FR2535037A1

FR2535037A1 - Lame pour arme d'escrime

Info

Publication number: FR2535037A1
Application number: FR8316705A
Authority: FR
Inventors: Fritz Przybylla; Klaus-Dieter Schneider
Original assignee: UHLMANN SPORTGERAETE
Current assignee: UHLMANN SPORTGERAETE
Priority date: 1982-10-22
Filing date: 1983-10-20
Publication date: 1984-04-27
Also published as: GB2129315B; IT8353849V0; IT8368095A0; IT1161522B; DE3239051A1; GB2129315A; GB8327649D0; DE3239051C2

Abstract

LAME D'ESCRIME CONSTITUEE PAR PLUSIEURS COUCHES 1, 2, 3 SOLIDAIRES DONT AU MOINS UNE COUCHE 1, 2 EST EN UN ACIER POUR LAMES ET UNE AUTRE 3 EN MATERIAU ELASTIQUE QUI PEUT ETRE UN ACIER ELASTIQUE NON DURCISSABLE OU UNE MATIERE PLASTIQUE. LA COUCHE ELASTIQUE 3 EMPECHE DES RUPTURES DE FRAGILITE DE LA LAME ET LES RISQUES DE BLESSURES QUI EN RESULTENT.

Description

L'invention concerne une lame pour arme d'escrime.

On sait que les lames d'escrime fabriquées jusqu'à présent

en acier à ressorts peuvent subir, en cas d'efforts inhabi-

tuels de frappe ou de coup, une rupture de fragilité sans déformation, ce qui peut provoquer très facilement des blessures graves parce que le reste d-e la lame ne présente

plus une élasticité suffisante.

On a essayé de remédier à cet inconvénient en réali-

sant la lame sous forme de barre de fibres de verre Mais cela présente l'inconvénient que, du fait de son faible poids et de l'absence du son métallique, une telle lame se comporte d'une manière fort différente lors des assauts et qu'elle exige de lyescrimeur un mianiemient inhabituel Un

autre inconvénient réside dans l'importante usure consécuti-

ve à l'effilage de la lame, les fibres ouvertes pouvant à nouveau passer entre les mailles de la grille du masque et entraîner un risque de blessure Par ailleurs, l'absence de conductibilité électrique des lames en fibres de verre

ne permet plus pour l'escrime, l'utilisation des installa-

tions habituelles pour la signalisation électrique des touches. La présente invention a pour but de perfectionner

une lame d'escrime de telle façon qu'une rupture de fragi-

lité de la lame soit évitée tout en conservant les autres

propriétés connues d'une lame en acier.

Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que la lame est constituée par plusieurs couchés solidement liées les unes aux autres dont au moins une est réàlisée

en acier pour lames et une autre en un màtériau élastique.

Il est surprenant de constater que la lame ainsi constituée ne présente quant à l'élasticité, au maniement

ainsi qu'au son aucune différence avec une lame convention-

nelle, mais que la couche de matériau élastique empêche une rupture de fragilité avec les conséquences que l'on

connaît.

Dans un mode de réalisation préféré, la couche de matériau élastique est constituée par un acier élastique non durcissable Cette couche en matériau élastique peut également être en matière plastique La couche de matériau élastique peut être disposée entre deux couches d'acier pour lames ou conformée comme noyau entièrement entouré par la couche d'acier pour lames Pour une telle structure de la lame, le problème d'une déformation de la lame du fait des différents coefficients de dilatation thermique du matériau élastique d'une part et de l'acier pour lames d'autre part peut être maîtrisé sans difficulté Toutefois, il est nécessaire de soumettre encore la structure composite de couches formant la lame à un façonnage par forgeage, fraisage ou meulage après le brassage ou le collage pour obtenir la forme désirée de la lame Cependant, la lame d'escrime peut être réalisée d'une manière plus simple et

en particulier, il est également possible de munir a pos-

teriori les lames d'escrime habituelles existantes de la couche de matériau élastique si cette couche représente un noyau qui n'est entouré que partiellement par l'acier pour lames et qui est réalisé sous la forme d'un fil inséré dans une gorge longitudinale ménagée dans la couche d'acier pour lames Dans -ce cas, la couche d'acier pour lames qui forme essentiellement le corps de la lame peut déjà recevoir le

profil désiré avant l'insertion du fil dans la gorge longi-

tudinale de telle façon qu'un façonnage définitif n'est plus nécessaire après l'insertion du fil De plus, il est également possible de former la gorge longitudinale dans des lames habituelles existantes de façon à permettre sans difficulté un équipement postérieur Par ailleurs, la section du fil est tellement faible par rapport à la section totale

de la lame d'escrime que les différences entre les coeffi-

cients de dilatation thermique ne peuvent pratiquement pas entraîner des déformations gênantes de la lame à la suite de l'opération de trempe aussi longtemps que ces différences ne sont pas trop importantes Pour exclure pratiquement tout à fait ce risque d'une déformation de la lame/de la trempe, il est recommandé, en outre, de choisir pour le noyau un alliage non durcissable avec un coefficient de

dilatation thermique proche de celui de l'acier pour lames.

Ainsi, des résultats particulièrement bons ont été obtenus notamment avec des noyaux en acier présentant, par exemple, la composition suivante: C = 0,015 %, Cr = 15 à 19 % -3 Mo = 1,8 à 2,3 %, le reste étant du Fe, ou avec des noyaux en alliage de nickel ou à base de nickel présentant, par exemple, la composition suivante C = 0,02 %, Si = 0,1 %, Mn 1,0 %, Cr = 1, 0 %, Fe = 2,0 %, Mo'= 26,0 % à 30,0 %, P = 0,04 %, S = 0,03 %, Co = 1,0 %, le reste étant du Ni. Par ailleurs, en ce qui concerne le risque d'une déformation de la lame, il peut être particulièrement avantageux, avec une forme appropriée du profil de la lame, de placer la gorge longitudinale et le noyau aussi près que possible du centre ou au milieu de la section du profil A cet égard, il est particulièrement recommandé, dans le cas d'une lame d'épée avec une surface concave formant le dos de la lame, de placer la gorge longitudinale et le fil au sommet de la

courbure de ladite surface concave.

La description qui va suivre en regard des dessins

annexés,à titre d'exemple non limitatif, permettra de bien

comprendre comment l'invention peut être-mise en pratique.

La figure 1 est une vue en coupe transversale d'une

lame de fleuret selon l'invention.

-La figure 2 est une vue en coupe transversale d'une

lame dfépée selon l'invention.

La figure 3 est une vue de la pointe d'une lame de

sabre selon l'invention.

La figure 4 est une vue en coupe transversale d'un

autre mode de réalisation de la lame d'épée selon l'invention.

La figure t montre un autre mode de réalisation, également en coupe transversale, de la lame de fleuret

selon l'invention -

Dans les dessins, les couches d'acier pour lames sont désignées par 1 et 2 et la couche de matériau élastique, par exemple d'acier non durcissable ou de matière plastique, est désignée par 3 Dans le mode de réalisation suivant les figures 1 à 3, la lame peut être fabriquée en appliquant sur une couche 3 d'acier élastique non durcissable en forme de barre une couche d'un métal d'apport de brassage disponible dans le commerce sous forme de poudre ou de bande Sur cette couche, on applique sur chaque coté de la couche 3 une barre

d'acier pour lames 1, 2 En chauffant l'empilage ainsi-

réalisé, par exemple sous une atmosphère d'un gaz protecteur solide ou dans un four à vide, on obtient une liaison/entre les couches 1 à 3 L'ensemble est alors chargé de la manière

habituelle ou maintenu sous pression par un procédé die-

férent Le degré de chauffage dépend de la température de travail du métal d'apport de brasage Un procédé bien connu pour cette application est décrit dans le brevet allemand n O 2 805 233 Une autre possibilité consiste à coller les différentes couches Cette solution peut Etre envisagée en particulier au cas o la couche de matériau élastique 3 est constituée par une matière plastique Ensuite, l'ensemble composite est soumis à des opérations d'usinage bien connues en soi, par exemple forgeage, fraisage ou meulage, pour donner à la lame d'escrime la forme définitive pour un

fleuret, une épée ou un sabre.

Dans les exemples de réalisation selon les figures 4 et 5, la couche 3 de matériau élastique est constituée par un fil entouré en partie par l'acier pour lames de la couche 1 et inséré dans une gorge longitudinale 4 ménagée dans la couche 1 Dans le cas de lame d'épée représentée à la figure 4 et comportant une surface concave 5 formant

le dos de la lame, la gorge longitudinale et le fil s'éten-.

dent au sommet de la courbure de la surface concave, c'est-

à-dire pratiquement au milieu du profil de la lame d'épée,

ce qui conduit à une lame presque exempte de déformations.

j

Claims

REVENDICATIONS

1 Lame d'escrime, caractérisée par le fait qu'elle est constituée par plusieurs couches ( 1, 2, 3) solidaires les unes des autres et dont au moins une ( 1) est en acier pour lames et une autre ( 3) en matériau élastique.

2 Lame d'escrime selon la revendication 1, caracté-

risée par le fait que la couche ( 3) de matériau élastique

est réalisée en un acier élastique non durcissable.

3 Lame d'escrime selon la revendication 1, caracté-

risée par le fait que la couche ( 3) de matériau élastique

est réalisée en une matière plastique.

4 Lame d'escrime selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 3, caractérisée par le fait que la couche ( 3) de matériau élastique constitue un noyau qui est entouré

entièrement par la couche ( 1) d'acier pour lames.

Lame d'escrime selon l'une quelconque des reven- dications 1 à 3, caractérisée par le fait que la couche ( 3) de matériau élastique est insérée entre deux couches

( 1, 2) d'acier pour lames.

6 Lame d'escrime selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 3, caractérisée par le fait que la couche ( 3) de matériau élastique constitue un noyau qui n'est entouré que partiellement par l'acier ( 1) pour lames et qui présente

la forme d'un fil ( 3) qui est inséré dans une gorge longi-

tudinale ( 4) de la couched'acier pour lames.

7 Lame d'escrime selon l'une quelconque des reven-

dications 1 à 6, caractérisée par le fait que le noyau est réalisé en un alliage non durcissable dont le coefficient de dilatation thermique est proche de celui de l'acier pour

lames.

8 Lame d'escrime selon la revendication 7, caracté-

risée par le fait que le noyau est réalisé en un acier ayant par exemple, la composition suivante: C = 0,015 %,

Cr = 15 à 19 %, Mo = 1,8 à 2,3 %, le reste étant du Fe.

9 Lame d'escrime selon la revendication 7, caracté-

risée par le fait que le noyau est réalisé en un alliage de nickel ou à base de nickel, ayant par exemple la composition suivante: C = 0,02 %, Si = 0,1 %, Mn: 1,0 %, Cr = 1,0 %, Fe 2,0 %, Mo = 26,0 à 30,0 %, P = 0,04 %,

S = 0,03 %, Co = 1,0 %, le reste étant du Ni.

Lame d'escrime selon l'une quelconque des reven-

dications 6 à 9, caractérisée par le fait que, dans le cas d'une lame d'épée ayant une surface concave formant le dos de la lame, la gorge longitudinale ( 4) et le fil ( 3) s'étendent au sommet de la courbure de ladite surface

concave ( 5).