FR2565190A1 - Tapis de reception de lignes de transmission pour voie de circulation - Google Patents

Abstract

LE TAPIS, UTILISABLE NOTAMMENT DANS LES INSTALLATIONS DE TRANSPORT A CONDUITE AUTOMATIQUE, COMPORTE UN SUPPORT ALLONGE. LE SUPPORT PRESENTE A SA PARTIE SUPERIEURE DEUX RANGEES LONGITUDINALES DE PIONS 42A ET 42B DISPOSES EN PAIRES REGULIEREMENT REPARTIES DANS LE SENS LONGITUDINAL A LA VOIE, LES PIONS DE CHAQUE RANGEE DELIMITANT AVEC UNE AILE LATERALE 34 DU SUPPORT UN CHEMIN DE LIGNES ET PRESENTANT UN REBORD DIRIGE TRANSVERSALEMENT A LA VOIE ET VERS L'EXTERIEUR, DESTINE A RETENIR LES LIGNES, DEUX PAIRES SUCCESSIVES DE PIONS PRESENTANT UN ECARTEMENT LONGITUDINAL SUFFISANT POUR AUTORISER LE PASSAGE DE LIGNES D'UN CHEMIN A L'AUTRE.

Description

Tapis de réception de liqnes de transmission pour voie de circulation
L'invention a pour objet un tapis de réception de lignes de transmission pour voie de circulation de véhicule, du type comportant un support allongé destiné à être fixé à la voie entre deux chemins de roulement.

L'invention trouve une application particulièrement importante, bien que non exclusive, dans les installations de transport à conduite automatique par un programme câblé, c'est-a-dire matérialisé par des lignes de transmission solidaires de la voie. Les liaisons entre le sol et les véhicules sont alors établies à l'aide d'éléments de couplage portés par les véhicules, généralement des antennes placées sous les véhicules. On peut ainsi échanger des informations par modulation de courants électriques à une fréquence qui peut par exemple être de l'ordre de 100 kHz.

On connait déjà des tapis de réception destinés à recevoir plusieurs lignes remplissant diverses fonctions, notamment de sécurité, de liaison et de pilotage.

Une solution commode pour permettre la localisstion du véhicule par rapport à la voie consiste à utiliser des jeux de deux conducteurs associés placés chacun d'un côté du support et à croiser ces conducteurs en des emplacements déterminés le long de la voie. Chaque croisement est repérable par les éléments de couplage et fournit une indication de position.

La fiabilité d'un tel système de conduite automatique est conditionnée par le câblage qui doit être réalisé sans erreur et sans dommages aux conducteurs ou à leur isolement (coupure ou défaut d'isolement). De plus, les eonducteurs doivent être mis à l'abri de détériorations accidentelles. Pour remplir la dernière condition, on a généralement recouvert les lignes d'une paroi de protection.

Parmi les solution connues, on peut citer celle qui consiste à monter les conducteurs sur la face inférieure d'un support allongé posé entre les chemins de roulement. Cette solution rend difficile les interventions ultérieures, par exemple pour changer la programmation, et elle exclut la vérification visuelle de l'état des conducteurs.

Une solution plus élaborée (FR-A-2 494 924) consiste à câbler les conducteurs isolés sur un ruban rigide, mais enroulable en grande longueur, ruban dont les bords sont munis d'encoches de guidage des conducteurs.

Pour éviter que les conducteurs ne s'échappent, il est dans ce cas nécessaire de les coller. En conséquence, le programme est figé sur toute la longueur d'un tronçon de ruban. De plus, les arêtes des encoches pratiquées dans un ruban relativement mince risquent de blesser l'isolement des conducteurs et donc de conduire à des défauts.

L'invention vise à fournir un tapis de réception du type ci-dessus défini répondant mieux que ceux antérieurement connus aux exigences -de la pratique, notamment en ce qu'il permet de réaliser le câblage sur place avec vérification visuelle, de réduire les risques d'erreur, d'éviter les manutentions qui peuvent provoquer des défauts d'isolement, et de modifier aisément le câblage si nécessaire au bout d'un certain temps d'exploitation.

Dans ce but, l'invention propose notamment un tapis de réception du type ci-dessus défini dont le support présente, à sa partie supérieure, deux rangées longitudinales de pions disposés par paires régulièrement réparties dans le sens longitudinal, les pions de chaque rangée délimitant, avec une aile latérale du support, un chemin de lignes et présentant un rebord dirigé transversalement à la voie et vers l'extérieur pour retenir les lignes, deux paires successives de pions présentant un écartement longitudinal suffisant pour autoriser le passage de lignes d'un chemin à l'autre.

Pour en faciliter la constructiot, le support est avantageusement réalisé en deux éléments emboîtés de façon démontable l'un dans l'autre, 1' u des deux éléments étant constitué par un caisson fixé à la voie, muni des ailes et d'éléments d'appui et d'emboîtement d'une âme qui porte les pions et constitue le second élément.

Le caisson, de section droite constante, peut alors être fabriqué par filage, en loneurs importantes, tandis que l'âme est réalisée en plus courtes longueurs par un processus plus complexe, par exemple par moulage. Le caisson et l'âme peuvent être constitués en matière plastique, notamment en polychlorure de vinyle.

Le tapis de réception sera en règle générale muni d'un couvercle de protection. Ce couvercle peut être constitué par une feuille pliée, réalisée par exemple par filage ou thermoformage, dont les bords latéraux s'emboîtent de façon démontable dans des rainures longitudinales de caisson. Pour permettre l'utile station d'un couvercle mince, le support est avantageusement muni de bossages dirigés vers le haut, placés chacun entre deux pions d'une même paire, de même hauteur que les pions. Le couvercle pourra ainsi s' appuyer sur les pions et le bossage et ne présenter que des longueurs libres réduites. Les bossages peuvent être distincts des pions ou d'une seule pièce avec eux. Ils peuvent remplir un rôle supplémentaire de guidage des conducteurs lors des croisements.

Un avantage supplémentaire obtenu grâce à la fabrication par moulage des éléments de guidage réside dans la possibilité de leur donner des formes arrondies, qui ne peuvent blesser l'isolement du câble ou constituer des amorces de rupture. I1 s'agit là encore d'un facteur permettant d'atteindre une meilleure fiabilité que les systèmes antérieurement connus.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un mode particulier d'exécution, donné à titre d'exemple non limitatif. La descrip tion se réfère aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels
- la Figure l est une vue en perspective d'un tronçon de tapis, dont le couvercle n'est représenté que sur une fraction de la longueur
- la Figure 2 est une vue de dessus du tronçon de la Figure l ;
- la Figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne 111-Il I de la Figure 2.

te tapis qui sera maintenant décrit est destiné à être monté sur la voie d'une installation de transport à conduite automatique, entre les deux chemins de roulement (non représentés). On supposera que les chemins de roulement sont montés directement sur une voie en béton. L'invention s'appliquerait toutefois aussi bien à une voie munie de traverses.

Le tapis comporte un support continu destiné à recevoir les lignes de transmission, constituées de conducteurs électriques 10. Ce support est soutenu et retenu par des plots 12 répartis le long de la voie. Le support est recouvert d'un couvercle 14 de protection.

Le support doit avoir une constitution suffisamment rigide pour maintenir en place les lignes et supporter les charges auxquelles il peut être soumis lors de l'exploitation. Dans la pratique, cela signifie qutil devra pouvoir supporter le poids d'un homme sans détérioration ou déformation.

Pour assurer cette résistance et faciliter la fabrication du support, ce dernier est avantageusement réalisé en deux parties, un caisson 16 assurant l'essentiel de la résistance mécanique et une âme 18. Le caisson 16 et l'âme 18 sont avantageusement en matière plastique et le polychlorure de vinyle semble particulibrement adapté. Le caisson est fabriqué par filage, ce qui permet de le constituer en tronçons dont la longueur n'est limitée que par les conditions de transport et de manutention. Il présente en effet une section droite constante, comportant des cloisons internes de rigidification. Chacun des tronçons est porté par des plots 12. Les plots présentent des canaux 22 de réception et d'alignement de parties saillantes 20 des caissons.Dans le cas illustré, chaque plot 12 est percé d'un trou vertical de réception d'une vis 24 de fixation du caisson 16 et du plot à la voie en béton 26, à l'aide de chevilles à expansion 28.

Le caisson 16 a une section droite prévue pour permettre l'accrochage de l'âme 18 et du couvercle 14.

Dans le cas illustré, les moyens d'accrochage de l'âme 18 sont constitués par un canal 30 à bords évasés, formant une queue d'aronde. Les moyens de retenue du couvercle 14 sont constitués par des rainures 32 des faces latérales. Enfin, le caisson présente deux ailes latérales 34 qui remplissent un double rôle : d'une part, elles servent d'appui au couvercle 14. D'autre part, elles coopèrent avec l'âme 18 pour constituer un chemin latéral de circulation de conducteurs de ligne 10.

Des trous 36 pratiqués à intervalles réguliers dans le caisson permettent, d'une part, l'écoulement de l'eau, d'autre part, le passage de conducteurs vers une goulotte latérale 38 de réception de câbles 40 auxquels doivent être reliées les lignes de programmation (conducteur 10). La goulotte 38 est fixée de place en place aux plots 12, par de s moyens non représentés qui peuvent être des vis autotaraudeuses.

Les jonctions en alignement entre tronçons successifs de caisson 16 peuvent être réalisées de façon classique, par exemple à l'aide d'éclisses. Une solution plus simple consiste toutefois à compter sur l'alignement assuré par les parties saillantes 20 de deux tron çons adjacents, engagées dans un même canal 22.

L'âme 18, qui constitue la partie centrale du support, présente une section droite variable dans le sens de la longueur. Pour cette raison, elle sera généralement fabriquée par moulage. Elle comporte deux rangées longitudinales de pions 42a et 42b disposés par paires. Ces pions comportent chacun un rebord supérieur dirigé transversalement vers l'extérieur, coopérant avec l'aile adjacente 34 du caisson pour former un chemin de réception et de guidage des conducteurs de lignes 10.

Même si ces derniers seront montés avec un certain mou, ils restent emprisonnés par les rebords et ne peuvent s'échapper. Un bossage 44 est placé entre les pions 42a et 42b de chaque paire. Ces bossages, dont la face supérieure est au même niveau que celles des pions 42a et 42b et des ailes 34, remplissent une double fonction.

Ils servent de support mécanique au couvercle 14 pour éviter son écrasement et ils guident les conducteurs de lignes 10 aux emplacements des croisements, comme cela apparaît sur les Figures 1 et 2.

Le couvercle, ou capot, 14, qui peut être constitué par une feuille de chlorure de polyvinyle et fabriqué par filage ou thermoformage, est prévu pour s'emboîter sur le caisson. Il comporte un pli de verrouillage dans la rainure 32 : on voit que le couvercle est aisément enlevé, pour permettre la reprise du câblage ou une vérification visuelle.

Enfin, la goulotte 38 est avantageusement ouverte vers l'extérieur et munie d'un couvercle emboîté 46, qui sera généralement en acier, un couvercle en polychlorure de vinyle tenant mal lorsqu'il est en position verticale.

La façon dont s'effectuent la pose du tapis et le câblage ressort de la description qui précède : le caisson est d'abord mis en place, réglé de façon à respecter les tolérances de positionnement en hauteur et latéralement, éventuellement en mettant en place des cales. L'âme est montée, par emboîtement de replis inférieurs qu'elle présente dans le canal 30. Les programmes sont câblés sur le chantier, ce qui permet d'éviter toute coupure et toute épissure sur les conducteurs de lignes. Les sorties vers les câbles 40 s'effectuent par des trous 36 du caisson. Les jonctions peuvent être effectuées à l'aide de manchons de raccordement.

On voit que l'on peut ainsi constituer un tapis qui n'exige aucun usinage, tous les composants étant moulés ou filés ; le câblage sur le chantier s'effectue avec contrôle visuel immédiat. Aucune épissure n'est nécessaire sur l'ensemble des conducteurs formant un même programme ; l'accès aux conducteurs de programme est simple, puisqu'il suffit d'enlever le couvercle 14.

Le risque de blesser les conducteurs est réduite.

L'invention ne se limite évidemment pas au mode particulier de réalisation qui a été représenté et décrit à titre d'exemple et il doit être entendu que la portée du présent brevet s'étend à toute variante ras- tant dans le cadre des équivalences.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Tapis de réception de lignes de transmission (10) pour voie de circulation de véhicule, comportant un support allongé destiné à être fixé à la voie entre deux chemins de roulement, caractérisé en ce que le support présente à sa partie supérieure deux rangées longitudinales de pions (42a et 42b) disposés en paires régulièrement réparties dans le sens longitudinal à la voie, les pions de chaque rangée délimitant avec une aile latérale (34) du support un chemin de lignes et présentant un rebord dirigé transversalement à la voie et vers l'extérieur, destiné à retenir les lignes, deux paires successives de pions présentant un écartement longitudinal suffisant pour autoriser le passage de lignes d'un chemin à l'autre.

2. Tapis selon la revendication 1, caractérisé en ce que le support comprend un caisson (16) fixé à la voie, et muni des ailes latérales, et une âme (18) munie des pions (42a et 42b) emboîtées dans le caisson et prenant appui sur ce dernier.

3. Tapis selon la revendication 2, caractérisé en ce que le caisson et l'âme sont en matière plastique, avantageusement en polychlorure de vinyle, le caisson étant fabriqué par filage et l'âme par moulage.

4. Tapi-s selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le support comporte un bossage (44) de guidage des lignes entre les pions (42a, 42b) de chaque paire.

5. Tapis selon 11 une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un couvercle (14) de protection, emboîté de façon amovible sur le support et prenant appui sur les pions, les ailes (34) et éventuellement les bossages (44).

6. Tapis selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le caisson comporte des rainures latérales de verrouillage amovible d'un couvercle de protection (14) en appui sur les ailes latérales (34) et les pions (42a, 42b), fermant les chemins.

7. Tapis selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la base du support présente une partie longitudinale saillante (20) destinée à se loger dans un canal (22) longitudinal prévu dans des plots (12) fixés à la voie, plots destinés à supporter et à aligner les tronçons de support.

8. Tapis selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte de plus une goulotte latérale de réception de câbles d'alimentation des lignes (10), le support étant percé de trous de sortie des lignes vers les câbles.

9. Tapis selon la revendication 8, caractérisé en ce que la goulotte est fermée par un couvercle amovible d'accès au câble.