FR2503985A1 - Rebord de cheneau pour serre - Google Patents

Abstract

LE REBORD EST PREVU POUR UNE SERRE QUI COMPORTE UN TOIT FORME DE PLUSIEURS PARTIES ET UN CHENEAU COMPORTANT DES PAROIS LATERALES VERTICALES QUI SERVENT DE POUTRES POUR LES PARTIES DU TOIT. IL COMPORTE UN CANAL 5 DE SECTION PRATIQUEMENT TRIANGULAIRE DONT L'OUVERTURE EST PREVUE POUR LOGER DES PARTIES DE LA COUVERTURE, LEDIT CANAL 5 AYANT UNE OUVERTURE RETRECIE. SON PROFILE COMPORTE DEUX PAROIS 8 QUI S'ECARTENT L'UNE DE L'AUTRE ET DONT LES EXTREMITES 9 COMPORTENT DES PARTIES QUI SONT DIRIGEES L'UNE VERS L'AUTRE POUR FORMER L'OUVERTURE RETRECIE.

Description

La présente invention concerne un rebord de chéneau pour serre, en particulier de serre pour plantes vertes, comprenant une structure de toit formée de plusieurs parties, et une gouttière ou un chéneau comportant des parois latérales verticales, qui servent de poutres pour certaines parties du toit.

Les chéneaux servant de poutres pour des toits de serre ou de serre chaude sont connus. En particulier, un chéneau supportant une partie descendante d'un toit est décrite dans la demande de brevet hollandais 79 00569.

Cette gouttière connue est pourvue d'un rebord dans laquelle est prévue un canal et qui est montée sur la paroi latérale de la gouttière au moyen d'une plaque dirigée vers le bas. Par conséquent, la paroi latérale de la gouttière, avec le rebord comprenant la partie dirigée vers le bas, augmente considérablement les caractéristiques de portance de ladite gouttière, pourvu que les points de connexion des différentes parties alignées formant la longueur totale de la gouttière soient situés au voisinage d'un poteau servant de support pour la gouttière.

Pour obtenir très peu d'ombre sur les cultures poussant dans la serre, la couverture de celle-ci est faite d'une ou de deux feuilles en plastique. La fixation des feuilles doit pouvoir être rendue très facile, ce qui diminue le coût de la pose de ces feuilles et de la maintenance de la toiture.

Un premier objet de la présente invention consiste à prévoir des moyens pour faciliter l'application des feuilles de plastique qui forment la couverture de la serre.

Suivant une caractéristique de la présente invention, il est prévu un rebord du type de celui décrit ci-dessus, ce rebord comportant un canal de section pratiquement triangulaire, dont un côté ouvert est prévu pour recevoir une partie de la couverture, ledit canal ayant une entrée d'accès rétrécie.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, les canaux des rebords montés sur les parois latérales d'un chéneau au bord supérieur de celui-ci servent à l'ancrage de la couverture au moyen de profilés élastiques, la couverture consistant en films plastiques souple.

Suivant une autre caractéristique de la présente invention, le bas du profilé élastique ou de la baguette comporte une partie descendante et deux parties s'écartant 1 'une de 1 'autre et formant entre elles une gorge dans laquelle s'adapte une cordelette de remplissage.

Les caractéristiques mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est une coupe transversale d'un chéneau pourvu de rebords suivant la présente invention,
la Fig. 2 est une vue en coupe transversale d'un chéneau au point de fixation d'un poteau et d'une arche du toit,
la Fig. 3 est une vue en coupe transversale d'une partie de chéneau comportant un rebord et une plaque de jonction, et
la Fig. 4 est une vue de côté d'une gouttière comprenant une plaque de jonction sous le rebord.

Au sommet des deux parois latérales verticales 4, Fig. 1, d'un chéneau comportant un fond 2 et une partie descendante 3, sont prévues respectivement des rebords 1.

Il va sans dire que les expressions verticales vers le haut et verticales vers le bas doivent s'entendre quand on considère le chéneau et les rebords déjà montés sur la serre.

Comme le montre clairement la Fig. 1, un rebord 1 comprend une partie plate 6 dirigée vers le bas, cette plaque 6 étant fixée contre une paroi latérale verticale 4 dirigée vers le haut.

Les rebords comportent chacun un canal 5 ouvert vers le haut, l'ouverture étant rétrécie.

Les canaux 5 sont formés chacun par des parois plates 8 qui s'écartent l'une de l'autre et qui se terminent chacune par une partie 9 dirigée vers l'autre afin de former l'ouverture rétrécie de chaque canal 5.

La Fig. 1 montre clairement que la section de chaque canal 5 formée par les parois 8 au-dessus des parois latérales 4 a une forme pratiquement triangulaire pour une raison qui sera décrite ci-après.

La partie 6 d'un rebord 1 et la paroi 4 adjacente présente des trous 7 pour le passage de boulons de montage 11.

Un rebord 1 peut être facilement fabriqué en une seule pièce à partir d'un matériau extrudé tel que de l'aluminium extrudé. Il s'ensuit que l'on peut donner facilement aux parties 9 une forme courbe qui améliore beaucoup la stabilité du rebord plaque dans ce cas, on obtient un canal avec une ouverture longitudinale rétrécie, dont on verra 1 "dtilisation ci-après.

Conne i rebord est fait en matériau extrudé, on peut forror sur un côté de la partie verticale 6 deux nervures horizontales 10.

La Fig. 2 montre comment la tête 12 d'un boulon de montagne Il s'adapte entre les nervures 10, les bords de la tête 12 portant contre les bords internes des rainures 10, le boulon de montage 11 servant à fixer une arche de toiture 13 ou une pièce de connexion 14 contre la corniche. Au lieu de la tête 12 du boulon 11, on peut évidemment placer entre les nervures 10 l'écrou associé au boulon. Au sujet du positionnement de l'écrou dans les nervures 10, on pourra également se reporter au dessin de la Fig. 3.

A la Fig. 1, il est prévu que le rebord est un profilé séparé qui peut être utilisé sur les gouttières. Chaque rebord est fixé sur les parois verticales de la gouttière par des boulons passés dans les trous 7. Dans les exemples de réalisation 2 et 3, la corniche 1 et la gouttière 2 ne forment qu'une pièce unique.

A la Fig. 2, une arche de toit 13 est fixée contre la paroi latérale verticale 4 d'une gouttière par son extrémité aplatie et au moyen d'un boulon 11. Les arches de toit sont équidistantes suivant la direction longitudinale de la gouttière et chaque arche a une forme incurvée et se trouve entre deux gouttières parallèles.

Un film plastique 16 constitué de deux couches est tendu sur les arches 13. Entre les deux couches du film 16, on a un coussin d'air afin d'obtenir une bonne isolation du toit de la serre. Le film plastique 16 constitué de deux couches peut être fait à partir d'un grand tube dont les bords sont fixés dans deux canaux 5 au moyen de bande élastique 17. Le bord libre 17' du plastique se trouve alors au-dessus d'une partie incurvée 9 de l'une des parois 8. La Fig. 2 rr;ontre encore que la bande 17 a une forme concave vers le haut st bien que l'eau peut y rester, mais que, mène si cette eau lace, il n'y a aucun problème.

La Fig. 3 montre que l'on peut améliorer la fixation du film 16 au moyen d'une baguette 18. La baguette est en matière élastique et est portée le fond du canal 5. Elle comporte des bords concaves qul s'adaptent contre les bords des parties 9 en étant dir,cees vers eeux-c . Le fixation finale de a baguette Ç est obtenue par une cordelette 19 qui est insérée entre les deux parties 25 qui s'adao- tent aux bords 3 du rebord. Le film 16, servant ce couverture, est, dans .e cas, fixé sous la baguette 18, comme - la Fig. 2.

La cordelette 19 se place dans une gorge entre les deux cornes 20. La baguette le comporte une partie verticale basse 21 qu repose contre le fond du canal 5.

Avec les dispositifs suivant l'invention, on peut avoir de plus grandes longueurs de rebord et de gouttière et les gouttières peuvent être alignées et fixées les unes aux autres au moyen de plaques de connexion 14 dont la forme est adaptée à celle de la gouttière. Les plaques de connexion 14 sont fixées au moyen de boulons qui laissent les canaux 5 libres, les joints 15 entre les différentes longueurs ds canaux 5 étant recouverts par la toiture.

Claims (7)

REVE;;DTCATlO1JS

1) Rebord (1) de chéneau pour serre comportant un toit formé de plusieurs parties et un chéneau comportant des parois latérales verticales qui servent de poutres pour les parties du toit, caractérisé en ce qu'il comporte un canal (5) de section pratiquement triangulaire dont l'ouverture est prévue pour loger des parties de la couverture, ledit canal (5) ayant une ouverture rétrécie.

2) Rebord (1) suivant la revendication 1, caractérisé en ce que son profilé comporte deux parois (8) qui s'écartent l'une de I'autre et dont les extrémités (o) comportent des parties qui sont dirigées l'une vers l'autre pour former l'ouverture rétrécie.

3) Rebord (1) suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la partie supérieure du canal (5) comporte deux parois distantes (8) dont chacune comporte une partie (9) tournée vers l'autre pour obtenir l'ouverture rétrécie.

4) Rebord (1) suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que son profilé comprend une âme (6) dirigée vers le bas qui est prévue pour s'adapter contre une paroi latérale (4) de chéneau.

5) Rebord (1) suivant l'une ou des revendications 1, 2 et 4, caractérisé en ce que l'on prévoit une baguette en matière élastique (18) dans le canal (5), la partie inférieure de ladite baguette (1) ayant une partie (21) dirigée vers le bas et comportant deux cornes parallèles (20) chaque corne (21) s'adaptant au bord supérieur (9) du rebord et l'espace supérieur entre les cornes formant une gorge dans laquelle s'adapte une cordelette de remplissage (19).

6) Rebord (1) suivant la revendication 4, caractérisé en ce que les parties du bas du chéneau situées près du creux sont pourvues de profilés longitudinaux.

7) Chéneau pourvu d'un rebord (1) suivant la revendication 1 ou 3, caractérisé en ce que les parois latérales du chéneau sont chacune pourvue de profilés à section en Y (18) dans le haut duquel se loge une partie de la couverture.