FR2535162A1 - Cornadis automatique - Google Patents

Abstract

CORNADIS AUTOMATIQUE DU GENRE DE CEUX DONT LE LEVIER PIVOTANT PRESENTE A SA PARTIE SUPERIEURE UN CLIQUET ARTICULE SUSCEPTIBLE LORS DU PIVOTEMENT DUDIT LEVIER DE VENIR PRENDRE APPUI CONTRE UNE BUTEE RENDUE SOLIDAIRE D'UNE TRINGLE PIVOTANTE REMARQUABLE EN CE QUE CHAQUE BUTEE 6 EST PORTEE PAR UNE EXTREMITE D'UN MANCHON 8 RENDU SOLIDAIRE D'UNE TRINGLE PIVOTANTE 7 ET PRESENTANT A SON AUTRE EXTREMITE UN DISPOSITIF D'ACCROCHAGE 9 CIRCULAIRE REALISE PAR EXEMPLE PAR UN EVASEMENT DE LADITE EXTREMITE DU MANCHON ET EN CE QU'AU-DESSUS DU CLIQUET 5 USUEL EST DISPOSE UN SECOND CLIQUET 10 DONT L'EXTREMITE RECOURBEE 11 EST SUSCEPTIBLE, APRES UN PIVOTEMENT COMPLET DE S'ACCROCHER SUR L'EVASEMENT 9 POUR MAINTENIR LE LEVIER PIVOTANT 3 CORRESPONDANT EN POSITION DE FERMETURE.

Description

La présente invention est relative a des perfectionne mentis aux cornadis automatiques.

Dans sa forme la plus simple un cornadis est constitué par une barrière formant une succession de cadres dans chacun desquels un bovin peut passer la tête. Pour atteindre l'auge placée de l'autre côté, l'animal baisse la tête et, ce faisant, fait pivoter un levier qui vient se placer sensiblement parallèment aux montants du cadre en réduisant l'ouverture de ce dernier et en emprisonnant au niveau du cou la tâte de l'animal
Le levier précité présente à sa partie supérieure un cliquet pivotant par gravité susceptible de prendre appui à la fin du basculement contre une butée portée par une tringle s'étendant au-dessus et le long de la barrière à cornadis.

Pour libérer les bestiaux, il suffit de faire pivoter la tringle précitée pour escamoter les butées. A ce moment, si l'animal relève la tâte, le levier peut basculer librement dans le sens de l'ouverture.

Ce dispositif permet de libérer tous les bestiaux en meme temps par une manoeuvre très simple.

Cependant, il s'est avéré, à l'usage, que le verrouillage automatique était peu fiable. En effet, on a constaté que si le levier pivotait brutalement sous l'action d'une bête nerveuse, le cliquet était fortement soulevé lors du franchissemen de la butée et avait tendance à pivoter de 180 n'assurant plus alors sa fonction de verrouillage.

L'expérience a montré, aussi, qu'il était parfois souhaitable de maintenir certaines bêtes entravées ne serait-ce que pour les faire examiner par un vétérinaire.Les dispositifs connus ne permettent pas de désentraver les animaux de façon sélective.

La présente invention, qui remédie à ces inconvénients, est remarquable en ce que la butée usuelle est portée par un manchon s'évasant en forme d'entonnoir à son extrémité et en ce que la partie supérieure du levier pivotant est pourvue d'un second cliquet dont l'extrémité recourbée peut, après pivoter ment, se placer devant l'extrémité évasée dudit manchon.

L'invention sera mieux comprise par la description faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels:
La figure 1 est une vue en perspective du dispositif de l'invention
La figure 2 montre un cornadis conforme à l'invention en position d'ouverture
Les figures 3 à 5 sont des vues partielles, en élévation, montrant le fonctionnement du dispositif.

De la façon connue, la barrière à cornadis est constituée par des montants 1 portés par des traverses 2 de façon à former des cadres dont la section de passage peut être réduite par un levier 3 pivotant en 4. Lorsque le levier 3 est dans la position représentée sur la figure 2, la bâte peut passer sa tête mais en la baissant elle heurte la partie inférieure dudit levier qui bascule pour venir occuper la position représentée en traits mixtes sur ladite figure.Dans cette position, la bête est entravée.

Le levier 3 se verrouille automatiquement dans cette position grâce à un cliquet 5, articulé sur un prolongement supérieur du levier 3,qui prend appui contre une butée 6 rendue solidaire d'une tringle 7 pouvant pivoter autour de son axe.

En faisant pivoter la tringle 7 on escamote simultanément toutes les butées 6 et toutes les bâtes sont libérées.

Selon la présente invention, la butée 6 est portée par un manchon 8 rendu solidaire de la tringle 7 et présentant à son extrémité opposée à ladite butée un évasement 9.

Au-dessus du cliquet 5, usuel,est articulé un second cliquet 10 dont l'extrémité recourbée 11 est susceptible de s'accrocher à l'avasement 9.

Le cliquet 10 a deux fonctions essentielles
En premier lieu, il s'oppose, en cas de pivotement brusque du levier 3, au pivotement total du cliquet 5. En effet, si lors du passage brusque sur la butée 6, le cliquet 5 a tendance à pivoter autour de son axe, ce mouvement est empêché par le cliquet 10 qui,d'une part, repose sur lui et, d'autre part, l'accro- che par son extrémité 11 contre laquelle l'extrémité dudit cliquet 5 vient prendre appui.

Le cliquet 10 a aussi pour fonction de maintenir une bête prisonnière bien que les autres soient libérées.

La figure 3 montre la position des cliquets 5 et 10 lors que le levier 3 est verrouillé en position de fermeture.

Si on désire maintenir une bête entravée, il suffit de faire pivoter le cliquet 10 correspondant pour que son cxtrmi- té vienne s'accrocher sur l'évasement 9 du manchon 8 (figure 4).

Lorsqu'on fait pivoter la tringle 7 pour libérer l'ensemble des bêtes, en faisant pivoter toutes les butées 6,cette action est sans effet sur le cornadis dont le cliquet 10 est dans la position décrite ci-dessus ( figure 5).

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas au mode de réalisation décrit et représenté mais s'étend, au contraire, à toutes variantes de formes et dimensions.

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Cornadis automatique du genre de ceux dont le levier pivotant présente à sa partie supérieure un cliquet articulé susceptible lors du pivotement dudit levier de venir prendre appui contre une butée rendue solidaire d'une tringle pivotante,caractérisé en ce que chaque butée (6) est portée par une extrémité d'un manchon (8) rendu solidaire d'une tringle pivotante (7) et présentant à son autre extrémité un dispositif d'accrochage (9) circulaire réalisé par exemple par un évasement de ladite extrémité du manchon et en ce qu'au dessus du cliquet (5) usuel est disposé un second cliquet (IO) dont l'extrémité recourbée (11) est susceptible, après un pivotement complet de s'accrocher sur l'évasement 9 pour maintenir le levier pivotant (3) correspondant en position de fermeture.