FR2527347A1 - Etrier de lunettes - Google Patents

Abstract

L'ETRIER DE LUNETTES EST CONSTITUE PAR DEUX AILES 22 ET UN PONT 23 RELIANT CES AILES EST CARACTERISE EN CE QUE L'ETRIER 21 CONTIENT UN RESSORT METALLIQUE 31 QUI PRESENTE LA FORME D'UNE SECTION EN CLOCHE, DONT LA PARTIE MEDIANE FORMANT PONT EST ENROBEE DANS LE PONT 23 DE L'ETRIER 21 ET DONT LES DEUX BRANCHES 22, RECOURBEES VERS L'EXTERIEUR, CONSTITUENT CHACUNE L'OSSATURE D'UNE AILE, EN CE QUE L'ECARTEMENT DU RESSORT 31 EST PLUS GRAND LORSQU'IL N'EST PAS TENDU QUE LORSQUE L'ETRIER EST DANS SA POSITION D'UTILISATION.

Description

La présente invention est relative à un étrier de lunettes en silicone

ayant une dureté Shore D de 10 à , constitué par deux ailes et un pont reliant ces ailes, qui comprennent chacune, vers l'extérieur et en avant, une rainure comportant une surface de fond et une surface

d'appui à peu près perpendiculaire à la première, et com-

portant un trou de fixation percé dans le pont depuis le

bord antérieur de celui-ci.

Un étrier de cetype est décrit par le brevet DE OS 25 45 683 aux fig 1 et 2 Ces étriers sont en caoutchouc ou silicone dont la mollesse est comparable à celle de la peau, donc nettement plus grande que celle des matières appelées matières plastiques molles Cette très grande mollesse, jointe à l'absence de coloration et à la résistance au vieillissement dans le domaine d'emploi considéré, donne une impression très agréable au toucher, même pour les peaux sensibles Cependant, la fixation d'objets aussi nous pose des problèmes Il ne faut pas oublier, en effet, que l'étrier n'est pas fixé sur la monture pour peu de temps Il faut donc que la fixation puisse s'effectuer facilement dans une fabrication en

sérieet que l'appareil soit de bonne qualité pour résis-

ter à des efforts sévères, comme par exemple dans le cas

du sport, du service militaireetc.

On a déjà utilisé des étriers en acétate ayant

cette forme, que l'on fixait sur la monture par collage.

Cependant, lorsque l'étrier est très mou, ce genre de fixation ne tient pas Ce sont d'abord les ailes de l'étrier qui se détachent des goupilles quand elles ont été collées sans précautions spéciales De plus, en cas d'effort violent, les chevilles peuvent traverser les

ailes et quelquefois pénétrer dans la peau.

Le but de l'invention est de permettre la réali-

sation d'un étrier de lunettes qui présente la mollesse

et la forme générale voulues, mais qui tienne effective-

ment à la monture des lunettes En même temps, cet étrier

soit rester esthétique et garder une forme simple.

Ce but est atteint, suivant l'invention, du fait que l'étrier contient un ressort métallique qui a la forme d'une section en cloche, dont la partie médiane formant pont est enrobée dans le pont de l'étrier et dont les deux branches recourbées vers l'extérieur constituent chacune l'ossature d'une aile, que l'écartement du ressort est plus grand lorsqu'il n'est pas tendu que lorsque l'étrier est dans sa position d'utilisation et que le ressort se trouve derrière la rainure Le ressort, même étroit, ne constitue pratiquement pas une gêne en ce qui concerne le degré de la mollesse Malgré les efforts qui s'exercent sur lui de divers côtés, l'étrier reste à sa place Même si, par exception, l'une des ailes vient à glisser, l'utilisateur le moins averti peut la remettre en place. Dans un mode de réalisation le ressort a une section rectangulaire et la plus grande dimension de la section est dans le sens des ailes Dans ces conditions, vu de face, le ressort est pratiquement invisible et présente une grande surface dans le sens o s'exerce la pression, de sorte qu'il ne peut pas pénétrer comme une scie dans le

matériau mou.

Dans un autre mode de réalisation, la plus grande dimension de la section est à peu près égale à la largeur de la surface de fond de la rainure Dans ces

conditions, vu de face ou légèrement de travers, le res-

sort est encore à peine visible De plus, il est d'une minceur optimale et peut être réalisé, en utilisant des matériaux normaux comme le cuivreberyllium ou un acier de qualité, de telle manière que sa force élastique ne

soit ni excessive ni insuffisante.

Dans un autre mode de réalisation, la partie formant pont est courbée suivant un certain rayon Dans ces conditions, il n'y a pas de zones de ruptures dues à des efforts répétés, comme le sont, par exemple, les coins De plus, la partie métallique formant pont ne peut pas se déplacer vers la gauche ou vers la droite à l'intérieur du matériau mou constituant le pont de l'étrier. Dans un autre mode de réalisation, le rayon en question est de 6 mm -20 % + 30 % Dans ces conditions, il est contre-indiqué de donner à la partie formant pont une forme telle qu'elle soit recouverte par une large arcade nasale normale La transition vers les branches du ressort

s'effectue avec des rayons adoucis.

Dans un autre mode de réalisation, les extrémités libres des branches du ressort comportent chacune au moins un évidement pour une cheville de positionnement Dans ces conditions, il est possible de maintenir le ressort, dans un outil, à trois endroits, c'est-à-dire au niveau de la cheville de positionnement, des évidements ménagés dans les extrémités libres et du trou de fixation S'il y a d'autres évidements, le matériau en silicone peut pénétrer par écoulement dans les ouvertures qu'ils présentent, ce qui aboutit à une liaison solide entre les extrémités

libres des branches du ressort et les extrémités des ailes.

Dans un autre mode de réalisation, un trou borgne partant du bord supérieur du pont traverse le matériau en silicone et coupe suivant son axe la partie du ressort formant pont et un trou situé au-dessous du pont forme la partie inférieure du trou de fixation Dans ces conditions, le trou borgne peut être utilisé pour le

positionnement du ressort dans le même plan que détermi-

nent les évidements pour les goupilles de positionnement et on peut en même temps, lors du montage, introduire dans le trou borgne une petite vis qui assure une-liaison solide

avec le pont situé au niveau du nez.

Dans un autre mode de réalisation, la paroi antérieure -de la rainure change de forme de manière que cette rainure>d'abord en forme de L, prenne progressivement une forme en V Dans ces conditions, le guidage des ailes au niveau de la monture est assuré là o il est le plus indispensable, c'est-à-dire dans la zone des extrémités des ailes et d'autre part la monture n'est découverte que sur une partie de la longueur de la rainure. Dans un autre mode de réalisation, la monture est constituée par un fil métallique profilé de 1 à 4 mm d'épaisseur et la partie arrière-du pont situé au niveau du nez comporte un trou, de préférence fileté, dirigé vers le bas L'étrier de l'invention convient tout à fait à ce

type de lunettes.

L'invention est décrite ci-dessous d'une manière plus détaillée au moyen d'un exemple de réalisation en se

référant au dessin.

La fig 1 est une vue par derrière, à l'échelle 1: 1, d'une monture de lunettes, sans les branches, avec

la monture montée.

La fig 2 est une vue par devant de la monture

représentée par la fig 1.

La fig 3 est une vue analogue à la fig 1, mais

à l'échelle 2: 1, représentant la partie médiane seule-

ment.

La fig 4 est une vue de face, également à l'é-

chelle 2: 1, de la partie représentée par la fig 3.

La fig 5 est-une vue analogue à la fig 4, mais

avec une séparation des pièces.

La fig 6 est une vue par derrière, à l'échelle 2: 1

correspondant à la fig 5.

La fig 7 est une vue dans le sens de la flèche A de la fig 5, mais seulement d'une partie, représentée

à l'échelle 3: 1.

La monture représentée par les fig 1 et 2 est

très esthétique et peut résister à des efforts considé-

rables Les bordures 11 sont constituées par un fil métal-

lique profilé qui a une épaisseur d'environ 1 mm dans le plan du dessin de la fig 1 et 2 mm environ dans le plan perpendiculaire à celui du dessin Le long de son contour

intérieur, cette bordure comporte la rainure en V néces-

saire au maintien du verre Sur le côté et à l'extérieur, les supports de charnière 12 sont prévus et sont venus d'une seule pièce et comportent des moitiés de charnière. Les branches des lunettes ne sont pas représentées Sur le devant, on a fixé par brasage, au niveau de ses deux extrémités, un pont nasal qui est horizontal sur la fig 2 et présentesur la fig 7, un rayon de 50 à 60 mm Au niveau des sourcils et s'appliquant contre eux, on a

également fixé par brasage un pont en métal 14 qui com-

porte, de chaque côté, des parties resserrées doubles 16 dont les parties planes 17 sont fixées par brasage à la bordure 11 Aussi bien pour des raisons d'esthétique que pour assurer un raidissement associé à un allègement, le

pont en métal 14 est enrobé dans un pont en matière plas-

tique 18 Entre le pont en matière plastique 18 et le pont nasal 13,il reste un espace libre 19 important qui est, comme le montrent les figures à l'échelle, de l'ordre

de 9 mm.

Un étrier de lunettes 21 est symétrique par rapport à son plan médian vertical Il comporte deux ailes 22 qui se rejoignent en se raccordant à un pont supérieur 23 Comme on peut le constater en comparant la fig 4 et la fig 5, la plus grande largeur dans le sens horizontal de l'étrier 21 est de 42 mm tandis qu'après montage cette plus grande largeur est de 36 mm Le bord

supérieur 24 du pont 23 est situé à 9 mm environ au-

dessus du sommet 26 de l'arc formé par la surface portante intérieure 27 des ailes 22 Partant du bord supérieur et descendant, mais excentré et décalé vers l'avant

(figure 7), un trou de passage 27 aboutit à la zone mé-

diane 28 d'une partie 29 formant pont d'un ressort 31.

La zone médiane 28 présente un trou de passage 32 de plus

petit diamètre.

De ce fait, la tête 33 d'une vis 34 peut s'engager dans le trou de passage 27 Le corps 36 de la vis 34 peut s'engager dans le trou de passage 32 Cependant, le bord

inférieur de la tôle 33 prend appui sur la partie entou-

rant le passage 32 Lors de la fabrication, le trou de passage 27 reçoit une première partie d'une goupille de fixation d'une certaine forme, tandis que la deuxième partie de cette goupille de fixation traverse le trou de passage 32 La tête 33 est maintenue un peu par frottement dans le trou de passage 27, de sorte que la vis 24 ne peut

sortir en tombant que dans des cas très critiques.

Au-dessous de la zone médiane 28, dans l'aligne-

ment des trous de passage 27,32, l'appareil présente un trou borgne 37, de section verticale rectangulaire, aussi étroit en hauteur qu'en largeur, dont le fond arrière 38

est, vu dans le sens de la fig 7,à peu près dans l'aligne-

ment de l'arête postérieure 38 du ressort 31 Comme le montre la fig 7, le trou de passage 32 se trouve dans une position médiane entre l'arête postérieure 38 et l'arête antérieure 39 Comme le montrent les fig 5 et 6, la distance entre le sommet 26 et le trou borgne 37 est plus grande que la distance entre le trou borgne 37 et le bord supérieur 24, de sorte qu'à la pression la peau ne perçoit déjà plus le trou borgne 37 Pour une dureté Shore D de 18, il suffit, dans ce cas, comme l'indique le dessin, d'une

distance de 4 mm.

Le trou borgne 37 part du milieu d'une partie

rentrante aplatie 41 qui se trouve à l'avant du pont 23.

En raison de la présence de cette partie rentrante 41, le pont nasal s'enfonce d'environ mm à partir de son bord arrière. Partant des flancs latéraux du pont 23 vers le bas tout d'abord verticalement, une rainure de monture 42 ne comporte dans sa partie supérieure qu'un bord arrière 43 et un fond 44 allant jusqu'en haut A peu près à la hauteur du sommet 26, commence, dans la zone avant, une paroi antérieure 46 de grandeur croissante, de sorte qu'il reste, à partie de là, un fond résiduel 47 qui a la

même largeur que la bordure 11 La rainure 42 de la mon-

ture acquière progressivement une profondeur qui devient égale à la hauteur de la bordure 11 C'est au-dessous de la zone arrière du fond 44 et dans une position symétrique au-dessous du fond résiduel 47 que se logent les branches 48 du ressort 31 Comme le montre la' fig 7, la plus grande partie du volume des ailes 22 reste disponible pour une flexion élastique dont les

branches 48 sont le centre de gravité.

Les extrémités inférieures des branches 48 comportent trois trous contigus 49, 51, 52 Ces trous ont le même diamètre que le trou de passage 32 Les trous 49, 52 laissent pénétrer le matériau de caoutchouc

silicone Le trou 51 est dans l'alignement du fond risi-

duel 47 avec un trou 53 pour une goupille-de fixation.

A celui-ci ne correspond pas une goupille de rétention au niveau du bord extérieur de la bordure 11 Ce trou 31 pour

goupille de rétention provient plutôt du mode de fabrica-

tion Le moule d'injection comprend trois goupilles de

fixation qui correspondent aux trous 51, 32 et sur les-

quelles le ressort 31 est monté avant la fermeture du

moule Alors que le trou de passage 32 est utilisé ulté-

rieurement en même temps que le trou de passage 30, le

trou 53, pour la goupille de fixationreste inutilisé.

Sur la face arrière du pont nasal 13 une goupille 54 orientée perpendiculairement est fixée par brasage, au niveau de sa surface antérieure, dans une

position médiane tant en hauteur qu'en largeur.

Sa section est rectangulaire et ses dimensions sont telles qu'elle enitre à frottement dans le trou borgne 32 Lorsque le fond de la partie rentrante aplatie 41 prend appui par derrière contre le pont nasal 13, une ouverture filetée verticale se trouve également dans l'alignement du trou de passage 32 On peut alors visser la vis 34 qui, de ce fait, maintient le ressort 31 sur la goupille 54 et, également, par l'intermédiaire du

ressort enrobé 31, l'étrier 21 sur le pont 13 etipar con-

séquent, sur la bordure -11.

Comme le montrent les fig 2 et 4, le pont 29

est presque entièrement derrière le pont nasal 13 La -

fixation du côté arrière ne se voit pas de l'avant Il n'est pas nécessaire non plus de faire intervenir la traverse 14 pour la fixation Par ailleurs, la partie formant pont 23 en matière plastique incolore ne dépasse que de 1 mm 2 le pont nasal 13 de sorte qu'il reste un espace libre 57 à la fois esthétique et avantageux pour le

passage de l'air.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 Etrier de lunettes en silicone ayant une dureté Shore D de 10 à 30, constitué par deux ailes ( 22) et un pont ( 23) reliant ces ailes, qui comprennent chacune, vers l'extérieur et en avant, une rainure ( 42) comprenant une surface de fond ( 44) et une surface d'ap- pui à peu près perpendiculairement à la surface de fond, et comportant un trou de fixation ( 32) percé dans le pont ( 23) depuis le bord antérieur de celuici, caractérisé en ce que l'étrier ( 21) contient un ressort métallique ( 31) qui présente la forme d'une section en cloche, dont la partie médiane formant pont est enrobée dans le pont ( 23) de l'étrier ( 21) et dont les deux branches ( 22),

recourbées vers l'extérieur, constituent chacune l'ossa-

ture d'une aile, en ce que l'écartement du ressort ( 31) est plus grand lorsqu'il n'est pas tendu que lorsque l'étrier est dans sa position d'utilisation et en ce

que le ressort ( 31) se trouve derrière la rainure ( 42).

2 Etrier de lunettes selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ressort ( 31) a une section rectangulaire et que la plus grande dimension de cette

section est dans le sens des ailes.

3 Etrier de lunettes selon la revendication 2,c

caractérisé en ce que la plus grande dimension de la sec-

tion est à peu près égale à la largeur de la surface du

fond de la rainure ( 42).

4 Etrier de lunettes selon l'une des revendi-

cations 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie formant

pont ( 23) est courbée suivant un certain rayon.

Etrier de lunettes selon la revendication

4, caractérisé en ce que ce rayon est de 6 mm -20 % + 30 %.

6 Etrier de lunettes suivant l'une des reven-

dications 1 ou 2, caractérisé en ce que les extrémités libres ( 47) des branches du ressort ( 31) comportent au moins un évidement ( 49, 53, 52) pour une cheville de

positionnement.

7 Etrier de lunettes selon la revendication 1, caractérisé en ce que, partant du bord supérieur de la partie formant pont ( 23) et se dirigeant vers le bas un trou borgne ( 30) traverse le matériau de silicone suivant le même axe que la partie du ressort formant pont et en ce que le trou situé au-dessous de la partie formant pont

forme la partie la plus en arrière du trou de fixation.

8 Etrier de lunettes selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'à partir de sa partie supérieure, la paroi antérieure de la rainure ( 42) change de forme de manière que cette rainureld'abord en forme de L, prenne une forme en V.

9 Lunettes caractérisées en ce qu'elles com-

portent un étrier selon l'une des revendications 1 à 8,

en ce que les bordures de la monture sont constituées

par du fil métallique ( 11) ayant une épaisseur caractéris-

tique de 1 à 4 mm et en ce que la goupille ( 54) qui fait saillie perpendiculairement à partir de la face arrière

du pont nasal ( 23) comporte un trou de passage, de préfé-

rence taraudé, dirigé vers le bas.