FR2554474A1

FR2554474A1 - Regard de chaussee a tampon circulaire articule verrouillable par coincement

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Publication number: FR2554474A1
Application number: FR8318071A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1983-11-08
Filing date: 1983-11-08
Publication date: 1985-05-10
Also published as: FR2554474B1

Abstract

SELON L'INVENTION, LES MOYENS DE COINCEMENT DE CHACUN DES TENONS 5A, AUTRE QUE CELUI ARTICULE, SONT CONSTITUES PAR DEUX NERVURES 12A-12B, RADIALES ET ESPACEES, RELIEES PAR UN VOILE SUPERIEUR 11 ET POUVANT ETRE RAPPROCHEES ELASTIQUEMENT L'UNE DE L'AUTRE, CHACUNE DE CES NERVURES PRESENTANT UNE FACE EXTERIEURE COMPOSEE D'UNE FACE INFERIEURE DE COINCEMENT 13, FAIBLEMENT PENTUE, ET D'UNE FACE SUPERIEURE DE GUIDAGE ET DE POSITIONNEMENT 14, DE PENTE PLUS IMPORTANTE ET S'ETENDANT SUR UNE HAUTEUR H PLUS GRANDE QUE CELLE H TANDIS QUE LES MOYENS COMPLEMENTAIRES, MENAGES DANS CHACUNE DES FACES LATERALES INTERIEURES DE CHACUNE DES OREILLES 7A COMPRENNENT UNE FACE DE COINCEMENT 15 ET UNE FACE DE GUIDAGE ET DE POSITIONNEMENT 16 AYANT DES PENTES DE MEMES VALEURS QUE CELLES DES FACES 13 ET 14 DES NERVURES AVEC LESQUELLES ELLES COOPERENT.

Description

"Regard de chaussée à tampon circulaire articulé verrouillable
par coincement"
Les regards circulaires de chaussée sont en général composés d'un cadre fixé à la chaussée et d'un tampon circulaire, en une ou deux parties, amovibles ou articulées, cette dernière version étant plus intéressante au niveau des manipulations nécessaires à l'ouverture et à la fermeture du regard.

De plus en plus, les tampons massifs et lourds, pour assurer leur immobilisation en position fermée par leur seul poids, sont remplacés par des tampons en fonte à graphite sphéroïdal qui, plus résistant et plus léger, nécessitent des moyens de verrouillage s'opposant à leur soulèvement par aspiration, par exemple lors du passage rapide d'un véhicule volumineux. Ces moyens de verrouillage font appel soit à des mécanismes nécessitant une clé d'actionnement soit au phénoumène de coincement par des pattes latérales en forme de coin pénétrant dans des logements complémentaires du cadre. Cette dernière solution est actuellement préférée car moins onéreuse.

Par ailleurs, si l'on connait déjà des regards de chaussée à demi tampons articulés avec dispositif de verrouillage par coincement, il s'avère que l'application de l'articulation et du verrouillage par coincement à un tampon circulaire n'est pas immédiate et nécessite des aménagements supplémentaires. En effet, en raison de la disposition radiale des pattes de coincement, tout effort exercé sur le tampon à l'extérieur de la droite joignant les points d'appui dedeux pattes juxtaposées tend, en raison du porte-à-faux créé, à faire basculer le tampon, c'est-à-dire à le soulever du cadre sur sa partie opposée à celle recevant cet effort. I1 en résulte des risques d'accidents et une source permanente de bruits.Un autre problème provient de la forme circulaire qui impose une seule patte d'articulation puisque quel que soit le soin apporté à la réalisation de cette articulation le jeu latéral fonctionnel permet au tampon d'osciller latéralement. Ainsi, lors du basculement de fermeture, il peut arriver que les coins ne soient pas en coincidence avec leur logement sous jacent et viennent directement en contact avec le cadre, ce qui entraîne des détériorations.

La présente invention a pour but de fournir un regard à tampon circulaire articulé, verrouillable par coincement, qui remédie à ces problèmes c 'est-àdire se ferme parfaitement à chaque basculement et soit stable en position fermée.

A cet effet, elle vise plus particulièrement les regards de chaussée comportant au moins trois tenons radiaux avec faces latérales inférieures pentues convergentes vers le bas et aptes à coopérer avec des faces complémentaires ménagées dans des oreilles du cadre, l'un de ces tenons étant articulé sur le cadre de manière qu'en position de fermeture, seules ses faces latérales inférieures pentues soient en contact avec les faces complémentaires de ce cadre.

Selon l'invention, les moyens de coincement de chacun des tenons, autre que celui articulé, sont constitués par deux nervures radiales et espacées reliées par un voile supérieur et pouvant être rapprochées élastiquement 1 'une de 1' autre, chacune de ces nervures présentant une face extérieure composée d'une face inférieure de coincement, faiblement pentue, et d'une face supérieure de guidage et de positionnement, de pente plus importante et s'étendant sur une hauteur plus grande, tandis que les moyens complémentaires, ménagés dans chacune des faces latérales intérieures de chacune des oreilles, comprennent une face de coincement et une face de guidage et de positionnement ayant des pentes de mêmes valeurs que celles des faces des nervures avec lesquelles elles coopèrent.

Grâce à cet agencement, lors de la fermeture par basculement du tampon, les nervures de chacun de ces tenons sont guidEs progressivement par les faces de guidage et de positionnement des oreilles jusqu'à ce que les faces de coincement des nervures soient au voisinnage des faces de coincement complémentaires des oreilles. Par leur forme en V, les faces de coincement des oreilles rapprochent les nervures de chaque tenon, nervures qui,à la fin du mouvement de fermeture, reprennent élastiquement leur position initiale en assurant un coincement parfait du tenon dans l'oreille correspondante.Ce coincurent, associé a la largeur de chaque tenon, interdit tout basculement du tarpon, we sous 1' action de charges appliquées en porte-àfaux par rapport aux droites joignant les poins d' appui des tenons.

Avantageusement, le tenon d'articulation est raccordé au bord circulaire du tampon par une embase dont les faces latérales, inclinées et formant entre elles un angle de l'ordre de 90 , sont aptes à coopérer avec des faces complémentaires de oreille pour guider transversalement le tampon lors du basculement de fermeture.

Ainsi, dans la phase de basculement de fermeture du tampon, les faces latérales du tenon d'articulation contribuent à positionner le tampon par rapport au cadre et en conséquence les tenons par rapport aux oreilles. I1 en résulte que, même en absence de soins particuliers, les tenons pénètrent toujours dans leurs oreilles sans risque de venir buter sur la ceinture du cadre.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce regard de chaussée.

La figure 1 en est une vue en plan par dessus
La figure 2 en est une vue en coupe suivant 2-2 de figure 1 montrant à échelle agrandie la section transversale d'un tenon et de l'oreille correspondante
La figure 3 est une vue partielle en coupe suivant 3-3 de figure 1 montrant à échelle agrandie le tenon et l'oreille
Les figures 4 et 5 sont des vues partielles en coupe suivant 4-4 et 5-5 de figure 1 montrant le tenon d'articulation.

De façon connue, ce regard de chaussée est composé d'un cadre désigné de façon générale par (2) et d'un tampon circulaire (3). Ce tampon est muni de trois tenons radiaux, à savoir, un tenon d'articulation (4) et deux tenons de coincement (5a-5b). Ces tenons (4-5a-5b), munis de faces latérales inférieures pentues, coopèrent avec des faces complémentaires d'oreilles ménagées dans le cadre (2), à savoir respectivement (6) et (7a-7b).

Le tenon d'articulation (4),montré plus en détail aux figures 4 et 5, est muni à sa partie inférieure de faces latérales pentues (8) allant en convergeant vers le bas en dessous de lui et aptes à coopérer avec des faces complémentaires (9) de l'oreille, faces allant aussi en convergeant vers le bas en dessous de l'oreille. Son articulation est assurée par un axe transversal (10) apte à coopérer avec un logement (12) ayant un profil interne en forme de came afin qu'en position de fermeture ce logement soit sans contact avec l'axe (10) et que seules les faces pentues (8) du tenon (4) soient en contact avec les faces complémentaires (9) du fond de l'oreille (6). Ce dispositif est notamment décrit dans le brevet français 82 00 769.

Selon l'invention, chacun des tenons de coincement (5a), (5b) est composé, comme montré plus en détail aux figures 2 et 3 par deux nervures radiales (12a), (12b) espacées l'une de l'autre et reliées par un voile supérieur (11) prolongeant le dessus du tampon (3). La figure 3 montre que chaque nervure est renforcée localement à son extrémité extérieure pour constituer la zone de coincement mais il ne s 'agit là que d 'une mesure dallègement du tampon. En dautres termes, la zone de coincement peut s'étendre sur toute la longueur de la nervure pénétrant dans l'oreille correspondante.

La face extérieure de chacune de ces nervures (12a-12b) est composée d3une face inférieure de coincement (13) et d'une face supérieure de guidage et de positionnement (14). La face de coincement (13) s'étend verticalement sur une hauteur (h) bien inférieure à la hauteur
H de la face de guidage (14). Le rapport (H) / (h) est de l'ordre 2 à 5.Dans la forme d'exécution représentée il est de 3. Enfin la face de coincement (13) forme, par rapport à la verticale, un angle (a) de faible valeur, comprise entre 4 et 6" qui, dans cette forme dexécu- tion, à une valeur de 5". La face de guidage (14) forme, par rapport à la verticale, un angle (b) de plus grande valeur que celui (a) et qui est compris entre 12 et 30 . Dans cette forme d'exécution, l'angle (b) a une valeur de 15".

L'oreille (7a) ou (7b) -comporte des faces latérales intérieures qui, aptes à coopérer avec les faces latérales extérieures du tenon, comprennent comme celui des faces pentues respectivement de coincement (15) et de guidage (16). Ces faces forment par rapport à la verticale des angles de même valeur que ceux (a) et (b) des faces correspondantes du tenon. Leur hauteur est différente de celle du tenon afin qu'en aucun cas les nervures (12a) et (12b) du tenon ne puissent venir en contact avec le fond (17) de l'oreille.

Dans la forme d'exécution représentée les faces de guidage (16) de 1 'oreille débouchent vers lé haut dans un évasement (18) de celle -ci mais il est évident qu'elles pourraient déboucher directement de la partie supérieure de l'oreille correspondante.

La plus grande distance (D) - séparant les faces extérieures des nervures (12a) et (12b) est au moins égale à la longueur (L) (Figure 1) du tenon.

Le tenon d'articulation est raccordé au bord circulaire du tampon par une embase (20) dont les faces latérales (22) sont inclinées par rapport à la direction radiale du tenon et forment entre elles un angle de l'ordre de 90 . Ces faces (22) sont aptes à coopérer avec des faces complémentaires (23) raccordant la ceinture (24) du cadre avec les parois radiales de ltoreille (6).

Ainsi, lorsque le tampon est basculé de sa position d'ouverture à sa position de fermeture, dès que les faces (22) rencontrent les faces (23), elles assurent le positionnement transversal du tampon et, en conséquence, le positionnement des tenons (5à), (5b) au dessus des oreilles (7a), (7b). Ce positionnement est complété par le contact des faces de coincement (13) de chacune des nervures (12a), (12b) avec les faces de guidage (16) de l'oreille correspondante. En fin de mouvement de fermeture, les faces de coincement (13) de chaque nervure rencontrent les faces de coincement (15) de l'oreille. Les faces de coincement (15) de l'oreille étant plus rapprochées l'une de l'autre que celles (13), elles tendent à resserrer ces deux nervures (12a-12b).

Sous ces efforts transversaux de sens opposés, ces nervures (l2a-l2b) pivotent faiblement par rapport à la paroi la fin du mouvement de fermeture, l'élasticité du matériau constituant le tenon permet aux nervures (12a-12b) de revenir à leur position initiale et de confirmer le coincement.

Grâce au recours à des tenons composés de deux nervures espacées assurant un coincement élastique, le tampon est parfaitement stable en position de fermeture et ne peut donc pas basculer, même lorsque des efforts sont exercés par exemple sur les points (A) (B) et (C) à la figure 1, c'est-à-dire sont exercés en porte-à-faux par rapport aux droites (E) joignant les points d'appui extrême des différents tenons radiaux (4), (5a) et (5b).

I1 est a noterque, pour permettre le coincement élastique, chacune des nervures des tenons de coincement (5a), (5b) a, en section transversale, une forme générale trapézoidale dont la plus petite base est tournée vers le bas.

I1 est évident que, l'invention qui a été décrite ci-dessus dans le cadre de son application à un regard comportant deux tenons radiaux de coincement s'applique également à un regard comportant trois ou quatre tenons de coincement.

Claims

REVENDICATIONS

1. Regard de chaussée à tampon circulaire articulé verrouillable par coincement du type dans lequel le tampon (3) comporte au moins trois tenons radiaux (4, 5a5b) avec faces latérales inférieures pentue onvergentes vers le bas et aptes à coopérer avec des faces complémentaires ménagées dans des oreilles (6, 7a-7b) du cadre (2), l'un (4) de ces tenons étant articulé sur le cadre (2) de manière qu'en position de fermeture, seules ses faces latérales inférieures pentues (8) soient en contact avec les faces complémentaires de ce cadre, caractérisé en ce que les moyens de coincement de chacun des tenons (5a-5b), autre que celui articulé, sont constitués par deux nervures (12a-12b), radiales et espacées, reliées par un voile supérieur (11) et pouvant être rapprochées élastiquement l'une de l'autre, chacune de ces nervures présentant une face extérieure composée d'une face inférieure-de coincement (13), faiblement pentue, et d'une face supérieure de guidage et de positionnement (14), de pente plus importante et s'étendant sur une hauteur plus grande, tandis que les moyens complémentaires, ménagés dans chacune des faces latérales intérieures de chacune des oreilles (7a-7b), comprennent une face de coincement (15) et une face de guidage et de positionnement (16) ayant des pentes de mêmes valeurs que celles des faces (13 et 14) des nervures avec lesquelles elles coopèrent.

2. Regard selon la revendication 1 caractérisé en ce que la plus grande distance (D) séparant les faces extérieures des nervures (12a-12b) de chaque tenon (5a-5b) est au moins égale à la longueur(L) de ce tenon.

3. Regard selon 1 'une quelconque des revendications 1 et 2 caractérisé en ce que le tenon d'articulation (4) est raccordé au bord circulaire du tampon (3) par une embase (20) dont les faces latérales (22), inclinées et formant entre elles un angle de l'ordre de 90 , sont aptes à coopérer avec des faces complémentaires de l'oreille (6) pour guider transversalement le tampon (3) lors du basculement de fermeture.

4. Regard selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que les faces de coincement (13) de chaque tenon (5a-5b) forment par rapport à la verticale, un angle compris entre 4 et 6".

5. Regard selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 carac térisé en ce que les faces de guidage et de positionnement (14) de chaque tenon (Sa-5b) forment par rapport à la verticale un angle compris entre 12 et 30 .-

6. Regard selon 1 'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que la hauteur (H) des faces de guidage et de positionnement (14) de chaque tenon a une valeur comprise entre 2 et 5 fois la hauteur (h) des faces de coincement(l3).

7. Regard selon 1 'une quelconque des revendications 1 à 7 caractérisé en ce que chacune des nervures (12a-12b) des tenons de coincement (Sa-5b) a, en section transversale, une forme générale trapézoidale dont la plus petite base est tournée vers le bas.