FR2561816A1 - Combine pour la coupure en charge et le sectionnement visible d'un circuit electrique - Google Patents

Abstract

COMBINE SECTIONNEUR-INTERRUPTEUR COMPRENANT AU MOINS UN ELEMENT DE CONTACT FIXE DE COUPURE 7, UN ELEMENT DE CONTACT FIXE DE SECTIONNEMENT 8 ET AU MOINS UN EQUIPAGE MOBILE 1 COMPORTANT UN ELEMENT DE CONTACT MOBILE DE COUPURE 4 ELECTRIQUEMENT RELIE A UN ELEMENT DE CONTACT MOBILE DE SECTIONNEMENT 5. LA DISPOSITION DES ELEMENTS DE CONTACT MOBILES 4, 5 PAR RAPPORT AUX ELEMENTS DE CONTACT FIXES 7, 8 EST CONCUE DE TELLE MANIERE QUE LORS DE LA FERMETURE DU COMBINE, LE CONTACT FIXE DE SECTIONNEMENT SOIT FERME AVANT QUE NE S'ETABLISSE LE CONTACT ELECTRIQUE ENTRE L'ELEMENT FIXE DE COUPURE 7 ET L'ELEMENT DE CONTACT MOBILE DE COUPURE 4 ET, INVERSEMENT, L'OUVERTURE DU CONTACT DE COUPURE SOIT REALISEE AVANT QUE NE SE PRODUISE L'OUVERTURE DU CONTACT DE SECTIONNEMENT. L'INVENTION PERMET D'ASSOCIER, DANS UN MEME APPAREIL, LES FONCTIONS D'INTERRUPTION ET DE SECTIONNEMENT.

Description

-- i --,

COMBINE POUR LA COUPURE EN CHARGE ET LE SECTIONNEMENT

VISIBLE D'UN CIRCUIT ELECTRIQUE.

La présente invention concerne un combiné sectionneur-

interrupteur permettant d'assurer la coupure en charge d'un circuit électrique et son sectionnement qui, d'une façon

générale, devra être à ouverture de contact visible.

D'une manière générale, on sait que le sectionnement d'une installation électrique doit garantir son isolement total de la source d'alimentation. Aussi, la normalisation interdit l'utilisation des interrupteurs (qui établissent le courant et coupent en charge) comme organes de sectionnement, même si la coupure est visible. Cette interdiction provient du fait que l'ouverture matérielle d'un circuit de contact assurant une coupure de courant ne prénumit pas de la perte d'isolement due à la pollution des isolants du circuit de contact par l'arc électrique qui se produit au moment de la coupure. Ainsi, toute installation doit associer à l'interrupteur (manuel ou automatique) un dispositif spécifique assurant la

fonction de sectionnement tel que, par exemple, un section-

neur, un porte fusibles sectionneur, des bornes de section-

nement, etc...

- 2 -

Cette adjonction d'un sectionneur augmente donc la complexi-

té de l'installation et accroit son coût.

L'invention a donc plus particulièrement pour objet d'asso-

cier dans un même appareil les fonctions d'interruption et

de sectionnement.

Elle propose à cet effet un combiné sectionneur-interrupteur comprenant au moins un élément de contact fixe de coupure, un élément de contact fixe de sectionnement, au moins un équipage mobile comportant un élément de contact mobile de coupure électriquement relié à un élément de contact mobile de sectionnement, ces deux éléments de contact mobiles étant conçus pour coopérer respectivement avec les deux éléments de contact fixes et des moyens permettant de déplacer l'équipage mobile entre une position ouverte dans laquelle

les éléments de contact fixes se trouvent écartés des élé-

ments de contact mobiles et une position fermée dans laquel-

le les éléments de contact fixes sont en contact électrique avec les éléments de contact mobiles correspondants. Ce combiné sectionneurinterrupteur est plus particulièrement caractérisé en ce que la disposition des éléments de contact mobiles par rapport aux éléments de contact fixes ainsi que la nature des déplacements de l'équipage mobile sont conçus de telle manière qu'au cours du passage de la position ouverte à la position fermée, l'élément de contact fixe de sectionnement soit électriquement connecté à l'élément de contact mobile de sectionnement avant que s'établisse le

contact électrique entre l'élément fixe de coupure et l'élé-

ment de contact mobile de coupure et, inversement, au cours du passage de la position fermée à la position ouverte, l'élément de contact fixe de coupure se trouve dégagé de l'élément de contact mobile de coupure avant la déconnexion

de l'élément de contact fixe de sectionnement et de l'élé-

ment de contact mobile de sectionnement.

Ce combiné permet donc d'assurer la coupure en charge d'un circuit électrique tout en conservant le sectionnement sans

pollution par l'arc de coupure.

-3-

La garantie que l'arc de coupure soit éteint avant l'ouver-

ture des éléments de contact de sectionnement est obtenue en associant aux éléments de contact de coupure, un dispositif permettant l'insertion d'un écran isolant dans l'arc de coupure produit lors de la séparation mécanique de l'élément de contact fixe de coupure et de l'élément de contact mobile

de coupure qui lui est associé.

Des modes de réalisation de l'invention seront décrits ci-

après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels: Les figures 1 et 2 sont deux vues schématiques d'un combiné sectionneur-interrupteur, en position fermée

(figure 1) et en position ouverte (figure 2).

La figure 3 est une vue en perspective du dispositif de coupure d'arc utilisé dans le combiné représenté

figures 1 et 2.

La figure 4 représente schématiquement, à plus grande échelle, l'équipage mobile et les éléments de contact

fixes du combiné représenté figures 1 et 2.

La figure 5 est un schéma d'un dispositif de réarme-

ment du dispositif de coupure d'arc représenté sur la

figure 3.

La figure 6 est une coupe axiale d'un combiné section-

neur-interrupteur tripolaire.

La figure 7 est une représentation schématique d'un

combiné sectionneur-interrupteur comprenant un équi-

page mobile en translation.

La figure 8 est une perspective schématique illustrant

une variante de réalisation d'un mécanisme d'action-

nement d'un combiné sectionneur-interrupteur à équi-

page mobile rotatif.

- 4 - La figure 9 est une coupe schématique d'un combiné sectionneurinterrupteur à équipage mobile rotatif

équipé d'un porte-fusibles.

La figure 10 est une vue de détail de la pièce de

positionnement des fusibles à l'intérieur du porte-

fusibles utilisé dans le combiné de la figure 2.

Dans l'exemple représenté sur les figures 1 et 2, le combiné sectionneurinterrupteur comprend un équipage mobile porte contacts rotatif 1 constitué par une lame conductrice 2 montée par sa partie centrale sur un arbre d'entraînement 3 transversal et portant à ses extrémités deux mâchoires respectives incurvées 4, 5 orientées en sens inverse l'une par rapport à l'autre et s'étendant concentriquement de part

et d'autre de ladite lame 2.

Cet équipage mobile 1 est disposé à l'intérieur d'un bottier , l'arbre d'entraînement 3 s'étendant le long de l'axe longitudinal de ce bottier 10 et étant monté rotatif au

moyen de paliers non représentés.

Les éléments de contact fixes utilisés dans cet exemple consistent en deux plages à couteau 7, 8 respectivement montées sur deux parois intérieures opposées du bottier 10 en des emplacements sensiblement décalés l'un par rapport à

l'autre. Ces deux plages à couteau 7, 8 s'étendent à l'inté-

rieur du bottier 10 dans le plan de la lame 2, jusque dans l'aire de passage des mâchoires 4, 5 et elles sont par ailleurs reliées à deux amenées de courant respectives 9, 9'

traversant les parois du bottier 10.

D'une façon plus précise, les mâchoires 4, 5 se composent chacune de deux plaques 12, 13 (figure 6) sensiblement

parallèles, mobiles l'une par rapport à l'autre et sollici-

tées l'une vers l'autre par un moyen élastique tel qu'une

pince élastique 14.

-- 5 6--81

-5-

Au repos, l'écartement de ces deux plaques 12, 13 est infé-

rieur à l'épaisseur des plages à couteau 7, 8. Ainsi, lors de la fermeture du contact, la plage à couteau 7, 8 vient s'introduire à force entre les deux plaques 12, 13 en les écartant contre l'action de la pince élastique 14, laquelle

assure ensuite la force de contact à l'état fermé.

Il s'avère que dans ce type de contact, la compensation électrodynamique (lors de surcharges accidentelles telles que des courts-circuits) tend avantageusement à accroître la

force au contact.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas à ce seul mode de réalisation de l'équipage mobile 1. Une solution plus simple pourrait consister à utiliser, au lieud'une platine, deux lames conductrices élastiques 15, 16 (figure 6) serrées l'une contre l'autre dans leur partie centrale. Toutefois, un tel mode de réalisation n'est possible que lorsque les surcharges instantanées ne risquent pas de compromettre l'élasticité et donc la qualité de la pression de contact

exercée sur les plages à couteau 7, 8.

Le décalage prévu entre les plages à couteau 7, 8 ainsi que

leur différence de longueur font bien apparaître la sépara-

tion des fonctions électriques assurées par le combiné sectionneurinterrupteur. Ainsi, la mâchoire 4 et la plage à couteau 7 coopèrent pour assurer la fonction de coupure, tandis que la mâchoire 5 et la plage à couteau 8 assurent la

fonction sectionnement.

Il ressort clairement de la figure 2 qui représente le combiné sectionneur-interrupteur à l'état ouvert que la distance d'ouverture entre la mâchoire 4 et la plage à

couteau 7 est beaucoup plus grande que la distance d'ouver-

ture séparant la mâchoire 5 de la plage à couteau 8.

- 6 - Cette disposition permet de faire en sorte que: - d'une part, lors de la fermeture, l'engagement du couteau

8 dans la mâchoire 5 (contact de sectionnement) s'effec-

tue avant l'engagement de la plage à couteau 7 dans la mâchoire 4 (contact de coupure), et - d'autre part, à l'ouverture, la séparation mécanique de la mâchoire 5 et de la plage à couteau 8 (sectionnement) ne s'effectue que lorsque la coupure électrique entre la

mâchoire 4 et la plage à couteau 7 sera réalisée.

Ce décalage temporel entre la coupure et le sectionnement est, bien entendu, fonction de la disposition des éléments de contact et de la lenteur de l'entraînement en rotation de l'équipage mobile 1 propre à ce dispositif. Cependant, il est en outre fonction de la vitesse de coupure du contact de

coupure formé par la mâchoire 4 et la plage à couteau 7.

C'est la raison-pour laquelle, en vue d'accroître ce décala-

ge temporel et d'augmenter ainsi la sûreté du dispositif, l'invention propose d'accroître la vitesse de coupure au moyen d'un dispositif de coupure d'arc 17 effectuant l'insertion d'un écran isolant 18 dans l'arc de coupure produit lors de la séparation mécanique de la mâchoire 4 et

de la plage à couteau 7.

Dans l'exemple représenté sur les figures 1, 2 et 3, le dispositif de coupure d'arc 17 se compose d'une structure porte-écran basculante comprenant deux flasques parallèles

19, 20 présentant au moins deux bordures circulaires coaxia-

les 21 reliées l'une à l'autre par un écran isolant incurvé

18, rapporté ou venu de moulage avec l'ensemble de la struc-

ture. Ces deux flasques 19, 20 sont disposés de part et d'autre de la plage à couteau 7 et montés rotatifs sur celle-ci au

moyen d'un axe 22 coaxial auxdites bordures circulaires 21.

-7 - Cette structure porte-écran se trouve sollicitée par un ressort 23 qui tend à la faire pivoter de manière à amener l'écran 18 au droit de l'extrémité de la plage à couteau 7, la disposition de la structure porteécran et de la plage à couteau étant prévue de manière à ce que, dans cette posi- tion, l'écran 18 se trouve aussi près que possible de ladite extrémité, compte tenu de la distance de passage nécessaire

et des tolérances de fabrication.

Comme on peut le voir sur la figure 1, lorsque le contact formé par la mâchoire 4 et la plage à couteau 7 est fermé, l'écran 18 vient buter, sous l'action du ressort 23, contre

la mâchoire 4.

Ainsi, à l'ouverture, dès que la mâchoire 4 se trouve séparée mécaniquement de la plage à couteau 7, l'écran 18 qui se trouve libéré, vient à très grande vitesse (due à la faible inertie de la structure et de l'importance du couple de rappel exercé par le ressort 23) laminer l'arc de coupure naissant et l'étirer vers la zone de coupure 25 o des

canaux d'évacuation des gaz 26 et éventuellement des ailet-

tes de refroidissement 27 sont prévus en fonction de

l'importance du courant à couper.

Les extrémités de la plage à couteau 7 et des mâchoires 4 peuvent être avantageusement conformées de manière à obtenir un angle de dégagement 21 permettant de définir le point de démarrage d'arc à l'opposé de l'endroit o s'effectue

l'introduction de l'écran (figure 4).

Par ailleurs, la course qu'effectue la structure porte-écran 19, 20, sous l'effet du ressort 23, est limitée au moyen de butées 29 solidaires du bottier 10, situées vers l'arrière,

loin de la zone de formation d'arc, et de butées 30 solidai-

res des flasques 19, 20. Ces butées 29, 30 peuvent être avantageusement équipées d'amortisseurs prévus pour éviter

autant que possible les rebonds.

- 8 - Les vitesses de coupure obtenues (temps d'arc < 2 ms) font que la séparation mécanique du contact de sectionnement (mâchoire 5, plage à couteau 8) dont les temps d'ouverture sont longs (supérieurs à 5 ms) se produira toujours après la coupure électrique (mâchoire 4, plage à couteau 7), donc

sans risque de pollution de la zone de sectionnement à l'in-

térieur du boîtier 10.

Dans l'exemple représenté sur les figures 1 et 2, le boîtier 10 comprend une fenêtre transparente 31 au droit du contact

de sectionnement formé par la mâchoire 5 et la plage à cou-

teau 8, de manière à pouvoir visualiser l'état ouvert ou

fermé de ce contact.

Une fois que la séparation mécanique de la mâchoire 4 et de la plage à couteau 7 s'est produite, l'écran 18 vient se disposer au droit de la plage à couteau 7 et interdit ainsi

le réengagement de ces deux pièces.

Il est donc nécessaire de prévoir un dispositif de réarme-

ment provoquant l'effacement de l'écran avant d'effectuer

l'engagement de la mâchoire 4 sur la plage à couteau 7.

La figure 5 illustre donc un mode de réalisation d'un tel

dispositif de réarmement. Ce dispositif fait plus particu-

lièrement intervenir un levier de réarmement 50 monté oscil-

lant à l'extrémité d'un levier d'entraînement 51 qui pivote autour d'un axe central 52 et est sollicité par une came 53 entraînée par un arbre rotatif 54 terminé par une poignée de

manoeuvre 55.

L'extrémité du levier de réarmement 50 situé à l'opposé de

son articulation 56 sur le levier d'entraînement 51, com-

prend: - d'une part, une première surface de butée 57 destinée à coopérer avec un téton 58 solidaire de la structure porte-écran en vue de repousser ladite structure contre l'action du ressort 23, lors de la phase de réarmement, -9 - - d'autre part, une deuxième surface de butée 60 en forme de bec, destinée à coopérer avec une surface de came fixe 61 en forme de palier, agencée de manière à provoquer, à

la fin du réarmement, un basculement du levier de réarme-

ment 50 qui dégage la surface de butée 57 du téton 58 et

libère ainsi la structure porte-écran.

L'arbre d'entraînement 3 de l'équipage mobile 1 du combiné

sectionneur-interrupteur peut avantageusement être mécani-

quement couplé à l'arbre rotatif 54, de manière à obtenir la séquence de fonctionnement suivante: Fermeture

à partir de la position ouverte du combiné repré-

senté sur la figure 2, dans une première partie de la course

de rotation de la poignée de manoeuvre 55, la came 53 repous-

se le levier d'entraînement 51 et le fait pivoter, tandis que le levier de réarmement 50 vient repousser la structure porte-écran grâce à l'action de la butée 57 qui vient porter sur le téton 58. Pendant cette première course, l'équipage mobile 1 du combiné n'est pas entraîné en rotation. Dans une seconde partie de la course de rotation de la poignée 55,

l'équipage mobile 1 du combiné se trouve entraîné en rota-

tion, tandis que la structure porte-écran 18, 19, 20 finit de se disposer en position effacée pour laisser le passage de la mâchoire 4. Après que la mâchoire 5 se soit engagée sur la plage à couteau 8 du contact de sectionnement, la mâchoire 4 vient alors s'engager sur la plage à couteau 7 du contact de coupure au terme d'une troisième partie de la

course de rotation de la poignée 55.

Dans la dernière partie de la course de fermeture de la poignée 55, le levier de réarmement 50 est soulevé par l'action de la surface de butée 61 sur la surface de came 60 et libère la structure porte-écran 18, 19, 20 qui vient, de ce fait, buter et se trouve retenue contre la mâchoire 4

alors engagée sur la plage à couteau 7.

- 10 -

Ouverture L'ouverture s'obtient par une rotation en sens inverse de la poignée de manoeuvre 55, rotation qui provoque tout d'abord la séparation mécanique de la plage à couteau 7 et de la mâchoire 4. Dès que cette séparation mécanique est obtenue, la structure porte-écran 18, 19, 20 se rabat à grande vitesse et vient occuper la position représentée figure 2. Au cours de la phase suivante, la séparation de la

mâchoire 5 et de la plage à couteau 8 se produit et l'équi-

page mobile 1 parvient à la position ouverte représentée

figure 2.

Le couplage de l'arbre d'entraînement 3 de l'équipage mobile du combiné sectionneur-interrupteur avec l'arbre rotatif 54, en vue d'obtenir une telle séquence de fonctionnement, peut être réalisé par exemple comme représenté sur la figure 8. Sur cette figure, l'arbre d'entraînement 54 comprend, à son extrémité, un levier 83 muni d'un doigt (non représenté) qui coopère avec la tige motrice 84 d'un basculeur à point mort articulée sur un axe 85. Cette tige motrice 84 comporte dans son extrémité opposée à l'axe 85, un évidement axial oblong 88 au travers duquel passe un axe 87 solidaire d'une came 86 montée rotative autour de l'arbre d'entraînement 3 de l'équipage mobile (4, 5) du sectionneur-interrupteur. Un ressort 89 disposé coaxialement à la tige 84 et retenu d'un côté par celle-ci vient porter sur le profil d'extrémité 90 de la came 86. L'entraînement de l'arbre 3 à partir de la came s'effectue au moyen d'une pièce 91 solidaire de l'arbre 3 et munie d'une échancrure 92 à travers de laquelle passe

un téton 93 porté par un taquet 94 solidaire de la came 86.

Par ailleurs, la structure porte-écran 18 se trouve montée, avec un jeu angulaire déterminé et avec rappel par ressort , sur un arbre cannelé 96 sollicité par un ressort de rappel 97 et portant à son extrémité un levier 98, muni d'un

doigt 99 coopérant avec le taquet 94.

- il -

Dans cette figure les flèches en trait gras 100 à 107 indiquent le sens de déplacement lors de la commande de

fermeture du combiné.

Ainsi, par l'intermédiaire de l'arbre d'entraînement 54, la

poignée de commande 55 entraîne le levier 83. Le doigt soli-

daire de ce levier soulève la tige motrice 84 du basculeur à

point mort qui oscille autour de l'axe 85. La tige 84 en-

traîne la came 86 en rotation par son action sur l'axe 87 qui coulisse dans l'évidement oblong 88. Au cours de cette

rotation, le ressort 89 se trouve comprimé par le déplace-

ment relatif de l'extrémité 90 de la came 86 par rapport à la tige 84 et emmagasine alors de l'énergie jusqu'à ce que

les axes 85, 87 et l'arbre 3 soient alignés.

Le taquet 94, solidaire de la came 86, entraîne par le doigt

99 et le levier 98 l'axe cannelé 96 de commande de la struc-

ture porte-écran 17, le ressort de rappel 97 rappelant ledit axe 96 dans le sens de la flèche 108 (indiquée en traits interrompus). Lorsque la course de fermeture est assurée, le doigt 99 dégage au-dessus du taquet 94, de sorte qu'à partir de ce moment là, le levier 98 ne se trouve plus entraîné et revient dans le sens de la flèche 108, ce qui a pour effet de changer de côté le jeu 109 entre la partie d'entraînement

110 de la structure porte-écran 17 et les arêtes des canne-

lures de l'axe 96, puisque, dans cette position de fermeture l'écran 18 bute et se trouve retenu sur la partie interne 111 de l'élément de contact mobile de coupure 4 (du fait que

le doigt 99 ne se trouve plus retenu par le taquet 94).

Il convient de noter la combinaison du ressort de rappel 95 et du jeu angulaire 109 prévu entre la structure porte-écran 17 et l'axe cannelé 96, qui peut avantageusement correspondre à la course de basculement de la structure porte-écran 18,

permet un fonctionnement individualisé des écrans 17 garan-

tissant le démarrage de l'écran 18 dès le début de l'ouver-

ture effective du contact de coupure correspondant. Ce résultat ne pourrait pas être obtenu, dans le cas d'un

- 12 -

combiné multipolaire, si l'on utilisait une commande commune à l'ensemble des écrans (par exemple, si les structures porte-écran 17 étaient montées fixement et sans jeu sur

l'axe 96) ceci, du fait des tolérances de fabrication.

Par ailleurs, on rappelle que la came 86 tourne librement sur l'arbre d'entraînement 3 de l'équipage mobile du combiné

et que la pièce échancrée 91 est solidaire dudit axe.

Ainsi, dans la première partie du déplacement de la came 86,

le téton 93 solidaire du taquet 94 est libre dans l'échan-

crure 92 de la pièce 91. Vers la position de point mort du basculeur (alignement des axes 85, 87 et de l'arbre 3) l'écran 18 est dégagé de l'espace intercontact et le téton 93 n'entraîne pas encore la pièce 91. Quand le point mort du basculeur est dépassé, le ressort 89 libère l'énergie qu'il a emmagasinée et entraîne en rotation la came 86, de sorte que le téton 93 vient brutalement entraîner la pièce échancrée 91, assurant ainsi une fermeture franche des contacts, et ce, d'autant mieux que, par construction, il est possible de prévoir un déséquilibre du basculeur pour donner plus d'effort vers la fermeture puisque grace aux dispositions selon l'invention, il n'est pas nécessaire

d'avoir un mouvement d'ouverture rapide.

Bien entendu, le combiné sectionneur-interrupteur selon l'invention peut être multipolaire et comprendre plusieurs équipages mobiles 1 montés rotatifs sur un même arbre d'entraînement, chacun de ces équipages mobiles étant alors

associé à deux éléments de contact fixes.

A titre d'exemple, la figure 6 illustre un mode de réalisa-

tion d'un combiné sectionneur-interrupteur comprenant trois ensembles de coupure et de sectionnement comprenant chacun

un équipage rotatif 60, 61, 62 et deux contacts fixes 63-

63', 64-64', 65-65' tels que ceux représentés figures 1 et 2.

- 13 -

Dans cet exemple, les équipages 60, 61, 62 sont montés sur des tronçons d'arbre d'entraînement 66, 67, 68 respectifs assemblés bout à bout les uns aux autres. Cette disposition permet avantageusement de modifier le nombre des ensembles de coupure et de sectionnement, par exemple pour passer d'un

montage bipolaire à un montage tripolaire.

Comme précédemment mentionné, l'invention ne se limite pas à un combiné sectionneur-interrupteur comprenant un équipage mobile rotatif. En effet, cet équipage pourrait être tout aussi bien mobile en translation, par exemple de la façon

représentée sur la figure 7.

Sur cette figure, le combiné comprend un équipage en forme de U, 70, à ailes 71, 72 d'inégales longueurs, pouvant être déplacé en translation, perpendiculairement à son âme 73

(flèches F, F') par exemple au moyen d'une poignée 74.

Au droit des extrémités des ailes 71, 72 de l'équipage mobile se trouvent disposés deux éléments de contact fixes

, 76 raccordés à des amenées de courant 77, 78.

Les ailes 71, 72 de l'équipage mobile 70 peuvent consister en des plages à couteau et, dans ce cas, les éléments de contact fixes 75, 76 peuvent comprendre des mâchoires d'un

type analogue à celles précédemment décrites.

A l'inverse, les éléments de contact fixes 75, 76 pourraient comprendre des plages à couteau respectives, des mâchoires

équipant alors les ailes 71, 72 de l'équipage mobile 70.

D'une façon analogue, le contact de coupure formé par l'aile 72 (la plus courte) et l'élément de contact fixe 76 peut

être équipé d'un écran isolant mobile 79 mobile en transla-

tion selon les flèches F, F'.

La figure 9 représente un combiné interrupteur-sectionneur

porte-fusible conforme à l'invention.

- 14 -

Ce combiné comprend donc, de la façon précédemment décrite, un équipage mobile rotatif comportant au moins une mâchoire de contact de coupure 4 et une mâchoire de contact de sectionnement 5, cet équipage étant entraîné en rotation par un arbre d'entraînement 3. D'une façon analogue à celle

précédemment décrite, le contact de coupure se trouve équi-

pé d'un dispositif de coupure d'arc à écran basculant 18.

La manoeuvre de l'équipage mobile et du dispositif de coupure d'arc est obtenue au moyen d'une poignée de manoeuvre 55 et d'un arbre d'entraînement 54 associé à un système mécanique

du type de celui représenté sur la figure 8.

Toutefois, dans cet exemple, la plage à couteau du contact fixe de sectionnement consiste en l'un des deux couteaux

127, 127' d'un fusible à couteaux 128 monté, de façon amovi-

ble, dans un porte-fusible 129 solidaire du boîtier 130 du

combiné sectionneur-interrupteur.

Ce porte-fusible 129 comprend plus particulièrement une

pièce de positionnement 131 dans laquelle vient partielle-

ment s'engager le couteau 127 du fusible 128 et une mâchoire fixe 132 reliée à la borne de départ 133 du combiné et dans laquelle vient s'engager le couteau 127' du fusible 128. Le

fusible 128 est maintenu au niveau de son corps par un élé-

ment de support 134 solidaire d'un capot porte-fusible

basculant 135 articulé sur un axe 136 et maintenu en posi-

tion fermée par des moyens d'encliquetage 137. Ce capot 133 comprend en outre une poignée 138 permettant l'ouverture du porte-fusible 129 avec extraction simultanée des fusibles 128. Par ailleurs, une barrette de verrouillage 140 actionnée par la poignée de manoeuvre 55, est prévue de manière à ne rendre possible cette ouverture que si l'interrupteursectionneur est en position d'ouverture, position dans laquelle la poignée 55 se trouve à 90 de la position représentée, et la barrette de verrouillage 140, entraînée par la poignée 55 se trouve en position effacée. Une fenêtre transparente 141

- 15 -

prévue dans le boUtier 130 au-dessus du capot 135 permet une visibilité totale d'ouverture des éléments de contact de la partie sectionneur du combiné, de manière à confirmer ainsi l'ouverture apparente donnée par la position de la poignée de commande 55.

La figure 10 détaille la fonction de la pièce de positionne-

ment 131 du fusible 128. Cette pièce de positionnement

comprend deux mâchoires 143, 144 en matière isolante présen-

tant des propriétés élastiques et antifriction, et compre-

nant deux lèvres 145, 146, formant un angle a et de longueur suffisante pour guider le couteau 127 du fusible 128 au début de son introduction. Ces deux mâchoires 143, 144 qui, au repos, sont appliquées l'une contre l'autre, se trouvent ensuite écartées l'une de l'autre par le couteau 127 lors de son introduction. En fin de mise en place, les mâchoires 143, 144 viennent pincer une petite partie du couteau 127 dans une zone située de telle manière que la mâchoire 5 du contact de sectionnement puisse se déplacer librement et venir s'engager sans aucune géne sur la partie restante du couteau 127 qui constitue alors la partie fixe de l'élément

de contact de sectionnement.

-16-

Claims (22)

Revendications de brevet

1. Combiné sectionneur-interrupteur comprenant au moins un élément de contact fixe de coupure (7), un élément de contact fixe de sectionnement (8), au moins un équipage

mobile (1) comportant un élément de contact mobile de coupu-

re (4) électriquement relié à un élément de contact mobile de sectionnement (5), ces deux éléments de contact mobiles (4, 5) étant conçus pour coopérer respectivement avec les

deux éléments de contact fixes (7, 8), et des moyens permet-

tant de déplacer l'équipage mobile (1) entre une position ouverte dans laquelle les éléments de contact fixes (7, 8) se trouvent écartés des éléments de contact mobiles (4, 5) et une position fermée dans laquelle les éléments de contact fixes (7, 8) sont en contact électrique avec les éléments de contact mobiles (4, 5) correspondants, caractérisé en ce que la disposition des éléments de contact mobiles (4, 5) par rapport aux éléments de contact fixes (7, 8) ainsi que la nature des déplacements de l'équipage mobile (1) sont conçues de telle manière qu'au cours du passage de

la position ouverte à la position fermée, l'élément de con-

tact fixe de sectionnement (8) soit électriquement connecté - à l'élément de contact mobile de sectionnement (5) avant que s'établisse le contact électrique entre l'élément de contact

fixe de coupure (7) et l'élément de-contact mobile de coupu-

re (4) et, inversement, au cours du passage de la position fermée à la position ouverte, l'élément de contact fixe de coupure (7) se trouve dégagé de l'élément de contact mobile de coupure (4) avant la déconnexion de l'élément de contact fixe de sectionnement (8) et l'élément de contact mobile de

sectionnement (5).

2. Combiné sectionneur-interrupteur selon la revendi-

cation 1, caractérisé en ce que les éléments de contact de coupure (4, 7) sont équipés de moyens d'insertion d'un écran isolant (18) dans l'arc de coupure produit lors de la séparation

- 17 -

mécanique dudit élément de contact fixe de coupure (7) et de l'élément de contact mobile de coupure (4) qui lui est associé.

3. Combiné selon la revendication 2, caractérisé en ce que les susdits moyens d'insertion sont conçus pour effectuer l'insertion de l'écran isolant (18) du

côté opposé au point de démarrage de l'arc.

4. Combiné selon l'une des revendications 2 et 3,

caractérisé en ce que les éléments de contact mobiles et fixes de coupure (4, 7) sont conformés de manière à définir un point de démarrage d'arc, à l'opposé de l'endroit o s'effectue l'introduction de l'écran (18).o

5. Combiné selon l'une des revendications précéden-

tes, caractérisé en ce que les éléments de contact fixes (7, 8) consistent en des plages à couteau, et en ce que les éléments de contact mobiles (4, 5) comprennent une mâchoire sollicitée élastiquement, dans laquelle vient

s'engager ladite plage à couteau.

6. Combiné selon la revendication 5, caractérisé en ce que la plage à couteau (7, 8) et la mâchoire (4, 5) des éléments de contact de coupure forment un angle de dégagement permettant de définir le point de démarrage d'arc à l'opposé de l'endroit o s'effectue

l'introduction de l'écran (18).

7. Combiné selon l'une des revendications précéden-

tes, caractérisé en ce que les éléments de contact mobiles et fixes de coupure (4, 7) sont conformés de manière à définir une zone de coupure dans laquelle sont disposés des ailettes de refroidissement (27) et/ou des canaux d'évacuation de gaz (26).

- 18 -

8. Combiné selon l'une des revendications précéden-

tes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant de déplacer l'équipage mobile (1) qui coopèrent avec les moyens d'insertion de l'écran isolant (18) en vue d'obtenir une

séquence de fermeture comprenant successivement l'efface-

ment de l'écran (18), un déplacement de l'équipage mobile (1) au terme duquel s'effectue l'interconnexion des éléments de contact de sectionnement (5, 8) puis des éléments de contact de coupure (4, 7), et la mise en position armée de l'écran isolant (18), et une séquence d'ouverture comprenant la déconnexion des éléments de contact de coupure (4, 7), l'insertion rapide de l'écran isolant (18) dès que ces

éléments de contact de coupure (4, 7) sont séparés mécani-

quement et la déconnexion des éléments de contact de sec-

tionnement (5, 8).

9. Combiné selon l'une des revendications précéden-

tes, caractérisé en ce que l'équipage mobile (1) est déplacé en rotation et comprend une lame conductrice (2) montée par sa partie centrale sur un arbre d'entraînement transversal (3) et portant, à ses extrémités, deux mâchoires respectives incurvées (4, 5), orientées en sens inverse l'une par rapport à l'autre et s'étendant concentriquement, de part et d'autre de ladite lame (2), et en ce que les éléments de contact fixes (7, 8) consistent en

des plages à couteau décalées l'une par rapport à l'autre.

10. Combiné selon l'une des revendications précéden-

tes, caractérisé en ce que le susdit écran (18) présente une forme incurvée et est solidaire d'une structure porte-écran formée de deux flasques parallèles porte-écran (19, 20) disposés de part et d'autre de l'élément de contact fixe de

coupure (7), ces deux flasques (19, 20) étant montés rota-

tifs et sollicités par des moyens élastiques (23) tendant à amener l'écran (18) au droit dudit élément de contact fixe

de coupure (7).

- 19 -

11. Combiné selon l'une des revendications 9 et 10,

caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réarmement de l'écran isolant (18), ces moyens comportant un levier de

réarmement (50) articulé à l'extrémité d'un levier d'entraî-

nement (52) monté pivotant et sollicité par une came (53) entraînée par un arbre rotatif (54) dont le mouvement de rotation est lié au mouvement de rotation de l'équipage mobile (1), et en ce que l'extrémité du levier de réarmement (50) située du

côté opposé de son articulation comprend une première surfa-

ce de butée (57) coopérant avec un téton (58) solidaire de la structure porte-écran en vue de repousser celle-ci contre l'action desdits moyens élastiques (23) lors de la phase de réarmement, et une deuxième surface de-butée (60) coopérant avec une surface de came fixe (61) agencée de manière à provoquer, à la fin du réarmement, un basculement du levier de réarmement (50) qui dégage la première surface de butée

(57) dudit téton (58) et libère ainsi la structure porte-

écran.

12. Combiné selon l'une des revendications 9 et 10,

caractérisé en ce qu'il comprend un mécanisme d'actionnement comportant:

- un arbre d'entraînement (54) dont la rotation est comman-

dée par un organe de manoeuvre (55), - un basculeur à point mort comprenant une tige oscillante (84) articulée sur un axe (85) et comportant un évidement oblong (88), - un premier moyen de couplage mécanique pour transformer le mouvement de rotation de l'arbre d'entraînement (5) en un mouvement d'oscillation de la tige oscillante (84), - une came montée rotative autour de l'arbre d'entraînement

(3) de l'équipage mobile (4, 5) du sectionneur-interrup-

teur et portant un axe (87) passant au travers dudit perçage oblong,

- 20 -

- un premier ressort (89) monté sur la tige et portant sur la came (86),

- un deuxième moyen de couplage mécanique pour l'entraine-

ment en rotation avec un premier jeu prédéterminé, de l'arbre (3), à partir du mouvement de rotation de la came, - un arbre de réarmement (96) sur lequel la structure

porte-écran (18) est montée avec un deuxième jeu angulai-

re prédéterminé,

- un deuxième ressort (95) exerçant un couple sur la struc-

ture porte-écran; - un troisième ressort (97) exerçant un couple sur l'arbre de réarmement, - un troisième moyen de couplage mécanique, permettant l'entraînement en rotation, avec libération en fin de course, de l'arbre de réarmement, à partir du mouvement

de rotation de la came.

13. Combiné selon la revendication 12, caractérisé en ce que le susdit premier moyen de couplage mécanique comprend un levier (83) solidaire de l'arbre

d'entraînement et muni d'un doigt portant sur la tige oscil-

lante (84).

14. Combiné selon l'une des revendications 12 et 13,

caractérisé en ce que le susdit deuxième moyen de couplage mécanique comprend une pièce (91) solidaire de l'arbre (3) et munie d'une échancrure, et un téton solidaire de la came

(86) passant dans ladite échancrure.

15. Combiné selon l'une des revendications 12, 13 et

14,

caractérisé en ce que le troisième moyen de couplage mécani-

- 21 -

que comprend un levier, monté sur l'arbre de réarmement (96) et comprenant un doigt (99) coopérant avec un taquet (94)

solidaire de la came (86).

16. Combiné selon l'une des revendications 12, 13, 14

et 15, caractérisé en ce que le susdit deuxième jeu angulaire

correspond à la course de basculement de la structure porte-

écran.

17. Combiné selon l'une des revendications 12 à 16,

caractérisé en ce que sur l'arbre de réarmement (96) sont montées avec jeu, avec rappel par ressort indépendant, plusieurs structures porteécran (18) associées à plusieurs ensembles sectionneurs-interrupteurs respectifs, de manière

à obtenir un fonctionnement individualisé desdites structu-

res porte-écran (18).

18. Combiné selon l'une des revendications précéden-

tes,

caractérisé en ce qu'il comprend un fusible à couteau amovi-

ble (128) dont l'un des couteaux (127) constitue la plage à

couteau du contact fixe de sectionnement.

19. Combiné selon la revendication 18, caractérisé en ce qu'il comprend un porte-fusible (129) dans lequel est disposé le susdit fusible (128), ce porte-fusible (129) comprenant une pièce de positionnement (131) dans laquelle vient partiellement s'engager le couteau (127) du fusible (128) servant de plage à couteau du contact fixe de sectionnement, et une mâchoire fixe (132) reliée à la borne de départ (133) du combiné et dans laquelle vient s'engager

le deuxième couteau (127') du fusible (128).

20. Combiné selon la revendication 19, caractérisé en ce que la pièce de positionnement (131) du fusible (128) comprend deux mâchoires (143, 144) en matière isolante présentant des propriétés élastiques et comprenant

- 22 -

deux lèvres (145, 146) entre lesquelles vient partiellement

s'engager le couteau (127) du fusible (128).

21. Combiné selon la revendication 20, caractérisé en ce que les deux mâchoires (143, 144) compren-

nent deux lèvres formant un angle prédéterminé.

22. Combiné selon l'une des revendications 1 à 8,

caractérisé en ce que l'équipage mobile (70) est déplacé en

translation.