FR2582693A1 - Dispositif de protection franchissable absorbeur d'energie pour digues et jetees - Google Patents

Abstract

DANS CE DISPOSITIF DE PROTECTION, LA DIGUE PROPREMENT DITE EST SURMONTEE D'UNE PLATE-FORME 122, SUR LAQUELLE SONT DISPOSES OU DONT SONT SOLIDAIRES DES ELEMENTS DISSIPATEURS D'ENERGIE 120, APTES A DIMINUER L'IMPACT SUR LA ZONE ABRITEE 102 DE LA MASSE LIQUIDE FRANCHISSANT LA DIGUE.

Description

- 1 - DisDositif de protection franchissable absorbeur

d'énergie pour diques et jetées.

La présente invention se rapporte à un dispositif de protection franchissable absorbeur d'énergie pour digues (jetées), qui améliore sous divers aspects les dispositifs classiques,avec une dimension réduite et intégrée selon

1 * invention.

Selon l'invention, ce dispositif est édifié avec une cote de couronnement proche de celle du niveau moyen de la mer, dépassant ou non ce niveau, selon le pourcentage d'énergie que l'on désire dissiper et selon la dynamique littorale, ainsi que selon la fonction de l'ouvrage et les caractéristiques morphologiques, paysagères et d'ambiance du site. Ce dispositif est constitué par une plate-forme dont la partie supérieure est disposée de manière à agir comme dissipateur d'énergie, en dispersant la masse liquide qui la franchit en la projetant en l'air, en élargissant

la surface de l'impact et en allongeant le temps de percus-

sion de la masse liquide franchissante sur la zone protégée.

Ladite plate-forme est constituée par un couronnement de la digue (ou jetée), que cette digue ou jetée soit

verticale ou en enrochement.

Les dispositifs de protection existants sont prévus en tant que dispositifs destinés à la formation de plages ou à la création de zones abritées, destinées à différents usages, défenses (bases navales, etc.), transport (ports

commerciaux, bases d'hydravion, etc.), production (produc-

tion d'énergie, centrales), production alimentaire (pisciculture)! production de minéraux (extraction de pétrole, de charbon, etc.) et divertissements (ports et installations nautiques sportives, piscines, etc.), etc., afin d'éviter l'action directe de la houle et/ou d'autres

ondesde gravité (remous, etc) de période courte.

La matérialisation des dispositifs de protection classiques est basée sur l'installation de digues (ou jetées) -2 à parements verticaux ou quasiverticaux (ce qu'on appelle

les digues verticales),constituées par des éléments préfa-

briqués ou construits sur place, ou bien de digues à talus (également appelées digues en enrochement) construites à& base de blocs naturels ou artificiels en formant un talus plus ou moins raide. Ces deux dispositifs se classent en

systèmes franchissableset non franchissables.

L'inconvénient fondamental des premiers est leur hauteur démesurée# puisque le couronnement de la digue ou de son épaulement doit atteindre une cote capable de s'opposer au franchissement probable maximum de la houle de la période maximum de l'hypercycle moyen de onze ans, ce qui suppose des hauteurs de couronnement de plusieurs dizaines de mètres dans certains cas s San Ciprian (Lugo) 22 mètres# Bilbao 21, 5 mètres, Gijon 18 mètres, Valence

16,2 mètres (selon le projet).

Avec de telles cotes de couronnement, les digues (ou jetées) tant verticales qu'à talus infranchissables créent de véritables écrans visuels qui bouchent la vue sur la mer, même pour des bâtiments d'une certaine hauteur, ce qui constitue un grave inconvénient lorsqu'il existe une façade urbaine littorale, comme cela est habituellement le

cas dans de nombreux ports commerciaux et dans la quasi-

totalité des ports de plaisance, plages, etc. La circulation de l'air est elle aussi interrompue par la digue (jetée) infranchissable, ce qui constitue un inconvénient très important lorsqu'il s'agit de zones abritées de petite surface, comme c'est le cas pour les ports de plaisance, plages abritées, piscines littorales et autres installations sportives ou de divertissement, puisque l'on crée un véritable 'effet de puits" entrainant un fort réchauffement de l'air dans la zone abritée, ainsi

que d'autres inconvénients.

Dans les digues (jetées) franchissables, on laisse passer les eaux les plus hautes en plaçant habituellement -3- la cote du couronnement à une hauteur de l'ordre de la

moitié de celle des digues (jetées) infranchissables.

Cette réduction, qui n'est pas suffisante pour supprimer l'écran visuel, ni pour faire dispara tre "l'effet de puits", permet le passage relativement fréquent de débits de franchissement dont l'impact subit et concentré sur la zone abritée produit des ondes de percussion de très courte période, inconvénient grave pour les petites embarcations, de pche, de plaisance, etc.. D'un autre côté, dans les digues ou jetées franchissables classiques, le revêtement principal du côté de la protection, soumis à un flux d'eau descendant, se trouve dans des conditions de stabilité très précaires, sauf si la protection du couronnement et/ou la largeur de ce dernier sont largement dimensionnées, ce qui entratne des inconvénients d'occupation de place et

d'élévation du devis.

La présente invention a de multiples buts, puisque,

tout en apportant une solution technique pour la dissipa-

tion de l'énergie, elle permet de concevoir le dispositif

et son dessin, tant en sa constitution que dans son inté-

gration, ce qui permet un traitement adéquat de l'urbanis-

me littoral et le dessin intégré des façades maritimes.

Finalement, elle permet à ces dispositifs de protection

franchissables absorbeurs d'énergie de posséder une fonc-

tionnalité accompagnée d'une morphologie adéquate. Bien qu'il soit possible de les appliquer dans différentes circonstances, le champ particulier d'applications de ces dispositifs est celui des plans d'eau mers, lacs, etc.- qui possèdent une variation de niveau de longue période, marées entre autres, d'amplitude réduite. Les côtes de la Méditérranée occidentale rentrent en particulier dans

cette catégorie.

A cet effet, l'invention à pour objet un dispositif de protection franchissable dissipateur d'énergie pour digues et/ou jetées, applicable de préférence aux côtes -4- à faible amplitude de marée, destiné à abriter les plages ou bassins (portuaires, à usage récréatif, industriels ou de défense des côtes), caractérisé en ce qu'il comprend une plate- forme ae préférence régulière, plane, irrégulière, à gradins ou en mosaïque, avec une cote moyenne à un niveau proche de celui de la surface moyenne du plan d'eau (mer, lac, étang), légèrement émergente au-dessus de ce niveau moyen ou submergée par ce niveau moyen, oh sont disposés, en alignement, en alternance, dans une disposition aléatoire ou éventuellement selon une combinaison de ces dispositions, une série d'éléments dissipateurs d'énergie, en fonction des caractéristiques de l'état de la mer, du coefficient de dissipation d'énergie, de la fonction de 1' ouvrage et des caractéristiques morphologiques, paysagères et d'ambiance du site, aptes & diminuer l'effet d'impact de la masse liquide franchissante sur la zone abritée, d'agrandir

la surface d'impact et/ou de prolonger la période de percus-

sion, tandis que les espaces compris entre les éléments

dissipateurs d'énergie intègrent leur effet dans le disposi-

tif, aussi bien sous l'aspect structurel que sous l'aspect hydrodynamique. Parmi les avantages de l'invention,on indiquera

ci-après certains avantages plus concrets permettant d'éva-

luer l'intérêt et la nouveauté de cette invention, qui est particulièrement utile pour permettre de tirer le meilleur

profit touristique des c8tes d'un pays.

En premier lieu, il convient de faire ressortir qu'avec des réalisations de taille plus réduite, & peine émergentes

et mgme éventuellement légèrement submergées par la surfa-

ce de la mer (aà la pleine mer, dans les mers à marée), on peut atteindre des effets de protection et d'abri équivalents à ceux que l'on obtient avec des dispositifs de protection non franchissables, infranchissables, classiques, c'est-à-dire la dissipation totale de l'énergie de la houle, des ondes de gravité de courte période (houle, -5- remous, etc.). Dans les dispositifs de protection classiques,

cette fonction est assurée par une élévation, disproportion-

née dans certains cas, de la cote du couronnement de la digue (jetée), qu'elle soit à talus ou verticale. Selon l'invention, on obtient ce résultat par sa disposition en

tant que dissipateur d'énergie.

Du fait que les digues ou jetées selon l'invention sont franchissables par toutes les lames d'une certaine hauteur, la stabilité de ces dispositifs, qu'ils soient verticaux

ou à talus, est meilleure que celle des dispositifs classi-

ques! ce résultat est obtenu, dans ceux qui sont à talus parce que l'équilibre des blocs est toujours vers le haut, et dans le cas des ouvrages verticaux, parce que la partie la plus importante du diagramme de pressions dispara t. Ceci, joint aux petites dimensions des digues (oe jetées) selon l'invention et de la plus faible surface occupée pa--_ces

ouvrages, représente un important avantage, non seulement -

spatial, mais également économique, comparativement aux

digues classiques.

Sur les plages et dans les zones urbaines, en particulier dans les zones touristiques, l'emploi de digues (ou jetées)

classiques, qu'elles soient verticales ou à talus, possé-

dant une hauteur de couronnement qui dépasse généralement les huit mètres, et pouvant atteindre dans certains cas plus de 20 mètres, créent des 'écrans visuels" qui font obstacle à la vue sur la mer, si appréciée aussi bien des

riverains que des visiteurs. Avec le dispositif de protec-

tion dissipateur d'énergie selon l'invention, on évite la formation d'"écrans visuels" grâce à la hauteur de couronnement, insignifiante et nulle dans certains cas, de la plate-forme et grace à la dissipation de l'énergie

au-dessus du niveau de la mer.

Dans les dispositifs de protection classiques, destinés à la formation et/ou à la défense des plages, ainsi qu'à la création de bassins, en particulier, si ces derniers sont de petites dimensions, la grande hauteur du couronnement _ 6- des dispositifs de protection, digues (ou jetées) à talus ou verticales classiques, produit un "effet de puits" en empchant, ou du moins, en rendant plus difficile la

circulation de l'air. Ce problème est résolu, selon l'inven-

tion, par le fait que l'ouvrage permet la libre circulation de l'air sur les surfaces situées immédiatement au niveau

de la mer.

Les bassins abrités formés avec les dispositifs de protection classiques conservent un niveau d'eau quasi

permanent sur les c8tes à faible amplitude de marée. L'absen-

ce de renouvellement de l'eau du bassin entra ne des problè-

mes résultants de sédimentation de vase, accumulation d'éléments flottants, et établissement de conditions anaérobies, entièrement indésirables, aussi dans les bassins

portuaires, etc. que sur les plages abritées.

Selon l'invention, on obtient un renouvellement perma-

ent de l'eau dans la zone abritée en disposant le dispositif franchissable dissipateur d'énergie de manière que, de préférence, une partie de cet ouvrage soit franchissable quel que soit l'état de la mer, de sorte qu'on obtient un flux continu qui garantit la réoxydation des eaux et la suppression des dép8ts et accumulation d'éléments flottants indésirables. Un important avantage additionnel, selon l'invention,

comparativement aux systèmes de protection classique, consis-

te dans la possibilité de laisser occuper le couronnement par les pcheurs et autres usagers possibles, puisque ce couronnement se trouve à une hauteur au-dessus du niveau de la mer qui n'est pas vertigineuse, comme c'est le cas pour les dispositifs classiques, mais qui est au contraire appropriée, en morphologie et en hauteur, pour servir de bord de piscine, de m6le pour les petites embarcations, etc., ce qui accrott considérablement la surface utile du

bord de mer, sans que des occupants du dispositif franchis-

sable dissipateur d'énergie ne s'exposent & un grave risque, 7- puisque, dans le cas, improbable, o une lame extraordinaire, pour les états de la mer qui se présentent pendant la saison dans laquelle l'accès au dispositif de protection est autorisé, franchirait l'ouvrage, les usagers, étant donné la morphologie du dispositif qui fait l'objet de l'invention, ne risquent pas d'être saisis et entratnés sur l'ouvrage comme cela se produisait dans le cas des dispositifs de protection classique. La faible hauteur du couronnement des dispositifs franchissables dissipateurs d'énergie a d'un autre c8té pour effet que la chute des usagers dans le bassin abrité ne constitue pas plus de risque qu'un

plongeon dans une piscine depuis son bord.

Dans les ouvrages de grande responsabilité esthétiques, paysagère, et/ou écologique, les dispositifs de protection franchissablesdissipateurs d'énergie qui constituent l'objet de 1 l'invention peuvent adopter la morphologie voulue, en formant des compositions géométriques et/ou d'ambiance extrêmement variées, en pouvant même simuler-des formes et compositions propres de la nature telles que des zones de dunes, linéaires, ou en croissant, récifs, domes granitiques, etc., si l'on dessine la plate-forme et/ou les dissipateurs

d'énergie avec la disposition et la morphologie adéquates.

Cet important avantage est particulièrement remarquable dans les dispositifs de protection dissipateurs d'énergie destinés à la création ou la stabilisation de plages et/ou

à la défense de côtes et/ou installations.

On décrira ci-après,à titre d'exemple, divers modes de réalisation de l'invention, en référence aux dessins annexés, sur lesquels s Les figures 1, 2 et 3 illustrent la morphologie typique et les dimensions gigantesques des digues (ou jetées) à talus de San Ciprian (Lugo), Bilbao et Valence, construites, pour la première,en blocs de la forme représentée et,pour les deux dernières1 en blocs parallélipipédiques, ces trois ouvrages tant conçus comme infranchissables

-m 8 -

Les figures 4 et 5 représentent des coupes des digues (jetées) à talus franchissables de Crescent City (E.U.A) et de Port Talbot (Royaume Uni) y La figure 6 est une coupe de la digue du port de Bandar Abbas (IRAN); Les figures 7 et 8 sont des coupes transversales des digues (jetées) verticales de Naples, construitesen 1929, et

de Santa Cruz de Tenerifeconstruite en 1980.

Les figures 9 & 16 représentent différentes variantes de dispositifs franchissables annulateurs d'énergie selon

l' invention.

Sur les figures 1, 2 et 3, les chiffres correspondent à des cotes audessus du niveau représenté par 1, auquel on donne la valeur de + 0,00 et qui représente le niveau B.M.V.E. En 2, on désigne le niveau de la P.M.V. E. Les

autres références désignent des cotes de distances en mètres.

Sur la figure 1, sont indiqués en 3 le terrain naturel, en 4 le noyau, en 5 le tout venant classé# en 6 un enrochement de 0,3 à 0,5 tonne, en 7 un enrochement de 0,5 à 1,0 t, en 8 enrochement de 1,0 à 3,0 t, en 9 un enrochement de 3,0 à 5,0 t, en 1Oun enrochement deplus de 7,0 t, en 11, des blocs de 50 t, en 12, une dalle de béton et en 13 un

épaulement en béton.

Sur la figure 2, on a utilisé les m&mes référence que les précédentes, avec, en outre, en 10, un enrochement de

6,0 t, et en 14, des blocs de 85,0 t.

Sur la figure 3, sont utilisées les mêmes références que précédemment, avec, en outre, en 8'- un enrochement de 2,0 t,

en 9' un enrochement de 4,0 t, et en 13 des blocs de 70,0 t.

Sur les figures 4 et 5, on observera la protection du couronnement et du revêtement du côté de l'abrie A Port Talbot (Figure 5), le poids des blocs du revêtement du côté abrité est de 4 à 6 tonnes, tandis que, sur le côté mer, il est de 6 à 8 tonnes, chiffres qui ne sont que légèrement supérieurs à ceux de la partie abritée. Ceci en -9 -

dépit du fait que les cotes du couronnement sont relative-

ment hautes dans les deux cas, c'est-à-dire que ces digues

ne sont que partiellement franchissables.

Un cas particulièrement remarquable à cet égard est celui du port de Bandar Abbas (Iran), quasi infranchissable, avec le même poids de blocs dans les deux revêtements,

côté mer et c8té abri, représenté sur la figure 6.

Les ouvrages représentés sur les figures 7 et 8 (jetées de Naples et de Santa Cruz de Tenerife), ont été conçus comme infranchissables et leur cote de couronnement est

modérée puisqu'il s'agit dans les deux cas de c8tes présen-

tant une houle très modérée.

Sur les figures 4, 5, 6, 7, 8 et 9, les mûmes références qui précédemment ont été utilisées avec, en plus, les références suivantes s 16, qui désigne des enrochements de 0,045 à 1,0 t, 17, qui désigne un enrochement de 0,45 à 0,90

t, 18, qui désigne un enrochement de 2 à 3 t, 19,qui dési-

gne un enrochement de 12,0 t de moyenne, avec un miniimu de

7,0 t, et 20, qui désigne une plate-forme de béton.

Sar la figure 5, 21 désigne un enrochement de 2 à 4 t, 22 désigne un enrochement de 3 à 6 t, 23 désigne des enrochements de 4 à 6 t et 24 désigne un enrochement de 6

à 8 t.

Sur la figure 6, 25 désigne un enrochement de 0,2 à 0,8

t, et 26 désigne un enrochement de 3,0 à 4,0 t.

La figure 7 représente la digue de Naples, formée de

blocs cellulaires.

La figure 8 représente la digue de Santa Cruz de Tenerife, du type A caissons flottants sur banquette d'enrochement, ou 27 désigne un enrochement inférieur ou égal à 25 kg, 28 un enrochement de 25 à 250 kg, 29 un en ochement de 0,25 à 2,0 t, 30 un enrochement de 2,0 à

4,0 t.

Les dispositifsconformes & l'invention, représentés sur les figures 9 à 16, sont des dispositifs franchissables

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annulateurs d'énergie. Ils peuvent 8tre réalisés avec des segments possédant une forme de révolution-c8nes, conondes (figures9, 10, 11) troncs de cônes, troncs de conoldes, cylindres, cylindroldes, etc.,àdirectrice circulaire, elliptique ou autre et à génératrices droites, courbes ou mixtes. On peut également les réaliser avec des segments prismatiques, prismoldaux, (figure 12) ou pyramidaux

(figure 13) à faces planes, irrégulières, segmentées, etc..

La figure 9 est une vue en perspective d'un dispositif de protection franchissable annulateur d'énergie en jetées selon l'invention, sur un enrochement plus ou moins organisé, de type classique, on assied la plateforme 122 sur laquelle peut passer l'eau des lames, cette eau brisant son énergie dans les canaux divergents 123 constitués par les éléments de dispersion 120, qui sont rigidement solidaires de la plate-forme 122, ou constitués indépendamment. Ces éléments présentent un couronnement 124 non franchissable par les eaux moyennes, la section transversale des éléments 120 s 'accroissant lorsqu'on passe de la zone extérieure 102 & la zone intérieure 104, de sorte qu'on peut ainsi éviter une percussion importante grace à un agrandissement de la surface qui subit la percussion et grace à l'allongement

de la période d'impact.

L'énergie de la lame, à l'extérieur, se dissipera par l'action fondamentale de dissipation par lancement et par l'action de frottement et de choc engendrée par les éléments hydrodynamiques de dispersion 120 et par la formation de canaux 123 entre lesdits éléments, la surface 122 pouvant être utilisée (lorsque l'état de la mer le

permet) pour la promenade, le repos, cornme solarium, etc&.

en constituant un élément fonctionnel qui possède une morphologie très intéressante pour réaliser un traitement d'ensemble unifié de la façade maritime, c'est-&-dire

que l'invention permet d'accéder à un urbanisme maritime.

La figure 10 est une coupe transversale du dispositif

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représenté en perspective sur la figure 9. On a représenté en 102 et 104 la zone extérieure et la zone intérieure du dispositif, la plate-forme 122 portant les éléments de dissipation de l'énergie 120 réalisés avec une forme hydrodynamique dont la section 125 crott de la zone extérieure vers la zone intérieure, et qui se termine dans sa partie arrière 123 de la façon qui permet d'obtenir

les conditions hydrauliques optimales désirées.

La figure 11 est une vue en plan du dispositif de la figure 9, sur laquelle les zones d'enrochement 121 et 122 dans la zone extérieure 102 et dans la zone intérieure 104 peuvent 4tre utilisées & des fins de divertissements ou les

pièces 120, qui sont posées sur la plate-forme 122 ou incor-

porées à cette plate-forme,présentent un profil hydraulique à surface croissante 125, terminé par une section hydraulique

arrière adéquate 126.

La figure 12 représente d'autres éléments selon

l'invention, constitués par des segments cylindroldaux.

La figure 13 représente des éléments constitués par

des segments conoldaux.

La figure 14 représente des éléments présentant la

forme de croissants.

Sur les figures 15 et 16, on a représenté un dispositif de protection franchissable annulateur d'énergie selon l'invention. Sur ces figures, on observe, sur un enrochement plus ou moins organisé, la plate-forme 122 munie des canaux divergents 123 entre les éléments de dispersion 120, qui sont rigidement solidaires de la plate-forme 122. Les éléments de dispersion 120 sont constitués dans ce cas par des

conocdes pour former un escalier 201.

Dans la zone des canaux divergents, vers la zone tranquille, on a prévu des accès 202, qui permettent un

usage adéquat de ces zones.

Sur les figures, on peut remarquer que la disposition des annulateurs d'énergie peut être align6e, alternée ou

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aléatoire, et éventuellement combinée.

Les dispositifs franchissables dissipateurs d'énergie permettent de simuler des paysages naturels tels que ceux qui sont produits par le vent (dunes en croissant) ou par d'autres agents géomorphologiques. Les platesformes des dispositifs franchissables dissipateurs d'énergie peuvent être planes, irrégulières, à gradins-, en mosalque, etc. et leur contour peut être régulier ou irrégulier. Dans certains cas, la plate-forme elle-mme présente la configuration d'un élément ou de plusieurs éléments dissipateurs d'énergie, et elle peut m&me simuler des paysages naturels t d&mes granitiques

escarpements sédimentaires, récifs, etc..

L'infrastructure de l'une quelconque des variantes des figures 9 à 14 et de toute autre variante que l'on peut

imaginer peut être formée de caissons, de pièces préfa-

briquées, ou elle peut encore être construite sur place, avec des parements verticaux ou quasi-verticaux, le dispositif franchissable dissipateur d'énergie étant

constitué par le couronnement de ces parements.

L'infrastructure de l'une quelconque des variantes des figures 9 & 14 et de toute autre que l'on peut imaginer peut être également formée d'un noyau de matière habituelle, défendue par les revêtements correspondants d'enrochements en

talus (figures 9 à 14), puisque le dispositif franchissa-

ble dissipateur d'énergie est constitué par le couronne-

ment de ces revêtements.

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REVEDICATIONS

1.- Dispositif de protection franchissable dissipateur d'énergie pour digues et/ou jetées, applicable de préférence aux côtes & faible amplitude de marée, destiné à abriter les plages ou bassins (portuaires, à usage récréatif, industriels ou de défense des c8tes), caractérisé en ce qu'il comprend une plate-forme (122) de préférence régulière, plane, irrégulière, à gradins ou en mosalque, avec une cote moyenne à un niveau proche de celui de la surface moyenne du plan d'eau (mer, lac, étang), légèrement émergente au-dessus de ce niveau moyen ou submergée par ce niveau moyen, o sont disposés, en alignement, en alternance, dans une disposition aléatoire ou éventuellement selon une combinaison de ces dispositions, une série d'éléments(120) dissipateurs d'énergie, en fonction des caractéristiques de l'état de la mer, du coefficient de dissipation d'énergie, de la

fonction de l'ouvrage et des caractéristiques morphologi-

ques, paysagères et d'ambiance du site, aptes à diminuer l'effet d'impact de la masse liquide franchissante sur la zoe abritée, d'agrandir la surface d'impact et/ou de prolonger la période de percussion,tandis que les espaces (123) compris entre les éléments dissipateurs d'énergie intègrent leur effet dans le dispositif, aussi bien sous

l'aspect structurel que sous l'aspect hydrodynamique.

2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé

en ce qu'il se prate à un traitement intégré dans l'urbanis-

me maritime, en même temps qu'à un aspect fonctionnel,

d'usage et de morphologie adéquats, pour obtenir des condi-

tions désirées de visibilitée sur la zone c8tière et de

circulation adéquate des masses d'air.

3.- Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2,

caractérisé en ce qu'on prévoit la formation, entre lesdits

éléments dissipateurs d'énergie (120) des espaces dissipa-

teurs qui constituent des canaux (123) servant à donner naissance à des flux d'eau pour le renouvellement périodique -14 - ou permanent des zones abritées ou protégées par ledit dispositif.

4.- Dispositif selon l'une des revendications précé-

dentest caractérisé en ce que lesdits éléments dissipateurs d'énergie (120) sont réalisés sous la forme d'éléments indépendants ou font partie de la plate-forme proprement dite, ou encore y sont intégrés, lesdits éléments étant

dessinés avec des formes hydrodynamiques, à sections trans-

versales de préférence croissantes, jusqu'au point de décollage de la lame d'eau, dans le sens allant de la zone extérieure vers la zone abritée, ces éléments étant de préférence formés de segments de prismes, de prismato&des, de cylindroldes, de canes, de c&otdes, de pyramides et/ou

de solides de révolution.

5.- Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4,

caractérisé en ce que, à laide des éléments dissipateurs d'énergie (120) disposes en une série alignée, alternée ou aléatoire, on forme des espaces dissipateurs ou canaux

de zones étroites et de zones d'élargissement qui contri-

buent & la dissipation de l'énergie cinétique de la mer, en provoquant en mame temps la formation de courants canalisés, en permettant de préférence d'obtenir une dissipation d'énergie par dispersion de la veine liquide dans l'air avec frottement sur l'air, une dispersion de l'impact, tant dans le temps que dans l'espace, sur la zone abritée, et/ou un frottement et un choc de courants forméas dans les

canaux situés entre les éléments dissipateurs.

6.- Dispositif selon l'une des revendications précédentes,

caractérisé en ce qu'il comprend lesdits éléments(120) et espaces (123) dissipateurs d'énergie sur une plate-forme (120) qui joint à la fonction de dissipation d'énergie du dispositif franchissable une morphologie adéquate pour l'utilisation additionnelle à des fins récréatives, en donnant A cette plate-forme, selon le but à atteindre, la

forme la plus souhaitable horizontale, en gradins ou inclinée.

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7.- Dispositif selon lImedes revendications 1 à 6,

caractérisé en ce que la plate-forme présente en elle-même la configuration d'un élément ou de plusieurs éléments dissipateurs d'énergie (120) et qu'elle peut éventuellement simuler des paysages naturels tels que des d8mes granitiques#

des escarpements sédimentaires, des récifs et/ou autres.