FR2559043A1 - Siege-auto pour jumeaux - Google Patents

Abstract

LE SIEGE EST REALISE EN FORME COQUE 1 QUI PRESENTE UN DOSSIER 2, UNE ASSISE 3, DEUX ACCOUDOIRS LATERAUX 4, 5 ET UN ACCOUDOIR MEDIAN 6 DIVISANT CETTE COQUE EN DEUX NICHES 7, 8, LE SIEGE ETANT MUNI, D'UNE PART, D'UN DISPOSITIF D'ANCRAGE A SANGLE ET, D'AUTRE PART, DE DEUX DISPOSITIFS DE MAINTIEN TELS QUE DES HARNAIS-BAUDRIERS 41, 42 MONTES DANS LES DEUX NICHES RESPECTIVEMENT. SUIVANT L'INVENTION, LE DISPOSITIF D'ANCRAGE COMPREND DES ORGANES D'ACCROCHAGE 15, 22, 23 DISPOSES DE FACON FLOTTANTE EN BAS DE LA FACE ARRIERE DU DOSSIER 2 ET SITUES SENSIBLEMENT EN REGARD DES TROIS ACCOUDOIRS, CES ORGANES COOPERANT AVEC AU MOINS UNE SANGLE D'ANCRAGE 31 QUI EST PRISE, EN ETANT LIBRE DE COULISSER, PAR DEUX PATTES D'ANCRAGE 33, 34 ET QUI S'ETEND EN V, A PARTIR DE CHAQUE PATTE, POUR ABOUTIR A L'ORGANE LATERAL CORRESPONDANT ET L'ORGANE MEDIAN PRECITES EN VUE DE S'Y ACCROCHER DE FACON REGLABLE.

Description

SIEGE-AUTO POUR JUMEAUX
La présente invention concerne un siège-auto pour jumeaux.

Ce siège est de préférence constitué par une coque moulée en matière plastique, comportant deux places identiques et ancrée au véhicule. La coque présente alors un dossier, une assise, deux accoudoirs latéraux et un accoudoir médian divisant cette coque en deux niches pourvues de dispositifs de maintien, tels que des harnais-baudriers, niches dans lesquelles les jumeaux prennent place.

L'avantage de ce siège double est que son encombrement est nettement inférieur à celui de deux sièges simples placés cote à côte sur la banquette du véhicule et qu'un seul ancrage pouvait. suffire au lieu de deux.

Cependant, un siège d'une telle largeur subirait, sous un choc violent, une déformation dangereuse en son milieu, s'il était fixé justement comme un siège simple classique de chaque coté de la coque.

La présente invention a pour but d'éviter cette déformation malgré l'utilisation limitée de deux ancrages, de répartir les efforts sur la coque de façon rationnelle en conjuguant les deux harnais-baudriers avec ces ancrages et de conserver le même nombre de réglages par niche que pour un siège simple monocoque.

Dans ce but et conformément à l'invention, le dispositif d'ancrage comprend des organes d'accrochage disposés de façon flottante en bas de la face arrière du dossier et situés sensiblement en regard des trois accoudoirs, ces organes coopérant avec au moins une sangle d'ancrage qui est prise, en étant libre de coulisser, par deux pattes d'ancrage et qui s'étend en V, à partir de chaque patte, pour aboutir à l'organe latéral correspondant et l'organe médian précités en vue de s'y accrocher de façon réglable.

De préférence, la sangle d'ancrage est unique et s'étend en W, le sommet médian de ce W étant fixé à l'organe d'accrochage médian correspondant.

Suivant une forme de réalisation particulièrement avantageuse, l'organe d'accrochage médian est un passant à deux fentes qui sont traversées par la sangle unique d'ancrage de façon que celle-ci forme un pli sur la barre médiane de ce passant et se trouve ainsi retenue tout en pouvant glisser, les pattes d'ancrage présentant un orifice. simple pour le passage coulissant de ladite sangle.

Les organes d'accrochage sont montés sur une sangle de fixation s'étendant en bas contre la face avant du dossier et traversant quatre lumières de celuici situées près des accoudoirs extrèmes pour deux d'en- tre elles et de chaque côté de l'accoudoir médian pour les deux restantes.

La sangle de fixation précitée traverse, derrière l'accoudoir médian,le passant à deux fentes précité pour le maintenirde façon coulissante, chaque extrémité de cette sangle coopérant avec un organe d'accrochage constitué par un passant à trois fentes traversées sélectivement, en vue d'un blocage avec réglage préalable, par cette extrémité considérée de la sangle de fixation et par l'extrémité correspondante de la sangle d'ancrage.

Chaque harnais-baudriertraversant une lumière haute et deux lumières basses du dossier de la niche correspondante, ces lumières sont situées au plus près des accoudoirs, donc d'un organe d'accrochage latéral et de l'organe d'accrochage médian.

Divers autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent d'tailleurs de la description détaillée qui suit.

Une forme de réalisation de l'objet de l'invention est représentée, à titre d'exemple non limitatif, sur le dessin annexe.

Sur ce dessin
- la figure 1 est une perspective vue des trois quarts arrière montrant le siège-auto conforme à l'invention et plus spécialément le dispositif d'ancrage et d'accrochage, ainsi que la partie postérieure des harnaisbaudriers,
- la figure 2 est une perspective vue des trois quarts avant illustrant le siège et les harnais-baudriers des deux niches,
- la figure 3 est une vue de dessus prise suivant la ligne brisée III-III de la figure 1, en coupe horizontale à travers la coque et en vraie grandeur dans le plan incliné dans lequel s'étend la sangle d'ancrage,
- la figure 4 est une vue schématisant, d'une part, les harnais dans le plan "P" du dossier qui est incliné en haut vers l'arrière d'un angle "a" de 100 environ par rapport à un plan vertical "V" d'autre part, le dispositif d'ancrage et d'accrochage qui s'étend dans un plan "Q" incliné en bas vers l'arrière d'un angle "b" de 400 environ par rapport à un plan horizontal "H", la ligne "q" de la sangle de fixation par les organes d'accrochage sur la sangle d'ancrage étant située plus haut que la ligne "p" des brins traversiers inférieurs des harnais-baudriers.

Ainsi que cela ressort clairement de la figure 2, le siège-auto est une coque monolithique 1 présentant un dossier 2, une assise 3, deux accoudoirs latéraux 4, 5 et un accoudoir médian 6. Ces accoudoirs se prolongent en s'amincissant jusqu'en haut du dossier formant reposetête et ménagent dans la coque deux niches 7,8 dans lesquelles peuvent prendre place des jumeaux.

Suivant la ligne q (figure 1), le dossier 2 délimite deux fentes marginales 9,10 situées près des accoudoirs latéraux 4,5 et deux fentes centrales 11,12 disposees de part et d'autre de l'accoudoir médian 6.

Une sangle de fixation 13 s'étend contre la face avant du dossier 2 des deux niches 7,8 et traverse les lumières précitées ; la sangle 13 forme derrière l'accoudoir médian 6 un pont 14 qui retient prisonnier un passant 15 en s'insinuant dans les deux fentes 16 de celuici et en s'appuyant devant sa barrette médiane 17 et derrière ses barrettes latérales 18,19 ; cette sangle 13 retient également par ses extrémités libres 20 et 21, derrière les accoudoirs latéraux 4,5,des passants 22,23 à trois fentes 24 à 26 séparant quatre barrettes-27 à 30, chaque extrémité de bande formant une boucle double enveloppant deux barrettes 27,28 du passant correspondant d'une façon autoserrante et réglable illustrée par la figure 2 ; ainsi, l'extrémité de bande 20 traverse la fente médiane 25, recouvre la face apparente des barrettes 28,27 et contourne la barrette extrême 27 pour former une première boucle, puis traverse la fente extrême 24 et contourne la barrette intermédiaire 28 en s 'insé- rant entre le passant et la première boucle pour former une deuxième boucle ; grâce à cette double boucle, chacun des passants 22 et 23 peut être réglé en position sur l'extrémité 13 et constituer un organe d'accrochage flottant sur lequel la sangle 13 se serre d'autant plus fermement que ledit organe subit une traction plus intense sous l'effet d'un choc par exemple.

Dans le plan Q de retenue du siège par sanglage, le dispositif de sanglage comporte non seulement les deux passants extrêmes 22 et 23, mais également le passant médian 15, ces divers passants constituant trois organes d'accrochage pour une sangle d'ancrage 31.

Dans l'exemple représenté, cette sangle d'ancrage est unique et s'étend en W. Elle traverse sensiblement au milieu de sa longueur, les fentes 16 du passant médian 15 en s'appuyant sur la barrette centrale 17 de celui-ci, puis des deux côtés, les trous 32 de deux pattes d'ancrage 33 et 34 fixées sur l'ossature porteuse du véhicule automobile, enfin à ses extrémités, les fentes 25 et 26 des passants flottants 22 et 23 en formant avec les barrettes 29 et 30 de ceux-ci des doubles boucles analogues à celles formées par les extrémités de la sangle de fixation 13 dans les mêmes passants 22 et 23.

Suivant la ligne p (figure 1), le dossier 2 délimite également deux lumières marginales 35,36 situées près des accoudoirs latéraux 4,5 et deux lumières centrales 37,38 disposées de part et d'autre de l'accoudoir médian 6. Les lumières marginales basses 35,36 s'étendent en dessous de lumières marginales hautes 39,40 ega- lement situées près des accoudoirs latéraux 4,5. Ces lumières sont destinées au passage et au maintien relativement à la coque 1 des sangles de deux harnais-baudriers 41,42 placés dans les niches 7,8 respectivement. Ainsi, une sangle 43 s'étend en descendant derrière le dossier 2 et traverse les lumières 35 et 39 pour former un brin ventral 44 et un brin diagonal 45 qui se rejoignent dans la niche 7 sur un verrou de sécurité 46 à ouverture rapide.De même, une sangle 47 s'étend en descendant derrière le dossier 2 et traverse les lumières 36 et 40 pour former un brin ventral 48 et un brin diagonal 49 qui se rejoignent dans la niche 8 sur un verrou de sécurité 50 à ouverture rapide. Le harnais 41 est complété par une sangle de serrage 51 (figure 1) munie d'un pène 52 (figure 2) coopérant avec le verrou 46 et le harnais 42 par une sangle de serrage 53 (figure 1) munie d'un pène 54 (figure 2) coopérant avec le verrou 50, les sangles 51 et 53 traversant les lumières 37 et 38 et étant reliées par un passant 55 à trois fentes permettant de régler le serrage des deux harnais. I1 est important de remarquer que les harnais-baudriers prennent appui sur la coque (lumières 35 à 40) au plus près des organes d'accrochage 15,22,23 qui sont eux-mêmes situés au plus près des accoudoirs 4 à 6.Dès lors, les forces de retenue sont dirigées vers les ancrages et n'ont que peu tendance à engendrer la rupture de la coque.

I1 est bien évident que la sangle d'ancrage unique 31 disposée en W peut être remplacée par deux sangles en V prises respectivement par les pattes d'ancrage 33 et 34 ; ces sangles traversent alors l'une, les fentes 9 et 11, l'autre, les fentes 10 et 12 et s'étendent à l'intérieur des niches 7 et 8 à la place de la sangle de fixation 13.

I1 est bien évident aussi que les trois organes d'accrochage 15,22 et 23 peuvent être montés flottants d'une autre façon derrière la coque 1, c'est-à-dire sans l'assistance de la sangle 13. Ce montage est bien difficile, mais possible notamment si la coque comporte une armature interne ou des ferrures intégrées auxquelles lesdits organes sont alors reliés par des liens souples. Dans ce cas, ces organes sont accrochés aux pattes d'ancrage 33 et 34 par une sangle en W ou par deux sangles en V -ou bien par quatre sangles simples munies de mousquetons.

L'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation représentée et décrite en détail, car diver- ses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Siège-auto pour jumeaux, réalisé en forme de coque (1) qui présente un dossier (2), une assise (3), deux accoudoirs latéraux (4,5) et un accoudoir médian (6) divisant cette coque en deux niches (7,8), le siège étant muni, d'une part, d'un dispositif d'ancrage à sangle et, d'autre part, de deux dispositifs de maintien tels que des harnais-baudriers (41,42) montés dans les deux niches respectivement.

caractérisé en ce que le dispositif d'ancrage comprend des organes d'accrochage (15,22,23) disposés de façon flottante en bas de la face arrière du dossier (2) et situés sensiblement en regard des trois accoudoirs, ces organes coopérant avec au moins une sangle d'ancrage (31) qui est prise, en étant libre de coulisser, par deux pattes d'ancrage 533,34) et qui s'étend en V, à partir de chaque patte, pour aboutir à l'organe latéral correspondant et l'organe médian précités en vue de s'y accrocher de façon réglable.

2. Siège selon la revendication 1, caractérisé en ce que la sangle d'ancrage (31) est unique et s'étend en W, le sommet médian de ce W étant fixé à l'organe d'accrochage médian correspondant (15).

3. Siège selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'organe d'accrochage médian (15) est un passant à deux fentes (16) qui sont traversées par la sangle unique d'ancrage (31),de façon que celle-ci forme un pli sur la barrette médiane (17) de ce passant et se trouve ainsi retenue tout en pouvant glisser, les pattes d'ancrage (33,34) présentant un orifice simple (32) pour le passage coulissant de ladite sangle.

4. Siège selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les organes d'accrochage !15,22,23) sont montés sur une sangle de fixation (13) s'étendant en bas contre la face avant du dossier (2) et traversant quatre lumières (9 à 12) de celui-ci si tuées-près des accoudoirs extrèmes (4,5) pour deux d'entre elles (9,10) et de chaque coté de l'accoudoir médian (6) pour les deux restantes (11,12).

5. Siège selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce que la sangle de fixation précitée (13) traverse, derrière l'accoudoir médian (16), le passant à deux fentes précité (15) pour le maintenir de façon coulissante, chaque extrémité (20,21) de cette sangle coopérant avec un organe d'accrochage (22,23) constitué par un passant à'trois fentes (24 à 26) traversées sélectivement en vue d'un blocage avec réglage préalable, par cette extrémité considérée de la sangle de fixation (13) et par l'extrémité correspondante de la sangle d'ancrage (31).

6. Siège selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que, chaque harnais-baudrier (41,42) traversant une lumière haute (39,40) et deux lumières basses (35 et 37, 36 et 38) du dossier (2) de la niche correspondante, ces lumières sont situées au plus près des accoudoirs (4 à 6), donc d'un organe d'accrochage latéral (22,23) et de l'organe d'accrochage médian (15).