FR2567186A2 - Serrure electrique de securite, plus specialement pour portieres de vehicules automobiles. - Google Patents

Abstract

LE MOTEUR203 TRANSMET SON MOUVEMENT DE ROTATION PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN REDUCTEUR DE VITESSE A UNE ROUE LIBRE214 QUI, DANS UN SENS, ENTRAINE UNE CAME213 DONT LE REDENT213A PROVOQUE LE SOULEVEMENT PAR UN DOIGT236 DE LA DENT234A D'UN ROCHET234, DENT QUI COOPERE AVEC UN PENE ROTATIF225 SOUMIS A L'ACTION D'UN RESSORT256 EJECTANT, DU FAIT DE LA PUISSANCE DU RESSORT 256 ET DE LA ROTATION DU PENE225, LA GACHE240 HORS DU BOITIER DE PENE214 TANDIS QUE LE MOUVEMENT INVERSE DU MOTEUR203 CONTROLE PAR UN MICRO-INTERRUPTEUR250 ET PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN PIGNON INTERMEDIAIRE216, D'UNE DEUXIEME ROUE LIBRE220, D'UN ARBRE221 PERMET LA ROTATION A TRAVERS UN REDUCTEUR DE VITESSE APPROPRIE DE L'ENTRAINEUR222 LA ROTATION DANS LE SENS DE LA FERMETURE DU PENE225 ET AINSI LA MISE EN PLACE CORRECTE DE LA GACHE240 JUSQU'A SA POSITION DE VERROUILLAGE A L'INTERIEUR DU BOITIER DE PENE241.

Description

Dans le brevet principal et dans le premier certificat d'addition, la serrure électrique est destinée exclusivement à ouvrir, c'est-a-dire à décondamner la serrure, le pêne rotatif étant entraîné par rapport à la gâche constituée par un verrou-barreau.

En effet, la fermeture de la portière s'effectue simplement par le geste que fait l'utilisateur en repoussant la portière vers la carrosserie afin que le pêne qui est en position libre vienne se verrouiller sur la gâche fixe qui est, le plus souvent, un barreau solidaire du dormant ou encadrement de la portière.

Mais, actuellement, les joints placés autour du dormant de la portière sur la partie fixe de la carrosserie ou sur le pourtour de la portière, afin d'assurer la bonne étanchéité de la partie mobile par rapport à la partie fixe, sont de plus en plus résistants et doivent assurer un effort de fermeture de la portière d au moins 490 à 785 Newtons (50 à 80 kg), ce qui fait que la fermeture de la portière par un simple geste est difficile et bien souvent seul le premier cran de la serrure, c'est-a-dire le premier cran du pêne, emprisonne la gâche.On est alors dans la position dite de première sécurité et c'est pourquoi il est absolument nécessaire que la deuxième position du pêne, qui emprisonne définitivement la gâche fixe, puisse être motorisée, c'est-d-dire que la compression, par la portière des joints sur la carrosserie du véhicule, se fait par un organe moteur.

De plus, les nouveaux véhicules doivent parfois être équipés de deux serrures sur une même portière en vue d'une plus grande sécurité et également du fait de la forte pression des joints d'étanchéité pour éviter le vril iage de ia porte.

La présente invention crée une serrure électrique répondant à toutes ces caractéristiques.

Bien entendu et comme dans le brevet principal et le premier certificat d'addition, la décondamnation se fait exclusivement par l'organe moteur dont l'alimentation est assurée par un central électronique réalisé sous la forme d'un circuit imprimé étudié en vue de diverses fonctions ou prérigles . par le conducteur suivant le cas.

Conformément à l'inventicn, le moteur transmet son mouvement de rotation par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse à une roue libre qui, dans un sens, entraîne une came dont le redent provoque le soulèvement par un doigt de la dent d'un rochet, dent qui coopère avec un pêne rotatif soumis à l'action d'un ressort éjectar.t,du fait de la puissance du ressort des joints d'étanchéité et de la rotation du pêne, la gâche hors du boîtier de pêne tandis que le mouvement inverse du moteur contrôlé par un micro-interrupteur et par l'intermédiaire d'un pignon intermédiaire, d'une deuxième roue libre, d'un arbre permettant la rotation à travers un réducteur de vitesse approprié de l'entraîneur la rotation dans le sens de la fermeture du pêne et ainsi la mise en place correcte de la gâche jusqu'à sa position de verrouillage à l'intérieur du boîtier de pêne.

Suivant une autre caractéristique de l'inventionw l'entraînement dans le sens de la fermeture du pêne est provoqué par la pénétration d'un doigt de l'entraîneur dans un évidement du pêne contre l'action du ressort et des joints d'tanchéité.

La fig. 1 est une élévation de face montrant la serrure en position fermée avec le boîtier de pêne.

La fig. 2 est une élévation de face de la serrure dans la première position de sécurité mais la gâche enlevée ainsi que le boîtier de pêne.

1,a fig, 3 est une élévation de face du mécanisme d'entraînement de la serrure.

La fig. 4 est une coupe à grande échelle suivant la ligne IV-IV de la fig,2,
Les fig, 5 et 6 sont des vues schématiques éclatées montrant le fonctionnement de la serrure à verrouillage électrique,
A la fig. 1, on a représenté la serrure en position fermée, le boîtier du pêne 241 étant représentéz c'est-à-dire que la plaque 201 de forme sensiblement rectangulaire porte tous les organes qui seront décrits ciaprès.

Des trous 202 permettent la fixation de la plaque 201 soit sur la portière du véhicule, soit sur la partie fixe ou dormant entourant la portière car la présente serrure électrique peut être montée indifféremment sur l'un des deux organes cités surtout lorsque la portière du véhicule considéré comporte deux serrures travaillant conjointement.

Comme cela est représenté à la fia, 4, on voit le moteur 203 dont l'arbre 204 entraîne directement un pignon 205 engrenant avec un deuxième pignon 206 qui est monté fou sur un axe lisse 207.

Ce pignon 206 entraîne, par l'intermédiaire d'un doigt 206au un satellite double 208 roulant sur une couronne fixe 209 dentée entièrement et solidaire du boîtier 210 qui est monté sur le côté opposé de la plaque 201 (lorsque l'on regarde les fig. 4).

Ce boîtier 210 est maintenu par des vis passant dans des trous 211 prévus dans le boîtier 210 et dans la plaque 201. Le satellite double 208 entraîne en rotation à très petite vitesse la couronne 212 portant la came 213. Entre cette couronne 212 et la came 213 est interposée une roue libre 214 permettant à la came 213 de tourner dans un sens, seulement (ici sens contraire aux aiguilles d'une montre flèche F50 fig*5 ). La came 213 est soumise à l'action de rotation de la couronne 212 sur laquelle elle est fixée Le rôle de cette came 213 sera expliqué plus loin.

La couronne 212 entraîne également un pignon 216 non visible à la fig. 1 visible sur 5 et 6 montée sur un arbre 217 visible à la fig. 3. Ce pignon 216 entraîne en rotation un pignon 219 calé sur une roue libre 220 de façon que l'arbre 221 portant une pièce 222 appelée "entraîneur" ne puisse tourner que dans un sens (ici fig. 6 dans le sens des aiguilles d'une montre flèche F51 et F52).

Comme cela est visible à la fig. 4, le pêne 225, qui est soumis à l'action d'un ressort 256 tendant à le faire pivoter dans le sens d'ouverture de la serrure (flèche F53 des fig. 2 et 5 est monté fou sur une pièce cylindrique 228 solidaire/ d'une part, de la plaque 201 et d'autre part de la face avant 210a du boîtier 210.

L'arbre 221 est entraîné impérativement depuis le moteur 203 par un deuxième satellite double 230 recevant son mouvement de la couronne 212 par l'intermédiaire du pignon 216, ce deuxième satellite double 230 roulant sur la couronne fixe 209 en entraînant ainsi, en rotation, la couronne mobile 232 sur laquelle est-montée l'extrémité 221a de l'arbre 221.

Ainsi, la pièce 222 appelée entraîneur peut tourner impérativement sous l'action de l'arbre 221 qui repose, à sa partie avant, dans un prolongement 210b du contre-boitier 21 0a.

Finalement, et comme cela est visible aux fig. 1 et 2, la came 225, formant pêne, coopère avec une dent 234a d'un rochet 234 monté fou sur un axe 235 solidaire de la plaque 201* Le rochet 234 est entraîné par un doigt 236 actionné par la came 213 (voir fig. 3, 5 et 6) lorsque la serrure est verrouilléevc'est-à-dire que les pièces occupent la position représentée à la fig. 1. La gâche cylindrique 240 est alors emprisonnée entre, d'une part, l'évidement 225a du pêne 225 et, d'autre part, par le boîtier de pêne 241 (voir fig.'1) qui présente une ouverture sensiblement en U horizontal 241 a.

La portière est donc parfaitement verrouillée par l'action conjointe du pêne 225 sur la gâche 240.

Lorsque l'on désire ouvrir la portière, on doit alimenter le moteur 203 ce qui se fait par l'intermédiaire, comme dans le brevet principale du circuit imprimé ou dans tous autres dispositifs électroniques connus
A ce moment, le moteur 203 entralne, dans le sens de la flèche F58 (voir fig.5), le pignon 205.

Le pignon 206 tourne dans le sens de la flèche F58,la roue libre 214 entraîne la came 213 dont le redent 213a pousse le doigt 236 en soulevant la dent 234a du rochet 234 dans le sens de la flèche F 2 (voir fig.2),
La came 225, formant le pêne, est libérée puisque la dent 234a du rochet 234 quitte le cran 225b du pêne 225 et celui-ci, sous l'action du ressort 256 (voir fig.4) qui se débande, libère la gâche 240 qui s'échappe hors du bottier de pêne 241. La portière sous l'action des joints d'étanchéité et du ressort 256 s'entrebaille.

Cette r.:anoeuvre se répète pour toutes les por tières que l'on veut ouvrir et peut également se répéter suivant les cas pour le couvercle de ralle ou haillons, pour le capot moteur ou pour le volet de la boîte à gants,
Pour ferme une portière ou tous autres panneaux, on est amené à pousser cette portière vers l'encadrement fixe ou dormant et bien souvent, soit que l'on nia pas pris le temps nécessaire soit par manque de force, on n'arrive pas à enclencher la âche 240 dans l'évidement 225a du pêne 225 si bien que la dent 234a du rochet 234 pénètre simplement dans le cran 225c du pêne 225.

En effet, à la position représentée à la fig62 la portière est mal fermée simplement au "premier cran c'est-à-dire dans le cran de sécurité 225c.

De ce fait, un micro-interrupteur 250 placé sur le côté du pêne rotatif 234, est fermé et donc alimente le circuit de commande des portières en indiquant que l'une d'entre elles est mal fermée.

A ce moment, le moteur 203 est de nouveau alimenté par le circuit imprimé prédéfini et l'entraîne en rotation par son arbre 204, le pignon 205, le pignon 206, le pignon 212, le pignon intermédiaire 216, le pignon 219, la roue libre 214. Mais du fait de l'inversion du sens de rotation du moteur donné par le circuit électrique d'alimentation sous le contrôle du micro-interrupteur 250 (voir fig,6, flèches F58a t F50a ) la came 213 n'est pas entraînée du fait de la roue libre 214 si b::en que le rochet 234 n'est pas entraîné par le doigt 236, Mais, par contre, la roue libre 220 tourne dans le bon sens entraînant en rotation l'arbre 221 et avec lui 'entraîneur 222 qui repousse par son doigt 222a entrant dans l'évidement 225d du pêne 225, ce dernier contre l'action du ressort 256 et de la pression des joints d'étenchéité dans le sens de la flèche F60 (voir fig.6).

De ce fait, la gâche 240 est repoussée vers l'intérieur de l'ouverture 241a du boîtier de pêne 241. La dent de rochet 234 se soulève et vient se placer dans le cran 225b en verrouillant ainsi correctement la gâche 240 dans le pêne 225 comme représenté à la fig,1,
Le mouvement du doigt 222a de l'entraîneur 222 est donné comme expliqué ci-dessus par l'arbre 221.

Les deux mouvements, décrits ci-dessus, peuvent se répéter à l'infini sous le contrôle du circuit de commande qui a été réalisé en fonction de diverses servitudes voulues par le constructeur.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1 - Serrure électrique de sécurité à fonctions multiples utilisée pour le déverrouillage d'une portière, en particulier de véhicule automobile dans lequel l'arbre du moteur entraîne un réducteur de façqn à permettre la rotation d'une came qui, à l'aide d'un pion ou doigt de poussée, permet la rotation d'un rochet dont la dent d'extrémité vient se placer dans un logement d'un pêne rotatif pouvant emprisonner dans une découpe la gâche de la serrure, l'alimentation du moteur étant placée sous le controle du circuit imprimé ou d'un micro-processeur permettant à partir d'une commande l'ouverture de la portière considérée suivant le brevet principal, caractérisée en ce qu'un moteur (203) transmet son mouvement de rotation par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse à une roue libre (214) qui, dans un sens,, entraîne une came (213) dont le redent (213a) provoque le soulèvement par un doigt (236) de la dent (234a) d'un rochet 623ou, dent qui coopère avec un pêne rotatif (225) soumis à l'action d'un ressort (256) éjectant, du fait de la puissance du ressort (256) des joints d'étanchéité et de la rotation du pêne (225), la gâche (240) hors du boîtier de pêne (241) tandis que le mouvement inverse du moteur (203) contrôlé par un micro-interrupteur (250) et par l'intermédiaire d'un pignon intermédiaire (216), d'une deuxième roue libre (220), d'un arbre (221) permet la rotation à travers un réducteur de vitesse approprié de l'entraîneur (222), la rotation dans le sens de la fermeture du pêne (225) et ainsi la mise en place correcte de la gâche (240) jusqu'à sa position de verrouillage à l'intérieur du boîtier de pêne (241).

2 - Serrure électrique de sécurité suivant la revendication 1, caractérisée en ce que l'entraînement dans le sens de la fermeture du pêne (225) est provoqué par la pénétration d'un doigt (222a) de l'entraîneur (222) dans un évidement (225d) du pêne (225) contre exaction du ressort (256) et des joints d'étanchéité.

3 - Serrure électrique de sécurité suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le microinterrupteur (250) inversant le sens de passage du courant d'alimentation du moteur (203) coopère par la poussée avec la face avant libre du rochet (234),