FR2553967A1 - Tour de culture empechant la remontee d'eau d'arrosage - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES TOURS DE PLANTATION. ELLE SE RAPPORTE A UNE TOUR AYANT UNE CUVETTE INFERIEURE DESTINEE A RECEVOIR L'EAU D'ARROSAGE EN EXCES ET AYANT UNE PAROI VERTICALE 22 DONT LE BORD SUPERIEUR 26 SE TROUVE AU-DESSOUS DE LA PAROI INFERIEURE 50 QUI RETIENT LE MILIEU DE CULTURE 46. DE CETTE MANIERE, L'EAU COLLECTEE DANS LA CUVETTE NE PEUT PAS REMONTER DANS LE MILIEU DE CULTURE ET NE PEUT PAS PROVOQUER LA MORT DES PLANTES PAR EXCES D'EAU. APPLICATION A LA CULTURE DES VEGETAUX.

Description

La présente invention concerne de façon générale une tour de culture de plantes ou un ensemble destiné à créer des conditions optimales de croissance des plantes avec une attention et un travail minimaux, tout en empechant simultanément la possibilité d'un arrosage excessif et d'une mort des plantes par un effet de mèche. Plus précisément, elle concerne un tel ensemble de croissance de plantes qui comporte une région ou chambre verticale contenant un milieu de culture de plantes, placée audessus d'une cuvette collectrice d'eau de manière que l'eau évacuée, collectée dans la cuvette, reste toujours à distance du milieu de culture, l'eau ne pouvant donc pas revenir dans ce milieu.

On a déjà proposé jusqu'à présent des tours ou récipients de croissance des plantes destinés à être utilisés dans les habitations ou dans les serres industrielles. De façon générale, ces tours comportent une cuvette inférieure destinée à collecter l'eau, ainsi que deux éléments tubulaires concentriques verticaux placés au-dessus de la cuvette. Un milieu de culture des plantes tel qu'une terre, est placé dans la région annulaire séparant les organes tubulaires, et les deux organes ont des parois latérales comportant des ouvertures.

L'organe interne permet l'introduction d'eau dans la tour, et l'eau s'étale vers l'extérieur en traversant la paroi latérale tubulaire, et en pénétrant dans le milieu de culture. Enfin, une paroi inférieure ayant des ouvertures est placée sous ce milieu de manière que l'excès d'eau puisse s'évacuer et se rassembler dans la cuvette placée au-dessous.

Un problème posé par les ensembles de ce type est que l'eau qui est collectée dans la cuvette peut remonter par capillarité dans le milieu de culture au cours du temps si bien que la possibilité d'un arrosage excessif des racines des plantes enrobées dans le milieu de culture risque de se produire. Ce problème est surtout important dans le cas des racines placées près du fond du milieu de culture.

Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n" 3 063 196 décrit un exemple de tour de culture de plantes du type décrit. En outre, d'autres appareils classiques de plantation ou analogues sont l'objet des brevets des Etats-Unis d'Amérique nO 4 147 320, 4 231 189, 2 756 541, 3 394 495 et 3 990 179.

L'invention remédie aux inconvénients indiqués précédemment et concerne une tour de plantation perfectionnée, spécialement destinée à l'élimination totale de la possibilité du retour de l'eau collectée par capillarité dans le milieu de culture si bien que la tour selon l'invention constitue un arrangement optimal et convenant parfaitement å une culture saine des plantes.

La tour selon l'invention comprend de façon générale une base ayant une structure qui présente une cuvette destinée à contenir de l'eau, cette structure délimitant la cuvette ayant une paroi verticale de cuvette dont le bord supérieur détermine une hauteur de débordement de la cuvette. Un ensemble de croissance des plantes, comprenant un premier tube externe de grand diamètre et un second tube interne de plus petit diamètre disposé dans le tube externe, est placé au-dessus de la cuvette ; les deux tubes ont des parois latérales comportant des ouvertures.L'espace annulaire séparant la surface externe du tube interne et la surface interne du tube externe présente une région destinée à contenir un milieu de culture des plantes, par exemple de la terre ou analogue, alors que l'orifice tubulaire formé par le tube interne constitue une région d'introduction d'eau dans l'ensemble de culture. Cet ensemble est monté sur la base de la tour au-dessus de la cuvette par l'intermédiaire d'une paroi inférieure ayant des ouvertures et délimitant la région annulaire contenant le milieu de culture. Un trajet d'écoulement de l'eau est ainsi formé vers le bas à partir de ladite région, à travers la paroi inférieure ayant des ouvertures, puis dans la cuvette qui collecte l'eau.Enfin, d'une manière très importante, la paroi inférieure ayant les ouvertures, délimitant la région contenant le milieu de culture, est placée au-dessus du bord supérieur de la paroi de la cuvette afin que l'eau collectée dans la cuvette déborde de celle-ci au lieu de venir au contact de la paroi inférieure et d'être aspirée vers le haut, par exemple par capillarité, dans la région contenant le milieu de culture par les ouvertures de la paroi inférieure.

Dans des modes de réalisation avantageux, le tube interne d'arrosage est supporté par un collier qui dépasse vers le haut etqui s'ajuste télescopiquement sur le tube interne et le supporte. De même, le tube externe est supporté par un collier circulaire de renforcement, ayant des ouvertures, dépassant vers le haut et fixé à la cuvette.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui suit d'exemples de réalisation et en se référant au dessin annexé sur lequel
la figure 1 est une perspective d'une tour de culture de plantes selon l'invention
la figure 2 est une élévation de la tour représentée sur la figure i
la figure 3 est une vue en plan de la tour des figures 1 et 2, le support supérieur de suspension étant retiré ;
la figure 4 est une coupe verticale partielle suivant la ligne 4-4 de la figure 3, représentant les déails de construction de la tour ; et
la figure 5 est une coupe verticale partielle de la tour pendant son utilisation, représentant la différence de hauteur entre la paroi inférieure ayant les ouvertures, supportant le milieu de culture des plantes, et la marge supérieure de la cuvette collectrice, l'eau collectée dans la cuvette et qui en débordeétant aussi représentée afin que la caractéristique selon l'invention, empêchant la remontée par capillarité, apparaisse clairement.

On se réfère maintenant au dessin ; les figures 1 à 3 représentent une tour 10 de culture selon l'invention. Cette tour 10 comprend de façon générale une base inférieure 12 ayant une cuvette 14 de collecte d'eau, un ensemble tubulaire vertical 16 de croissance des plantes, et un dispositif repéré par la référence 18 est destiné au montage de l'ensemble 16 sur la base 12 et au-dessus de la cuvette 14.

Plus précisément, la base 12 a une forme généraie circulaire, en plan, comme représente sur la figure 3, et elle comporte une paroi inférieure 20, une paroi interne circulaire verticale 22 délimitant la cuvette et ayant un bord supérieur ou une marge 23, une paroi circulaire externe verticale 24, et une paroi horizontale annulaire 26 de connexion reliant les parois 22 et 24.

La base 12 comporte aussi un collier circulaire interne 28 placé verticalement et ayant une ouverture comme indiqué par la référence 30, (voir figure 1), dans un but indiqué dans la suite. Plusieurs nervures de forme générale triangulaire 32, espacées circonférentiellement et disposées radialement, sont fixées à la surface externe du collier 28 et à la paroi inférieure 20, afin que le collier et la base dans son ensemble soient stabilisés.

Enfin, comme indiqué plus clairement sur les figures4 et 5, plusieurs blocs 34 d'entretoise placés verticalement et relativement courts soit fixés à la paroi inférieure 20 à l'intérieur du collier 28. Le rôle de ces blocs 34 apparaît clairement dans la suite du présent mémoire.

Comme l'indique facilement la description qui précède, la cuvette 14 qui fait partie de l'ensemble de la base 12 est délimitée par une paroi inférieure 20 et une paroi verticale 22 ; en conséquence, la cuvette a une configuration sensiblement circulaire en plan, et la communication, transversalement au collier 28, est assurée par les ouvertures 30. L'ensemble 16 a deux organes tubulaires concentriques 36, 38 et un organe 48 ayant la forme d'une coupelle. Cet organe 48 a une paroi supérieure 50, une paroi latérale 52 qui en dépasse vers le bas, et quatre nervures radiales 54 de renforcement placées à la face inférieure de la paroi 50.

Un collier circulaire tubulaire 56 est avantageusement disposé au centre sur la paroi 50 et il en dépasse vers le haut (voir figure 4). On note que la partie annulaire de la paroi 50, comprise entre le collier 56 et la paroi latérale 52, a une série d'ouvertures 58 qui la traversent, dans un but qui apparaît dans la suite du présent mémoire.

La paroi externe du tube 36 s'ajuste télescopiquement dans la paroi interne du collier 56, d'une manière étanche. Le tube 38 est glissé sur l'organe 48 de manière que la surface interne de l'organe 38 soit au contact de la surface externe de la paroi latérale 52. De préférence, l'extrémité inférieure de la paroi 52 se trouve au niveau de l'extrémité inférieure du tube 38 et elle est raccordée de façon permanente (par collage ou par un mécanisme de verrouillage). Le montage réalisé de cette manière assure le maintien de l'organe tubulaire 36 au centre approximtif de l'organe tubulaire 38. L'organe tubulaire interne 36 a plusieurs ouvertures 40 traversant sa paroi latérale et, de manière analogue, le tube externe 38 a des ouvertures un peu plus grosses 42 traversant sa paroi latérale.Une région ou un espace annulaire 44 est délimité entre les organes tubulaires 36, 38 afin qu'il contienne et retienne un milieu de culture des plantes, par exemple de la terre 46. Les ouvertures 58 de l'organe 48 assurent avantageusement l'évacuation de l'eau de la région 44.

Comme l'indique la figure 4, l'ensemble 16 se loge dans le collier 28 de manière que la surface interne du collier 28 et la surface externe de l'organe tubulaire 38 soient en contact. Lorsque la marge inférieure de l'ensemble 16 (paroi latérale 52) est au contact des blocs 34 d'entretoise, ensemble 16 est à peu près perpendiculaire à la base 12. Des milieux convenables de culture des plantes peuvent alors etre placés dans la région 44, entre les organes tubulaires interne et externe 36, 38, et des graines peuvent être plantées dans le milieu, de manière classique.Lorsque les plantes qui poussent dans le milieu 46 doivent être arrosées, il suffit de verser de l'eau dans l'espace tubulaire représenté par l'organe interne 36, et cette eau se rassemble dans l'organe 36 et s'écoule ensuite vers l'extérieur, par les ouvertures 40, pénétrant ainsi dans le milieu de culture. De la même manière, l'excès d'eau transmis au milieu 46 s'écoule vers le bas, par gravité, et passe par les ouvertures 58 jusqu'à- la cuvette 14. L'écoulement de l'eau vers l'extérieur, dans la région externe de la cuvette, est possible étant donné la présence des ouvertures 30 qui, comme il faut le noter, sont placées au-dessous de la marge inférieure de la paroi latérale 52 de l'organe 48 en forme de coupelle. De cette manière, l'eau se rassemble dans la structure 14 de la cuvette.

Comme indiqué précédemment, un inconvénient essentiel des ensembles connus formant des tours de plantation est la probabilité pour que, lorsque la cuvette collectrice d'eau se remplit, l'excès d'eau évacué soit réaspiré ou remonte par capillarité dans le milieu de culture, provoquant alors la mort des plantes. Ce problème est pratiquement éliminé selon l'invention (voir figure 5) car la marge supérieure 23 de la paroi 22 délimitant la cuvette se trouve au-dessous de la paroi inférieure 50 de l'organe 48 en forme de coupelle et ainsi au-dessous du milieu de culture 46.Cette différence de hauteur est indiquée par la référence 60 sur la figure 5 sur laquelle on note que, lorsque l'eau se rassemble dans la cuvette 14 et atteint le niveau de la marge 23, elle s'écoule vers l'extérieur mais reste toujours en toute sécurité au-dessous de la paroi 50. De cette manière, l'eau ne peut pas remonter par capillarité dans le milieu 46. En fait, même lorsque la cuvette 14 est totalement pleine, l'évacuation de l'excès d'humidité de la région 44 se poursuit comme indiqué par la gouttelette 62 de la figure 5.

La tour selon l'invention peut être simplement disposée sur une surface plate de support ou éventuellement elle peut être suspendue à un support convenable. A cet effet, elle comporte un support classique 64 fixé à l'extrémité supérieure de l'organe tubulaire externe 38.

Lors de l'utilisation de la tour 10, l'arrosage et la croissance des plantes peuvent être réalisés sans soins excessifs destinés à limiter l'arrosage. Dans le cas où l'eau est fournie en excès, elle s'écoule simplement hors de l'ensemble comme indiqué, sans nuire aux plantes. Evidemment, lorsque les plantes continuent à grandir, les parties de plantes qui se forment passent par les ouvertures 42, si bien qu'elles reçoivent la lumière solaire nécessaire.

Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux dispositifs qui viennent d'être décrits uniquement à titre d'exemples non limitatifs sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (5)

1. REVENDICATIONS

   le dispositif de montage comprenant en outre une structure destinée à maintenir ladite paroi inférieure (50) qui a des ouvertures au-dessus du bord supérieur de la paroi (22) de la cuvette afin que l'eau collectée dans la cuvette déborde au lieu de venir au contact de la paroi inférieure et d'être aspirée vers le haut dans la région contenant le milieu de culture par les ouvertures de la paroi inférieure.

   un dispositif de montage de l'ensemble sur la base et au-dessus de la cuvette, comprenant une paroi inférieure (50) ayant des ouvertures et délimitant la région (44) contenant le milieu de culture, afin qu'un trajet d'écoulement d'eau d'évacuation soit formé depuis cette région vers le bas, par l'intermédiaire de la paroi inférieure ayant les ouvertures jusqu'à la cuvette qui collecte l'eau,

   l'ouverture tubulaire (36) du tube interne constituant une région d'introduction d'eau dans llen- semble, l'eau étant destinée à traverser la paroi latérale du second tube ayant des ouvertures et à pénétrer dans la région contenant le milieu de culture, et

   l'espace annulaire compris entre la surface externe du second tube et la surface interne du premier tube présentant une région (44) destinée à contenir un milieu de culture de plantes (46),

   un ensemble de culture de plantes qui comporte un premier tube externe (38) de grand diamètre et un second tube interne (36) de plus petit diamètre placé dans le tube externe, les deux tubes ayant des parois latérales comportant des ouvertures,

   une base qui comporte une structure présentant une cuvette (14) destinée à contenir de l'eau et comprenant une paroi verticale (22) ayant un bord supérieur qui détermine la hauteur de débordement de la cuvette,

   1. Tour de culture de plantes, caractérisée en ce qu'elle comprend
2. 2. Tour selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de montage comporte un collier (56) dépassant vers le haut et destiné à s'ajuster télescopiquement sur le tube interne et à supporter celui-ci.
3. 3. Tour selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif de montage comporte un collier circulaire vertical (28) de renforcement ayant des ouvertures, placé sur la cuvette et destiné à s'ajuster télescopiquement sur le tube externe et à supporter celui-ci.
4. 4. Tour selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend plusieurs nervures radiales (32) distantes circonférentiellement et fixées à la paroi de renforcement, les nervures dépassant vers l'extérieur de celle-ci.
5. 5. Tour selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de suspension (64) fixé à l'extrémité supérieure du premier tube.