FR2553818A1 - Portail equipe de verrou de securite - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE L'AUGMENTATION DE SECURITE POUR DES PORTAILS AUX DEUX POINTS LES PLUS SENSIBLES, C'EST-A-DIRE LA FIXATION ET LA FERMETURE. 1FIXATION: LES CHARNIERES SONT REMPLACEES PAR DEUX TOURILLONS 3 ET 4 PIVOTANT SUR UN TUBE 1 FERME A SA PARTIE SUPERIEURE ET BLOQUE DANS CETTE POSITION PAR UNE COLLERETTE 2 SOUDEE 20MM PLUS HAUT QUE LE TOURILLON INFERIEUR 4. 2FERMETURE: LA FERMETURE DU PORTAIL EST ASSUREE PAR UN VERROU DE SECURITE D'UNE TRES GRANDE RESISTANCE, QUI NE PEUT ETRE DETERIORE CAR LE PENE EST CONSTITUE PAR UN ROND EN ACIER DE 30MM DE DIAMETRE. LA GACHE EST AUSSI DE GRANDE ROBUSTESSE CAR ELLE EST USINEE DANS UN BLOC D'ACIER CARRE DE 50MM50MM.

Description

Nos différentes interventions sur les portails d'autoroutes nous ont amenés à constater la carence des portails actuels et le peu de travail nécessaire à leur détérioration.

Cette carence se situe à deux niveaux
- au niveau de la fixation du portail au poteau qui, dans la plupart des cas, est assurée par une pièce fixée à l'aide de vis sur le poteau ou par une simple patte soudée sur ce dernier. Les vis peuvent être enlevées rapidement et les pattes soudées peuvent être écartées pour libérer les tenons.

- au niveau de la fermeture qui, à ce jour, est assurée dans tous les cas par un cadenas. Différentes formules ont été-employées pour protéger le cadenas mais toujours sans résultats positifs.

Dernièrement nous avons pu constater la condamnation du coulisseau de fermeture par un doigt qui traverse le profilé supérieur du portail.

Ce doigt est retenu en position fermée par un cadenas, ce qui oblige à percer ce doigt d'un trou important, lui supprimant ainsi toute résistance. Après quelques jours de pose les fraudeurs ont trouvé le moyen de casser le doigt au niveau du trou en intercalant un coin entre le profilé supérieur et le coulisseau.

Nous avons donc recherché une solution qui augmente la robustesse des fixations du portail sur les poteaux et celle de la condamnation du coulisseau, en respectant un équilibre entre le maximum de sécurité et un coût de fabrication correct.

Pendant cette étude nous nous sommes également penchés sur l'entretien et la réparation de ces portails, car ces deux opérations doivent être réalisées à moindres frais.

Notre étude approfondie du problème nous a amenés à inventer un système de fixation et un système de fermeture.

Notre invention consiste à fixer le portail par des anneaux circulaires tournant autour d'un poteau cylindrique et d'encastrer un verrou de sécurité dans le profilé supérieur du portail.

Afin de mieux comprendre cette invention, nous devrons-nous reporter aux différentes planches sur lesquelles les pièces diverses sont numérotées
- Planche n0 1 - Portail, poteau et tourillon
- Planche n0 2 - Profilés supérieurs des vantaux
- Planche n0 3 - Coulisseau et butée inférieure.

- Planche n0 4 - Gâche double fonction
Le portail est composé de deux poteaux portant chacun un vantail.

Le poteau (1) est constitué par un tube acier cylindrique fermé à sa partie supérieure et scellé dans le sol dans un massif en béton armé de 800 x 800 x 1000, ce qui lui donne une très bonne tenue à la poussée horizontale.

Les vantaux (11 et 12) sont constitués de deux cadres en profilé acier rectangulaire.

Deux anneaux (3 et 4) viennent s'emporter sur le poteau (1) et peuvent tourner sans problème autour de celui-ci dans les deux sens, ce qui nous donne toutes possibilités d'ouverture.

L'anneau supérieur (3) étant fermé à sa partie supérieure, vient prendre appui sur la partie supérieure du poteau (1).

Une collerette (2) est soudée au poteau (1) à 30 mm au-dessus de l'anneau (4) pour empêcher le débottement du portail, celui-ci ne pouvant se faire qu'en meulant les soudures de la collerette.

Le montant extérieur (5) du vantail est soudé sur les anneaux (3 et 4) ce qui nous donne un montage soudé d'une très grande résistance à toutes manoeuvres de détérioration,
Pour condamner le coulisseau (6) notre invention consiste à encastrer un verrou (13) dans le profilé supérieur (11) du vantail gauche.

Notre coulisseau (6) est en tôle en forme de U, ouvert sur la plus grande partie inférieure. Seulement la partie droite est fermée par un fer plat (10).

Le coulisseau (6) se déplace horizontalement sur la partie supérieure des profilés (11 et 12).

Deux poignées (9) sont fixées sur les côtés du coulisseau (6) pour permettre la manoeuvre de ce dernier.

Une gâche (7) est soudée à l'intérieur du coulisseau (6). Cette gâche est usinée dans une pièce en acier de 50 x 46 x 85 et le pêne (14) a un diamètre de 30 mm.

Une lumière (8) est située des deux côtés du profilé (11) pour permettre le passage de la clé de commande du verrou (13). Un manchon est soudé de chaque côté sur cette lumière pour protéger la partie saillante du canon.

Pour condamner le coulisseau (6) nous avançons ce dernier vers la gauche pour ramener la gâche (7) à la hauteur de la lumière (15) située sur le profilé (11) du vantail gauche. Le coulisseau (6) s'emboite sur les profilés (11 et 12) et la gâche (7) vient se placer en face du pêne (14) qui peut entrer dans la gâche (7) et condamner de ce fait le coulisseau (6).

Dans le cas où la hauteur du portail ne permet pas la manoeuvre du coulisseau (6), nous encastrons la gâche (7) dans le profilé (12) et le verrou de sécurité (13) dans le profilé (11). Dans ce montage, la gâche (7) a deux fonctions : elle reçoit le pêne (14) du verrou (13) et sert de guide à la tige verticale de verrouillage. En position ouverte la tige verticale remonte dans la gâche (7) et libère le vantail, et en position fermée la tige verticale vient buter sous le pêne (14), ce qui bloque le vantail dans la butée centrale inférieure (16) et le pene (14) rend solidaires les deux vantaux.

La partie apparente du pêne (14) entre les deux profilés vertieaux des vantaux est protégée par un fer plat soudé de part et d'autre de chaque vantail pour empêcher toute opération de sciage du pane (14).

Nous constatons que notre invention augmente dans une grande proportion la résistance des différents éléments de fermeture.

Le verrou (13) étant encastré dans le profilé (11) ne peut subir aucune détérioration.

La butée inférieure centrale (16) est constituée d'une platine en acier soudée sur un profilé rectangulaire.

Cette invention permet l'écoulement de l'eau en dessous de la longrine béton qui relie les deux massifs en béton des poteaux. Elle apporte deux avantages par rapport au système existant
- l'eau qui peut entrer par les trous de verrouillage des tiges centrales peut s'infiltrer dans le sol, ce qui évite toute formation de glace par temps froid,
- le volume du fourreau (18) étant très important, les petits cailloux et autres qui pourraient passer par les trous de verrouillage tombent au fond du fourreau et ne gênent pas la fermeture complète des tiges verticales de la fermeture centrale.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif d'installation de portail, notamment pour autoroutes, caractérisé par des poteaux cylindriques (1) ayant la partie supérieure bouchée pour servir de support, des anneaux (3 et 4) en acier pivotant autour des poteaux (1) et profilé extérieur soudé sur anneaux.

L'anneau supérieur (3) a la partie supérieure bouchée pour servir d'appui sur le poteau (1), des rondelles en plastique sont intercalées entre les deux parties acier pour diminuer le coefficient de friction.

La collerette en acier (2) est soudée à 30 mm au-dessus de l'anneau inférieur (4) pour éviter tout déboitement du vantail.

Tous ces éléments sont assemblés par soudure uniquement.

2 - Dispositif selon la revendication 1 caractérisé par un verrou (13) encastré dans profilé (11) du vantail gauche, le pêne (14) venant s'encastrer dans la gâche (7) soudée à l'intérieur du coulisseau (6).

La gâche (7) étant usinée dans un bloc d'acier, elle assure une très grande résistance au verrouillage du coulisseau (6).

Deux poignées (9) de chaque côté du coulisseau (6) permettent la manoeuvre de ce dernier.

Deux lumières (8) situées de part et d'autre du coulisseau (6) permettent le passage de la clé du verrou (13).

Deux manchons soudés de part et d'autre sur le profilé supérieur (11) protègent la partie saillante du canon.

La modification de l'emplacement du verrou (13) et de la gâche à double fonction permettant le verrouillage de la tige verticale et des deux vantaux, fait partie intégrante du système de fermeture.

3 - Dispositif selon les revendications 1 et 2 comprenant une butée inférieure (16) caractérisé par un fourreau (18) de grance capacité permettant à l'eau de s'écouler et évitant ainsi les ennuis de gel, ainsi que l'obstruction des trous de verrouillage des tiges verticales par les graviers ou autres.