FR2540916A1 - Element d'aeration pour couverture de batiment - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT D'UN ELEMENT D'AERATION DU GENRE COMPORTANT, EN CONTINUITE AVEC UNE GOULOTTE 20, UNE OUVERTURE 16 AU MOINS PARTIELLEMENT OBTUREE PAR UNE GRILLE 17 A TRAVERSES 22A, 22B INCLINEES A LA MANIERE DE LAMES DE PERSIENNE. SUIVANT L'INVENTION, LES TRAVERSES 22A, 22B SONT ALTERNATIVEMENT INCLINEES DANS UN SENS ET DANS L'AUTRE, AVEC DES TRAVERSES EXTREMES CONVERGEANT L'UNE VERS L'AUTRE DE L'INTERIEUR VERS L'EXTERIEUR, EN SORTE QU'ELLES DEFINISSENT DEUX A DEUX DES OUIES 23 DE SECTION DE PASSAGE ALLANT EN DECROISSANT DE L'INTERIEUR VERS L'EXTERIEUR. APPLICATION NOTAMMENT A LA VENTILATION DU VOLUME SOUS-JACENT A UNE COUVERTURE.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les couvertures de

bâtiment, et vise plus particulièrement les éléments d'aération, du type de ceux communément appelés chatières, qu'il est usuel de disposer au sein d'une telle couverture, dans le plan de celle-ci, en substitution d'un ou plusieurs des éléments de couverture, tuiles ou ardoises

par exemple, la constituant.

Ainsi qu'on le sait, de tels éléments d'aération sont notamment mis en oeuvre pour assurer la ventilation du volume sous-jacent à une couverture, pour pallier les conséquences de l'inévitable condensation pouvant y prendre place en raison

des différences de température entre l'extérieur et l'in-

térieur; à défaut d'une telle ventilation, il serait en effet à craindre une détérioration rapide, par pourrissement, aussi bien des éléments de la charpente correspondante, que des éléments d'isolation usuellement associés à une telle charpente, dont l'imprégnation préalable nuit de surcroît à

l'efficacité de l'isolation qu'ils ont à charge.

Ils peuvent en outre être mis en oeuvre, en combinai-

son avec des conduits appropriés, pour assurer l'aération de certaines pièces des étages inférieurs du bâtiment concerné

et/ou l'évacuation de fumées en provenance de celles-ci.

Globalement, ces éléments d'aération comportent une

ouverture, pour la circulation d'air recherchée.

Pour empêcher la pénétration d'éléments étrangers, tels que feuilles mortes ou animaux, par une telle ouverture, il est usuel d'obturer au moins partiellement celle-ci par

une grille.

Le plus souvent, celle-ci s'étend verticalement, en sorte que l'élément d'aération qu'elle équipe, qui s'étend

lui-même en auvent par rapport à elle, pour éviter une péné-

tration intempestive directe de pluie ou de neige par exemple, fait largement saillie sur le plan de la couverture concernée,

au détriment de l'esthétique de celle-ci.

Il a cependant été proposé, notamment dans le brevet US-A-2 973 704, de disposer une telle grille dans le plan même

de la couverture à équiper.

Mais, pour éviter, ou au moins limiter, une pénétration

directe de pluie ou de neige, et pour pallier les conséquen-

ces d'une telle pénétration, deux dispositions sont conjointe-

ment adoptées.

La première consiste à former une telle grille à 1 ' aide de traverses inclinées à la manière de lames de persien- ne. La deuxième consiste à laisser libre, à la partie aval de l'ouverture, un passage de largeur réduite, et à disposer, dans le volume intérieur sous-jacent à la couverture, en continuité avec ladite ouverture, une goulotte dont le fond, à sa partie aval au moins, est incliné en direction du

bord extrême aval de ladite ouverture, et se raccorde à celui-

ci, en sorte que toute humidité, neige ou pluie, venant éventuellement à pénétrer par ladite ouverture, se trouve recueillie par ladite goulotte, et rejetée à l'extérieur par celle-ci. Dans le brevet US A-2 973 704 mentionné ci-dessus, les traverses de la grille sont en pratique toutes inclinées dans le même sens, en formant des ouïes orientées vers 1 ' amont, à l'exception de la traverse extrême aval, dont l'oule correspondante est orientée vers l'aval pour permettre 1 ' évacuation effective de l'humidité éventuellement recueillie

par la goulotte associée.

Une telle disposition peut éventuellement donner

satisfaction en l'absence de vent.

Il n'en est pas de même en cas de vent, et, a fortiori,

en cas de vent violent.

En effet, dans un tel cas, une pénétration de neige ou de pluie peut être observée, par l'ouïe formée à la base de la grille, lorsque le vent correspondant induit un courant d'air qui va en remontant le long de la couverture concernée, et par les autres oules formées par cette grille, lorsque le

vent correspondant induit un courant d'air qui va en descen-

dant le long de ladite couverture, et cette pénétration peut être suffisamment accentuée pour que, échappant au fond de la

goulotte associée, la neige ou la pluie gagne le volume sous-

jacent à ladite couverture, sans plus pouvoir en être évacuée.

Pour minimiser cet inconvénient, il est d'ailleurs prévu, dans le brevet US-A-2 973 704, de-part et d'autre de

la grille mise en oeuvre, en partie basse et en partie.

haute, des déflecteurs particuliers.

L'efficacité de ces déflecteurs est incertaine.

En outre, formant des pièces distinctes de la grille à laquelle ils sont associés, leur pose complique et rend

plus onéreuse la mise en place de l'ensemble.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant d'éviter ces inconvénients

et conduisant en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, la présente invention a pour objet un élément d'aération pour couverture de bâtiment, du genre comportant une ouverture au moins partiellement obturée par une grille à traverses inclinées à la manière de lames de persienne, cet élément d'aération étant caractérisé en ce que lesdites traverses sont alternativement inclinées dans

un sens et dans l'autre, avec des traverses extrêmes con-

vergeant l'une vers l'autre de l'intérieur vers l'extérieur, en sorte que lesdites traverses définissent deux à deux des

ouïes de section de passage allant-en décroissant de l'in-

térieur vers l'extérieur.

Grâce à une telle disposition, les risques d'une pénétration directe de pluie ou de neige en cas de vent sont minimisés; voire annulés, bien que les ouïes soient ouvertes

vers le haut.

En effet, aux abords de ces ouïes, et en raison de l'inclinaison des traverses qui les définissent, le courant d'air dû au vent le long de la couverture se trouve dévié vers le haut, qu'il s'agisse d'un courant d'air montant ou d'un courant d'air descendant, et le courant d'air-ainsi dévié vers le haut induit lui-même une circulation d'air de

l'intérieur vers l'extérieur à travers lesdites ouïes.

L'élément d'aération suivant l'invention comportant, de manière connue en soi, d'une part, en surface, une semelle,

par laquelle il est adapté à être inséré au sein de la cou-

verture à équiper, et dans laquelle est ménagée l'ouverture au moins partiellement obturée par sa grille, ladite grille ne s'étendant en pratique que sur la partie amont, la plus importante, de ladite ouverture, en laissant libre un passage de largeur réduite à la partie aval de celle-ci, et, d'autre part, sous ladite semelle, une goulotte qui est en continuité avec ladite ouverture, et dont le fond, à sa partie aval, au moins, est incliné en direction du bord extrême aval de ladite ouverture et se raccorde à celui-ci, tout se passe comme si, en cas de vent, le volume interne à ladite goulotte se trouve l'objet d'une aspiration, la circulation d'air correspondante, de l'intérieur vers l'extérieur, s'opposant

alors à la pénétration éventuelle de neige ou de pluie.

La capacité d'aération de pièces internes au bâtiment concerné, ou d'évacuation de fumées à partir de celles-ci,

s'en trouve également renforcée.

De préférence, pour que l'effet d'aspiration recherchée affecte non seulement les ouïes de -la grille mais encore le

passage laissé libre par celle-ci à la partie aval de l'ou-

verture dont elle obture-la partie amont, la semelle de 1 ' élément d'aération suivant l'invention fait en saillie, en aval de ladite ouverture, un redan, dont le flanc amont est en pratique en continuité avec le fond incliné de la goulotte, et dont le flanc aval est incliné dans le même sens que la

traverse extrême aval de ladite grille.

Appartenant à la semelle même de l'élément d'aération suivant l'invention, un tel redan n'implique avantageusement,

pour sa mise en place, aucune opération de pose particulière.

De préférence, également, et dans le but de-favoriser encore l'aspiration recherchée, le fond incliné'de la goulotte

de l'élément d'aspiration suivant l'invention forme en sail-

lie, un ressaut, à l'aplomb d'une au moins des ouïes de la

grille, et notamment de celle située le plus en aval.

De préférence, enfin, l'une au moins des traverses

inclinées extrêmes de la grille de l'élément d'aération sui-

vant l'invention, et, en pratique, l'une et l'autre de celles-

ci, sont en continuité avec unetraverse plate, à leur base,

dans le plan de la semelle de l'ensemble.

Du côté de la traverse inclinée extrême amont, cette

traverse plate, dont la largeur peut être relativement im-

portante, obture l'ouverture de l'élément d'aération suivant l'invention. Du côté de la traverse inclinée extrême aval, elle borde le passage de largeur réduite laissé libre, et elle

peut elle-même n'avoir qu'une largeur réduite.

Mais, il apparaît qu'elle joue un rôle non négligeable dans l'obtention du résultat recherché, et on peut penser,

à ce sujet, qu'elle-canalise de manière appropriée d'éven-

tuels courants d'air montants, en les dirigeant vers la traverse inclinée extrême en continuité avec-laquelle elle se trouve, et en s'opposant de ce fait à leur pénétration dans le passage de largeur réduite laissé libre à la partie

aval de l'ouverture de l'élément d'aération suivant l'in-

vention. Bien entendu, et de manière connue en soi, ce passage permet l'évacuation de l'éventuelle humidité ayant réussi

malgré tout à pénétrer dans la goulotte sous-jacente, notam-

ment en cas de pluie ou de neige en l'absence de vent.

Les caractéristiques et avantages de l'invention

ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre,

à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels la figure 1 est une vue partielle en coupe verticale d'une couverture de bâtiment équipée d'éléments d'aération suivant l'invention; la figure 2 est une vue en perspective d'un de ces éléments d'aération;

la figure 3 est, à échelle supérieure, une vue partiel-

le en coupe d'un tel élément d'aération, suivant la ligne III-III de la figure 2 _;

la figure 4 est, à échelle supérieure, une vue partiel-

le en plan de la grille que comporte un élément d'aération suivant l'invention, représentée isolément, suivant la flèche IV de la figure 5; la figure 5 en est une vue partielle en élévation

latérale, suivant la flèche V de la figure 4.

Sur la figure 1, on reconnaît une quelconque couverture de bâtiment, dont la charpente porteuse est formée de manière

usuelle de pannes 10 et de chevrons 11.

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La couverture elle-même est formée de quelconques éléments de couverture 12, tuiles ou ardoises par exemple, rapportés de manière appropriée, par clouage ou agrafage par exemple, sur des liteaux eux-mêmes rapportés sur les chevrons 11 et non visibles sur la figure. En substitution chacun à un ou plusieurs des éléments de couverture 12, se trouvent implantés, de place en place,

un ou plusieurs éléments d'aération 14 suivant l'invention.

Dans le mode de mise en oeuvre illutré à la figure 1,

l O trois de tels éléments d'aération 14 ont été prévus.

Deux sont implantés à proximité du faite de la cou-

verture concernée, et ils sont destinés à la ventilation

directe du volume 15, ou combles, sous-jacent à celle-ci.

Le troisième, qui est destiné à l'aération de pièces intérieures au bâtiment concerné, est au contraire implanté par exemple en pleine pente, étant entendu qu'il peut lui aussi être implanté à proximité du faite de la couverture si

désiré -

D'une manière générale, l'élément d'aération 14 sui-

vant l'invention comporte une ouverture 16 au moins partiel-

lement obturée par une grille 17, détaillée ci-après.

En pratique, il comporte, pour la définition de ladite ouverture-16, d'une part, en surface, une semelle 18, par laquelle il est adapté à être inséré au sein de la couverture à équiper, dans le plan de celle-ci, et dans laquelle est ménagée ladite ouverture 16, et, d'autre part, sous ladite semelle 18, une goulotte 20, qui est en continuité avec 1 '

ouverture 16.

En pratique, et tel que représenté, la semelle 18 a un contour globalement quadrangulaire, et, en pratique, rectangulaire, et il en est de même pour l'ouverture 16 qu'

elle comporte.

En pratique, et de manière connue en soi, la grille 17 ne s'étend que sur la partie amont, la plus importante, de l'ouverture 16, en laissant libre, à la partie aval de

celle-ci, un passage 21.

De manière connue en soi, la grille 17 comporte des

traverses 22 inclinées à la manière de lames de persienne.

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Suivant l'invention, ces traverses 22 sont alternative-

ment inclinées dans un sens et dans l'autre, en sorte qu'il y a, d'une part, des traverses 22 A inclinées de l'amont vers l'aval en allant du bas vers le haut, et, d'autre part, des traverses 22 B inclinées de l'aval vers l'amont, avec des traverses extrêmes 22 A, 22 B convergeant 1 'une vers l'autre

de l'intérieur vers l'extérieur, en sorte que lesdites tra-

verses 22 définissent deux à deux des ouies 23 de section de

passage allant en décroissant de l'intérieur vers l'extérieur.

Dans la forme de réalisation représentée, trois oules 23 sont ainsi prévues parallèlement les unes aux autres, en sorte qu'il y a trois traverses 22 A et trois traverses 22 B, et, lesdites traverses 22 A, 22 88 ayant même hauteur, et même inclinaison en valeur absolue par rapport à la semelle 18, elles sont ouvertes vers le haut, parallèlement à ladite

semelle 18.

En outre, dans cette forme de réalisation, les ouïes 23 sont adjacentes, les traverses intermédiaires 22 qui les définissent formant deux à deux un profil en V. De préférence, et tel que représenté, l'une au moins des traverses inclinées extrêmes 22 A, 22 B est en continuité

avec une traverse plate à sa base.

Dans la forme de réalisation représentée, il en est ainsi pour l'une et l'autre des traverses inclinées extrêmes 22 A, 22 B, celles-ci étant chacune respectivement en continuité

avec des traverses plates 24 A, 24 B à leur base.

En pratique, ces traverses 24 A, 24 B sont coplanaires, et elles appartiennent conjointement à un même flasque 25

qui forme un cadre autour des ouîes 23 et dont elles consti-

tuent deux bords opposés, l'un de largeur LA relativement

importante, l'autre de largeur LB relativement réduite.

De préférence, et tel que représenté, les traverses

inclinées 22 A, 22 B délimitant chacune des ouïes 23 sont re-

liées l'une à l'autre en continu à chacune de leurs extrémités,

par des barrettes 26, et, de préférence, celles-ci sont in-

clinées par rapport à la semelle 18, en convergeant l'une

vers l'autre de l'intérieur vers l'extérieur.

En pratique, les ouïes 23 s'étendent en saillie, en

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tronc de pyramide, sur le flasque 25, et celui-ci s'étend

dans le plan de la semelle 18.

De manière connue en soi, le fond 27 de la qoulotte est, à sa partie aval au moins, incliné en direction du bord extrême aval de l'ouverture 16 de la semelle 18, et

se raccorde à celui-ci.

En pratique, ce fond 27 ne présente ainsi un pan incliné 28 que sur une partie de sa longueur, à compter, par exemple, tel que représenté, de l'aplomb de la traverse

inclinée extrême amont 22 A de la grille 17.

Sur le restant 29 de sa longueur, il est parallèle

à la semelle 18.

De manière connue en sois la goulotte 20 a trans-

versalement une section en U, ses flancs 30 se raccordant

directement à la semelle 18 de l'ensemble.

Elle reste en pratique dans le contour hors tout de celle-ci. De préférence, et pour des raisons qui apparaîtront ci-après, son bord amont 31, qui en est le bord libre, est à l'aplomb du bord amont correspondant de l'ouverture 16 de la semelle 18 En pratique, la goulotte 20 ainsi constituée a une épaisseur relativement réduite, inférieure, en tout cas,

à-la hauteur usuelle des chevrons 11.

Suivant l'invention, en aval de son ouverture 16, la semelle 18 fait en saillie, vers le haut, c'est-à-dire

vers l'extérieur, un redan 32.

De préférence, et tel que représenté, le flanc amont 33 de ce redan 32 est en continuité avec le pan incliné 28 du fond 27 de la goulotte 20, et son flanc aval 34 est incliné dans le même sens que les traverses inclinées 22 B

de la grille 17.

De même, suivant l'invention, à l'aplomb de l'une au moins des oules 23 de la grille 17, le pan inclihé 28 du fond 27 de la goulotte 20 forme en saillie, vers le haut, un

ressaut 35, la portion 36 en décrochement dudit pan 28 néces-

saire à la constitution de ce ressaut 35 étant en pratique inclinée dans le même sens que les traverses inclinées 228 de ladite grille 17, Dans la forme de réalisation représentée, un seul ressaut 35 est ainsi prévu, et il s'étend à l'aplomb de

l'ouîe 23 la plus en aval de la grille 17.

Mais il va de soi qu'il peut également en être prévu à l'aplomb de l'une au moins des autres de ses ouïes 23,

voire même à l'aplomb de chacune de celles-ci.

Dans la forme de réalisation représentée, la goulotte est d'un seul tenant avec la semelle 18, en formant avec

celle-ci une seule et même pièce.

Il peut par exemple s'agir d'une pièce réalisée par moulage d'une matière synthétique appropriée, et le fait que le bord amont 31 de la goulotte 20 s'étend alors à l'aplomb du bord amont correspondant de l'ouverture 16 de la semelle

18 est évidemment de nature à faciliter une telle réalisa-

tion par moulage.

Conjointement, la grille 17, avec son flasque 25, forme une pièce distincte de la précédente, et convenablement

rapportée sur celle-ci.

En pratique, pour la mise en place d'une telle grille 17, la semelle 18 présente une feuillure 37 au contour dudit

flasque 25.

Quoi qu'il en soit, il ressort de ce qui précède que le passage 21 de l'ouverture 16 laissé libre par la grille 17 se trouve défini entre le bord aval de la traverse plate 24 B du flasque 25 de cette grille 17, d'une part, et le pan

incliné 28 du fond 27 de la goulotte 20, d'autre part.

Dans le cas de neige ou de pluie en l'absence de vent, la neige ou la pluie venant à pénétrer dans la goulotte 20 par les ouïes 23 se trouve évacuée à l'extérieur par ce passage 21, en étant dirigée sur celui-ci par le pan incliné

28 du fond 27 de ladite goulotte 20.

On supposera tout d'abord ci-après que, en cas de

vent, le courant d'air induit le long de la couverture con-

cernée va en remontant le long d'un pan de celle-ci, tel que

schématisé par la flèche Fl sur les figures 1 et 3.

Du fait du redan 32 de la semelle 18, d'une part, et des traverses inclinées 22 B de la grille 17, d'autre part,

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ce courant d'air se trouve localement dévié vers le haut,

suivant les flèches F 2 de la figure 3.

Il induit dès lors lui-même, pour la goulotte 20, une circulation d'air allant de l'intérieur vers l'extérieur, suivant les flèches F 3 de la figure 3. Pour l'air venant éventuellement à pénétrer par le passage 21, le ressaut 35 du pan incliné 28 du fond 27 de la goulotte 20 conduit au même résultat, suivant la flèche F 4

de la figure 3.

Compte tenu de l'inclinaison inverse des traverses inclinées 22 A, il en est de même lorsque le courant d'air induit par le vent va en descendant le long d'un pan de la couverture, ou, autrement dit, lorsque, sur la figure 3, la circulation de ce courant d'air se fait suivant un sens

inverse de celui repéré par la flèche Fl.

Ainsi, dans l'un et l'autre cas, un éventuel vent -

provoque, grâce à la disposition suivant l'invention, une aspiration, de l'intérieur vers l'extérieur, suivant les

flèches F 5 de la figure 1, au droit des ouïes 23.

S'agissant des éléments d'aération 14 mis en oeuvre pour la ventilation directe des combles 15, il peut être associé à ceux-ci, pour pénétration d'air dans ces combles , des éléments d'aération particuliers mis en oeuvre à cet effet à la partie basse de la couverture concernée, par

exemple en rive d'égout.

De tels éléments d'aération ne relèvent pas de la

présente invention et ne seront donc pas décrits ici.

Il peut s'agir par exemple de simples ouvertures, -de préférence obturées par une grille, et/ou de doubliers

présentant à cet effet de telles ouvertures.

S'agissant de l'élément d'aération 14 mis en oeuvre

pour la ventilation de pièces intérieures du bâtiment con-

cerné, la goulotte 20 se trouve obturée à son extrémité par un flasque 37, tandis que, par un conduit 38 raccordé à son fond 27, elle se trouve en communication avec la ou les

pièces concernées.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation décrite et représentée ni au mode

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il de mise en oeuvre indiqué, mais s'étend à toute variante d'exécution, notamment en ce qui concerne le nombre d'ouïes que peut présenter la grille de l'élément d'aération suivant l'invention, et/ou l'inclinaison des traverses qui les délimitent. En outre, cette inclinaison n'est pas nécessairement la même pour l'une et l'autre des traverses délimitant une même ouïe, et celles-ci n'ont pas nécessairement une même hauteur; au contraire, suivant les couvertures à équiper, et/ou les-conditions climatiques dominantes, il peut être envisagé de moduler en conséquence l'inclinaison et/ou la hauteur de telles traverses, l'ouverture d'une ouïe pouvant aussi bien se faire dans un plan oblique par rapport à la semelle, pourvu que les traverses qui les délimitent demeurent

inclinées en sens opposés l'une par rapport à l'autre.

Enfin, la largeur des ouvertures des ouïes et/ou leur espacement sont quelconquès, ledit espacement étant cependant

préférentiellement du même ordre de grandeur que ladite lar-

geur, et celle-ci étant établie de manière à ce que, compte

tenu du nombre d'ouïes et'des conditions éventuellement par-

ticulières d'utilisation, la ventilation recherchée soit satisfaisante.

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Claims (7)

REVENDICATIONS

1 Elément d'aération pour couverture de bâtiment, du genre comportant une ouverture ( 16) au moins partiellement obturée par une grille ( 17) à traverses ( 22 A,22 B) inclinées à la manière de lames de persienne, caractérisé en ce que lesdites traverses ( 22 A,22 B) sont alternativement inclinées dans un sens et dans l'atre, avec des traverses extrêmes convergeant l'une vers l'autre de l'intérieur vers l'extérieur, en sorte que lesdites traverses ( 22 A,22 B) définissent deux à

deux des oules ( 23) de section de passage allant en décrois-

sant de l'intérieur vers l'extérieur.

2 Elément d'aération suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'une au moins des traverses inclinées ( 22 A,22 B) extrêmes est en continuité av-ec une traverse plate ( 24 A,24 B) à sa base, 3 Elément d'aération'suivant la revendication 2, caractérisé en ce que l'une et l'autre des traverses inclinées ( 22 A,22 B) extrêmes sont en continuité avec une traverse plate

( 24 A,24 B) à leur base.

4 Elément d'aération suivant l'une quelconque des

revendications 1 à 3, et comportant, d'une part, en surface,-

une semelle ( 18), par laquelle il est adapté à être inséré

au.sein de la couverture, et dans laquelle est ménagée l'ou-

verture ( 16) au moins partiellement obturée par la grille ( 17), ladite grille ne s'étendant en pratique que sur la partie amont la plus importante de ladite ouverture ( 16) en laissant libre un passage de largeur réduite ( 21) à la partie aval de celle-ci, et, d'autre part, sous ladite semelle ( 18),

une goulotte ( 20), qui est en continuité avec ladite ou-

verture ( 16), et dont le fond ( 27), à sa partie aval, au moins,

est incliné en direction du bord extrême aval de ladite ou-

verture ( 16) et se raccorde à celui-ci, caractérisé en ce que, en aval de son ouverture ( 16), la semelle ( 18) fait en saillie

un redan ( 32).

Elément d'aération suivant la revendication 4, caractérisé en ce que le flanc amont ( 33) du redan ( 32) de la semelle ( 18) est en continuité avec le pan incliné ( 28) du

fond ( 27) de la goulotte ( 20).

6 Elément d'aération suivant l'une quelconque des

revendications 4, 5, caractérisé en ce que le flanc aval

( 34) du redan ( 32) de la semelle ( 18) est incliné dans le même sens que la traverse inclinée ( 22 B) extrême aval de la

grille ( 17).

7 Elément d'aération suivant l'une-quelconque des

revendications 4 à 6, caractérisé en ce que, à l'aplomb d'une

au moins des ouîes ( 23) de la grille ( 17), le pan incliné ( 28) du fond ( 27) de la goulotte ( 20) forme en saillie un ressaut

( 35).

8 Elément d'aération suivant l'une quelconque des

revendications 4 à 7, caractérisé en ce que le bord amont

de la goulotte ( 20) est à l'aplomb du bord amont correspon-

dant de l'ouverture ( 16) de la semelle ( 18).

9 Elément d'aération suivant l'une quelconque des

revendications 4 à 7, caractérisé en ce que la goulotte ( 20)

est d'un seul tenant avec la semelle ( 18), en formant avec celle-ci une seule et même pièce, tandis que la grille ( 17) forme une pièce distincte de la précédente et convenablement

rapportée sur celle-ci.

Elément d'aération suivant la revendication 9, caractérisé en ce que, pour mise en place de la grille ( 17),

la semelle ( 18) présente une feuillure ( 37) -