FR2503392A1 - Ensemble bijou-lunettes - Google Patents

Abstract

BIJOU. L'ENSEMBLE BIJOU-LUNETTES COMPREND UNE BOUCLE D'OREILLES 5, MUNIE SUR SA FACE ARRIERE D'UNE TIGE RIGIDE 9 QUI EST PLACEE DANS LA MONTURE 2 D'UNE PAIRE DE LUNETTES EN ETANT ENGAGEE DANS UN TROU 10 ASSOCIEE A UNE FOURRURE 15 EN MATIERE A COEFFICIENT DE FROTTEMENT ELEVE DELIMITANT UN PASSAGE 17 POUR LA TIGE. APPLICATION AUX LUNETTES DE VISION OU DE CORRECTION.

Description

La présente invention est relative à la parure ou la décoration et elle concerne, plus particulierement, les moyens mis en oeuvre pour rehausser l'aspect esthétique des lunettes de protection ou de correction.

Dans le domaine technique ci-dessus on a déjà proposé un grand nombre de solutions pour agrémenter, décorer, parer ou améliorer l'aspect esthétique d'une monture de lunettes et, plus particulièrement, des montures réalisées en matiere synthétique par opposition à celles faisant intervenir le métal.

Parmi les différentes solutions qui ont été proposées, il faut citer le plaquage, sur la face et/ou les branches, de motifs de couleurs variées et différentes qui peuvent être fixés par collage ou fusion thermique locale. Si ce procédé permet, incontestablement, de modifier au moins localement l'aspect esthétique de la matiere première utilisée pour réaliser la monture, il s'avare que les qualités esthétiques des motifs rapportés ne sont pas remarquables étant donné l'uniformité qui en découle et le peu de variations de motifs et de couleurs susceptibles d'être retenu.

Un autre inconvénient de cette méthode réside dans le fait que les plaquages sont solidarisés à demeure et que, par suite, une telle décoration ne peut être modifiée dans le temps.

Une autre solution préconisée a été d'insérer dans l'é- paisseur de la matière première de la monture des inclusions de matériaux de nature différente de celle de la monture et produisant des impressions visuelles et des reflets susceptibles de varier en fonction de l'éclairage incident.

Une telle méthode permet d'obtenir des résultats sensiblement plus satisfaisants mais se heurte à deux types de problèmes rédhibitoires. Le premier réside dans le fait que les montures de lunettes actuelles n'offrent, en général, que peu de place ou de volume pour l'inclusion de tels matériaux qui ne peuvent donc présenter une surface ou une épaisseur suffisante en fonction du but recherché. Cet aspect s oppose également à toute recherche de concentration locale d'inclusions.

Un autre inconvénient réside dans le fait qu'il est nécessaire de procéder à l'exécution d'un logement de réception pour chaque inclusion. Une telle opération est souvent délicate et aboutit à rendre l'armature localement plus fragile. Ensuite, il convient, généralement, d'envisager une opération de reprise pour masquer au moins partiellement les travaux d'exécution d'inclusion.

Une troisième solution consiste à adapter, par l'intermédiaire de pinces, des sortes de bijoux qui sont ainsi emboîtés à cheval sur les bords supérieurs de la face ou des branches de la monture.

Une telle solution ne permet pas d'envisager l'adaptation de motifs d'aspects esthétiques variés et, en outre, apporte fréquemment une réduction du champ de vision de la face.

La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients des solutions actuellement connues et vise, plus particulièrement, à rendre possible l'utilisation, en tant qu'éléments de décoration d'une monture de lunettes, de boucles ou bijoux analogues destinés à être adaptés au niveau d'oreilles percées.

Un autre objet de l'invention est de proposer un ensemble bijou-lunettes susceptible d'offrir de grandes possibilités de décoration et de modifications des caractères esthétiques d'une monture de conformation ou d'exécution pouvant être qualifiée de traditionnelle.

Un autre objet de l'invention encore est de fournir la possibilité d'utiliser des boucles d'oreilles existantes, en tant qu'éléments de décoration d'une monture de lunettes exclusivement ou encore, pour l'une au moins d'entre elles, en tant que boucle d'oreille et, pour l'autre, correspondant à un même ensemble, en tant qu'élément de décoration d'une monture.

Un autre objet de l'invention est d'offrir un ensemble bijou-lunettes qui présente de grandes caractéristiques de tenue et de sécurité supprimant tout risque de perte susceptible de résulter de manipulations de la monture.

Un autre objet de l'invention est d'offrir une possibilité d'adaptation ou d'enlèvement rapide, pratique et sûre, sans qu'il en résulte de risque de détérioration de la monture et de la boucle d'oreille.

Un autre objet encore de 1 invention est d'offrir la possibilité d'assurer le montage orienté, selon certaines positions prédéterminées, d'une boucle d'oreille de caractères donnés, afin d'offrir la possibilité de modifier l'aspect esthétique procuré.

Conformément à l'invention, pour atteindre les buts ci-dessus, l'ensemble bijou-lunettes est caractérisé en ce que la lunette comporte, dans sa monture, au moins un trou associé à une fourrure interne en matière à coefficient de frottement élevé, délimitant pour la tige de boucle d'oreille un passage de section légèrement inférieure à celle de ladite tige.

Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'invention.

La fig. I est une perspective partielle d'un ensemble bijou-lunettes conforme à l'invention.

La fig. 2 est une coupe transversale prise, à plus grande échelle, selon le plan II-II de la fig. 1.

La fig. 3 est une coupe-élévation partielle illustrant une autre forme d'exécution de l'objet de l'invention.

La fig. 4 est une coupe-élévation partielle représentant une variante de réalisation de l'exemple selon la fig. 3.

La fig. 5 est une coupe longitudinale partielle montrant, à plus grande échelle, une autre forme de réalisation de l'objet de l'invention.

La fig. 6 est une coupe transversale prise selon la ligne
VI-VI de la fig. 5.

La fig. 7 est une perspective partielle montrant, plus en détail, un élément selon les fig. 5 ou 6.

La fig. 8 est une perspective partielle d'un développement de l'un des éléments selon les fig. 5 et 6.

La fig. 9 est une élévation partielle montrant, plus en détail, un élement constitutif de l'exemple selon la fig. 8.

La fig. 1 montre une monture de lunettes désignée dans son ensemble par la référence 1 et comprenant une face 2 et deux branches 3 articulées au moyen de charnières 4. La face 2 comporte, sur sa surface dirigée vers l'extérieur, en considération du sens de port et, par exemple, au niveau des parties externes correspondant aux zones de fixation des charnières 4, deux motifs décoratifs 5 qui, selon l'invention, sont constitués par des boucles initialement conçues pour être adaptées sur des oreilles percées.

La fig. 2 montre qu'une telle boucle d'oreille comprend un support 6 assurant la fixation d'éléments décoratifs 7, tels que des pierres, taillées ou non, de toutes formes appropriées. La fixation est, par exemple, assurée par des griffes 8 en partie solidaires du support 6 et rabattues sur le dessus des pierres 7.

Le support 6 est muni, sur sa face dite arrière, d'une tige 9, généralement cylindrique, destinée à être introduite dans une oreille perlée dans ce but.

L'objet de,l'invention est de proposer des moyens qui permettent d'adapter une telle boucle 5 sur une monture de lunettes et, par exemple, sur la face 2. Selon l'invention, la monture présente, dans ce but, un trou 10 qui est ménagé de toute façon appropriée sur une longueur égale ou légèrement supérieure à celle de la tige 9. Dans la pratique, le trou 10 peut donc être borgne ou déboucher sur la face arrière de la monture. Dans ce dernier cas, il peut être prévu d'utiliser la partie terminale 11 de la tige 9, saillant au-delà de cette face arrière pour la coopération avec un verrou de retenue axiale 12. Un tel verrou 12 peut être constitué par une plaquette, formant arrêtoir, emboîtée avec déformation élastique sur la partie terminale 11 pour s'engager dans une gorge transversale 13, normalement prévue pour coopérer avec un arrêt spécifique à l'utilisation en boucle d'oreille.

Le trou 10 délimite, à partir de sa face intérieure et sur tout ou partie de sa longueur, un logement 14 de forme annulaire destiné à recevoir et à loger une fourrure 15 en matière à coefficient de frottement élevé. A titre d'exemple, la fourrure peut être constituée par un segment tubulaire en une matière connue sous la marque de fabrique "Nylon".

De préférence, la fourrure 15 est choisie en une matière légèrement déformable élastiquement et présente, à l'état de repos, un diamètre extérieur sensiblement plus grand que le diamètre du logement 14. La fourrure 15 est ainsi engagée et emboîtée à force dans le logement 14 de manière à opposer une certaine résistance à un effort de traction dans le sens de la flèche f1. Il peut être prévu, également de former à l'entrée du logement 14 un rebord 16 derrière lequel est maintenue la fourrure 15.

Le type d'adaptation tel que ci-dessus a pour résultat de faire délimiter par la fourrure 15 tubulaire un passage interne 17 dont la section est légèrement inférieure à celle de la tige 9.

Ainsi, lors de l'adaptation d'un bijou 5, il est nécessaire de procéder à l'engagement de la tige 9 dans le sens contraire à celui de la flèche f1. il en résulte une mise sous contrainte de la fourrure 15 qui, par réaction, enserre, entoure et immobilise la tige 9 dans une position stable pour laquelle le support 6 est, par exemple, plaqué sur la surface extérieure de la monture.

La réaction de la fourrure s'oppose à tout risque de déplacement intempestif dans le sens de la flèche f1 du bijou 5 qui ne peut, effectivement, être enlevé qu'en exerçant volontairement, dans le sens correspondant, un effort de traction suffisamment élevé pour vaincre le frottement exercé par la fourrure 9.

Le rebord 16 contribue à l'immobilisation axiale de la fourrure et assume une fonction de dissimulation partielle de la section du logement 14 et de la fourrure 15 apparaissant au niveau de la surface extérieure de la monture.

De préférence, la fourrure 15 est choisie en une matière présentant une couleur voisine, sinon identique, de celle de la matière constitutive de la monture 1.

La contrainte de frottement exercée, par la fourrure 15 sur Ia tige 9, permet de donner une orientation stable au bijou 5 qui peut ainsi être placé dans la position conférant le meilleur aspect esthétique.

Les moyens selon l'invention permettent donc d'utiliser un bijou du type boucle pour oreille percée indifféremment pour la fonction initiale pour laquelle il est prévu et, supplémentairement, en tant qu'élément de décoration et de parure d'une monture de lunettes. il devient ainsi possible de mettre en oeuvre une paire de boucles d'oreilles pour la décoration ou la parure naturelle ou pour la décoration d'une paire de lunettes uniquement ou encore en utilisation simultanée, l'une des boucles étant adaptée à une oreille et l'autre, constitutive de la même paire, rapportée sur la monture d'une paire de lunettes, soit de correction, soit de protection.

Un autre avantage de l'objet de l'invention réside dans le fait qu'il devient possible d'adapter les montures existances pour recevoir les boucles d'oreilles du type décrit, étant donné qu'il suffit de pratiquer un trou 10 et un logement 14 dans lequel peut être introduite en force une fourrure 15.

Dans certains cas, il peut être prévu de solidariser la fourrure 15 dans le logement 14 en interposant un film de colle.

La fig. 3 montre une variante de réalisation de l'exemple selon la fig. 2. Selon cette variante, le logement 14a est ménagé pour s'ouvrir au niveau de la surface arrière de la face de la monture et laisser subsister, entre son fond et la surface extérieure, une paroi 2a. Cette variante permet de supprimer tout risque de dégagement intempestif lors de l'extraction de la boucle 5. En outre, une telle variante permet de limiter la section ouverte en surface extérieure au diamètre du trou 10 de faible dimension.

L'existence des moyens de l'invention peut ainsi être rendue moins apparente lorsque la monture est portée dépourvue de bijoux 5.

La fig. 4 représente une forme d'exécution possible du logement 14 destiné à recevoir la fourrure 15. Selon cette figure, le logement 14 est tronconique, la grande base étant délimitée au niveau de son fond. Le diamètre de la grande base est choisi légèrement inférieur au diamètre extérieur de la fourrure qui doit ainsi être contrainte radialement pour être engagée à force dans le logement. La conicité du logement 14 s'oppose alors à tout dégagement de la fourrure lors de la mise en place de la tige 9.

Il doit être considéré qu'une même disposition peut être retenue pour ce qui concerne l'exemple selon la fig. 3. Dans un tel cas, la petite base du logement tronconique s'ouvre au niveau de la surface extérieure de a face de la monture.

Les fig. 5 à 7 montrent une autre forme d'exécution, plus particulièrement destinée à augmenter la sécurité de retenue axiale pour éviter tout dégagement intempestif susceptible d'intervenir.

Dans une telle réalisation, la fourrure 15 comporte, à partir de sa face extérieure, deux entailles 19 de direction génE- rale transversale, dont les fonds intersectent le passage 17. Les entailles 19 peuvent être réalisées de toute façon convenable et comporter un fond concave ou plan. Les entailles 19 sont réunies entre elles au niveau des deux parties cylindriques subsistantes de la fourrure 15 par deux saignées 20 dont la section correspond, sensiblement par excès, à celle de l'amie 21 d'un ressort de verrouillage 22. La fig. 6 montre clairement que le ressort 22 est du type en "U" et comporte deux branches 23 réunies par l'rame 21.

Les branches 23 sont placées dans les entailles 19 et prennent appui sur les fonds de ces dernières. Les branches 23 font ainsi saillie en permanence, au moins partiellement, à l'intérieur du passage 17 pour pénétrer élastiquement dans une gorge transversale 24 ménagée à la périphérie de la tige 9. La gorge 24 est prévue à une distance de la face arrière du support 6 correspondant à la mesure axiale séparant la face 15a du plan des entailles 19. La fig. 7 montre que, dans le cas illustré, la gorge 24 est constituée par deux méplats, diamétralement opposés, dont les fonds peuvent être plans ou, au contraire, complémentaires à la forme des branches 23.

La fourrure 15 est montée dans le logement 14, comme dit précédemment, en étant équipée du ressort de verrouillage 22.

L'engagement et la mise en place d'un bijou 5 s'effectuent en faisant pénétrer la tige 9 à l'intérieur du passage 17. La partie terminale 11 de la tige 9 produit l'écartement des branches 23 qui sont ramenées élastiquement dans leur position de verrouillage des que la gorge 24 est amenée en coincidence avec les ouvertures des fonds des entailles 19. Dans cette position, le bijou 5 est fermement maintenu en position d'application sur la monture 2 et présente une résistance à la traction élevée s'opposant à tout dégagement intempestif par traction dans le sens de la flèche f1.

Lorsque le bijou 5 doit être extrait, il suffit de le faire tourner dans un sens ou dans l'autre sur, approximativement, une plage angulaire de 90 . Les segments de la tige 9, subsistant au droit de la gorge 24 et s'inscrivant dans la section cylindrique nominale, produisent un écartement progressif des branches qui deviennent inactives losqu'elles sont dégagées du passage 17. Une extraction dans le sens de la flèche f1 peut alors être obtenue en ne développant qu'un effort suffisant pour vaincre le frottement introduit par la matière constitutive de la fourrure 15.

La tige 9 peut comporter une gorge 24 lui conférant localement une section polygonale inscrite dans la section circulaire d'origine. Il devient ainsi possible de faire jouer aux branches 23, d'une part, une fonction d'immobilisation axiale et, d'autre part, une fonction d'immobilisation en orientation pour ce qui concerne le motif décoratif.

La fig. 6 montre, à titre d'exemple, en traits mixtes, que la gorge 24 peut être exécutée pour conférer une section carrée à la tige 9. Une section polygonale différente, à base d'un nombre pair de côtés peut aussi être retenue pour multiplier les possibilités de préorientation.

Une variante, non représentée, consiste à ménager, dans la tige 9, une gorge 24 annulaire du type circulaire. Dans un tel cas, les branches 29 n'assument plus de fonction d'orientation déterminée, laquelle peut alors intervenir, comme dit précédemment, par le frottement introduit par la matière.

Les moyens techniques selon les fig. 5 à 7 peuvent être mis en oeuvre aussi dans le cas de réalisation selon les fig. 3 ou 4. Dans un tel cas, la distance axiale entre la face 15a et les entailles 19 est déterminée en tenant compte de l'épaisseur de paroi 2a.

Les fig. 8 et 9 illustrent un développement de la forme de réalisation selon les fig. 5 et 6. Selon ce développement, la fourrure comporte une entaille 25 profonde et de grande longueur intersectant, comme précédemment, le passage 17. L'entaille 25 est reliée par un dégagement périphérique 26 à un méplat 27 qui est, de préférence, convergent à l'entaille 25. Le méplat 27 est ménagé sur une profondeur moindre que celle de l'entaille 25 et n'intersecte pas le passage 17.

La fourrure 15 est associée à un ressort 28 constitué, par exemple, par pliage d'une lame déformable élastiquement. Le ressort 28 présente, en section, une forme de "U" comprenant une branche 29 plane destinée à être engagée dans l'entaille 25, une âme 30 disposée dans le dégagement 26 et une branche plane 31 prenant appui sur le méplat 27. La réaction à la déformation élastique de la branche 31 permet, par appui sur le méplat, de faire naître une composante tendant à affermir le maintien du ressort dans sa position d'adaptation sur la fourrure.

Pour coopérer avec les moyens ci-dessus, l'invention prévoit de ménager, dans la tige 9, une découpe 32 dont la profondeur et la largeur correspondent à l'épaisseur et à la largeur de la branche 29 du ressort.

Lors de l'engagement de la tige 9 dans le passage 17, la branche 29 est repoussée élastiquement. En fin de pénétration, l'orientation angulaire de la tige amène la découpe 32 en colncidence avec la lumière correspondant à l'intersection du plan du fond de l'entaille 25 et du passage 17. La branche 29 s'engage alors dans la découpe 32 et réalise, simultanément, une immobilisation axiale et un blocage angulaire de la tige 9 et, par suite, du bijou 5.

Une rotation partielle appliquée à la tige 9 permet d'effacer la branche 29 et de libérer la découpe 32 pour permettre le déplacement axial.

La tige 9 peut présenter, en nombre pair ou impair, plusieurs découpes réparties angulairement pour conférer des positions d'orientation prédéterminées du bijou.

Dans tous les cas, il peut être prévu de faire comporter à la face transversale visible de la fourrure 15 une rainure ou autre moyen définissant le plan d'action du ressort incorporé.

Ainsi, au moyen d'un outil convenable complémentaire, il devient possible de modifier, à volonté, l'orientation conférée au plan d'action au moment de la mise en place de la fourrure 15 en vue de changer la ou les orientations prédéterminées susceptibles d'être procurées au bijou.

Ainsi que cela ressort de ce qui précède, les moyens selon l'invention sons simples, peu onéreux et permettent une adaptation des montures de lunettes de conception traditionnelle.

Un autre avantage de l'objet de l'invention réside dans le fait que les moyens mis en oeuvre pour assurer l'immobilisation axiale et/ou angulaire de motifs décoratifs, ne font intervenir que des trous de faibles dimensions qui ne sont qu'à peine perceptibles sur la surface extérieure de la monture. Une paire de lunettes peut ainsi être utilisée, indifféremment, avec ou sans motif décoratif.

Un autre avantage de l'objet de l'invention réside dans le fait que la faible section du trou 10 et du logement 14 permet d'envisager une adaptation locale, même dans les parties ne possédant qu'une faible largeur ou qu'une épaisseur restreinte, sans qu'il en résulte d'affaiblissement des caractéristiques de résistance mécanique initialement conférées.

Un autre avantage de l'invention réside dans la possibilité de modifier, à volonté, la décoration esthétique d'une paire de lunettes, en relation, en rapport, en combinaison ou en rappel de boucles d'oreilles pouvant être portées ensemble.en tant que boucles, alternativement en boucle et bijou ou simultanément en tant que bijou-lunettes.

il en résulte une grande possibilité de modification d'une parure et une grande adaptation à l'effet recherché.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 - Ensemble bijou-lunettes comprenant un bijou du type boucle d'oreille comportant un support à caractère esthétique muni sur sa face arrière d'une tige rigide, caractérisé en ce que les lunettes comportent, dans la monture, au moins un trou associé à une fourrure interne en matière à coefficient de frottement élevé délimitant pour la tige un passage de section légèrement inférieure à celle de la tige.

2 - Ensemble bijou-lunettes selon la revendication 1, caractérisé en ce que la fourrure s'étend sur une partie de la mesure axiale du trou qui traverse la monture de part en part.

3 - Ensemble bijou-lunettes selon la revendication 1, caractérisé en ce que la tige présente une longueur supérieure à celle du trou et comporte, en retrait de son extrémité, une gorge transversale coopérant avec un verrou axial amovible prenant appui sur la face arrière de la partie de la monture présentant le trou.

4 - Ensemble bijou-lunettes selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la fourrure est emboîtée à force dans un logement délimité à cet effet par le trou.

5 - Ensemble bijou-lunettes selon la revendication 4, caractérisé en ce que la fourrure est montée dans un logement tronconique dont la petite base correspond à la section ouverte d'introduction de ladite fourrure et dont la grande base correspond au fond du logement.

6 - Ensemble bijou-lunettes selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que la fourrure comporte deux entailles transversales diamétralement opposées dont les fonds intersectent le passage interne de ladite fourrure et réunies entre elles par une saignée prévue à partir de la paroi périphérique externe de la fourrure pour recevoir et loger l'amie d'un ressort en "U" dont les branches parallèles sont disposées dans les entailles pour que l'une au moins pénètre élastiquement dans une gorge transversale présentée par la face extérieure de la tige du bijou.

7 - Ensemble bijou-lunettes selon la revendication 6, caractérisé en ce que la fourrure est associée à un ressort dont les branches sont destinées à pénétrer dans une gorge transversale périphérique ménagée pour conférer localement à la tige une section polygonale.

8 - Ensemble bijou-lunettes selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que la fourrure présente une entaille intersectant le passage de la tige et reliée à un dégagement de surface aboutissant à un méplat convergeant en direction de l'entaille, et en ce que la fourrure est associee à un ressort de forme générale en "U" dont l'une des branches coopère avec le méplat tandis que l'autre branche est logée dans l'entaille en vue de coopérer avec une découpe de la tige.