FR2553023A1 - Procede d'execution de surfaces courbes en bois, et dispositifs ou objets dotes de telles surfaces - Google Patents

Abstract

PROCEDE D'EXECUTION DE SURFACES COURBES EN BOIS, NOTAMMENT POUR LA REALISATION DE DISPOSITIFS OU OBJETS DOTES DE TELLES SURFACES COMME, PAR EXEMPLE, LES COFFRAGES UTILISES EN CONSTRUCTION POUR LE MOULAGE DE PAROIS COURBES EN BETON, LES MEUBLES OU LES OUVRAGES DE MENUISERIE POURVUS DE SURFACES INCURVEES OU CONTOURNEES, CARACTERISE EN CE QUE L'ON EXECUTE, DANS L'UNE DES FACES D'UN CONTRE-PLAQUE 1, UNE PLURALITE DE RAINURES OU ENTAILLES 2, ET EN CE QUE CE CONTRE-PLAQUE RAINURE OU ENTAILLE EST ENSUITE CINTRE ET FIXE A UNE OSSATURE DE RAIDISSEMENT 3 QUI LE MAINTIENT DANS L'ETAT INCURVE DESIRE. L'INVENTION CONCERNE EGALEMENT LES DISPOSITIFS ET OBJETS COMPORTANT AU MOINS UNE SURFACE COURBE EN BOIS TELS QUE, PAR EXEMPLE, COFFRAGES UTILISES EN CONSTRUCTION POUR LE MOULAGE DE PAROIS COURBES EN BETON, MEUBLES ET OUVRAGES DE MENUISERIE POURVUS DE SURFACES INCURVEES OU CONTOURNEES, ET DONT LADITE SURFACE COURBE EST EXECUTEE SUIVANT LE PROCEDE CI-DESSUS.

Description

Procedé d'execution de surfaces courbes 60is, et dispositifs ou objets dotés de telles surfaces.

La présente invention concerne un procédé d'exécution de surfaces courbes en bois comportant au moins une paroi incurvée constituée par un contreplaqué. Elle vise également les dispositifs ou objets dotés de telles surfaces comme, par exemple, les coffrages utilisés en construction pour le moulage de parois courbes en béton, certains meubles ou ouvrages de menuiserie pourvus de surfaces courbes, etc.

On connatt différents modes d'exécution de surfaces courbes en bois.

Dans les domaines de la menuiserie et de l'ébenisterie, les surfaces courbes sont généralement obtenues par chantournage de pièces de bois au moyen de machines appropriées.

Ce procédé implique un important dechet et ne convient pas a la réalisation d'ouvrages de grandes dimensions.

Dans le domaine de la construction, il est aussi courant d'utiliser, pour le moulage de murs ou autres ouvrages verticaux en beton comportant des surfaces courbes, des coffrages en bois comprenant : d'une part, un couchis ou surfaces coffrante proprement dite constituée par un contrepla qué de faible épaisseur et, d'autre part, une ossature contre laquelle est appliqué et fixé, par exemple par collage, agrafage ou clouage, ledit contreplaqué mince.

L'ossature de tels coffrage est constituée au moyen de planches ou liteaux de largeurs variées, disposées verticalement les unes a cotés des autres et assemblées au moyen d'une pluralité de cerces ou traverses horizontales elles-memes reliées bout a bout au moyen de goussets de liaison et comportant un bord incurvé sur lequel sont fixées lesdites planches, par exemple par collage, agrafage, ou clouage. Les planches ainsi maintenues fixement les unes a coté des autres, permettent de constituer une surface réceptive incurvée ou contournée faite d'une succession de faces planes plus ou moins larges et dont la courbure est, par conséquent, relativement irrégulière.

Les coffrages exécutés selon ce procédé sont affectes d'un certain nombre d'inconvénients.

L'un de ceux-ci découle du fait que l'installation de ces coffrages composés d'un assez grand nombre de pièces de conformations variées requiert un temps de conception et d'exécution très long.

Un autre inconvénient réside dans le fait que la fiabilité de tels coffrages sur les chantiers n'est pas très bonne ; il arrive, en effet, assez fréquemment, que le contreplaque se désolidarise plus ou moins complètement du platelage vertical, ou que ce dernier se sépare des cerces horizontales, par exemple lors des manutentions ou sous l'action des accumulations de laitance qui peuvent se former lors du coulage du béton.

Cette resistance mediocre des coffrages å la dislocation est notamment due a la minceur inévitable du contreplaqué qui peut être facilement endommage lors des manutentions ou déformé sous la pression du béton, et aussi au fait que le contreplaqué étant fixé sur un platelage constitué par une pluralité de planches planes, son contact avec ces dernieres est très défectueux, de sorte que la solidité de sa fixation sur ledit platelage laisse nécessairement a désirer, d'autant que le beton qui peut s'accumuler entre les surfaces disjointes dudit contreplaqué et desdites planches tend a écarter lesdites surfaces.

D'autre part, la fixation du contreplaqué mince sur un platelage constitué par une pluralité de planches planes placées côte b c8te, ne permet pas d'obtenir une surface coffrante dotée d'une courbure très régulière,
Un objet de la présente invention est donc, notamment, de remédier aux insuffisances ou aux inconvénients susmentionnés des procédés connus d'exécution de surfaces courbes en bois et de certains dispositifs ou objets dotés de telles surfaces.

Selon l'invention, cet objectif est atteint au moyen d'un procédé suivant lequel on exécute, dans l'une des faces d'un contreplaqué, une pluralité de rainures, ce contreplaqué rainuré étant ensuite cintré et fixé à une ossature de raidissementqui le maintient dans l'état incurvé désire,
Les dispositifs ou objets selon l'invention tels que coffrages en bois, meubles, menuiseries en bois ou autres, sont remarquables par le fait qu'ils comportent une surface courbe constituee par un contreplaqué dont l'une des faces est pourvue de rainures, ce contreplaqué étant cintré et fixé sur une ossature de raidissement qui assure sa rigidite et le maintient dans sa conformation incurvée.

On conçoit que le procédé de l'invention permet de réaliser aisément des surfaces courbes en bois dont les destinations peuvent être très diverses et offrant des avantages variés, suivant la nature de ces destinations.

Dans l'application de ce procédé à la réalisation de coffrages, on souligne que la fabrication de ces derniers est beaucoup plus rapide et économique compte tenu du fait que leur ossature est essentiellement constituee par les cerces ou éléments transversaux remplissant la fonction de raidisseurs.

Un autre avantage du procédé de l'invention dans cette application, réside dans le fait que la tenue du couchis ou surface coffrante est grandement améliorée, car cette dernière est constituée par un contrepla qué épais présentant une grande résistance a la déformation et a la détérioration.

D'autre part, la résistance des coffrages à la dislocation est très grande, car les surfaces en contact du contreplaqué et du bord incurvé des cerces ou traverses s'épousent parfaitement, de sorte que ledit contrepla qué et lesdits cerces peuvent être assemblés dans les meilleures conditions possibles.

De plus, compte tenu du contact parfait du contreplaque sur le bord incurvé des cerces, il est possible de donner audit contreplaqué, une courbure correspondant parfaitement au profil dudit bord incurvé.

Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels
La figure 1 est une vue en plan et en coupe d'une portion d'un panneau vertical de contreplaqué, rainuré pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention.

La figure 2 illustre la flexion ou cintrage de cette portion de panneau de contreplaqué rainuré.

La figure 3 est une vue partielle, en coupe, montrant l'application et la fixation du panneau rainure et cintré sur le bord incurve d'un element de l'ossature de raidissement constitué par une traverse,
La figure 4 est une vue de face, à échelle plus reduite, d'un panneau de contreplaqué pourvu de rainures parallèles.

La figure 5 est une vue en plan et en coupe d'une banche ou panneau de coffrage comportant une surface coffrante contournee exécutée selon le procédé de l'invention.

La figure 6 est une vue en coupe selon la ligne 6 - 6 de la figure 5.

On se reporte auxdits dessins pour décrire un exemple intéressant de mise en oeuvre du procédé et de realisation des surfaces courbes en bois selon l'invention.

Dans l'expose qui suit, on se réfère plus spécialement à l'application avantageuse de l'invention a l'exécution de coffrages en bois comportant une surface coffrante incurvée. On souligne cependant encore que l'invention est aussi applicable à la réalisation d'autres dispositifs ou ouvrages en bois comportant une surface ou paroi arrondie, contournée ou galbée, tels que, par exemple, meubles, menuiserie, etc.

Selon le procédé de l'invention, on prattque, dans l'une des faces d'un contreplaqué I, une pluralité de rainures ou entailles 2, régulière- ment espacees ou non.

Ce contreplaqué est ensuite cintré ou fléchi et fixé, par exemple par collage, agrafage, clouage ou vtssage, a une ossature de raidissement 3 exécutée en bois ou autres matériaux, permettant de le rigidifier et de le maintenir solidement dans l'état incurvé désiré ; la fixation à l'aide de clous 4 représentée à la figure 3 illustrant seulement, a titre indicatif, l'un des modes d'assemblage possibles. On conçoit que les amincis la du contreplaqué 1 résultant de l'exécution des rainures ou entailles 2, favorisent la flexion de ce dernier.

L'épaisseur du contreplaqué 1 est choisie en fonction de l'affectation future des surfaces courbes a réaliser. Dans le cas de l'application a l'exécution de coffrages, on utilise un contreplaque relativement épais, par exemple de l'ordre de 20 mm.

Les entailles 2 peuvent dtre disposees parallelement, comme illustré à la figure 4, pour l'obtention de surfaces cylindriques, ou radialement, pour l'exécution de surfaces coniques.

La profondeur, la largeur et le profil (par exemple rectangulaire, carre ou triangulaire) des rainures 2 peuvent varier en fonction de l'épaisseur de contreplaqué 1 et du rayon de courbure de la surface courbe à obtenir.

De même, la dimension de l'écartement entre les rainures ou entailles 2 peut être régulière ou non. Dans le premier cas, il est possible de prévoir une certaine standardisation des contreplaqués 1 utilisés. Dans le second cas, on peut étudier un espacement des rainures en fonction de la grandeur du rayon de courbure des surfaces incurvées à réaliser ; plus ce rayon étant réduit, plus les rainures devant titre rapprochées.

L'ossature de raidissement 3 peut aussi avoir des conformations ou structurations variées, notamment en fonction de la nature des ouvrages ou objets pourvus de surfaces incurvées exécutées selon l'invention0
Toutefois, dans de nombreux cas d'application de cette dernière et, notamment, dans le cas d'exécution de coffrages, le contreplaqué rainuré ou entaillé 1 est avantageusement appliqué et fixé sur une surface incurvee 3a de l'ossature de raidissement.Plus précisément, et notamment dans le cas de l'application très intéressante à la réalisation de coffrages, le contreplaqué 1 est appliqué et fixé sur le bord incurvé d'une pluralité de traverses espacées31 que comporte l'ossature de raidissement 3. De la sorte, le contreplaque ployé ou cintré 1 épouse parfaitement la surface incurvée ou contournée sur laquelle il est fixe, comme cela est bien visible sur les figures 3 et 5.

Les figures 5 et 6 montrent l'une des deux parois coffrantes d'un coffrage comportant une surface coffrante contournée exécutée selon le procédé de l'invention.

Dans ce cas, le couchis vertical est constitué par un contreplaqué 1 relativement épais dont une face est pourvue de rainures ou entailles verticales 2 et dont la face opposée lb constituant la surface coffrante proprement dite, est avantageusement traitée, de manière connue en sola pour faciliter l'opération de démoulage.

Le couchis cintré est fixé, par sa face rainurée ou entaillée, sur une ossature de raidissement 3 principalement constituée par des traverses ou cerces horizontales 3' présentant un bord 3a incurvé ou contourné contre lequel est appliqué et maintenu ledit couchis. Les traverses ou cerces 3' sont, par exemple réalisées à l'aide de plusieurs éléments aboutés et assemblés au moyen de goussets ou d'éclisses 5, en bois ou autre materiaux, lesdits éléments pouvant autre avantageusement constitués par des planches de bois convenablement decoupées et présentant la robustesse souhaitable.

Les traverses ou cerces horizontales 3' sont réparties, avec un espacement régulier ou non, sur toute la hauteur du couchis.

L'ossature de raidissement des banches ou panneaux de coffrage exécutés conformément au procédé de l'invention comporte egalement, de manière connue en soi, deux montants latéraux 6. Ces montants peuvent constituer les seuls éléments verticaux de l'ossature du coffrage, compte tenu du fait que l'on utilise un contreplaqué épais dont la résistance à la déformation est accrue par la courbure qui lui est donnée,

Claims (9)

1. REVEND I C AT IONS 1. - Procédé d'exécution de surfaces courbes en bois, notamment pour la réalisation de dispositifs ou objets dotés de telles surfaces comme, par exemple, les coffrages utilisés en construction pour le moulage de parois courbes en beton, les meubles ou les ouvrages de menuiserie pourvus de surfaces incurvées ou contournees, caractérisé en ce que l'on exécute, dans l'une des faces d'un contreplaqué (1), une pluralité de rainures ou entailles (2), et en ce que ce contreplaqué rainuré ou entaillé est ensuite cintré et fixé a une ossature de raidissement (3) qui le maintient dans l'état incurvé désiré.
2. 2. - Procédé suivant la revendication 1, notamment pour la realisation de dispositifs ou objets dotés de surfaces cylindriques, caractérisé en ce que les rainures (2) sont exécutées parallèlement.
3. 3. - Procédé selon la revendication 1, notamment pour l'exécution de dispositifs ou objets pourvus de surfaces coniques, caractérisé en ce que les entailles (2) sont exécutees radialement.
4. 4. - Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 a3, caractérisé en ce que le contreplaque rainuré ou entaillé (1) est appliqué et fixé sur une surface incurvée (3a) de l'ossature de raidissement (3).
5. 5, - Procéde selon la revendication 4, par exemple pour l'exécution de panneaux de coffrages comprenant une surface coffrante incurvée? caracteg rise en ce que le contreplaqué rainuré ou entaillé (1) est applique et fixé sur le bord incurve (3a) d'une pluralite de traverses espacées (3') que comporte l'ossature de raidissement (3).
6. 6. - Dispositifs et objets comportant au moins une surface courbe en bois tels que, par exemple, coffrages utilisés en construction pour le moulage de parois courbes en béton, meubles et ouvrages de menuiserie pourvus de surfaces incurvées ou contournées, caractértsés en ce que ladite surface courbe est exécutée sutvant le procédé de l'une quelconque-des revendications 1 a 5.
7. 7. - Dispositifs et objets selon la revendication 6, caractérisés en ce qu'ils comportent au moins une surface courbe constituée par un contreplaqué (1) dont l'une des faces est pourvue de rainures ou entailles (2), ce contreplaqué étant cintré et fixé sur une ossature de raidissement (3) qui assure sa rigidité et le maintient dans sa conformation incurvée.
8. 8. - Dispositifs et objets suivant la revendication 7, caractérisés en ce que le contreplaqué (1) rainuré et cintré est appliqué et fixé sur une surface incurvée (3a) de l'ossature de raidissement (3).
9. 9. - Dispositifs et objets selon la revendication 8, par exemple panneaux de coffrage comportant une surface coffrante incurvée, caractérisés en ce que le contreplaqué rainuré (1) est appliqué et fixé sur le bord incurvé (3a) d'une pluralité de traverses espacées (3') que comporte l'ossature de raidissement (3), 10. - Panneaux de coffrage en bois comportant un couchis ou surface coffrante incurvée constituée par un contreplaqué, caractérisés en ce que ledit contreplaqué (1) est pourvu de rainures ou entailles (2) dans l'une de ses faces et fixe sur le bord incurvé (3a) d'une pluralité de traverses ou cerces espacées (3') que comporte l'ossature de raidissement (3).