FR2566943A1 - Cloture de protection destinee a rendre plus ardue ou a deceler toute tentative d'intrusion - Google Patents

Abstract

L'INVENTION EST RELATIVE A UNE CLOTURE DE PROTECTION 1 DESTINEE, DANS UNE ZONE QU'ELLE DELIMITE, A PREVENIR OU A DECELER UNE TENTATIVE D'INTRUSION. ELLE COMPREND AU MOINS UNE NAPPE 3 SENSIBLEMENT PLANE NOTAMMENT DE FILS DE LIGNES ELECTRIFIEES OU DE GRILLAGE, ET DES MOYENS DE SUPPORT DE CETTE NAPPE 8, 9. ELLE EST CARACTERISEE PAR LE FAIT QU'ELLE COMPREND DES MOYENS D'ARTICULATION D'AU MOINS UNE PARTIE DE LA NAPPE 3 PAR RAPPORT A SES MOYENS DE SUPPORT 8, 9 AUTOUR D'UN AXE 11 PASSANT SENSIBLEMENT AU VOISINAGE PAR SON CENTRE DE GRAVITE POUR QUE, DE SON PROPRE POIDS, ELLE SE PLACE EN POSITION D'EQUILIBRE STABLE TOUT EN RESTANT APTE A SUBIR UNE MODIFICATION DE SA GEOMETRIE EN CAS DE TENTATIVE DE FRANCHISSEMENT. APPLICATION AUX CLOTURES DE PROTECTION, AUX CLOTURES DE SECURITE.

Description

L'invention est relative à une cloture de protection destinée à rendre

plus ardu ou à déceler une tentative

d'intrusion dans une zone qu'elle délimite.

La cloture de protection selon l'invention est du type comprenant au moins, d'une part, une nappe, sensiblement plane, constituée notamment de fils de lignes électrifiées ou de grillages, et, d'autre part, des moyens de support de

cette nappe.

Une telle cloture est généralement située à la périphé-

rie d'une surface qu'elle délimite pour, isolément ou en combinaison avec d'autres dispositifs de protection, empêcher toutes intrusions indésirables dans cette surface, notamment

par escalade et pour donner l'alerte.

Pour ce faire, en particulier pour les clotures de protection comprenant des lignes électrifiées, la dite cloture peut être reliée à un dispositif de détection

actionnant un système d'alarme.

Le brevet français 2.191828 décrit une barrière électrique constituée de deux nappes de fils de lignes électrifiées qui s'étendent entre des bras supports et dont l'originalité réside dans l'agencement des fils de chaque nappe les uns par rapport aux autres ainsi que dans la fixation des supports de fils par l'intermédiaire de goupilles de cisaillement qui lors d'une tentative d'escalade

cèdent et déclenchent un signal d'alarme.

Un tel dispositif présente l'inconvénient majeur qu'une tentative d'intrusion se traduit par une détérioration de la cloture.

Pour la remise en état de la barrière, il est né-

cessaire d'intervenir directement sur celle-ci, et donc de neutraliser provisoirement tout le système d'alarme auquel

elle est reliée.

Jusqu'à ce qu'elle soit entièrement réparée, la barriè-

re n'offre qu'une protection réduite.

Un des buts de la présente invention est de remédier à cet inconvénient et de proposer une cloture de protection avec laquelle une tentative de franchissement, notamment par escalade est rendue plus ardue et décelée sans entraîner de destruction même partielle de cette barrière et donc sans

nécessiter de remise en é;at ultérieure.

D'autres buts et avantages de la présente invention

apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui

n'est cependant donnée qu'à titre indicatif, et qui n'a pas

pour but de limiter l'invention.

La cloture de protection selon l'invention, destinée,

dans une zone qu'elle délimite, à rendre plus ardu et à déce-

ler une éventuelle tentative d'intrusion, comprend, d'une part, au moins une nappe sensiblement plane notamment de fils de lignes électrifiées ou de grillages, et, d'autre part, des moyens de support de la nappe est caractérisée par le fait qu'elle comprend des moyens d'articulation d'au moins une partie de la nappe autour d'un axe passant sensiblement par son centre de gravité et par les moyens supports pour la ramener par son propre poids en position d'équilibre stable tout en permettant la modification de la géométrie du plan défini par la nappe en cas de tentative de franchissement et des moyens qui, à partir d'un certain seuil d'articulation,

assurent la détection de la modification de la dite géomé-

trie.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la des-

cription ci-après faite, à titre d'exemple non limitatif, en regard du dessin ci-annexé qui représente schématiquement: - figure 1: une cloture selon l'invention, - figure 2: une variante de mise en oeuvre de l'invention,

- figure 3: une autre variante de l'invention.

Dans la figure 1, on a représenté une cloture de protection 1 qui est destinée à protéger une zone repérée en 2. La cloture comprend une nappe 3 constituée par des moyens connus de cloture, et notamment par un grillage, par des fils de fer tendus longitudinalement ou en oblique, par

des fils de fer barbelés...

Dans la figure 1, on a représenté de manière schéma-

tique la nappe 3 qui est délimitée en sa zone supérieure et dans sa zone inférieure respectivement par les traits mixtes

4 et 5.

Au niveau de son extrémité latérale, la nappe 3 est

portée par un montant d'arrêt 6.

Elle peut présenter en outre un ou plusieurs montants intermédiaires d'alignement 7, qui sont répartis le long du

périmétre décrit par la nappe 3.

La nappe 3, incluant ces montants 6 et 7, définit

sensiblement un plan qui est généralement vertical ou obli-

que. En outre, selon une variante la nappe 3 peut présenter dans sa partie supérieure une crosse en retour, ou tout autre

dispositif connu de l'homme de l'art.

Cete nappe 3 prend appui au sol par des moyens de

support (8, 9).

Selon une caractéristique de l'invention, au moins une partie de la nappe 3 est associée aux moyens supports 8, 9 par des moyens 10 d'articulation autour d'un axe 11 passant sensiblement par son centre de gravité pour, par son propre

poids, revenir dans une position d'équilibre stable.

Dans le cas o la cloture est installée en zone en-

neigée, seule la partie supérieure hors de la neige est articulée. Les moyens d'articulation entraînent ainsi, en cas de tentatives de franchissement, la modification de la géométrie de la surface définie par la nappe 3 par exemple par

inclinaison ou par pliage de cette surface.

En se référant à la figure 1, les moyens de support sont constitués par un poteau d'arrêt 8 relié au montant d'arrêt 6 et par des poteaux intermédiaires d'alignement 9 qui sont reliés aux montants intermédiaires d'alignement

correspondants 7.

Les poteaux 8 et 9 sont ancrés dans le sol par tout

moyen connu de l'homme de l'art.

Dans la figure 1, l'axe Il des moyens 10 d'articulation de la nappe 3 par rapport à ses moyens de support 8, 9 est sensiblement horizontal; il est schématisé par un trait

mixte 11.

Avantageusement, afin de permettre à la nappe 3 une

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articulation par rotation dans les deux sens, les bases des poteaux intermédiaires d'alignement, tels que le poteau 9, sont déportées en arrière de la nappe 3 d'une distance qui est comptatible avec le débattement souhaité pour la partie inférieure de la nappe. Dans ce cas, le poteau intermédiaire 9 est incliné ou vertical et pourvu à sa tête d'un bras horizontal 12 de

liaison à la nappe.

Le poteau d'arrêt 8 peut, quant à lui, être situé dans le plan défini par la nappe 3 et être accolé au montant 6 ou

en être écarté au moyen d'un bras 13.

L'articulation sur un poteau intermédiaire pourra être cylindrique. L'articulation de la nappe au niveau d'un poteau d'arrêt 8 pourra être du même type, mais de préférence il

s'agira d'une articulation rotoide.

La nappe 3 présente vis à vis de ces moyens supports une position d'équilibre stable, qui correspond sensiblement

à la position représentée en figure 1.

Pour ce faire, par exemple, l'axe horizontal 11 de rotation de la nappe 3 passe au moins légèrement au dessus du niveau du centre de gravité de la nappe ce qui, dans le cas

d'une cloture uniforme, correspond au milieu de sa hauteur.

Afin de lui permettre de s'écarter librement de cette position d'équilibre, par exemple en cas de tentatives de franchissement, la nappe a, au moins dans le voisinage de sa position d'équilibre, une garde -au sol suffisante,

schématisée en 14.

En plus du déport de l'axe 11, par rapport au centre de gravité, des moyens de rappel 15, 16 peuvent assurer le

retour de la nappe 3 dans sa position d'équilibre stable.

Ces moyens de rappel peuvent comprendre des contrepoids , 16 situés dans la partie inférieure de la nappe 3 et par exemple à l'extrémité inférieure de chacun des montants 6 et

7.

Ils peuvent également comprendre des moyens de rappel élastique, tels au moins un ressort de rappel, qui ramènent

la cloture dans sa position d'équilibre stable.

Bien entendu, les moyens de rappel 15, 16 ont pour but de ramener la nappe dans sa position d'équilibre lorsque la tentative de franchissement est terminée mais également d'éviter que la nappe 3 s'écarte de sa position d'équilibre sous l'influence des éléments naturels, et notamment sous

l'influence du vent et du givre.

La cloture 1 présente en outre des moyens assurant la détection d'une modification de la géométrie définie par la

nappe 3.

Ces moyens consistent par exemple en un détecteur d'un certain seuil d'inclinaison d'un montant d'arrêt 6 ou d'un montant intermédiaire 7 par rapport à sa position d'équilibre. Ce détecteur consistera par exemple en un micro-contact

ou en un contact à mercure.

Dans le cas d'une nappe électrifiée, chaque détecteur peut consister en une boucle en fil électrique portée par la nappe et qui, en position d'équilibre de la nappe, ceinture un poteau tandis qu'en position inclinée de la nappe, elle

vient au contact du poteau.

Comme dans la majorité des cas, une tentative d'intru-

sion dans la zone délimitée par la cloture selon l'invention se traduit dans un premier temps par une modification de la géométrie de la nappe 3, grâce aux moyens à seuil de détection d'une modification de la géométrie de la nappe 3, cette tentative d'intrusion pourra aussitôt être décelée,

avant destruction des éléments qui constituent la cloture.

En outre, dès la fin de la tentative d'intrusion, la cloture reprend sa position d'équilibre et redevient donc

opérationnelle immédiatement.

La figure 2 représente une variante du dispositif représenté en figure 1, dans le cas d'une cloture dont la

nappe 3 est constituée de fils électrifiés 17 tendu sensi-

blement horizontalement.

Comme dans le cas précédent, la nappe est tendue à partir d'un montant d'arrêt 6 et comporte éventuellement un

ou plusieurs montants intermédiaires 7.

La cloture présente par ailleurs au niveau de son extrémité un poteau d'arrêt 8 et des poteaux intermédiaires 9. Comme dans le cas précédent, elle présente des moyens

d'articulation ainsi que des moyens de rappel dans sa posi-

tion d'équilibre. De préférence, dans le cas o les fils électrifiés 17 sont au même potentiel la cloture présente des isolateurs 18 et 19 situés entre les poteaux d'arrêt et intermédiaire 8 et

9 et la nappe 3.

Les fils électrifiés 17 sont alors quant à eux directe-

ment attachés aux montants d'arrêt et intermédiaire 6 et 7.

Ceci n'est pas limitatif et l'homme de l'art est à même de mettre en oeuvre d'autres modes d'attachement des fils

électrifiés à la cloture.

Dans un mode préférentiel de réalisation la nappe 3 présente dans sa partie supérieure un fil de garde parafoudre

, porté par des bras 21 et 22.

Par exemple, ces bras 21 et 22 prolongent les montants 6 et 7, dont ils sont cependant isolés au moyen d'isolateurs

23 et 24.

Le raccordement des fils électrifiés 17 à leur disposi-

tif d'alimentation, ainsi que du fil de garde parafoudre à la terre, sont réalisés par tout moyen approprié, à la portée de l'homme de l'art et compatible avec la rotation de la nappe 3

au moins dans un voisinage de sa position d'équilibre.

La figure 3 représente une autre variante de l'inven-

tion, dans le cas o la cloture de protection surmonte un

dispositif s'élevant du sol et par exemple un mur 25.

Avantageusement, dans ce cas la cloture est constituée de deux nappes 26 et 27 parallèles entre elles qui s'étendent

de part et d'autre du mur 25.

De préférence, la partie inférieure des nappes 26 et 27

est plus basse que la partie supérieure du mur 25.

Les deux nappes 26 et 27 sont solidarisées entre elles,

par exemple au moyen de bras de liaison 28.

Comme dans les cas précédents, les nappes sont articu-

lées par rapport à un axe horizontal de rotation, schématisé en 29 et qui se situe par exemple au niveau du milieu des

bras de liaison 28.

Les moyens d'articulation des nappes par rapport à leur position d'équilibre peuvent être portés par des montants de

support 29 qui prolongent le bord supérieur du mur 25.

Comme dans le cas précédent, les deux nappes 27 et 28

présentent des moyens de rappel dans leur position d'é-

quilibre. Ces moyens comprennent par exemple des contrepoids 30

situés dans la partie inférieure des deux nappes.

Ils peuvent comprendre également des ressorts de rappel

ou tout autre dispositif approprié.

Dans le cas o les deux nappes 27 et 28 sont consti-

tuées par des lignes de fils électrifiés, avantageusement,

des isolateurs 31 sont disposés dans les bras de support 29.

- En outre, dans ce cas, la cloture est de préférence surmontée par un fil de garde parafoudre 32 isolé de la

cloture par des isolateurs 33.

L'écartement entre les deux nappes 27 et 28 est déter-

miné en fonction de l'amplitude du mouvement de rotation

autorisé pour la cloture.

D'autres variantes à la portée de l'homme de l'art existent et sont comprises dans le champ de la présente invention par exemple, dans les zones o peuvent se produire de grands vents, la cloture peut également comprendre des

moyens de blocage de l'articulation.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Cloture de protection destinée, dans une zone qu'elle délimite, à prévenir ou à déceler une tentative d'intrusion, cette cloture comprenant au moins une nappe (3) sensiblement plane, notamment de fils de lignes électrifiées ou de grillage, et des moyens de support de la nappe (8, 9), étant CARACTERISEE par le fait qu'elle comprend des moyens d'articulation d'au moins une partie de la nappe (3) par rapport à ses moyens supports (8, 9) autour d'un axe (11) passant sensiblement au voisinage par son centre de gravité pour que, de son propre poids, elle se place en position d'équilibre stable tout en restant apte à subir une modification de sa géométrie en cas de tentative de franchissement.

2. Cloture selon la revendication 1 caractérisée par le fait que l'axe (11) d'articulation d'au moins une partie de la nappe (3) est sensiblement horizontal et parallèle au plan

défini par la dite nappe (3).

3. Cloture selon la revendication 2 caractérisée par le fait que l'axe de rotation (11) est inclu dans le plan défini par la nappe (3) et passe à une certaine distance au dessus

de son centre de gravité.

4. Cloture selon la revendication 2 caractérisée par le fait qu'à la base de la nappe (3) est réservée une garde au sol (14) au moins dans le voisinage de la position

d'équilibre de la nappe.

5. Cloture selon la revendication 2 caractérisée par le fait qu'elle présente des moyens de rappel (15, 16) de la

nappe dans sa position d'équilibre stable.

6. Cloture selon l'une quelconque des revendications 1

à 5 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de détection d'une modification, au delà d'un certain seuil, de

la géométrie de la nappe.

7. Cloture selon la revendication 2 caractérisée par le fait qu'elle comprend deux nappes de fils sensiblement parallèles (27, 28), solidarisées entre elles et que l'axe de rotation (32) est horizontal et situé entre les deux nappes

(27, 28), au dessus de leur centre de gravité global.

8. Cloture selon la revendication 7 caractérisée par le fait que les nappes (27, 28) sont situées de part et d'autre

de leurs moyens de support (25, 29).

9. Cloture selon l'une quelconque des revendications 1

à 8 caractérisée par le fait qu'elle présente dans sa partie

supérieure un fil de garde parafoudre (20, 32).