FR2529788A1

FR2529788A1 - Manchon antiseptique de connexion de conduits tubulaires

Info

Publication number: FR2529788A1
Application number: FR8211852A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1982-07-06
Filing date: 1982-07-06
Publication date: 1984-01-13

Abstract

MANCHON DE PROTECTION DE CONNEXION DE CONDUIT TUBULAIRE COMPRENANT UNE COQUE 2 EVENTUELLEMENT POURVUE DE REBORDS 3, 4 ET UN SUPPORT 1 TEL QU'UNE MOUSSE EN MATIERE SYNTHETIQUE IMBIBEE D'UN PRODUIT ANTISEPTIQUE. LE MANCHON PEUT COULISSER LE LONG DE L'UN DES CONDUITS TUBULAIRES DE FACON A DEGAGER OU A RECOUVRIR L'EXTREMITE A CONNECTER.

Description

La presente invention concerne un manchon antiseptique de connexion de conduits tubulaires a usage mddi- cal plus particulièrement destiné a être employe pour améliorer la protection antiseptique dans des cas où les infections dues aux fautes d'asepsie sont a redouter particuli#- rement en raison de leur fréquence ou de leur gravité.

Les techniques médicales et chirurgicales actuelles font frequemment appel à des dispositifs et appareils comportant un ou plusieurs conduits tubulaires en contact direct ou indirect avec le corps humain. Un tube en matière plastique ou en élastomère de petit diamètre peut ainsi servir à véhiculer un liquide circulant entre le corps et un elEment extérieur tel qu'une poche, un flacon, etc.

Parmi les pratiques nécessitant l'emploi de tels dispositifs, on peut citer les perfusions, les sondes urinaires ainsi qu'un procédé de dialyse connu sous le nom de dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA).

Ce procédé, qui permet de pallier certains inconvénients des épurations extracorporelles, utilise le péri- toine du patient comme membrane de dialyse et environ 2,5 litres d'un liquide contenu dans une poche comme liquide de dialyse Un conduit tubulaire réalise une liaison amovible par l'intermédiaire d'un raccord entre la poche et un drain implanté dans le péritoine. Au cours de chaque opération de dialyse, le liquide contenu dans la poche placée en position surélevée est d'abord admis par gravité dans le péritoine #du patient outil dqft demeurer pendant un temps plus ou moins long mais pouvant ettei,ndre une nuit entière.

A la fin de la période de dialyse, la poche est placée en position surbaissée de facon que #le liquide de dialyse s'écoule du péritoine' vers la poche Celle-ci est ensuite déconnectée å nouveau jusqu' la dialyse suivante ou une nouvelle poche est raccordée au drain.

En dépit du progrès constitué par la mise en Qeuvre de la technique décrite ci-dessus, l'apparition d'infections (péritonites) consécutives a été observée de façon suffisamment fréquente pour que l'intérêt de cette méthode de dialyse en soit affecté.

Des infections surviennent également fréquemment lors de l'emploi de sondes urinaires, et d'une manière plus générale lors de l'emploi de dispositifs impliquant le contact du corps humain et d'un conduit tubulaire.

Or, on a pu établir qu'une grande part de ces infections (plus de 50 % dans le cas des infections urinaires) était due à la pénétration de germes pathogènes dans le corps par l'interjnédiaire des connexions situées aux extrémités des conduits tubulaires, ces connexions pouvant être manipulées dans des conditions d'asepsie insuffisantes par le personnel hospitalier ou les patients eux-mêmes.

Pour remédier a cela, on a imaginé des raccords en matière plastique (figure 1) comportant deux moities cylindriques vissables,6 et 8,chaque moitié étant solidaire d'une des extrémités 5 et 9 de conduits tubulaires à raccorder, de telle sorte qu'on puisse réaliser l'opération de raccord sans manipuler directement les conduits tubulaires.

En dépit des progrès apportés par ce dispositif, le problème posé par la présence éventuelle de germes sur les doigts de l'opérateur qui réalise le raccord et dans l'atmosphère n'a pas été totalement résolu, des infections pouvant encore résulter d'une migration des germes de l'ex- térieur des parties de raccord cylindriques vers l'int6- rieur du conduit tubulaire.

On est donc obligé à l'heure actuelle pour réaliser les connexions dans des conditions d'asepsie convenables dans le cas de sondes urinaires,de supprimer purement et simplement les raccords amovibles, la poche de recueil des urines étant alors soudée au conduit tubulaire.

Ce procédé présente toutefois l'inconvenient d'imposer une nouvelle pose de sonde à chaque changement de poche, l'amélioration de l'asepsie étant ainsi#réalisée au détriment du confort du patient.

Un objet de la présente. invention est de réaliser une protection aseptique de connexions de conduits tubulaires ntentrainant pas de désagrément pour le patient sur le plan du confort.

Un autre objet de la présente invention est de réaliser une protection aseptique réutilisable un certain nombre de fois dans des conditions d'asepsie identiques.

Pour ce faire, on dispose un support tel qu'une mousse synthétique imbibé d'un liquide antiseptique ou d'un gel antiseptique retard 3 l'intérieur d'une coque cylindrique comportant une ouverture à chacune de ses extrémités et réalisée par exemple en matière plastique, l'ensemble constituant un manchon de protection.

L'épaisseur et la forme du support ainsi que la largeur des ouvertures sont telles que le manchon puisse coulisser sur au moins l'une des portions de tube à raccorder, de façon à dégager ou à recouvrir l'6lAment de raccord lui-rtfr1e#
Dans le cas ofl le support employé est une mousse synthétique,celle-ci peut être à cellules semi-ouvertes ou ouvertes de façon à libérer une certaine quantité d'anti- septique lors d'une compressionq
L'antiseptique employé peut appartenir à l'une des quatre grandes familles connues prises isolément ou en combinaison, à savoir les iodophores,les chlorures de benzalkonium,la chlorexidine ou le glutaraldéhyde,sans que cette liste soit limitative.

D'autres caractéristiques de l'invention apparat- tront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préféré, qui sera faite en liaison avec les figures 2, 3, 4 et 5.

On a représenté en figure 2 une mousse 1 à cellules semi-ouvertes telle qu'une mousse de polyuréthane, une mousse de formalpolyvinylique,une mousse de polyéthy- mène, une mousse de polychlorure de vinyle ou autres collée sur la paroi interne d'une coque cylindrique 2 en matière plastique
Le manchon ainsi constitué peut comporter des rebords 3 et 4, disposés à ses extrémités perpendiculairement à son axe destinés à maintenir la mousse. Le rebord 2 délimite une première ouverture 10 à l'éxtrémité de la coque et le rebord 4 délimite une deuxième ouverture 11 à l'autre extrémité de la coque. La force de maintien exercée par les rebords peut être suffisante pour qu'un collage de la mousse soit inutile.

La figure 3 représente l'extrémité d'un conduit tubulaire 5, muni de son embout de connexion 6 en position déconnectée. Dans ce cas,un embout de fermeture 7 est visse à l'embout de connexion 6, de façon à obturer le conduit tubulaire. L'ensemble formé par les embouts 6 et 7 est recouvert par la coque 2, la m#ousse 1 étant alors comprimée.

Dans le cas représenté en figure 3,les deux ouvertures 10 et 11 ont une largeur suffisante pour permettre le passage des embouts 6 et 7, raccordés au conduit tubulaire 5 vers l'extérieur de la coque 2. Les embouts 6 et 7 sont en contact avec l'antiseptique libéré par la mousse.

La figure 4 représente l'extrémité de conduit tubulaire 5 immédiatement avant l'opération de connexion, La coque 2 est alors éloignée de l'extrémité du conduit 5 de façon à dégager les embouts 6 et 7 L'embout de fermeture 7 peut être dévissé et remplacé par embout de connexion 8 d'un deuxième conduit 9 Les ouvertures 10 et ll ayant une largeur suffisante, la coque 2 est alors ramenée vers la connexion formée par les embouts 6 et 8 comme indiqué en figure 5, la mousse 1 étant comprimée au contact des embouts pour permettre leur insertion dans le manchon et reprenant approximativement sa position initiale dans les zones situées en-deçà et au-delà de la connexion.

La protection décrite ci-dessus permet de réali- ser des conditions d'asepsie optimales, En effet, dans les positions de repos représentées en figures 3 et 5 la dose d'antiseptique libérée par la mousse comprimée peut détruire d'éventuels germes présents sur les embouts 6 et 7 (figure 3) ou 6 et 8 (figure 5) qui viennent d'être manipulés.

La mousse ne libérant qu'une faible partie du liquide ou du gel antiseptique lors de chaque manipulation, le manchon de protection peut être réalisé tant qu'une quantité d'antiseptique suffisante reste contenue dans la mousse. Un renouvellement de l'antiseptique peut ensuite être envisagé,
La souplesse de la mousse lui permet également de supporter des coulissements répétés sur les embouts de connexion,
Bien que la présente invention ait été décrite en liaison avec une coque cylindrique, et un embout de connexion vissé, on comprendra que cette forme n'est pas limitative. En effet, la coque peut avoir une forme ovoide ou.

toute autre forme adaptée à contenir la mousse et à assurer son déplacement lors de la manoeuvre du manchon, De même, les embouts de connexion peuvent être du type emmanché à force. il a également été décrit et représenté un manchon qui peut être déplacé indifféremment d'un coté ou de l'autre de la connexion tubulaire. Si on le souhaite.l'un des rebords 3 ou 4 peut s'étendre jusqu'au voisinage de la paroi du tube de façon à assurer une butée contre l'embout de comme xion lors de la mise en place du manchon. Dans ce casr on remarquera cependant que le manchon n'est plus interchangeable car il doit être mis en place ayant de fixer l'em- bout de connexion à l'extrémité du tube, De plus, bien qu'une mousse synthétique à cellules semi-ouvertes soit prévue dans la réalisation préférée, on comprendra qu'il est possible d'utiliser pour l'antiseptique tout support propre à le retenir en temps normal et à en libérer une quantité determinee lors de chaque manipulation.

La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits, elle est au contraire susceptible de modifications et de variantes qui apparattront â l'homme de l'art.

Claims

REVENDICATIONS

1 - Dispositif de protectaon d'une connexion de conduit tubulaire, caractérisé en ce qu'il comprend une coque (2) comportant au moins une première ouverture permettant le passage de la connexion vers l'intérieur ou l'ex térieur de la coquetas moins une deuxième ouverture permettant le passage de l'un des conduits tubulaires (5, 9) à raccorder et un support élastique (1) disposé à l'inté- rieur de la coque pour se déplacer avec celle-ci et propre à contenir et à libérer sélectivement un produit antiseptique,

2 - Dispositif de protection selon la revendication l,caractérisé en ce que le support élastique est une mousse (1) synthétique.

3 - Dispositif de protection selon la revendication 2, caractérisé en ce que la mousse synthétique est une mousse à cellules semi-ouvertes,

4 - Dispositif de protection selon la revendication 2,caractérisé ence que la mousse synthétique est une mousse à cellules ouvertes.

5 - Dispositif de protection selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisé en ce que le produit antiseptique est un gel,

6 - Dispositif de protection selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le support élastique est colle,

7 - Dispositif de protection selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le support élastique est maintenu en place par des rebords (3, 4) steten- dant de chaque cte des première et deuxième ouvertures.

8 - Dispositif de protection selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend un embout de connexion d'une largeur supdrieure à celle du conduit tubulaire et en ce que l'un des rebords de la coque s'étend vers le conduit tubulaire pour réaliser une butée pour L'embout de connexion,