FR2529139A1 - Dispositif de montage d'une roue sur le chassis d'un chariot de transport, de manutention ou destine aux magasins a libre service - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF DE MONTAGE D'UNE ROUE 1 SUR LE SOCLE 2 D'UN CHARIOT DE TRANSPORT, DE MANUTENTION OU DESTINE AUX MAGASINS A LIBRE SERVICE, COMPRENANT UNE PATTE VERTICALE 7 SUR LAQUELLE LA ROUE 1 EST MONTEE. LA PATTE 7 EST FIXEE AU SOCLE 2 PAR UNE PIECE 8 POURVUE DE DEUX GRIFFES SUPERIEURE ET INFERIEURE 9A, 9B VENANT S'EMBOITER SUR LES GALERIES 4 DU SOCLE 2, ET DE DEUX GRIFFES LATERALES 11A, 11B, LA GRIFFE 11A S'EMBOITANT AUTOUR DU MONTANT VERTICAL 3. LA GRIFFE 11B PRESENTE UNE GORGE RECTANGULAIRE 12 DANS LAQUELLE VIENT S'ENCASTRER LE COTE VERTICAL DE LA PATTE 7, DONT L'AUTRE COTE S'APPUIE SUR LE MONTANT 3, L'ASSEMBLAGE ETANT COMPLETE PAR UNE VIS 16 ET UN ECROU 17 TRAVERSANT LA PATTE 7 ET LA PIECE 8. L'INVENTION SIMPLIFIE CONSIDERABLEMENT LE MONTAGE DE LA ROUE 1 SUR LE CHARIOT PAR RAPPORT A LA TECHNIQUE ANTERIEURE.

Description

La présente invention a pour objet un dispositif de montage d'une roue sur le châssis d'un chariot de transport et de manutention, ou destiné as magasins à libre-service.

On connait- par le brevet français no 72 23 501 (2 191 69Q) Uml dispositif pour le montage d'une roue sur la partie arrière du châssis d'un chariot de ce genre.

Ce dispositif comporte une patte verticale en saillie vers le haut, qui vient s'appliquer contre un montant vertical et deux galeries horisontales du châssls.la patte est maintenue en place par vissage à une contre-plaque intercalée entre les deux galeries, ainsi que par soudure d'une entretoise verticale sur celles-ci, la patte verticale étant ainsi bloquée entre l'entretoise et le montant vertical.

La mise en place de la roulette du chariot nécessite donc deux pièces supplémentaires, à savoir la contre-plaque et l'entretoise, ainsi que 11 exécution d'une opération de soudure de l'entretoise aux galeries, ce qui complique sensiblement et rend relativement onéreuse l'opération de montage.

L'invention a pour but d'éliminer ces inconvénients en permettant de fixer la roulette aux châssis de manière plus simple, plus rapide et moins onéreuse.

le dispositif de montage visé par l'invention comprend une patte verticale sur laquelle est montée rotativement une chape à laquelle est fixée la roue, et des moyens pour fixer la patte aux galeries et à un montant du socle du châssis.

Suivant l'invention, les moyens de fixation de la patte comprennent une pièce pourvue, sur ses. côtés supérieur et inférieur, des griffes recourbées, aptes à s'emboîter sur les galeries horiontales correspondantes d-u châssis, et sur ses côtés verticaux deux boucles, agencées pour s'emboîter, l'une autour du montant vertical, l'autre autour du côté vertical de la patte appliquée contre les galeries, des organes étant prévus pour solidariser cette pièce avec la patte verticale.

Cette pièce étant réalisée de préférence par injection en une matière plastique appropriée par sa résistance aux chocs et sa rigidité, on comprend que le montage de la roue au moyen de cellé-ei est considérablement simplifié par rapport au dispositif du brevet précité.

En effet, pour mettre la roulette en place, on glisse d t abord par l'arrière la pièce sur la partie du montant vertical s'étendant entre les deux galeries, afin de placer la boucle arrière sur ce montant. On introduit la boucle opposée entre les galeries, les griffes supérieure et inférieure venant simultanément épouser le contour des galeries supérieureet inférieure.

Ensuite on introduit la patte verticale de la roulette entre les deux griffes, et. plus précisément entre le montant entouré par l'une des griffes et l'autre griffe, et enfin on procède à la fixation de la patte à la pièce de maintien au moyen de tous organes appropriés, tels que vis et écrou.

La pièce selon l'invention peut donc etre mise en place aisément en supprimant l'opération de soudure.

D'autres particularités et avantages de l'inven- tion apparaîtront au cours de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexées sur lesquels on a représenté à titre d'exemple non limitatif une forme de réalisation du dispositif de montage selon l'invention.

- La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une forme de réalisation du dispositif de montage selon l'invention, d'une roue sur le châssis d'un chariot du genre de ceux destinés aux magasins à libre-service.

- la figure 2 est une vue en élévation en bout du dispositif de montage de la ro-ue sur le socle du châssis, du côté de l'intérieur du chariot.

- La figure 3 est une vue en élévation latérale suivant la flèche G de la figure 5' du côte du dispositif intérieur au chariot
- La figure 4 est une vue en élévation en bout du dispositif, de ltextérieur-du chariot.

- La figure 5 est une vue en coupe horisontale suivant V-V de la figure 3.

- La figure 6 est une vue en élévation latérale avec arrachemen?sanalogue à la figure 3, mais de l'extérieur du chariot, c'est-à-dire dans la direction de la flèche
F de la figure 2.

Le dispositif représenté aux dessins est destiné à permettre le montage d'une roue 1 sur le socle 2 du châssis d'un chariot destiné au transport et à la manutention dtobjets divers, notamment au transport des articles par les clients dans les magasins à libre-service.

Ce chariot d'un type connu en soi n'est-pas représenté, à l'exception de l'extrémité arrière de son socle 2. Ce denier comporte un montant vertical 3 à l'extrémité inférieure de laquelle sont fixées par soudage deux galeries horizontales superposées 4.

Comme décrit au brevet français précité, la roue 1 est équipée d'une chape 5 destinée à recevoir l'axe de rotation de la roue, et la chape 5 supporte un capuchon 6 dans lequel est engagé rotativement un pivot vertical (non visible aux dessins) solidaire d'une patte verticale 7 pourvue à sa base d'une semelle 7a. le dispositif comporte également des roulements à billes disposés de part et dtautre de la branche supérieure de la chape 5, le roulement supérieur étant maintenu par le capuchon 6. L'ensemble de ce montage est conforme à celui décrit dans le brevet français 2 191 630 déjà mentionné et ne sera donc pas décrit davantage.

Conformément à l'invention, les moyens de fixation de la patte verticale 7 au socle 2 comprennent une pièce 8 pourvue, sur ses côtés supérieur et inférieur, de deux griffes 9a, 9b, s'étendant sur sensiblement une demi-circonférence ainsi que sur une partie de la longueur des côtés de la pièce 8. les griffes 9a, 9b sont aptes à venir s'emboîter sur les galeries horimontales 4 correspondantes, et sur ses entés verticaux opposés, la pièce 8 est complémentairement munie de deux boucles lia, 1lob.

Ces boucles s'étendent sur toute la hauteur de la pièce 8, et la boucle lia présente une courbure intérieure correspondant à celle du montant vertical 3, afin de pouvoir recevoir celui-ci. la boucle opposée llb comporte une gorge -12 de section rectangulaire, correspondant à la section rectangulaire de la patte 7 pour pouvoir recevoir le côté vertical de celle-ci.

la boucle lia, dont le logement intérieur a une section circulaire adaptée à celle du montant 3, s'étend sur une longueur sensiblement plus grande de la boucle llb, comme on le voit particulièrement à la figure 1.

Dans sa zone centrale, la pièce 8 est percée d'une ouverture circulaire 13. Cette pièce 8, monobloc, est réalisée de préférence par injection en une matière plastique appropriée par sa résistance aux chocs et par sa rigidité, telle que par exemple du polyamide.

Des évidements 14, 15 sont formés sur les faces extérieures des boucles lia, Ilb, afin d'alléger la pièce 8, sans pour autant diminuer sensiblement la rigidité de celle ci et des boucles lia et llb.

Pour fixer la pièce 8 à la patte 7 et au socle 2, le dispositif comprend complémentairement des organes qui, dans l'exemple d'exécution représenté consistent en une vis 16 et un éero-u.17. La vis 16 est munie, entre sa tige filetée 18 et sa tête 19, d'un collet carré 21 susceptible de s'encastrer dans un trou carré 22 correspondant de la patte de fixation 7. La tête 19 est de préférence bombée et arrondie, et, du côté opposé à la patte 7, la pièce 8 comporte un logement 23 (figure 5) prévu pour recevoir l'écrou 17 d'assemblage. La tige 18 traverse la patte 7 et la paroi 24 de la pièce 8 pour faire saillie à l'intérieur du logement 23, tandis que le collet 21 à section carrée vient s'emboiter dans le trou correspondant 22.

Enfin, le logement 23, qui est par exemple cylindrique, pe-ut être obturé après mise en place de l'écrou 17, par -un capuchon cylindrique évidé 25 venant coiffer l'écrou 17 (figures 1 et 5.).

Par ailleurs, afin de pouvoir ventre utilisée des deux côtés du socle 2 du chariot, la pièce 8 de fixation est réversible, le montage sur l'un ou l'autre côté du socle étant possible par basculement de la pièce sur 180 degrés.

le montage du dispositif qui vient d'entre décrit est le suivant
- on glisse par l'arrière la pièce 8 sur la partie verticale inférie-ure du montant 3, afin de placer la boucle arrière îîa autour de ce montant qui vient donc se loger dans ladite boucle, Puis on fait pivoter la pièce 8 autour du montant 3, afin d'introduire la seconde boucle 11b entre les deux galeries 4, la hauteur de cette boucle étant très légèrement inférieure à la distance entre les galeries 4. Au cours de ce mouvement, les deux griffes 9a, 9b viennent s'appliquer sur les galeries 4.

Ds l'espace resté libre entre le fond de la gorge 12 et le montant arrière 3, on engage par le bas la patte 7 de la roue 1, jusqu a ce que sa semelle 7a vienne en butée contre la galerie inférieure 4. On introduit ensuite la tige filetée 18 de la vis 16 dans le trou circulaire 13, tandis que le collet 21 vient s'encastrer dans l'ouverture correspondante 22 de la patte 7. Ia. tête 19 est donc placée du coté de la patte 7, c'est-à-dire du caté intérieur au socle 2, ceci afin d'eviter le vol par dévissage par la tete de la vis 16.Un vol éventuel est complémentairement rendu impossible par la forme arrondie et bombée de la tete 19 de cette vis.

Puis on visse l'écrou 17 sur la tige 18 dans le logement 23, la rotation de la vis 16 pendant le vissage de l'écrou 17 étant empêchée par l'encastrement du eollet 21 dans l'ouverture carrée 22.

Enfin, on introduit le capuchon 25 dans le logement 23 afin de coiffer la vis 17, le capuchon 25 étant dimensionné de façon à correspondre exactement au volume du logement 23.

La pièce 8 de fixation selon l'invention ainsi que ses organes d'assemblage 16 et 17 à la patte 7 et au socle 2 du chariot peuvent etre mis en place de façon simple et rapide et par conséquent peu onéreuse, en permettant la suppression de la contre-plaque et de l'opération de soudure décrits au brevet français précité.

Dé plus, comme expliqué ci-dessus, ce dispositif de montage protège efficacement la roue 1 contre le vol, en rendant extrèmement difficile le démontage de la patte 7 et de la pièce 8.

l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite et peut comporter des variantes d'exécution. Ainsi les griffes 9a, 9b et lia, 11b peuvent avoir des conformations sensiblement- différentes de celles représentées aux dessins. De même les organes d'assemblage 16 et 17 peuvent être remplacés par tout autre système équivalent.

Claims (5)

REV2NDICATIONS

1 - Dispositif de montage d'une roue (1) sur le châssis d'un chariot de transport, de manutention ou destiné aux magasins à libre-service, comprenant une patte verticale (7) sous laquelle est montée rotativement une chape (5) laquelle est fixée la roue (1), et des moyens pour fixer la patte(7) à des galeries (4) et à un montant (3) du socle (2) du chassis, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation de la patte (7) comprennent une pièce (8) pourvue, sur ses cotés supérieur et inférieur, de griffes recourbées (9a, 9b) aptes à s' emboîter sur les galeries horizontales (4) correspondantes du chassie, et sur ses catés verticaux de boucles (17a, 11b) agencées pour s'emboîter, l'une autour du montant vertical (3), l'autre autour du côté vertical de la patte (7) appliquée contre les galeries (4), des organes étant prévus pour solidariser cette pièce (8) avec la patte verticale (7).

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la boucle (îia) adaptée pour s'emboîter sur le montant (3) présente un logement de section circulaire correspondant à ce dernier, tandis que dans la seconde boucle (1 lb) est ménagé un évidement ou gorge (12) de see- tion rectangulaire pour recevoir la patte rectangulaire (7) associée, ces deux griffes (lia, llb) venant s'intercaler entre les deux galeries (4) du châssis.

3 - Dispositif selon l'-une des revendications 1 et 2, caractérisé en ee que les organes de fixation de la pièce (8) à la patte (7) comprennent une vis (16) traversant-ces deux éléments et un écrou (17) d'assemblage venant se placer à l'intérieur d'unlogement (23) formé dans la face de la pièce (8) extérieure au châssis du chariot.

4 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la vis (16) est munie, entre sa tige filetée (18) et sa tête (19), d'un collet carré (21) susceptible de s'encastrer dans un trou carré correspondant (22) de la patte de fixation (7), la tête (19) étant de préférence bombée, et le logement (23) de la pièce (8) recevant l'écrou (17) d'assemblage est obturé par un capuchon évidé (25) coiffant l'écrou (17).

5 - Dispositif selon l'-une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la pièce (8) avec ses boucles (9a, 9b) et griffes (lia, 1lb) de montage est injectée en une matière plastique appropriée par sa résistance aux chocs et sa rigidité.