14.

* Voir définition de la largeur page 5
La figure 3 représente la cale au moment de son déchargement au port. Un chariot 8 est représenté en traits pleins en position d'élévation des piles de caisses vers le pont supérieur au travers des écoutilles 2. Ce même chariot est également représenté en pointillés dans l'allée centrale, en manoeuvre de rotation pour aller enlever des piles de caisses stockées dans un couloir latéral.

La caractéristique principale de l'organisation générale de la cale, qui est un ensemble de couloirs latéraux débouchant dans un couloir central permet donc
- en mer chargement des couloirs latéraux à partir du couloir central,
- au port le déchargement des couloirs latéraux, par un chariot, à partir du couloir central.

La figure 4 et la figure 5 décrivent en détail la fixation des barres d'arrimage 14, qui sont simplement engagées dans les gorges des poteaux 13 par un mouvement incliné d'introduction, terminé, une fois les extrémités des barres engagées dans les gorges, par une dépose à l'horizontale de chaque barre sur la barre précédente.

Un détail caractéristique des barres d'arrimage 14 est qu'elles sont espacées les unes des autres par des excroissances d'extrémité, cet espacement était rendu nécessaire pour placer des barres d'arrimage en travers du couloir central qui se trouve également rempli de caisses en fin de campagne de pêche.

Ces barres de couloir, repère 20, s'engagent à leur extrémité entre deux barres d'arrimage à gorge repère 14, et sont fixées sur celles-ci par des broches repère 19.

La figure 6 montre le chargement en mer des caisses 3, au moyen d'un chariot élévateur à fourches, dont les détails caractéristiques sont décrits ci-après (voir commentaire de la figure 7).

La cale est montrée, en figure 6, au moment ou l'on charge le cinquième lit de caisses.

L'ensemble des barres d'arrimage 14 a été posé, au cinquième niveau. Le chariot 8 a déposé son cinquième lit à partir de l'arrière du bateau, dans les quatre premiers couloirs latéraux, et la figure montre le chariot au moment où il apporte deux caisses destinées à un de deux couloirs latéraux placés en cinquième position. Pour ce faire le chariot a été se placer sous l'écoutille 2 située à l'avant du navire. Arrivé à cette position il a déployé, en coulissement sur le mat 22, un deuxième mat 23 afin de pénétrer l'espace de la salle d'éviscération 16. Deux caisses pleines de poisson éviscéré et de glace ont été placées sur la plate-forme 17, à côtés rabattables, celle-ci ayant été élevée sur le mat 23 par vérins hydrauliques ou électriques jusqu'au niveau convenable.

Ensuite la plate-forme 17 est descendue au niveau du cinquième lit de caisse, et s'est avancée vers la cinquième rangée de couloirs latéraux.

La figure 7 montre en détail la méthode de chargement des caisses dans un couloir latéral.

Le chariot 8 a avancé à la position convenable, alors que les côtés rabattables 27 étaient en position verticale, les caisses 3 étaient ainsi parfaitement retenues quels que soient les mouvements du bateau (roulis, embardées), souvent violents.

Arrivé en bonne position, il suffit d'attendre le bon moment, ctest-à-dire la bonne inclinaison du bateau, pour rabattre le bon côté qui se transforme alors en pont reliant à la bonne hauteur, la plate-forme 17, et la barre d'arrimage 14. Arrivée à destination, la caisse se trouvera bloquée (arrimée) en position tel que décrit ci-dessus en figure 2.

Si nécessaire, par exemple en cas de mer peu agitée, le bateau restant parfaitement horizontal, un moyen quelconque, par exemple un homme d'équipage, aidera la caisse à se glisser à bonne position. On pourra imaginer tout autre moyen automatique de poussée (vérins, chaînes ou câbles motorisés), n'entrant pas dans le cadre de la présente invention.

Une deuxième caractéristique du chariot élévateur est d'être équipé de roues latérales supérieures (24) et inférieures (26), s'appuyant latéralement et respectivement sur les rails supérieurs 25, qui sont fixes et les rails inférieurs 27, qui sont démontables, pour permettre, au port, l'accès du chariot aux palettes 7.

Toujours dans le but d'utiliser au port le chariot 8 au déchargement du bateau, on voit, sur la figure 7 que les roues ou roulettes latérales 24 et 26, sont rabattables, car montées sur une chape articulée sur un axe, et retenues en position par des loquets ou crochets non-représentés sur la figure.

Claims (9)

RVENDICATIONS

1. Navire, en particulier bateau de pêche, destiné à entreposer des caisses (3), caractérisé en ce que la cale (1) est subdivisée en couloirs longitudinaux (11) et transversaux (15) bordés de cloisons transversales (12), dans lesquels sont rangées les caisses (3) en couches successives et en piles, chaque couche étant retenue par une barre d'arrimage (14) du côté du couloir central, les piles successives étant posées sur des marches descendantes (10), d'une largeur égale à la largeur des caisses (3), et d'une différence de hauteur hl suffisante pour retenir une caisse (3) aux mouvements du bateau.

2. Navire selon la revendication 1, caractérisé en ce que les marches descendantes (10) sont constituées de palettes de manutention (7), de hauteurs diminuantes depuis le couloir central jusqu'au bord du bateau, et de longueurs et largeurs égales à celles des caisses (3) ou leur multiple.

3. Navire selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les barres d'arrimage (14) sont placées dans des poteaux à gorge (13) et donc démontables, ce qui permet d'accéder dans les couloirs avec un chariot à fourche (8) pour en enlever les piles de caisses (3).

4. Navire selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les premières barres d'arrimage (14), placées tout en bas près du plancher, constituent le rail inférieur de guidage d'un chariot (8), et sont donc démontables, ce qui permet au port, de laisser le chariot (8) pénétrer dans les couloirs latéraux (15).

5. Navire selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le couloir central (11) est également rempli de caisses (3) en fin de campagne de pêche, les barres d'arrimage (14) constituant les cloisons latérales dudit couloir, les couches de caisses (3) placées dans ledit couloir central étant retenues par des barres de couloir (20) s'appuyant de chaque côté sur les barres d'arrimage (14) des couloirs transversaux (15), et se fixant sur celles-ci au moyen de broches (19).

6. Séquence de mise à poste de caisses (3) dans un navire selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par la succession des opérations suivantes

a) On engage une première barre d'arrimage (14)

dans les gorges des poteaux (13)

b) on dépose une première couche de caisses (a, b,

c) sur les marches descendantes (10) ; c) on dépose une nouvelle barre d'arrimage (14)

sur la précédente barre d'arrimage (14)

d) on dépose une nouvelle caisse (3) sur un

endroit quelconque de la première couche de

caisses (a, b, c) ; de telle manière que ladite

caisse (3) soit amenée soit par poussée, soit

suite aux mouvements de roulis du bateau, au

dessus de la caisse la plus basse (c)

e) on répète l'opération d) pour compléter la

couche de caisses

f) on répète les opérations c) à e).

7. Chariot élévateur à fourche (8) utilisé pour la mise à poste de caisses (3) dans un navire selon une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est équipé d'une plate-forme (17) munie de côtés rabattables (21) permettant de retenir les caisses (3).

8. Chariot (8) selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il est équipé de roues ou roulettes latérales (24, 26) stappuyant sur des rails supérieur (25) et inférieur (27).

9. Chariot (8) selon l'une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que les roues latérales (24, 26) dudit chariot (8) sont rabattables ou escamotables ou démontables, notamment au port.