FR2569539A1 - Aplatisseur de cereales - Google Patents

Abstract

L'APLATISSEUR COMPORTE DEUX ROULEAUX 4, 7. L'UN D'EUX EST MONTE FOU ET L'AUTRE EST ENTRAINE PAR UN MOTEUR 5. LES ROULEAUX 4, 7 COMPORTENT SUR LEUR PAROI CYLINDRIQUE DES CANNELURES 6 FAISANT UN CERTAIN ANGLE AVEC LES GENERATRICES DU CYLINDRE. LES CANNELURES6 ONT UN PROFIL EN DENT DE SCIE DONT UN COTE EST TRES LEGEREMENT INCLINE PAR RAPPORT A LA CIRCONFERENCE DU ROULEAU, L'AUTRE COTE ETANT PRATIQUEMENT RADIAL. DEUX CANNELURES 6 VOISINES DU MEME ROULEAU ONT DES PROFILS INVERSES. LE ROULEAU FOU 7 COMPORTE UN NOMBRE PLUS IMPORTANT DE CANNELURES 6 QUE LE ROULEAU ENTRAINE 4. LE ROULEAU FOU 7 PEUT ETRE ECARTE DU ROULEAU ENTRAINE 4 A L'AIDE D'UNE POIGNEE 22.

Description

La présente invention concerne des aplatisseurs de céréales.

Les aplatisseurs de céréales connus comportent en général deux rouleaux dont les axes sont parallèles, les faces cylindriques étant pratiquement tangentes, sans toutefois se toucher, de préférence, pour éviter l'usure. Une trémie distribue les grains entre les deux rouleaux. Dans les appareils les plus anciens, un seul rouleau était entraîné par un moteur. L'autre était monté fou, entraîné par les grains eux-mêmes passant entre les deux rouleaux. En raison des frottements, le rouleau fou tournait légèrement moins vite que le tambour entraîné et il s'ensuivait une formation de farine, néfaste pour le bétail. Pour pallier cet inconvénient, il a été conçu des aplatisseurs dont les deux rouleaux sont entraînés par un même moteur, tels que ceux qui sont décrits dans les documents FR-A-2 368 997 et FR-A-2 465 519.Dans ces appareils, une transmission par courroie est généralement utilisée, nécessitant des poulies de grand diamètre avec un carter de protection spécifique. Des ressorts puissants sont généralement disposés en poussée directe sur les paliers d'un rouleau, ce qui entraîne une fatigue considérable de la mécanique et des moteurs.

Un objet de la présente invention consiste à prévoir un aplatisseur à un seul rouleau entraîné ne présentant pas les inconvénients de ceux existants et qui soit plus simple et moins encombrant que les aplatisseurs à deux rouleaux moteurs.

Selon une caractéristique de l'invention, l'aplatisseur comporte deux rouleaux, l'un d'eux étant monté fou, l'autre étant entraîné par un moteur, les rouleaux comportant sur leur paroi cylindrique des cannelures faisant un certain angle avec les génératrices du cylindre;
Selon une autre caractéristique de l'invention, les cannelures ont un profil en dent de scie dont un côté est très légèrement incliné par rapport à la circonférence du rouleau, l'autre coté étant pratiquement radial et de longueur très réduite fonction de la grosseur des grains à traiter, deux cannelures voisines du même rouleau ayant des profils inversés.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le rouleau fou comporte un nombre plus important de cannelures que le rouleau entraîné.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les côtés des rouleaux comportent des stries dont le profil est analogue à celui des stries de leurs parties cylindriques.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le rouleau fou peut être écarté du rouleau entraîné à l'aide d'une poignée.

Selon une autre caractéristique de l'invention, des moyens de balayage sont disposés sur la paroi cylindrique de chaque rouleau, en dessous de la zone d'aplatissement.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, la description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est une vue schématique en élévation d'un aplatisseur selon l'invention, représenté avec la paroi avant enlevée pour une meilleure compréhension du dessin, et
la Fig. 2 est une vue en plan horizontale de l'aplatisseur de la Fig. 1, le dessus du carter étant enlevé pour une meilleure compréhension.

L'aplatisseur 1 comporte un carter 2 formant bâti. Le carter 2 est représenté à la Fig. 1 sans sa paroi avant. Le carter 2 repose sur des pieds 3. Un premier rouleau 4, dont l'axe horizontal est supporté par des paliers dans le carter 2, est entraîné à l'aide d'un moteur 5, par l'intermédiaire de moyens connus tels qu'un train d'engrenages, non montré. Sa face cylindrique comporte des cannelures 6 à profil en forme de dent de scie dont un côté est radial, l'autre côté étant très légèrement incliné par rapport à la circonférence du cylindre. Deux cannelures voisines d'un même cylindre ont des profils inversés. Les cannelures 6 dont le côté sensiblement radial est devant par rapport au sens de la marche coopèrent à l'entraînement du rouleau fou 7 quand des grains passent entre les deux rouleaux.Les cannelures 6 dont le côté sensiblement radial est derrière par rapport au sens de rotation, représenté par les flèches A, ont pour effet de happer les grains, surtout si ceux-ci sont d'une certaine grosseur, comme les grains de mals par exemple. Comme on le voit à la
Fig. 2, les cannelures 6 font un certain angle, par exemple allant de 150 à 200, avec les génératrices du cylindre.

Le rouleau 7 est monté fou sur un axe 8 parallèle à l'axe du rouleau 4. L'axe 8 est supporté par deux paliers qui se trouvent dans des flasques 9 en forme de disque. Les flasques 9 peuvent tourner librement dans leurs logements qui se trouvent dans les côtés du carter 2. Les paliers de l'axe 8 sont excentrés par rapport au centre des flasques 9, de sorte que, lorsque les flasques 9 tournent dans leurs logements, l'axe 8 et, par conséquent, la face cylindrique du rouleau 7, se rapprochent ou s'éloignent de la face cylindrique du rouleau 4.

Les extrémités d'une pièce métallique 10 en forme de U sont reliées aux flasques 9 par des axes 11 en des points rapprochés de la circonférence desdits flasques. La pièce 10 est pratiquement horizontale et fait le tour du carter 2, du côté du rouleau fou 7. De chaque côté de la base 12 de la pièce 10, dans le plan du U, sont prévues deux butées 13 et 14, l'une 13 à l'intérieur du U et l'autre 14 à l'extérieur. Entre la butée intérieure 13 et la base 12, est monté un ressort 15 travaillant en compression. Il en est de même entre la butée -14 et la base 12, entre lesquelles est monté un ressort 16 travaillant egalement en compression.Par ailleurs, les deux butées 13 et 14 sont rendues solidaires au moyen d'une tige 17 dont une extrémité est vissée dans un trou taraudé de la butée intérieure 13 et dont l'autre extrémité, qui passe à-travers la butée extérieure 14, est filetée, un écrou 18 vissé sur l'extrémité filetée déterminant l'écartement des deux butées. Enfin, la butée intérieure 13 est rendue solidaire du châssis 2 au moyen d'une biellette 19 dont une extrémité est fixée pivotante sous la butée intérieure 13 et dont l'autre extrémité est montée pivotante sous une plaque 20 solidaire du châssis. La liaison entre la biellette 19 et la butée intérieure 13 comprend un axe court ou noyau 21, en forme de disque, pouvant tourner dans un logement cylindrique de la butée intérieure 13. L'axe de pivotement de la biellette 19 est fixé sur le noyau 21 en un point excentré par rapport au centre de rotation du noyau.Une poignée 22 permet de faire tourner le noyau 21 dans son logement dans la butée intérieure 13. Enfin, une butéevd'arrêt 23 est prévue sur le corps de la butée intérieure 13 pour limiter d'un côté la rotation de la poignée 22.

Des moyens de guidage, non montrés, sont prévus pour que la butée intérieure 13 ne puisse se déplacer qu'en translation le long d'un axe perpendiculaire à la direction des axes des rouleaux 4 et 7.

Les deux points de pivotement de la biellette 19 sont pratiquement alignés avec la tige 17. La biellette 19 a une longueur légèrement inférieure à la distance entre les points de pivotement quand la butée intérieure 13 est appliquée contre la plaque 20. Il en résulte que la poignée 22 tend à être entraînée dans le sens de la flèche B. Quand la poignée 22 vient en appui sur la butée d'arrêt 23, l'ensemble est coincé. Par contre, quand, avec la poignée 22, on fait passer l'axe de pivotement du noyau 21 de l'autre côté par rapport à l'axe longitudinal, la poignée 22 n'étant pas retenue dans le sens contraire de la flèche B, on peut décoller la butée intérieure 13 de la pièce 20, et, par conséquent, éloigner le rouleau 7 du rouleau 4.

En position de travail, les ressorts 15 et 16 ne travaillent pas ou travaillent très peu quand les rouleaux 4 et 7 sont en contact. C'est l'épaisseur des grains passant entre les rouleaux 4 et 7 qui tend à écarter le rouleau 7 du rouleau 4, contre les forces de rappel des ressorts 15 et 16. Etant donné le rapport entre les distances qui séparent l'axe 24 des flasques 9 et les axes 11, d'une part, et l'axe 24 et l'axe 8 d'autre part, des ressorts 15 et 16 de faible importance suffisent à produire une force de rappel suffisante sur le cylindre 7. En pratique on peut utiliser deux ressorts à la place du ressort 15 et deux autres ressorts à la place du ressort 16, disposés de chaque côté de la tige 17. A l'aide de l'écrou 18 à l'extrémité de la tige 17, on peut faire varier la distance entre les butées 13 et 14, et par conséquent, modifier la résistance des ressorts 15 et 16 en fonction du travailla effectuer.

Le rouleau 7 comporte des cannelures 6 identiques à celles du rouleau 4. Elles sont cependant plus rapprochées et donc plus nombreuses que sur le rouleau 4. Dans un exemple de réalisation préféré, le rouleau 7 comporte deux fois plus de cannelures que le rouleau 4.

Au-dessus de la ligne de contact des rouleaux 4 et 7, solidaire du carter 2, se trouve une trémie d'alimentation 25. L'ouverture de la trémie est réglable par une plaque 26 que l'on peut faire coulisser au niveau de la face supérieure du carter 2 et dont les positions peuvent être déterminés par des repères.

De chaque côté de l'ouverture de la trémie, la face intérieure de la paroi du carter 2 comporte deux cloisons verticales 27 dont le côté inférieur vient affleurer avec la face cylindrique des rouleaux 4 et 7. Les parois 27 sont prévues pour empêcher que les grains tombant de la trémie ne passent par les côtés du carter 2. De plus, les côtés des rouleaux 4 et 7 comportent des stries 28 pour éviter l'agglomération de grains broyés autour des axes et le bourrage de l'appareil. On peut également prévoir des balais 29 disposés sur les faces cylindriques des rouleaux 4 et 7, en dessous de la zone d'aplatissement.

La paroi horizontale inférieure du carter 2 est percée d'un trou central 30 situé au-dessous de la zone d'aplatissement entre les deux rouleaux. Le trou 30 laisse le produit aplati tomber dans un récipient. La paroi inférieure comporte également deux trous 31 et 32 de chaque côté du trou central 30. Les trous 31 et 32 servent à évacuer la partie du produit qui est malencontreusement passée derrière les rouleaux 4 et 7.

L'aplatisseur de l'invention comporte de plus un moyen d'écarter le rouleau fou 7 du rouleau entraîné 4 constituant en quelque sorte un débrayage commandable avec la poignée 22 et décrit ci-dessus. Ce système permet d'éviter que les faces cylindriques des rouleaux 4 et 7 soient en contact direct lors des démarrages et des arrêts de l'appareil. Pour mettre en route l'appareil, on démarre d'abord le moteur 5 qui fait tourner le rouleau 4, on libère les grains de la trémie 18 et on met le rouleau 7 en position de marche.

En fin d'opération, on commence par écarter le rouleau 7 à l'aide de la poignée 22.

L'appareil selon l'invention donne d'excellents résultats au point de vue rendement et il permet de traiter toutes les céréales et même des légumes secs.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1) Aplatisseur de céréales comportant deux rouleaux (4, 7), l'un d'eux étant monté fou, l'autre étant entrains par un moteur (5), caractérisé en ce que les rouleaux (4, 7) comportent sur leur paroi cylindrique des cannelures (6) faisant un certain angle avec les génératrices du cylindre.

2) Aplatisseur de céréales selon la revendication 1, caractérisé en ce que les cannelures (6) ont un profil en dent de scie dont un côté est très légèrement incliné par rapport à la circonférence du rouleau, l'autre côté étant pratiquement radial et de longueur très réduite, en relation avec la grosseur des grains à traiter, deux cannelures (6) voisines du même rouleau ayant des profils inversés.

3) Aplatisseur de céréales selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le rouleau fou (7) comporte un nombre plus important de cannelures (6) que le rouleau entraîné (4).

4) Aplatisseur de céréales selon une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les côtés des rouleaux (4, 7) comportent des stries (28).

5) Aplatisseur de céréales selon une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le rouleau fou (7) peut être écarté du rouleau entrainé (4) à l'aide d'une poignée (22).

6) Aplatisseur de céréales selon une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que des moyens de balayage (29) sont disposés sur la paroi cylindrique de chaque rouleau (4, 7), en dessous de la zone d'aplatissement.