"ENVELOPPE-TALON POUR CHAUSSURES"
La présente invention cet relative à une enveloppe pour talon" de souliers
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On sait que le commerce des souliers de dames se caractérise par une
variété extrêment importante de modèles, étant donné que ceux-ci sont influ- encée par la mode, les tons, combinaison de tons entre les talons et les autres parties des souliers, les goûts,des clients... etc. D'autre part, et ceci est particulièrement vrai, lorsque les talons sont relativement fins, la semelle ou bon-bout de ces talons est' bien plus rapidement usé que la semelle de base du soulier et il en est génralement de même du revêtement latéral des talons
qui souffre . beaucoup plus et, en particulier, lorsque le revêtement est constitué par une simple couche de peinture, collage de lamelles de cuir, incrustations...
La présente invention remédie à ces inconvénients en proposant une enveloppe qui, selon ces différentes variantes de réalisation, permet notamment de renouveler le revêtement du talon y compris le bon-bout, de modifier le ton, l'aspect du revêtement et même la ligne du talon d'origine, enveloppe qui peut
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core interchangeable, c'est-à-dire retirée et remise à volonté.
L'enveloppe-talon , selon l'invention, se caractérise en ce qu'elle comporte au moins à sa partie supérieure une bague ouverte, en matériau dur mais légère- ment élastique, feuille d'aluminium, acier..., bague en forme de U arrondi, reprenant la forme générale de la partie supérieure du talon d'origine, compor- tant un rebord longitudinal rabattu vers l'intérieur plus ou moins à angle droit
par rapport au plan général de la bague ouverte , dont les extrémités sont sollicitées par un moyen de traction qui tend à les serrer de manière que le rebord
de la bague passant devant la fente, localisée entre le bord supérieur du talon d'origine et la semelle de base de l'empeigne du soulier, s'y incruste et s'y maintienne, bague ouverte à laquelle est solidaire le nouveau revêtement ayant ou
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d'origine, revêtement ouvert de haut en bas, du côté destiné à se placer du
côté de s. extrémités de la bague ouverte.
L'enveloppe peut être entièrement en un matériau dur mais légèrement élas- tique ou encore se présenter sous la forme d'une carcasse revêtue d'un revêtement souple ; elle peut comporter un bon-bout et elle susceptible d'être insérée suivant les cas, de l'arrière à l'avant ou uniquement de bas en haut, cela dépend de la conformation , du matériau prévu, du moyen de traction... etc.
Afin de mieux comprendre l'invention, on la décrit maintenant de manière exemplative et non limitative en se référant au dessin annexé qui représente
à la figure 1: une vue schématique de profil d'une enveloppe-talon avec bon-bout placée sur un talon d'origine d'un soulier;
à la figure 2: une vue schématique de. profil d'une enveloppe-talon. sans b on-bout;
à la figure 3: une vue schématique de profil d'une enveloppe-talon modifiant
la forme du talon d'origine;
à la figure 4: une vue de face d'un moyen de traction;
à la figure 5: une vue de face d'un autre moyen de traction;
à la figure 6: une vue de face d'un autre moyen de traction;
à la figure 7: une vue de haut dans une enveloppe-talon
à la figure 8: une vue de haut dans une autre enveloppe-talon.
En se référant aux figures 1, 2 et 3, on a représenté par 1, l'empeigne d'un soulier, par 2 la semelle de base , par 3 (en pointillé) le -talon d'origine, par 4
le bon-bout du talon d'origine, par 5 l'enveloppe-talon, par 6 le bon-bout éventuel de cette enveloppe 5. Cette.enveloppe 5 qui peut être donc essentiellement différente ; à la figure 1, avec un nouveau bon-bout 6 et de forme générale similaire au talon d'origine 3; à la figure 2, de forme générale du talon d'origine 3 mais sans bon-bout; à la figure 3, de forme générale différente du talon d'origine
3 mais avec un nouveau bon-bout 6.
En se référant aux figures 4, 5 et 6, on voit que l'enveloppe 5 comporte un rebord 7 rabattu à angle droit , rebord 7 qui s'insère dans la fente (non visible) entre le talon d'origine 3 et la semelle de base 2.
Comme le matériau utilisé, tout au moins pour la partie supérieure de l'enveloppe 5, est dur mais légèrement élastique, on peut ouvrir l'enveloppe etfaire passer facilement le rebord 7 devant cette fente qui présente , comme le rebord, un U arrondi. Il s'agit ensuite, pour insérer et maintenir le rebord 7
dans la fente de resserrer les extrémités 8, 9 du U, ce qui est réalisé par un moyen de traction , figure 1, 2, 3, et 4 : une lame ressort 10 qui, à plat, écarte les extrémités 8, 9 du U et qui, concave ou convexe, au'contraire
les rapproche ; figure 5 : une fermeture à glissière 11 qui rapproche les extrémités sur toute la hauteur de l'enveloppe 5; figure 6, un élastique 14 fixé aux extrémités 8, 9 du U.
Suivant que l'on souhaite réaliser une enveloppe 5 destinée à recouvrir définitivement le talon d'origine 3 ou encore une enveloppe 5 destinée à être retirée après avoir été placée, on peut dans le premier cas utiliser la solution d'un ressort 10 devenant concave vu de l'extérieur lorsque l'enveloppe est fixée
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(figure 7), ou un élastique 14 (figure 6).
Dans le deuxième cas, on peut utiliser une fermeture à glissière 11 (figure 5) ou encore la solution d'un ressort 10 devenant convexe vu de l'extérieur lorsque l'enveloppe est fixée (figures 1, 2, 3, 8).
Il faut noter que le ressort 10, en particulier dans le cas d'un ressort devenant convexe, peut être fixé soit à l'enveloppe 5 , près des extrémités 8, 9,
soit au talon d'origine 3.
Un nombre important de réalisations différentes sont possibles ; en effet comme la partie où est situé le moyen de traction (10, 11, 14) correspond à
la partie arrière du talon d'origine et n'est donc que peu visible, sauf en retour:- nant le soulier, la partie 12, 13 de l'enveloppe qui doit la couvrir peut être limitée à une partie de la hauteur du talon d'origine 3 ou encore ne constituer qu'en deux petits rebords (12, 13 réduits) de la même manière que le rebord 7.
La matière même de l'enveloppe-talon 5 peut constituer également son revêtement teinté ou non.incrusté... etc , ce pourrait être le cas d'une enveloppe-talon en métal, ou au contraire elle peut servir de carcasse pour la pose d'un revêtement en cuir, par exemple ; dans ce cas, cette carcasse peut être de dimension inférieure au revêtement et ne consister qu'en une bague limitée à la partie supérieure de l'enveloppe-talon décrite et représentée. Cette bague en forme de U arrondi à rebord 7 devrait avoir seulement une hauteur suffisante pour placer et ou fixer le moyen élastique , sauf le cas de la fermeture à. glissière 11 (figure 5).
Dans la réalisation montrée à la figure 3, toutefois une carcasse entière semble indispensable pour la bonne tenue du revêtement, si celui-ci. est prévu en matière souple ; ce n'est par contre pas le cas pour les autres
formes de réalisation et notamment lorsqu'une fermeture à glissière est prévue.
D'autres moyens de traction peuvent être prévus ;ou encore même que cette traction soit effectuée manuellement (il s'agit uniquement '.en effet , de rappro-.-. cher les extrémités 8 et 9 du U) et ensuite de prévoir un moyen de maintenir
la traction exercée pour laquelle on peut prévoir des pressions, tissus adhésifs, genre "Velcro".
Il doit être entendu, que si, la revêtement constitue la carcasse , ce revêtement peut lui-même servir de support à tout moyen décoratif comme il peut être par lui-même cet élément décoratif.
Lorsque l'enveloppe 5 est comme dans le cas représenté à la figure 3, plus importante que le talon d'origine 3 , la partie vide peut ou non être remplie par un élément indépendant ou incorporé à l'enveloppe 5.
Du fait même que les talons sont au plus droit mais généralement ont tendance à s'amincir de haut en bas comme de l'avant vers l'arrière; il
suffit de pouvoir écarter légèrement le rebord 7 et de faire un léger mouvement vers l'arrière pour pouvoir dégager l'enveloppe; ensuite , il est possible de la retirer entièrement soit de l'avant vers l'arrière, soit de haut en bas. La présente invention n'est donc pas limitée aux formes de réalisation décrites et représentées et l'on ne sortirait pas de son cadre en y apportant des modifications.
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1. Enveloppe pour talons de souliers en particulier, souliers de dames
à talons hauts ou moyens, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins à sa partie supérieure une bague ouverte, en matériau dur mais légèrement élastique, feuille d'aluminium, acier... , bague en forme de U arrondi, reprenant la forme générale de la partie supérieure du talon d'origine, comportant un rebord longitudinal rabattu vers l'intérieur plus ou moins à angle droit par rapport au plan général de la bague ouverte, dont les extrémités sont sollicitées par un moyen de traction qui tend à les serrer de manière que le rebord de la bague passant devant la fente, localisée entre le bord supérieur du talon d'origine et la semelle de base de l'empeigne du soulier, s'y incruste et s'y maintienne, bague ouverte à laquelle est solidaire le nouveau revêtement ayant ou susceptible de prendre la forme de talon identique ou plus important que celui d'origine,
revêtement ouvert de haut en bas, du côté destiné à se placer du côté des extrémités de la bague ouverte.