FR2555410A1 - Dispositif et procede pour stocker et elever des crustaces - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF ET PROCEDE POUR STOCKER ET ELEVER DES CRUSTACES. UN TEL DISPOSITIF COMPORTE UNE CUVE 1 SERVANT A STOCKER DE L'EAU ET POSSEDANT UNE BASE RETRECIE 12, UNE PLURALITE DE CASIERS 52 SUBDIVISES EN PLUSIEURS COMPARTIMENTS 56 D'UNE TAILLE PERMETTANT D'Y LOGER UN CRUSTACE OU UN HOMARD ET MUNIE D'UN FOND PERFORE, DES MOYENS 34 D'ENTRAINEMENT DE L'EAU BAIGNANT LES CRUSTACES, SELON UN MOUVEMENT ASCENDANT DEPUIS LA BASE 12 DE LA CUVE JUSQU'A SA PARTIE SUPERIEURE ET SERVANT A AERER L'EAU DANS SA RECIRCULATION, ET DES MOYENS 14, 15, 16, 18, 20, 22, 24 SERVANT A EVACUER L'EAU DE LA BASE DE LA CUVE EN DES QUANTITES CORRESPONDANT SENSIBLEMENT A DES QUANTITES D'EAU SUPPLEMENTAIRE AJOUTEE A LA PARTIE SUPERIEURE DE LA CUVE. APPLICATION NOTAMMENT AU STOCKAGE ET A L'ELEVAGE DE HOMARDS.

Description

L'invention concerne le stockage et l'élevage de crustacés, et plus

particulièrement un appareil et un

procédé pour élever des homards depuis le stade post -lar-

vaire jusqu'au stade ou les crustacés possèdent un poids permettant de les vendre sur le marché. Le présent dispo- sitif et le présent procédé peuvent être utilisés pour le

stockage et la conservation de homards obtenus naturelle-

ment avant la distribution et la commercialisation.

Le homard américain, Homarus americanus, est la victime d'une pêche intensive. Les réserves naturelles

sont exploitées avec la productivité maximum admissible.

Au cours des dernières années, les quantités annuelles pê-

chées au Canada ont été évaluées entre 18 et 23 milliers de

tonnes et semblent s'être stabilisas à ce niveau. -

Le homard américain est reconnu internationa-

lement comme étant un délice de connaiseur. Le marché po-

tentiel pour cet animal, en particulier en tant que mar-

chandise vivante, a pu fortement dépasser l'approvision-

nement. Il se pose actuellement plusieurs problèmes relatifs au commerce du homard vivant, qui compromettent ce marché, à savoir l'accroissement des prix de vente au détail, qui est dd au risque élevé de perte des homards vivants, une

réduction de la qualité dans le cas d'un stockage prolon-

gé et un approvisionnement intermittent. Ces facteurs on entraîné un accroissement du volume des ventes des homards entièrement congelés, en raison du risque réduit de pertes

du maintien de la qualité lors du stockage et d'un appro-

visionnement qui peut être prolongé bien au-delà de la

saison de pêche.

La marchandise préférée du consommateur est en-

core le homard qui vient d'être cuit Mais pour que ce pro-

duit retrouve sa place correcte sur le marché, il faut ré-

soudre les problèmes du risque élevé, de la réduction de

la qualité, et de l'approvisionnement intermittent.

L'industrie des homards vivants utilise des

cuves de stockage en communauté, des nacelles et des cais-

ses à claire-voie flottantes et des viviers de stockage

en communauté servant à stocker les homards entre le mo-

ment de leur arrivée et celui de leur expédition. Environ dix pour cent des homards destines à être vendus à l'état vivant sont perdus par suite de blessures, sous l'effet de

la maladie, du canribalisme entre les homards et de la mau-

vaise qualité de l'eau. Les blessures favorisent la propa-

gation de la maladie bactériologique de Gaffky qui est fa-

tale pour leshomards, mais n'a aucun effet sur l'homme. Les homards, oui sont affectés par cette bactérie prennent un

état léthargique et deviennent la proie de homards plus vi-

goureux. Pendant ce "festin', des millions debactéries virulen-

tes sont libérées, ce qui entraîne une infection des homards

alentour, se traduisant par des lésions au niveau de la co-

que, qui agissent à la manière de aortes d'entrée" pour les bactéries. L'introduction d'un homard atteint de la maladie de Gaffky dans un vivier de homards conserves en communauté peut entraîner une perte par épidémie, massive. Lorsqu'un

lot de homards est acheté dans un vivier, le présent sys-

tème ne fournit aucune garantie concernant une apparition éventuelle de la maladie. L'apparition de la maladie peut être déterminée en effectuant un échantillonnage aléatoire du sang du lot de homards et en déterminant si la bactérie provoquant la maladie de Gaffky est ou non présentedans les échantillons, mais cette procédure est onéreuse et prend du

temps et n'a pas été adoptée dans l'industrie. L'instabili-

té de l'état de santé des homards en vivier a persuadé de

nombreux marchands de détail d'acheter le produit congelé.

Le risque d'une propagation de la maladie dans le vivier de stockage des homards en communauté augmente

lorsque la période de stockage augmente. Des opérateurs ex-

périmentés travaillant sur des viviers écoulent leur stock

aussi rapidement que le marché l'impose ou dès que la morta-

lité commence à monter. Le risque élevé associé à la conser-

vation des homards pendant de longs intervalles de temps, visant à tirer un bénéfice avec des prix plus élevés en dehors de la saison, décourage la mise en oeuvre de cette pratique. Le stockage prolongé se traduit par une réduc- tion du contenu en chair. La vitesse du métabolisme corporel des homards stockés en commun est excessive. L'alimentas tion des homards, visant à empêcher le canribalisme, et

une réduction de la quantité de homards sontseulement par-

tiellement efficace étant donné qu'un plat favori du ho-

mard est, lorsqu'il peut en disposer, un congénère de sa

propre espèce. Des durées prolongées de stockage en commu-

nauté peuvent entraîner une fréquente apparition de la ma-

ladie de Gaffky, une réduction du contenu en chair, des mu-

tilations et un aspect physique amoindri et un état géné-

ral affaibli rendant l'expédition et le stockage après ex-

pédition très aléatoires.

Chaque année une quantité de homards correspon-

dant à une valeur marchande de plus de dix millions de dol-

lars sont perdus pendant leur stockage en raison de la mor-

talité due à la maladie, au cannibalisme et aux contraintes subies par les homards. Ces pertes démontrent le caractère fortement inadéquat des installations traditionnelles de stockage.

Comme cela a été mentionné ci-dessus, les ins-

tallations classiques utilisées pour le stockage des homards comportaient des viviers, des nacelles et des caisses à claire-voie flottantes, et des cuves de stockage en commun

situées à terre. Un inconvénient de ces installations rési-

de dans la mortalité importante des homards, due à la ma-

ladie (en particulier la maladie de Gaffky) au canibalisme et aux contraintes subies par les homards et provoquée par un remplissage excessif, des endommagements physiques et des fluctuations dans la qualité de l'eau. L'aspect physique des homards qui survivent et doivent être vendus sur le marché des homards vivants, est souvent amoindri par suite de la

perte de pinces, de patteset d'antennes. Les homards entas-

sés les uns sur les autres se mutilent réciproquement. Ces endommagements ont pour effet que de nombreux homards sont rejetés par les marchés qui exigent un "produit de haute

qualité" et qui paient des prix élevés.

Les systèmes de stockage en commun se sont avé-

rés constituer des bases de reproduction pour la bactérie de Gaffky. Ceci est de à la manière dont cette maladie de Gaffky peut être transmise d'un homard à l'autre et aux effets physiologiques sur des homards affectés. Pour qu'un homard soit atteint d'une infection due à la maladie de

Gaffky, la bactérie qui en est la cause,à savoir la bacté-

rie Aerococcus viridans var. homari doit pénétrer par une lésion présente dans le tégument du homard. Dans le cas

d'un stockage en communauté les interactions physiques en-

tre les homards provoquent de nombreuses lésions par suite

de la perte de pattes et de simples picaures du tégument.

S'il existe des bactéries dans l'eau, elles peuvent pénétrer au niveau d'une lésion, avant que le mécanisme de coagulation

naturelle chez le homard ferme de façon étanche la bles-

sure. Une fois que les bactéries ont pénétré à l'intérieur du homard, ce dernier meurt en l'espace de quelques jours ou de quelques semaines, en fonction de la température de l'eau. Une fois installées dans les homards, les bactéries sont responsables d'une réduction massive de la capacité de coagulation du sang, d'un défaut de fonctionnement de

l'hépatopancréas et d'une réduction de la capacité de l'hé-

mocyanine à fixer l'oxygène. Les homards infectés sont de

plus en plus léthargiques au fur et à mesure que l'infec-

tion s'accroît. Dans le cas du stockage en communauté, les

homards les plus résistants mutilent les homards léthargiques.

Lorsqu'un homard infecté est blessé, son sang se vide ai-

sément de son corps. Ce sont littéralement des millions de

bactéries virulentes qui sont libérées dans l'eau environ-

nante. Etant donné que les homards environnants se bat-

tent pour le "festin", ilssont à leur tour blesses et par conséquent infectés. Il suffit d'un très petit nombre de bactéries pour déclencher une Dépidémie de Gaffky dans une installation de stockage en communauté. Lorsque les homards sont conservés en étant physiquement isolés dans des compartiments de stockage individuels, o tout contact physique peut être éliminé,

l'apparition d'une blessure et la possibilité d'une infec-

tion sont fortement réduites. Même dans un système o l'eau est infectée par des bactéries de Gaffky, les homards ne sont pas infectés sauf s'ils font l'objet d'une blessure physique. C'est pourquoi la nécessité de disposer d'un

système de stockage à haute densité, commercialement via-

ble, est êvidenteet a un caractère d'urgence.

Par le passé, de nombreux brevets ont été pu-

bliés pour des systèmes et des procédures visant à élever

des crustacés dans des réservoirs, des cages ou des paniers.

La plupart de ces systèmes ignoraient complètement les exi-

gences biologiques du homard et aucun d'eux n'a connu à ce

jour une réussite commerciale.

C'est pourquoi un but de la présente invention est de fournir un moyen de stocker des homards vivants pendant de longs intervalles de temps avec une mortalité minimums et un autre but de l'invention est de fournir un procédé et un dispositf permettant d'obtenir des conditions optimales pour la croissance, la maturation et le stockage de homards depuis le stade post-larvaire jusquà une taille

de 1 kilogramme ou plus.

Dans une première forme de réalisation, le sys-

-Lème est constitué par une série de culives profondes à hau-

te densité contenant des casiers compartimentés, dans les-

quels les homards sont logés individuellement et sont ali-

mentés par un écoulement -d'un.e eau appropriée qui, après avoir traversé le système, est filtrée, nettoyée ozoniséeet

renvoyd au système de manière à réaliser un système fa-

vorisant la vie.

Il est important que toutes les matières fé-

cales et toutes les particules de nourriture perdues soient éliminées de la colonne d'eau afin d'empêcher l'apparition d'une maladie et de fournir des conditions optimales de croissance. Dans une autre forme de réalisation, un but de la présente invention est de fournir un procédé et un appareil visant à optimiser la croissance et à protéger

la santé des homards grâce à l'élimination continue des dé-

chets de la colonne d'eau, dans laquelle se trouvent dis-

posés les homards.

Selon une autre forme de réalisation préférée, un autre but consiste à fournir un procédé et un dispositif

pour transformer ou éliminer les déchets azotés, la nourri-

ture perdue et les excréments ainsi que les micro-organis-

mes nocifs de l'eau en mettant en oeuvre une filtration mécanique et une filtration biologique selon un système

monté en série. En outre des trajets d'écoulement en paral-

lèle provenant de ces filtres et envoyés par l'intermédiai-

re d'un distributeur d'ozone sont prévus de manière à per-

mettre le traitement d'un volume plus faible de l'eau qui

est en circulation.

Un autre but de la présente invention consiste, selon une forme préférée, à réaliser un système semi-fermé

dans lequel la même eau est remise en circulation en perma-

nence à travers le système avec une addition journalière de

10 à 15 % d'une eau d'appoint fraiche, cette eau étant pu-

rifiée selon un processus continu, ce qui a pour effet que l'ensemble des déchets et des matières toxiques dissoutes

sont éliminés. Les organismes situés dans l'eau sont éli-

minés ou détruits, ce qui permet de réduire ou d'empêcher des infections provenant de l'eau et une maladie chez les homards. On maintient à tout moment une teneur élevée en

oxygène dans la colonne d'eau, et le gaz carbonique, l'am-

moniaque, les nitrates et les nitrites et d'autres subs-

tances dissoutes, qui sont toxiques pour les homards, sont éliminées.

Un autre but de la présente invention est, se-

lon une forme préférée, de fournir un système de casiers et de cuves qui sont réellement auto-nettoyantes, en étant

actionnées par la force de l'eau les traversant.

Conformément à la présente invention il est pré-

vu un dispositif servant à maintenir en vie une pluralité de crustacés, de coquillages et analogues comportant une cuve formant vivier servant à retenir l'eau et possédant une base rétrécie vers le bas et vers l'intérieur, au moins

un casier subdivisé en une pluralité de compartiments dimern-

sionnés chacun de manière à loger un crustacé et possédant un fond perforé, ce casier pouvant être immergé à l'intérieur de la cuve, des moyens de levage servant à faire recirculer l'eau depuis la base de la cuve jusqu'à sa partie supérieure et à aérer l'eau lorsqu'elle est remise en circulation, et des moyens permettant de purger de façon sélective l'eau à partir de la base de la cuve en des quantités correspondant sensiblement à des quantités d'eau supplémentaire ajoutées

à la partie supérieure de la cuve, et de réaliser un lava-

ge de la cuve.

Conformément à un autre aspect de la présente invention, il est prévu un procédé pour stocker et élever des coquillages, des crustacés et analogues, incluant les phases opératoires consistant à stocker de l'eau dans une cuve, à immerger à l'intérieur de la cuve une pluralité de casiers dont chacun est subdivisé en une pluralité de compartiments

dimensionnés de manière à permettre le logement d'un co-

quillage individuel, à faire recirculer l'eau depuis le bas

de la cuve jusqu'à sa partie supérieure, à aérer l'eau pen-

dant sa recirculation, à ajouter un envoi d'eau extérieur à

la partie supérieure de la cuve, et à purger l'eau à par-

tir du bas de la cuve en des quantités correspondant sen-

siblement aux quantités d'eau supplémentaire ajoutée à la

partie supérieure de la cuve.

D'autres caractéristiques et avantages de la

présente invention ressortiront de la description donnée

ci-après prises en référence aux dessins annexés, sur les-

quels:

la figure 1 est une vue en perspective, par-

tiellement en vue arrachée d'une cuve profonde formant vivier, du type décrit ci-après; la figure 2 est une autre vue de la cuve de la figure 1 comportant une pluralité de casiers formant une colonne à l'intérieur de la cuve;

la figure 3 est une vue en perspective d'une plu-

ralité de cuves disposées selon une rangée; et la figure 4 est une représentation schématique d'un système en boucle fermée servant à stocer et à élever

des homards.

A des fins d'illustration, on se référera-ici à l'utilisation du présent appareil soit pour l'élevage, soit pour le stockage ou la conservation de homards. Cependant

on comprendra que le présent système est apte à être utili-

sé pour l'élevage et le stockage d'autres organismes aqua-

tiques tels que des crabes, des crevettes et des langous-

tes, et ce sans sortir du cadre de la présente invention

telle qu'elle est décrite ci-après.

En se référant aux figures 1 et 4, on voit que le dispositif selon la présente invention comporte d'une manière générale une ou plusieurs cuves profondes verticales formant vivier 1 servant à stocker de l'eau dans laquelle les homards vivent. Comme cela sera décrit ci-après, l'eau

est mise en permanence en recirculation depuis le bas jus-

qu'à la partie supérieure de chaque cuve. L'eau est égale-

ment purgée à partir du bas de chaque cuve et il est prévu

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des moyens permettant de purifier et de traiter cette eau en éliminant les substances étrangères et les substances polluantes avant le renvoi de l'eau à lacuve. Ces moyens incluent des cuves de sédimentation, des filtres et d'autres appareillages, qui vont être décrits ci-après. Au moins un casier subdivisé (figure 2) et, d'une manière plus typique, jusqu'à 25 ou 30 casiers sont empilés de manière à former

une colonne verticale à l'intérieur de la cuve. Chaque ca-

sier est subdivisé en une pluralité de compartiments 56,

(figure 2) dont chacun est dimensionné de manière à pou-

voir loger un homard individuellement.

La partie supérieure 10 de la cuve 1 est de for-

me générale rectangulaire à la fois en coupe transversale verticale et en coupe transversale horizontale. Dans une forme de réalisation construite par le déposant, la partie supérieure 10 possède comme dimensions approximatives: largeur 117 cm, profondeur 130 cm, et hauteur 327 cm. La cuve comporte une base 12 dont la forme se rétrécit vers l'intérieur et vers le bas en direction d'un socle ou d'un pied 8. La forme précise de la base peut varier de manière à prendre des configurations en forme de tronc de cône ou

en forme de tronc de pyramide, mais c'est la forme en V re-

présentée sur les figures qui est préférée. Dans la forme

de réalisation construite par le déposant, la base possè-

de une hauteur d'environ 1 m.

Des matériaux appropriés pour la réalisation de

la cuve incluent la fibre de verre, le ferrociment ou l'acier.

Il est préférable d'utiliser des matériaux non poreux, re-

lativement légers.

La base en forme de V peut s'étendre parallèlement

suivant la larceur ou suivant la longueur, comptée horizon-

talement, de la cuve.

Le pied 8 comporte une canalisation perforée de

purge 14 disposée directement au-dessous de la partie en poin-

te de la base 12. Une extrémité de la canalisation de purge

repérée par le chiffre de référence 15 est située au-des-

sous du pied. La canalisation de purge comporte une plura-

lité de perforations et l'eau située dans la cuve pénètre dans la canalisation de purge par l'intermédiaire d'une pluralité d'ouvertures correspondantes 16 ménagées dans la

partie en pointe de la base.

L'extrémité extérieure 15 de la canalisation de

purge comporte une vanne 18. En amont de la valve 18, l'ex-

trémité 15 de la canalisation de purge est raccordée à un

conduit vertical tel qu'une canalisation 22 servant à pur-

ger l'eau provenant de la cuve,dans une seconde canalisa-

tion de purge verticale supérieure 24, lorsque la vanne 18 est fermée. Lorsqu'elle est ouverte, la vanne 18 contrôle

l'écoulement de l'eau depuis la cuve dans une troisième ca-

nalisation de purge 20. La partie supérieure du conduit 22, juste au moment o ce dernier s'incurve vers le bas pour se raccorder à la canalisation de purge 24, est à une hauteur

réglée enfonction du niveau désiré de l'eau dans la cuve.

Comme on le notera, de l'eau est ajoutée à la partie supérieu-

re de la cuve et un écoulement équivalent sort par les perfo-

rations 16 pour pénétrer dans la canalisation 14 en remontant

dans le conduit 22 jusqu'à la canalisation de purge 24, de ma-

nière à maintenir un équilibre hvdrostatiaue.

L'eau située dans l'une ou l'autre des canalisations de purge 20 ou 24 peut être traitée et éventuellement renvoyée à la cuve ou peut être simplement éliminée par purge en tant que

déchet ou eau usée.

En particulier lors de la purge évacuant l'eau vers l'égout, il est important que le conduit 22 n'agisse pas à la manière d'un siphon au moyen duquel la cuve pourrait être accidentellement vidée. Afin d'empêcher un effet de syphon, un petit tube vertical 26 ouvert à son extrémité est situé au niveau de la partie supérieure du conduit 22,

de manière;à supprimer l'effet de succion.

La circulation de l'eau à l'intérieur de la cuve

s'effectue depuis la partie supérieure jusqu'à la base.

L'eau est délivrée à la partie supérieure de la cuve par

l'intermédiaire de deux conduites d'alimentation d'eau.

De l'eau fraîche ou extérieure provenent d'un réservoir (qui sera décrit ci-après) est envoyée par l'intermédiaire de

canalisations d'alimentation 30 et 28. Une vanne 32 per-

met de régler le volume introduit dans la cuve. De l'eau

extérieure ajoutée à la partie supérieure de la cuve cons-

titue une proportion relativement faible de l'eau totale

remise en circulation à travers la cuve.

La majorité de l'eau en recirculation est sou-

levée depuis la base de la cuve pour être amenée directement

à la partie supérieure de cette dernière, grâce à l'utili-

sation des moyens d'entraînement selon un mouvement ascendant

qui va être décrit ci-après.

L'eau provenant de la base de la cuve est en-

trainée selon un mouvement ascendant vers la partie supé-

rieure de cette cuve en vue d'être mise en recirculation

directe par l'intermédiaire d'un conduit tel que la canali-

sation d'eau 34. De l'air est utilisé dans la partie ver-

ticale du conduit 34 pour entraîner l'eau selon un mouvement ascendant, l'air étant envoyé à une plaque de diffusion (non représentée) située à la partie inférieure du raccord en T 42. L'air aboutissant à la plaque de diffusion est envoyé par une conduite d'air 40 qui à son tour est reliée à une conduite d'air principale 46 alimentée en air par un

ventilateur 60 (figure 4). Le débit d'air envoyé par la con-

duite d'air 40 est commandé par une valve 44 et, comme on le

notera,la régulation du débit d'air commande de façon indi-

recte le débit de l'eau dans le conduit 34. Afin que le raccord en T puisse être périodiquement nettoyé, une vanne 48 est placée dans la partie horizontale du conduit 34 afin

d'empêcher toute perte d'eau.

Lors du fonctionnement, l'eau remise en circu-

lation pénètre dans la canalisation 34 par l'intermédiaire d'une extrémité ou ouverture d'entrée 36 dirigée vers le haut, l'eau étant entraînée par l'effet d'entrairement ascentionnel de l'air. Afin d'empêcher la pénétration de substances particulaires indésirables dans le conduit 34, un organe de protection approprié tel qu'un capuchon en forme de parapluie 38 est disposé au-dessus de l'admission

36. Les détritus sont déviés par le capuchon et se dépo-

sent dans la partie inférieure en forme de V d'o ils peu-

* vent être éliminés de la cuve d'une manière qui sera décrite ci-après. L'estrémité de sortie du conduit 34 est agencée

de la manière représentée pour évacuer l'eau vers la par-

tie supérieure de la cuve.

On a trouvé que l'utilisation de l'air pour entraîner l'eau suivant un déplacement ascersionnel est

beaucoup rentable du point de vue énergétique que le pompa-

ge lui-même de l'écoulement d'eau en utilisant une unité de pompage classique. En outre le mouvement ascensionnel de l'air aère simultanément de façon efficace l'eau ce qui

prolonge sa réutilisation fiable à l'intérieur de la cuve.

L'accès aux casiers de homards situésdans le

puits s'effectue naturellement à partir de la partie supé-

rieure de la cuve. Des passages tels que des passerelles 50 sont disposés au niveau de la partie supérieure de la cuve

afin de permettre l'accès nécessaire.

On va se référer mairntenant à la figure 2 sur la-

quelle on a utilisé les mêmes chiffres de référence pour dé-

signer des éléments identiques à ceux déjà décrits.

Un casier 52, mais d'une manière plus typique une pluralité de casiers 52 sont empilés à l'intérieur de la

cuve de manière à former une colonne verticale.

Chaque casier est subdivisé en un certain nom-

bre de compartiments 56 dont chacun est dimensionné de ma-

nière à loger individuellement un homard. La taille des com-

partiments peut varier d'un casier à l'autre en fonction de la taille des homards qui y sont places. Les compartiments

sont naturellement relativement petits dans le cas de jeu-

nes homards et seront nettement plus importants lorsque

les animaux se rapprochent d'une taille permettant la com-

mercialisation. On peut empiler jusqu'à 25 à 30 casiers dans

une seule cuve. Chaque casier comporte un fond perforé per-

mettant la circulation de l'eau et le dépôt de détritus en direction de la base en forme de Vo A d'autres égards la constitution effective des casiers n'est pas critique bien qu'à l'évidence il soit avantageux de prévoir des casiers

voisins comportant des systèmes du type à assemblage à rai-

nure et languette de manière à faciliter l'empilage,mais également il est évident que les dimensions extérieures des casiers devraient être légèrement inférieures aux dimensions intérieures de la cuve pour permettre un ajustement lache,

mais raisonnablement serré.

Comme cela a été mentionné, il est nécessaire

d'accéder à la partie supérieure de chaque casier afin d'ins-

pecter et de nourrir les homards logés à l'intérieur des casiers. A cette fin, lorsque l'onr, alimente ou que l'on s'occupe d'une autre manière des homards situés dans chaque

casier, on retire le casier et on le place dans une cuve voi-

sine de telle sorte que l'on peut alimenter ou s'occuper à leur tour des homards situés dans le casier inférieuro Il est manifeste qu'il faut soulever les casiers sous-jacents en direction de la partie supérieure de la cuve lorsque l1on

retire des casiers successifs. Pour ce faire, il est possi-

ble d'utiliser des moyens de levage de n'importe quelle na-

tvire appropriée, y compris des élévateurs hydrauliques ou

électriques ou même un dispositif à courroies et poulies.

D'une manière plus avantageuse, on peut fabriquer les casiers

en une matière plastique flottante de telle sorte que lors-

que l'on retir successivement les casiers de la cuve, les casiers restants remontent successivement en flottant pour prendre leur place. Par conséquent lorsque l'on ajoute des

casiers successifs dans une cuve voisine, les casiers pré-

cédents sont immergés à une profondeur augmentant progres-

sivement. Les homards situés dans le casier supérieur de chaque cuve peuvent s'échapper si on ne les recouvre pas et afin d'empêcher ce risque, une plaque perforée réalisée par exemple sous la forme d'un capot 54 est fixée à la cuve de manière à recouvrir le casier supérieur et à maintenir

l'ensemble de la colonne de casiers dans un état immergé.

Le couvercle 54 comporte un certain nombre de perforations 58 uniformément espacées. L'eau envoyée au couvercle à partir

des canalisations d'eau 28 et 34 est de ce fait répartie uni-

formément par l'intermédiaire des perforations aux différents compartiments sous-jacents, dans lesquels les homards sont disposés.

Comme cela a été mentionné plus haut, l'eau tra- verse les casiers empilés en descendant par l'intermédiaire

des perforations situées dans le fond de chaque casier. L'é-

coulement descendant de l'eau provoque l'amenée d'eau frai-

che aérée et traitée à chaque homard, tout en éliminant les détritus par l'intermédiaire des perforations. Les détritus sont évacués en permanence de la cuve par l'intermédiaire du système de purge. La pente des parois, qui se rapprochent réciproquement vers l'intérieur, de la base eiforme de V provoque leur descente jusqu'au niveau de la pointe du V,

d'o ils peuvent pénétrer dans la canalisation de purge 14.

Les côtés obliques de la base devraient être inclinés sur

un angle relativement conséquent par rapport à l'horizonta-

le afin de favoriser la descente des détritus. On peut uti-

liser des angles d'inclinaison dans la gamme allant de 45 à 70 et, dans une forme de réalisation préférée réalisée par le déposant, l'inclinaison indiquée par l'angle 0 sur

la figure 3 est de 70 .

Lors d'opérations normales, les effluentsde la cuve circulent dans le conduit 22. De temps en temps, il sera souhaitable d'éliminer les effluents accumulés dans la base et dans les casiers en réalisant un lavage rapide de

la cuve. On peut réaliser aisément cette opération en ou-

vrant la vanne de purge 18 de manière à provoquer une éli- mirnation rapide de l'eau et des détritus entraînés hors de la cuve par l'intermédiaire de la troisième canalisation de purge 20. La vitesse élevée de l'eau de purge nettoie les côtés de la base en éliminant les dépâts qui n'ont pas

descendu auparavant jusqu'à la partie inférieure de la base.

Lors du lavage de la cuve, on peut introduire en supplément

un écoulement équivalent d'eau fraiche à la partie supérieu-

re de la cuve afin d'éviter d'exposer les homards à l'air ambiant. En se référant maintenant à la figure 3, on voit que les opérations de stockage et d'élevage à haute densité

sont possibles simplement grâce à la combinaison d'une plu-

ralité de cuves sous la forme de rangées d'unités modulai-

res. Des conduits tels que des canalisations de purge 20 et 24 et des canalisations d'eau et d'air 30 et 46 s'étendent respectivement sur la longueur de chaque rangée de cuves de manière à être rattachés aux conduits respectifs d'air et

d'eau associés individuellement aux cuves.

En se référant maintenant à la figure 4 on y voit représenté suivant une forme schématique le présent système dans son ensemble. On a représenté une rangée de cuves 1, dont chacune comporte son propre système 34 d'entraînement ascensionnel de l'air raccordé à un ventilateur 60 et une

admission d'eau fraiche communiquant avec un réservoir à ni-

veau constant 70. Le réservoir 70 est alimenté par de l'eau

possédant une salinité et une pureté appropriées et natu-

rellement on notera que chaque fois que l'on parle ici d'eau fraîche, il s'agit d'une eau salée traitée et purifiée et non pas d'eau froide dans laquelle les homards ne peuvent

naturellement pas Vvre. Dans le cas de l'utilisation du pré-

sent dispositif pour le stockage ou l'élevage en eau froi-

de d'espèces telles que certaines variétés de crevettes, il est évident que l'eau utilisée sera en réalité une eau froide. Le réservoir 70 est agencé du point de vue hydro- statique de telle sorte que l'eau envoyée aux cuves, par l'intermédiaire de la canalisation d'alimentation 30 neut

être introduite par gravité, ce qui permet de faire l'éco-

nomie de coûts de pompage. Environ 10 à 15 % de l'eau remi-

se en circulation à travers chaque cuve est de l'eau franche provenant du réservoir 70, la quantité correspondante étant remise en circulation depuis la base de chaque cuve jusqu'à la partie supérieure par l'intermédiaire d'une canalisation 34. En fonction de l'état biologique des animaux eux-mnêmes,

il sera nécessaire de régler la température de l'eau et ce-

ci est effectué au moyen d'un ensemble de chauffage/refroi-

dissement 74 situé dans la canalisation d'alimentation 30.

L'eau normalement évacuée des cuves par l'in-

termédiaire de la canalisation supérieure de purge 24 peut être rejetée à l'égout, mais d'une manière plus typique, l'eau est filtrée, traitée et renvoyée au réservoir afin de recirculer à l'intérieur des cuves. Pour purifier l'eau destinée à être réutilisée, on peut la faire passer dans un filtre biologique, dont on dispose d'un certain nombre de types dans le commerce, une cuve de dépôt de sédimentation

84, des moyens de filtrage 88 et des moyens permettant d'in-

troduire de l'ozone en des quantités prédéterminées, comme

par exemple un ozoniseur 90. Le filtre biologique est op-

tionnel et naturellement on peut utiliser d'autres agence-

cements de cuves de sédimentation et de filtres. L'agence-

ment représenté sur la figure 4 est donné à titre d'exemple

et ne doit pas être considéré en aucune manière comme li-

mitatif. Les spécialistes de la technique noteront que

l'introduction d'ozone dans l'eau du système est une inno-

vation unique dans le domaine du stockage et de l'élevage de homards. On estime que l'ozone introduite dans l'eau

en des quantités déterminées de façon empirique est soigneu-

sement contrôlée, désagrège et oxyde des substances pol-

luantes particulaires et biologiques. En outre on a ob- servé des améliorations substantielles de la santé et du bien-être général des animaux, bien que la manière précise, selon laquelle l'ozone agit pour fournir ces avantages, ne

soit pas encore clairement comprise.

L'eau purgée par l'intermédiaire de la canali-

sation inférieure de purge 20 est retirée en étant envoyée à un réservoir principal de dépôt de boues 94, d'o l'eau peut être soit rejetée à l'égout, soit renvoyée au cycle de purification en vue d'une nouvelle recirculation dans les

cuves.

Naturellement on contrôle et on traite toute

l'eau fraiche introduite dans les cuves de manière à en ga-

rantir une salinité correcte et un pH correct, comme cela est bien connu dans la techniques La présente invention fournit un certain nombre

d'avantages intrinsèques par rapport a systèmes antérieurs.

La consommation de l'eau est réduite à un minimum, comme cela est nécessaire pour le traitement de l'eau. Il s'est avéré que les surfaces des casiers et les parois intérieures des casiers eux-mêmes fournissent une surface étendue qui

favorise la présence d'une population importante de bacté-

ries aérobies. Ces bactéries sont responsables de la filtra-

tion biologique permettant la réutilisation fiable de l'eau dans chaque cuve. Le système est rentable du point de vue Énergétique. Il permet l'envoi contrôlé de quantités précises

de nourriture aux homards à différents stades de leur crois-

sance, tout en facilitant l'obtention de concentration éle-

vée des animaux dans un espace limité. Ce qui est peut-être

le plus important, c'est que le système satisfait aux exigen-

ces biologiques de chaque animal de manière à permettre leur stockage et leur élevage sur une longue durée, et ce

dans le cadre d'un trauma, d'une infection et d'une mor-

talité minimum. Le système peut être également utilisable avec des appareils d'alimentation automatique permettant de déposer une quantité prédéterminée et précise de nourri-

ture dans chaque compartiment contenant un homard. Le sys-

tème peut naturellement être utilisé pour maintenir des

homards recueillis naturellement, jusqu'à ce que les condi-

tions de vente soient correctes ou pour amener effective-

ment des homards élevés à un poids les rendant commerciali-

sables.

Bien aue l'on ait décrit des formes de réalisa-

tion préférées de l'invention d'une manière très détaillée à des fins d'illustration, les spécialistes de la technique

noteront que l'on peut leur apporter de nombreuses modifica-

tions sans sortir du cadre de la présente invention.

Claims (44)

REVENDICATIONS

1. Dispositif servant à stocker et élever une pluralité de crustacés, de coquillages et analogues, caractérisé en ce au'il comporte: une cuve (1) servant à stocker de l'eau et comportant une base (12) allant en se rétrecissant vers le bas et vers l'intérieur,

au moins un casier (52) subdivisé en une plura-

lité de compartiments (56) dont chacun est dimensionné de manière à loger un crustacé, comportant un fond perforé et pouvant être immergé dans ladite cuve, des moyens d'entrainement ascensionnels (34) servant à faire recirculer l'eau depuis la base (12) de la cuve (1) jusqu'à la partie supérieure de cette dernière et à aérer l'eau lorsqu'elle est mise en recirculation, des moyens (16,22,24) permettant de purger de façon sélective l'eau depuis la base de ladite cuve en étant en des quantités correspondant sensiblement à des quantités d'eau extérieures introduites en supplément à la partie supérieure de la cuve, et servant à nettoyer la cuve.

2. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce qu'il comporte des moyens (15,18,20) permettant

de retirer les substances étrangères et les substances pol-

luantes de l'eau purgée à partir de ladite base.

3. Dispositif selon la revendication 2, carac-

terisé en ce qu'il comporte en outre un réservoir (70) ser-

vant à recevoir ladite eau à partir de laquelle les substan-

ces étrangères et les substances polluantes ont été retirées,

ce réservoir (70) étant la source de ladite eau supplémen-

taire ajoutée à la partie supérieure de ladite cuve.

4. Dispositif selon la revendication 3, carac-

tériszé en ce que ladite cuve (1) est disposée du point de vue hydrostatique au-dessous dudit réservoir (70), ce qui a pour effet que l'eau supplémentaire est introduite par gravité

dans ladite cuve.

5. Dispositif selon la revendication 4, carac-

térisé en ce que lesdits moyens permettant d'enlever les substances étrangères et polluantes sont constitués par une cuve de dépôt ou de sédimentation (84) servant à éli- miner des quantités relativement importantes de substances particulaires et des moyens de filtrage (88) servant à

éliminer les particules et les éléments polluants subsis-

tants.

6. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 1 ou 5, caractérisé en outre en ce qu'il comporte

des moyens (90) servant à introduire de l'ozone en des quan-

tités prédéterminées dans ladite eau supplémentaire.

7. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que ladite base (12) est en forme de V, lors-

qu'on la regarde d'un côté.

8. Dispositif selon la revendication 7, carac-

térisé en ce qu'une canalisation de purge (14) est disposée au-dessous de la pointe de ladite base en forme de V en étant alignée longitudinalement avec cette dernière et que cette

canalisation est en communication hydraulique avec l'eau si-

tuée dans la dite base.

9. Dispositif selon la revendication 8, carac-

térisé en ce que lesdits moyens de purge (14,15,16,22,24)

incluent une conduite (22) qui est en communication fluidi-

que avec ladite canalisation de purge (14) et disposée hy-

drostatiquement de manière à maintenir en permanence l'eau dans ladite cuve (1) à un niveau déterminé ou au-dessous

d'un tel niveau.

10. Dispositif selon la revendication 9, caracté-

risé en ce que ladite conduite Q2) est constituée par une

canalisation verticale communiquant au niveau de son extré-

mité inférieure avec ladite canalisation de purge (14) et comportant, à son extrémité supérieure, une partie rabattue

vers le bas et apte à être raccordée à une seconde canalisa-

sitation de purge (24), la hauteur relative de ladite ex-

trémité supérieure corresponrz'mant à la hauteur prédéterminée de

l'eau dans ladite cuve.

11. Dispositif selon la revendication 10, ca-

ractérisé en ce que ladite canalisation de purge (14) est

raccordée au moyen d'une vanne (18) à une troisième cana-

lisation de purge (20) permettant d'évacuer l'eau de ladite

cuve afin d'éliminer les particules et les substances pol-

luantes accumulées, de la cuve (1).

12. Dispositif selon la revendication 11, carac-

térisé en ce que ladite eau évacuée dans lune ou l'autre desdites seconde et troisième canalisations de purge (24, ) peut être soit purifiée et renvoyée à ladite cuve, soit

évacuée à l'égout.

13. Dispositif selon la revendication 10, carac-

térisé en ce que lesdits moyens d'entraînement ascensionnels (34) sont constitués par une canalisation possédant une extrémité d'admission disposée dans la base (12) de ladite cuve (1) et une extrémité de sortie agencée de manière à évacuer l'eau à la partie supérieure de ladite cuve et un ventilateur (60) servant à injecter de l'air dans ladite conduite (34) en un point permettant à l'air à la fois d'entraîner selon un mouvement ascendant et d'aérer l'eau avant son refoulement à la partie supérieure de ladite cuve,

14. Dispositif selon la revendication 13, carac-

térisé en ce que le débit d'injection d'air dans ladite condui-

te (34) est commandé au moyen d'une valve (44) permettant de

commander le débit de l'air montant.

15. Dispositif selon la revendication 14, carac-

térisé en ce qu'il comporte en outre une canalisation d'ali-

mentation d'eau (30) communiquant avec ledit réservoir (70) et permettant d'ajouter ladite eau supplémentaire dans ladite

cuve (1).

16. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 13 à 15, caractérisé en ce que les parois, qui se rapprochent réciproquement vers l'intérieur, de ladite

base en forme de V (12) sont inclinées par rapport à l'hori-

zontale sous un angle compris entre 45 et 70 .

17. Dispositif selon l'une quelconque des reven-

dications 13 à 15, caractérisé en ce que les parois, qui se rapprochent l'une de l'autre vers l'intérieur, de ladite

base en forme de V sont inclinées par rapport à l'horizon-

tale sous un angle égal sensiblement à 60 .

18. Dispositif selon la revendication 1, carac-

térisé en ce qu'une pluralité desditscasies (52) sont immergés

dans ladite cuve (1) de manière à former une colonne verti-

cale de casiers, chaque casier étant flottant de telle sorte qu'il flotte à la partie supérieure de la cuve lorsque le

casier situé immédiatement au-dessus de lui est retire.

19. Dispositif selon la revendication 18, carac-

térisé en ce qu'il comporte en outre une plaque perforée 54 montée à la partie supérieure de la cuve (1) de manière à

recouvrir ladite colonne de casiers (52) et à maintenir cha-

cun de ces derniers dans un état immergé, ladite eau sup-

plémentaire remise en circulation étant amenée au-dessus de

ladite plaque de manière à être redistribuée de façon uni-

forme dans la cuve (1) à travers les perforations (58) mé-

nagées dans ladite plaque.

20. Dispositif selon l'une des revendications 1

ou 19, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un passage (50a,50b) situé au niveau de l'extrémité supérieure de ladite

cuve (1) de manière à en permettre l'accès.

21. Dispositif selon l'une quelconque des re-

vendications 1, 2 et 19, caractérisé en ce qu'une pluralité

desdites cuves (1) sont disposées côte-à-côte de façon con-

tiguë de manière à former une rangée de cuves.

22. Dispositif pour stocker et élever des coquil-

lages, des crustacés et analogues, caractérisé en ce qu'il comporte: - une cuve (1) servant! stocker de l'eau,

- une pluralité de casiers flottants (52) sub-

divisés chacun en une pluralité de compartiments (56) di-

mensionnés de manière à loger un coquillage et comportant

un fond perforé, ces casiers étant aptes à être immergés-

& l'intérieur de la cuve (1) de manière à former une colonne

de casiers, de telle sorte que le poids d'un casier main-

tient le casier situé au-dessous de lui dans un état immergé.

- des moyens (34) d'entrainement ascensionnel

de l'air servant à entraîner simultanément, selon un dépla-

cement ascensionnel, l'eau depuis le voisinage de la partie inférieure de ladite cuve pour sa mise en recirculation à la

partie supérieure de la cuve et servant à aérer l'eau lors-

qu'elle est entraînée selon un mouvement ascensionnel, - et des moyens (28,14) servant à introduire une quantité d'eau supplémentaire à la partie supérieure de la cuve (1) et à purger une quantité correspondante d'eau

à partir du fond de la cuve.

23. Dispositif selon la revendication 22, carac-

térisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (18,20) ser-

vant à éliminer les substances étrangères et les substances

polluantes de l'eau purgée à partir du fond de la cuve.

24. Dispositif selon la revendication 23, carac-

térisé en ce qu'il comporte un réservoir (70) servant à recevoir ladite eau à partir de laquelle les substances étrangères et les substances polluantes on été retirées, ce réservoir (70) étant la source de ladite eau supplémentaire

ajoutée à la partie supérieure de ladite cuve.

25. Dispositif selon la revendication 24, carac-

térisé en ce que lesdits moyens permettant d'enlever les substances étrangères et polluantes sont constitués par une cuve de dépôt ou de sédimentation (84) servant à éliminer des

quantités relativement importantes de substances particu-

laires et des moyens de filtrage (88) servant à éliminer les

particules et les éléments polluants subsistants.

26. Dispositif selon l'une des revendications 22

ou 25, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens

(90) servant à introduire de l'ozone en des quantités pré-

déterminées dans ladite eau supplémentaire.

27. Dispositif selon la revendication 22, ca-

ractérisé en ceque le fond (12) de la dite cuve (1) compor- te des côtés allant en se rétrecissant vers l'intérieur et

vers le bas de manière à former une base en forme de V, lors-

qu'on regarde d'un côté.

28. Dispositif selon la revendication 27, carac-

térisé en ce qu'une canalisation de purge (14) est disposée au-dessous de la pointe de ladite base en forme de V en étant alignée longitudinalement avec cette dernière et que cette canalisation est en communication hydraulique avec l'eau située dans ladite base en forme de V.

29. Dispositif selon la revendication 28, ca-

ractérisé en ce que lesdits moyens de purge (1.4,15,16,22,24)

incluent une conduite (22) qui est en communication hydrauli-

que avec ladite canalisation de purge (14) et est disposée hydrostatiquement de manière à maintenir en permanence l'eau

dans ladite cuve (1) à un niveau prédétermi-

né.

- 30. Dispositif selon la revendication 29, ca-

ractérisé en ce que ladite conduite (22) est constituée par

une canalisation verticale communiquant au niveau de son ex-

trémité inférieure avec ladite canalisation de pruge (14)

et comportant, à son extrémité supérieure, une partie ra-

battue vers le bas et apte à être raccordée à une seconde canalisation de purge (24), la hauteur relative de ladite extrémité supérieure correspondant audit niveau prédéterminé

de l'eau dans ladite cuve.

31. Dispositif selon la revendication 30, carac-

térisé en ce que ladite canalisation de purge (14) est rac-

cordée au moyen d'une vanne (18) à une troisième canalisation de purge (20) de manière à éliminer l'eau de ladite cuve en des quantités relativement importantes afin d'éliminer les particules et les substances polluantes accumulées,

de ladite cuve.

32. Dispositif selon la revendication 31, carac-

térisé en ce que ladite eau évacuée dans l'une ou l'autre desdites seconde et troisième canalisationsde purge (24g ) peut soit purifiée et renvoyée à ladite cuve, soit être

évacuée à l'égout.

33. Dispositif selon la revendication 32, carac-

térisé en ce que lesdits moyens d'entrainement ascen.ionnels (34) sont constitués par une canalisation possédant une extrémité d'admission disposée dans la base (12) de ladite cuve (1) et une extrémité de sortie agencée de manière à évacuer l'eau à la partie supérieure de ladite cuve et un ventilateur (60) servant à injecter de l'air dans ladite

conduite (34) en un point permettant à l'air à la fois d'en-

traîner selon un mouvement ascendant et d'aérer l'eau avant

son refoulement.

34. Dispositif selon la revendication 33, carac-

térisé en ce qu'il comporte en outre un organe de protection (38) disposé autour de ladite extrémité d'admission (36)

dudit conduit (34) d'entraînement de l'air selon un mou-

vement ascendant, afin d'empêcher la pénétration de particu-

les dans cette conduite.

35. Dispositif selon la revendication 34, carac-

térisé en ce que le débit d'injection de l'air dans ladite

conduite (34) est commandé au moyen d'une valve (44) per-

mettant de cormmander le débit de l'air montant.

36. Dispositif selon la ravendication 35, carac-

térisé en ce qu'il comporte en outre une canalisation d'a-

liamentation d'eau (30) communiquant avec ledit réservoir (70) et permettant d'ajouter ladite eau supplémentaire dans ladite

cuve (1).

37. Dispositif selon la revendication 36, ca-

cactérisé en ce que les parois, qui se rapprochent récipro-

quement vers l'intérieur, de ladite base en forme de V (12) sont inclinées par rapport à l'horizontale sous un angle

compris entre 45 et 70 .

38. Dispositif selon la revendication 37, ca-

ractérisé en ce que les parois, qui se rapprochent l'une de l'autre vers l'intérieur, de ladite base en forme de V sont inclinées par rapport à l'horizontale sous un angle égal

sensiblement à 60 .

39. Dispositif selon la revendication 38, ca-

ractérisé en ce qu'il comporte en outre une plaque (54) munie de perforations (58) et qui est montée sur la partie supérieure de la cuve (1) de manière à recouvrir ladite colonne de casiers (56) et à maintenir ces casiers dans un état immergé, l'eau supplémentaire remise en circulation

étant amenée sur ladite plaque (54) de manière à être répar-

tie uniformément dans la cuve par l'intermédiaire desdites

perforations (58).

40. Dispositif selon les revendications 22, 38

et 39 prises dans leur ensemble, caractérisé en ce qu'une pluralité desdites cuves (1) sont disposées de manière à être contiguës les unes aux autres afin de former une rangée

de cuves.

41. Procédé pour stocker et élever des coquilla-

ges, des crustacés et analogues, incluant les phases op4ra-

toires consistant à: - à stocker de l'eau dans une cave (1), - à immerger une pluralité de casiers (52) à l'intérieur de ladite cuve, chaque casier étant subdivisé

en une pluralité de compartiments (56) dimensionnés de ma-

nière à pouvoir y loger un seul coquillage ou crustacé,

- à faire recirculer l'eau depuis la partie in-

férieure de la cuve jusqu'à la partie supérieure de cette dernière, - à aérer ladite eau pendant sa recirculation, - à ajouter une quantité d'eau supplémentaire à la partie supérieure de la cuve (1), et - à purger l'eau depuis la partie inférieure de ladite cuve en des quantités correspondant sensiblement auxdites quantités d'eau supplémentaire ajoutées à la

partie supérieure de la cuve.

42. Procédé selon la revendication 41, caracté- risé en ce qu'il inclut la phase opératoire supplémentaire d'élimination des substances étrangères et des substances polluantes de l'eau purgée à partir de ladite cuve (1) et à

renvoyer l'eau ainsi purifiée à un réservoir (70), ce réser-

voir étant la source d'eau supplémentaire ajoutée à la par-

tie supérieure de ladite cuve (1).

43. Procédé selon la revendication 42, carac-

térisé en ce que de l'ozone est ajoutée en des quantités

prédéterminées à ladite eau supplémentaire.

44. Procédé selon l'une quelconque des reven-

dications 41 à 43, caractérisé en ce que les substances polluantes accumulées sont éliminées de ladite cuve (1) au

moyen d'un lavage rapide.