FR3098095A1 - Fermoir à manipulation simplifiée pour bijou - Google Patents
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Abstract
L’invention concerne un fermoir (10) pour bijou qui est apte à occuper une position verrouillée et au moins une position déverrouillée, caractérisé en ce que le fermoir comprend :-deux embouts (14, 16) qui sont chacun aptes à être reliés à une extrémité du bijou ou à faire partie d’une telle extrémité, et-une partie formant verrou (12) qui, pour l’assemblage du fermoir en position verrouillée, est disposée entre les deux embouts (14, 16) et assemblée avec eux suivant un agencement longitudinal, la partie formant verrou étant mobile en rotation relativement aux deux embouts, autour d’un axe longitudinal dudit agencement longitudinal, afin de faire passer le fermoir de la position verrouillée à au moins une position déverrouillée Figure pour l’abrégé : Fig.4
Description
La présente invention concerne un fermoir pour bijou.
On connaît différentes types de fermoirs de pièces de bijouterie ou de joaillerie et, en particulier, celui décrit dans le document ci-dessous.
Le document JP 5 660 489 B2 décrit un fermoir comprenant deux pièces d’extrémité reliées chacune à une extrémité d’un bijou et comprenant chacune un organe d’ancrage. Le fermoir comprend également une pièce intermédiaire formant boîtier de réception et qui est disposée entre les deux pièces d’extrémité afin de recevoir dans des logements axiaux appropriés, diamétralement opposés, chacun des deux organes d’ancrage. Les organes d’ancrage sont munis chacun à leur extrémité débouchante d’une tête en forme de T et sont montés chacun sur un ressort de compression axiale. Chacun des organes d’ancrage est inséré axialement à l'intérieur d'un des logements axiaux du boîtier de réception et chacun desdits organes est mobile en rotation autour d’un axe longitudinal dudit organe entre deux positions angulaires : une première position permettant, en comprimant axialement le ressort, de passer la tête en forme de T de l’organe d’ancrage dans l’ouverture axiale d’un organe de rétention positionné au fond du logement et, une deuxième position obtenue après une rotation de 90° de la tête en forme de T (le ressort est maintenu comprimé axialement par l’utilisateur pendant cette rotation). Dans cette deuxième position, l’utilisateur n’a plus besoin de comprimer le ressort et le T est ainsi maintenu bloqué transversalement en appui axial (grâce à l’effort de rappel du ressort de compression) sur deux ergots aménagés sur la face dite interne de l’organe de rétention qui est opposée à la face tournée vers l’ouverture du logement axial, de part et d’autre de l’ouverture axiale. Lorsque les deux organes d’ancrage sont maintenus en position bloquée au fond des logements axiaux respectifs du boîtier de réception, comme décrit ci-dessus, le fermoir est en position verrouillée.
Pour déverrouiller le fermoir il est nécessaire de comprimer axialement le ressort de compression axiale de l’un des deux organes d’ancrage, puis de faire tourner la tête en T de l’organe d’ancrage de 90°, tout en maintenant comprimé le ressort, afin d'orienter la barre du T en vis-à-vis de l’ouverture axiale de l’organe de rétention pour pouvoir la faire passer à travers cette ouverture et retirer ainsi axialement l’organe d’ancrage du logement considéré.
Pour que la barre du T soit positionnée correctement par rapport à la fente concernée, il faut comprimer axialement le ressort, puis faire tourner l’organe d’ancrage de 90° au fond de son logement sans aucune visibilité de l'extérieur. Le mouvement que doit effectuer l’utilisateur pour déverrouiller le fermoir est donc relativement compliqué. Par ailleurs, l’utilisateur doit utiliser ses deux mains pour maintenir le boîtier de réception en place pendant qu’il comprime le ressort axial et fait tourner la tête en forme de T.
La présente invention vise à pallier au moins un des inconvénients ci-dessus en proposant un fermoir pour bijou qui est apte à occuper une position verrouillée et au moins une position déverrouillée, caractérisé en ce que le fermoir comprend :
-deux embouts qui sont chacun aptes à être reliés à une extrémité du bijou ou à faire partie d’une telle extrémité, et
-une partie formant verrou qui, pour l’assemblage du fermoir en position verrouillée, est disposée entre les deux embouts et assemblée avec eux suivant un agencement longitudinal, la partie formant verrou étant mobile en rotation relativement aux deux embouts, autour d’un axe longitudinal dudit agencement longitudinal, afin de faire passer le fermoir de la position verrouillée à au moins une position déverrouillée.
-deux embouts qui sont chacun aptes à être reliés à une extrémité du bijou ou à faire partie d’une telle extrémité, et
-une partie formant verrou qui, pour l’assemblage du fermoir en position verrouillée, est disposée entre les deux embouts et assemblée avec eux suivant un agencement longitudinal, la partie formant verrou étant mobile en rotation relativement aux deux embouts, autour d’un axe longitudinal dudit agencement longitudinal, afin de faire passer le fermoir de la position verrouillée à au moins une position déverrouillée.
Le fermoir précité est plus facile à manipuler, notamment pour le déverrouillage puisqu’il ne nécessite qu’une main de l’utilisateur pour faire tourner la partie formant verrou par rapport aux deux embouts qui l’encadrent et qui n’ont pas besoin d’être maintenus pendant le mouvement de rotation. Généralement, seule la partie formant verrou est apte à tourner sur elle-même et les deux embouts ne tournent généralement pas, bien qu’en pratique une légère rotation des embouts soit malgré tout possible lorsque la partie formant verrou est mise en rotation à l’aide d’une seule main. La rotation relative entre la partie formant verrou et les deux embouts étant à la base du fonctionnement du fermoir, une légère rotation absolue des embouts est en effet toutefois envisageable sans perturber le fonctionnement dudit fermoir. Ainsi, le fermoir selon l’invention est de préférence destiné à des bijoux qui présentent une certaine rigidité en torsion, ceci afin de limiter la rotation absolue de l’un ou des deux embouts. De plus, la partie formant verrou qui doit être tournée pour déverrouiller le fermoir est tout le temps visible durant la rotation, ce qui est plus simple pour l’utilisateur que dans l’art antérieur précité. Chaque embout qui est destiné à être relié ou assujetti à une extrémité du bijou (tel qu’un collier) forme une pièce d’extrémité constitutive du fermoir et qui fait la liaison entre la pièce formant verrou et une extrémité du bijou. Chaque embout est destiné à être assemblé avec la partie formant verrou et au moins un des deux embouts forme ou intègre avec la partie formant verrou un mécanisme de verrouillage et de déverrouillage du fermoir (par exemple par insertion ou engagement d’éléments d’assemblage l’un dans l’autre). Chaque embout peut prendre différentes formes, sachant qu’une partie de l’embout s’interface avec une extrémité du bijou et la partie opposée s’interface avec la partie formant verrou.
Selon d’autres caractéristiques possibles:
- le fermoir est apte à passer de la position verrouillée à ladite au moins une position déverrouillée par un seul mouvement de rotation de la partie formant verrou; le geste à effectuer par l’utilisateur du bijou pour déverrouiller est donc particulièrement simple et peut être réalisé avec une seule main ;
- la partie formant verrou est configurée pour être:
d’une part, liée à l’un des deux embouts appelé embout d’armage de manière à pouvoir tourner autour de l’axe longitudinal relativement audit embout et,
d’autre part, assemblée de manière amovible à l’autre embout appelé embout de réception,
le mouvement de rotation de la partie formant verrou relativement aux deux embouts permettant au fermoir de passer de la position verrouillée à ladite au moins une position déverrouillée et de séparer ainsi axialement la partie formant verrou de l'embout de réception;
- la partie formant verrou est mobile en rotation relativement aux deux embouts sur une plage angulaire prédéterminée qui est définie par au moins une butée en rotation;
- la partie formant verrou est mobile en rotation relativement aux deux embouts suivant un sens horaire et/ou suivant un sens anti-horaire à partir de la position verrouillée du fermoir, permettant ainsi de passer de la position verrouillée à la position déverrouillée ou à l’une ou l’autre parmi deux positions déverrouillées selon le sens de rotation de la partie formant verrou;
- la partie formant verrou est maintenue élastiquement dans une position angulaire prédéterminée relativement aux deux embouts et qui correspond à la position verrouillée du fermoir lorsque ladite partie formant verrou est assemblée avec les deux embouts ;
- la partie formant verrou est solidaire axialement de l'embout d’armage ;
- la partie formant verrou et l'embout d’armage comprennent des organes d’assemblage qui permettent d’assembler axialement les deux éléments que sont la partie formant verrou et l'embout d’armage par engagement axial d’un organe d’assemblage d’un élément à l’intérieur d’un organe d’assemblage complémentaire de l’autre élément et verrouillage en position axiale desdits organes d’assemblage ;
- la partie formant verrou et l'embout d’armage comportent des organes de guidage en rotation de ladite partie formant verrou qui comprennent, d’une part, au moins une goupille axiale liée à l’un des éléments que sont la partie formant verrou et l'embout d’armage et, d’autre part, une gorge de guidage liée à l’autre élément et dans laquelle ladite au moins une goupille axiale s’étend lorsque la partie formant verrou est assemblée avec l'embout d’armage ; ladite au moins une goupille axiale est apte à parcourir la gorge de guidage lors d’un mouvement de rotation de la partie formant verrou de la position verrouillée du fermoir à une position déverrouillée ;
-le fermoir comporte au moins un organe élastique qui est configuré pour rappeler élastiquement ladite au moins une goupille axiale dans une position angulaire prédéterminée relativement à la gorge de guidage et qui correspond à la position verrouillée du fermoir lorsque ladite partie formant verrou est assemblée avec les deux embouts ;
-de manière générale, le fermoir peut comporter au moins un organe élastique qui est configuré pour coopérer avec la partie formant verrou en vue de rappeler élastiquement ladite partie formant verrou dans une position angulaire prédéterminée qui correspond à la position verrouillée du fermoir lorsque ladite partie formant verrou est assemblée avec les deux embouts ;
- la partie formant verrou présente un relief externe plus marqué que celui des deux embouts ou est réalisée dans un matériau facilitant la prise en main par un utilisateur ;
- la partie formant verrou est sertie ;
-le sertissage comprend une pierre dont la position angulaire sur la partie formant verrou et la couleur sont représentatives de la position de ladite partie formant verrou par rapport aux embouts et donc de la position verrouillée ou déverrouillée du fermoir ;
- la partie formant verrou et l'embout de réception sont configurés respectivement pour s’engager axialement l’un dans l’autre pour assembler le fermoir en position verrouillée ;
-la partie formant verrou et l'embout de réception comportent des organes de verrouillage qui sont configurés pour:
d’une part, adopter une position de verrouillage dans laquelle lesdits organes de verrouillage sont engagés mécaniquement l’un avec l’autre pour verrouiller axialement la partie formant verrou et l'embout de réception et empêcher leur séparation axiale et,
d’autre part, sous l’action d’un mouvement de rotation de la partie formant verrou relativement aux deux embouts, adopter une position déverrouillée dans laquelle lesdits organes de verrouillage sont désengagés mécaniquement l’un par rapport à l’autre, permettant ainsi de séparer axialement la partie formant verrou de l’embout de réception ;
-l’un des deux éléments que sont la partie formant verrou et l’embout de réception comprend un organe de verrouillage en forme d’insert qui est apte à pénétrer dans une portion ouverte axialement de l’autre élément et à s’engager mécaniquement avec une butée axiale interne de ce dernier dans une position d’alignement axiale de manière à verrouiller axialement la partie formant verrou et l'embout de réception ;
-la butée axiale forme un rétrécissement local du diamètre de l’ouverture de la portion ouverte axialement, le diamètre non rétréci de ladite ouverture sur la plage angulaire restante étant suffisant pour permettre le retrait axial de l’organe de verrouillage en forme d’insert après rotation de la partie formant verrou et désalignement de l’organe de verrouillage en forme d’insert et de la butée axiale.
- le fermoir est apte à passer de la position verrouillée à ladite au moins une position déverrouillée par un seul mouvement de rotation de la partie formant verrou; le geste à effectuer par l’utilisateur du bijou pour déverrouiller est donc particulièrement simple et peut être réalisé avec une seule main ;
- la partie formant verrou est configurée pour être:
d’une part, liée à l’un des deux embouts appelé embout d’armage de manière à pouvoir tourner autour de l’axe longitudinal relativement audit embout et,
d’autre part, assemblée de manière amovible à l’autre embout appelé embout de réception,
le mouvement de rotation de la partie formant verrou relativement aux deux embouts permettant au fermoir de passer de la position verrouillée à ladite au moins une position déverrouillée et de séparer ainsi axialement la partie formant verrou de l'embout de réception;
- la partie formant verrou est mobile en rotation relativement aux deux embouts sur une plage angulaire prédéterminée qui est définie par au moins une butée en rotation;
- la partie formant verrou est mobile en rotation relativement aux deux embouts suivant un sens horaire et/ou suivant un sens anti-horaire à partir de la position verrouillée du fermoir, permettant ainsi de passer de la position verrouillée à la position déverrouillée ou à l’une ou l’autre parmi deux positions déverrouillées selon le sens de rotation de la partie formant verrou;
- la partie formant verrou est maintenue élastiquement dans une position angulaire prédéterminée relativement aux deux embouts et qui correspond à la position verrouillée du fermoir lorsque ladite partie formant verrou est assemblée avec les deux embouts ;
- la partie formant verrou est solidaire axialement de l'embout d’armage ;
- la partie formant verrou et l'embout d’armage comprennent des organes d’assemblage qui permettent d’assembler axialement les deux éléments que sont la partie formant verrou et l'embout d’armage par engagement axial d’un organe d’assemblage d’un élément à l’intérieur d’un organe d’assemblage complémentaire de l’autre élément et verrouillage en position axiale desdits organes d’assemblage ;
- la partie formant verrou et l'embout d’armage comportent des organes de guidage en rotation de ladite partie formant verrou qui comprennent, d’une part, au moins une goupille axiale liée à l’un des éléments que sont la partie formant verrou et l'embout d’armage et, d’autre part, une gorge de guidage liée à l’autre élément et dans laquelle ladite au moins une goupille axiale s’étend lorsque la partie formant verrou est assemblée avec l'embout d’armage ; ladite au moins une goupille axiale est apte à parcourir la gorge de guidage lors d’un mouvement de rotation de la partie formant verrou de la position verrouillée du fermoir à une position déverrouillée ;
-le fermoir comporte au moins un organe élastique qui est configuré pour rappeler élastiquement ladite au moins une goupille axiale dans une position angulaire prédéterminée relativement à la gorge de guidage et qui correspond à la position verrouillée du fermoir lorsque ladite partie formant verrou est assemblée avec les deux embouts ;
-de manière générale, le fermoir peut comporter au moins un organe élastique qui est configuré pour coopérer avec la partie formant verrou en vue de rappeler élastiquement ladite partie formant verrou dans une position angulaire prédéterminée qui correspond à la position verrouillée du fermoir lorsque ladite partie formant verrou est assemblée avec les deux embouts ;
- la partie formant verrou présente un relief externe plus marqué que celui des deux embouts ou est réalisée dans un matériau facilitant la prise en main par un utilisateur ;
- la partie formant verrou est sertie ;
-le sertissage comprend une pierre dont la position angulaire sur la partie formant verrou et la couleur sont représentatives de la position de ladite partie formant verrou par rapport aux embouts et donc de la position verrouillée ou déverrouillée du fermoir ;
- la partie formant verrou et l'embout de réception sont configurés respectivement pour s’engager axialement l’un dans l’autre pour assembler le fermoir en position verrouillée ;
-la partie formant verrou et l'embout de réception comportent des organes de verrouillage qui sont configurés pour:
d’une part, adopter une position de verrouillage dans laquelle lesdits organes de verrouillage sont engagés mécaniquement l’un avec l’autre pour verrouiller axialement la partie formant verrou et l'embout de réception et empêcher leur séparation axiale et,
d’autre part, sous l’action d’un mouvement de rotation de la partie formant verrou relativement aux deux embouts, adopter une position déverrouillée dans laquelle lesdits organes de verrouillage sont désengagés mécaniquement l’un par rapport à l’autre, permettant ainsi de séparer axialement la partie formant verrou de l’embout de réception ;
-l’un des deux éléments que sont la partie formant verrou et l’embout de réception comprend un organe de verrouillage en forme d’insert qui est apte à pénétrer dans une portion ouverte axialement de l’autre élément et à s’engager mécaniquement avec une butée axiale interne de ce dernier dans une position d’alignement axiale de manière à verrouiller axialement la partie formant verrou et l'embout de réception ;
-la butée axiale forme un rétrécissement local du diamètre de l’ouverture de la portion ouverte axialement, le diamètre non rétréci de ladite ouverture sur la plage angulaire restante étant suffisant pour permettre le retrait axial de l’organe de verrouillage en forme d’insert après rotation de la partie formant verrou et désalignement de l’organe de verrouillage en forme d’insert et de la butée axiale.
L’invention a également pour objet un procédé de déverrouillage d’un fermoir pour bijou, caractérisé en ce que le fermoir en position verrouillée comprend:
-deux embouts qui sont chacun aptes à être reliés à une extrémité du bijou ou à faire partie d’une telle extrémité, et
-une partie formant verrou qui est disposée entre les deux embouts et verrouillée avec eux suivant un agencement longitudinal, le procédé de déverrouillage du fermoir comprenant une étape de mise en rotation de la partie formant verrou autour d’un axe longitudinal dudit agencement longitudinal.
-deux embouts qui sont chacun aptes à être reliés à une extrémité du bijou ou à faire partie d’une telle extrémité, et
-une partie formant verrou qui est disposée entre les deux embouts et verrouillée avec eux suivant un agencement longitudinal, le procédé de déverrouillage du fermoir comprenant une étape de mise en rotation de la partie formant verrou autour d’un axe longitudinal dudit agencement longitudinal.
Le procédé comporte les mêmes avantages que ceux décrits en relation avec le fermoir précité et ils ne seront donc pas répétés ici. Le fermoir concerné par ce procédé peut d’ailleurs comporter tout ou partie des caractéristiques exposées ci-dessus en relation avec le fermoir précité.
Selon d’autres caractéristiques possibles :
- le déverrouillage du fermoir est réalisé par la seule rotation de la partie formant verrou ;
- la mise en rotation de la partie formant verrou est effectuée suivant un sens horaire ou suivant un sens anti horaire.
- le déverrouillage du fermoir est réalisé par la seule rotation de la partie formant verrou ;
- la mise en rotation de la partie formant verrou est effectuée suivant un sens horaire ou suivant un sens anti horaire.
L’invention a en outre pour objet un procédé de verrouillage d’un fermoir pour bijou dans lequel le fermoir comprend en position déverrouillée :
-deux embouts qui sont chacun aptes à être reliés à une extrémité du bijou ou à faire partie d’une telle extrémité, et
-une partie formant verrou qui est liée à l’un des embouts dit d’armage de manière à pouvoir tourner relativement audit embout d’armage,
le procédé comportant une étape de rapprochement axial de la partie formant verrou de l’autre embout dit de réception et de leur assemblage axial afin de verrouiller le fermoir suivant un agencement axial, la partie formant verrou étant apte à tourner autour dudit axe relativement auxdits embouts.
-deux embouts qui sont chacun aptes à être reliés à une extrémité du bijou ou à faire partie d’une telle extrémité, et
-une partie formant verrou qui est liée à l’un des embouts dit d’armage de manière à pouvoir tourner relativement audit embout d’armage,
le procédé comportant une étape de rapprochement axial de la partie formant verrou de l’autre embout dit de réception et de leur assemblage axial afin de verrouiller le fermoir suivant un agencement axial, la partie formant verrou étant apte à tourner autour dudit axe relativement auxdits embouts.
Le verrouillage du fermoir est ainsi effectué de manière particulièrement simple puisqu’un engagement axial suffit pour assurer le verrouillage de la partie formant verrou et de l’embout de réception. Le fermoir concerné par ce procédé peut d’ailleurs comporter tout ou partie des caractéristiques exposées ci-dessus en relation avec le fermoir précité.
D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels :
Description de mode(s) de réalisation
L’invention dont la description d’un mode de réalisation va suivre concerne un fermoir équipant un bijou ou article de joaillerie, par exemple un collier ou un bracelet. Le fermoir est lié mécaniquement au bijou et comprend deux composants principaux coopérant mécaniquement l’un avec l’autre pour permettre au fermoir d’adopter généralement deux positions, à savoir :
-une position fermée dans laquelle les deux composants principaux du fermoir sont assemblés mécaniquement l’un avec l’autre et verrouillés de manière à ce que le bijou équipé du fermoir puisse être porté par un utilisateur ou, par exemple, exposé sur un présentoir, en entourant généralement de manière continue (en formant une boucle fermée) une partie du corps de l’utilisateur (cou, poignet, cheville…) ou un appendice du présentoir, empêchant ainsi le bijou d’être détaché ou séparé de l’utilisateur ou du présentoir ;
-une position ouverte dans laquelle les deux composants principaux du fermoir sont dissociés/séparés mécaniquement l’un de l’autre afin que le bijou puisse être détaché/séparé de l’utilisateur ou du présentoir et ensuite manipulé.
-une position fermée dans laquelle les deux composants principaux du fermoir sont assemblés mécaniquement l’un avec l’autre et verrouillés de manière à ce que le bijou équipé du fermoir puisse être porté par un utilisateur ou, par exemple, exposé sur un présentoir, en entourant généralement de manière continue (en formant une boucle fermée) une partie du corps de l’utilisateur (cou, poignet, cheville…) ou un appendice du présentoir, empêchant ainsi le bijou d’être détaché ou séparé de l’utilisateur ou du présentoir ;
-une position ouverte dans laquelle les deux composants principaux du fermoir sont dissociés/séparés mécaniquement l’un de l’autre afin que le bijou puisse être détaché/séparé de l’utilisateur ou du présentoir et ensuite manipulé.
Comme représenté sur les figures 1 et 2, un fermoir à bijou 10 selon un mode de réalisation de l’invention comprend une partie formant verrou 12 et deux embouts 14 et 16. Par souci de simplicité, seules les extrémités E1 et E2 du bijou sont représentées ici. Les embouts sont des pièces ou parties d’extrémité/terminales qui peuvent être reliées à l’une des deux extrémités opposées du bijou ou faire partie d’une telle extrémité. À titre d’exemple, un embout peut faire partie intégrante d’une première extrémité du bijou, tandis que l’autre embout peut être relié, mécaniquement et de façon amovible/détachable ou non, à une deuxième extrémité opposée du bijou. Alternativement, les deux embouts peuvent être chacun formés d’un seul tenant avec l’une des deux extrémités opposées du bijou ou bien être chacun reliés mécaniquement et de façon amovible/détachable ou non, à l’une des deux extrémités opposées du bijou.
Dans le fermoir 10 selon le présent mode de réalisation, la pièce formant verrou 12 et l’un des deux embouts, à savoir l’embout 14 appelé ici embout de réception, forment les deux composants principaux du fermoir tels que décrits plus haut et qui, par coopération mécanique entre eux, assurent les fonctions de fermeture, verrouillage, déverrouillage et d’ouverture du fermoir (dans la mesure où ils sont capables d’être assemblés temporairement de manière amovible l’un par rapport à l’autre).
Plus particulièrement, le fermoir pour bijou 10 peut adopter plusieurs positions parmi lesquelles :
-une position ouverte dans laquelle la pièce formant verrou 12 et l’embout 14 sont espacés et séparés mécaniquement l’un de l’autre pour pouvoir par exemple, soit mettre en place le bijou sur un utilisateur ou un présentoir, soit le retirer de sa position installée et le placer ailleurs;
-une position fermée et verrouillée dans laquelle la pièce formant verrou 12 et l’embout 14 sont assemblés mécaniquement l’un avec l’autre de manière verrouillée et ne peuvent donc être dissociés mécaniquement l’un de l’autre par inadvertance (une opération de déverrouillage spécifique préalable est nécessaire pour pouvoir dissocier mécaniquement les deux pièces); cette position fermée et verrouillée permet de s’assurer que le bijou peut être porté par un utilisateur ou maintenu en position sur un présentoir en toute tranquillité, sans risque que le fermoir s’ouvre et donc que le bijou puisse se détacher de manière non intentionnelle;
-au moins une position fermée et déverrouillée dans laquelle la pièce formant verrou 12 et l’embout 14 sont toujours assemblés mécaniquement l’un avec l’autre, mais sans toutefois être verrouillés, dans la mesure où l’opération de déverrouillage spécifique mentionnée ci-dessus a été réalisée ; le passage de la position fermée et déverrouillée à la position ouverte (et déverrouillée) est généralement très facilement obtenu en écartant, par exemple axialement, la pièce formant verrou et l’embout l’un de l’autre, permettant ainsi de les dissocier mécaniquement l’un de l’autre.
-une position ouverte dans laquelle la pièce formant verrou 12 et l’embout 14 sont espacés et séparés mécaniquement l’un de l’autre pour pouvoir par exemple, soit mettre en place le bijou sur un utilisateur ou un présentoir, soit le retirer de sa position installée et le placer ailleurs;
-une position fermée et verrouillée dans laquelle la pièce formant verrou 12 et l’embout 14 sont assemblés mécaniquement l’un avec l’autre de manière verrouillée et ne peuvent donc être dissociés mécaniquement l’un de l’autre par inadvertance (une opération de déverrouillage spécifique préalable est nécessaire pour pouvoir dissocier mécaniquement les deux pièces); cette position fermée et verrouillée permet de s’assurer que le bijou peut être porté par un utilisateur ou maintenu en position sur un présentoir en toute tranquillité, sans risque que le fermoir s’ouvre et donc que le bijou puisse se détacher de manière non intentionnelle;
-au moins une position fermée et déverrouillée dans laquelle la pièce formant verrou 12 et l’embout 14 sont toujours assemblés mécaniquement l’un avec l’autre, mais sans toutefois être verrouillés, dans la mesure où l’opération de déverrouillage spécifique mentionnée ci-dessus a été réalisée ; le passage de la position fermée et déverrouillée à la position ouverte (et déverrouillée) est généralement très facilement obtenu en écartant, par exemple axialement, la pièce formant verrou et l’embout l’un de l’autre, permettant ainsi de les dissocier mécaniquement l’un de l’autre.
Les figures 1 et 2 représentent le fermoir 10 dans sa position fermée et verrouillée (la figure 2 correspond à la même position du fermoir que celle de la figure 1 et les éléments du fermoir y ont été volontairement espacés les uns des autres afin de mieux les distinguer), tandis que les figures 3 et 4 illustrent l’opération de déverrouillage spécifique mentionnée ci-dessus qui est à effectuer sur le fermoir pour passer de la position fermée verrouillée à une position fermée déverrouillée. De même que pour la figure 2, les éléments du fermoir des figures 3 et 4 ont été volontairement espacés les uns des autres afin de mieux distinguer la position des éléments mobiles durant le mouvement de déverrouillage. On notera que, par souci de simplification, les embouts 14 et 16 ont été représentés sur les figures 3 et 4 de manière simplifiée sous une forme cylindrique alors que sur les figures 1 et 2 la surface extérieure des embouts présente une configuration qui est en harmonie avec les extrémités du bijou.
La partie formant verrou 12 du fermoir 10 est positionnée, pour l’assemblage du fermoir en position verrouillée telle que représentée sur les figures 1 et 2, entre les deux embouts 14 et 16. Dans cette disposition, la partie formant verrou 12 et les deux embouts 14 et 16 sont assemblés mécaniquement et disposés les uns par rapport aux autres suivant un agencement longitudinal qui est matérialisé ici par un axe longitudinal noté X sur la figure 2.
Comme représenté sur ces figures, l’embout de réception 14 fait partie intégrante d’une première extrémité E1 du bijou, tandis que l’autre embout 16, appelé embout d’armage, est relié mécaniquement, et ici de manière détachable, à l’extrémité opposée E2 du bijou. Cependant, d’autres configurations possibles de liaison sont envisageables entre les embouts et les extrémités du bijou auxquelles ils sont associés mécaniquement, comme déjà mentionné de manière générale.
La partie formant verrou 12 est, comme on l’a vu plus haut, assemblée mécaniquement de manière amovible à l’embout de réception 14 en position verrouillée, et est liée mécaniquement à l’embout d’armage 16, ici de manière détachable. La partie formant verrou 12 est ici plus particulièrement solidaire axialement de l’embout d’armage 16 en étant liée à celui-ci de manière à pouvoir tourner autour de l’axe X relativement à cet embout.
Le fermoir 10 est configuré pour que la partie formant verrou 12 soit assemblée mécaniquement et verrouillée avec l’embout de réception 14 dans la position des figures 1 et 2 et soit mobile en rotation autour de l’axe longitudinal X pour pouvoir, par un simple mouvement de rotation (autour de l’axe longitudinal X) de ladite partie formant verrou relativement aux deux embouts 14 et 16, déverrouiller l’ensemble formé par la partie formant verrou 12 et l’embout de réception 14, amenant ainsi le fermoir dans une position déverrouillée (fermée), comme illustré sur les figures 3 et 4. Généralement, durant ce mouvement de rotation de la partie formant verrou 12, les embouts sont immobiles en rotation et notamment aucune rotation n’intervient entre ces embouts, ce qui facilite la manipulation du fermoir (ainsi le mouvement de rotation imposé à la partie formant verrou n’induit pas de mouvement de torsion sur les extrémités du bijou). L’utilisateur peut donc se servir d’une seule main pour effectuer cette opération de déverrouillage. Il suffit ensuite à l’utilisateur d’écarter axialement l’un de l’autre la partie formant verrou 12 et l’embout de réception 14 afin d’amener le fermoir en position ouverte.
De manière générale, la partie formant verrou 12 et l’embout de réception 14 sont configurés mécaniquement pour que l’un de ces deux éléments s’engage partiellement à l’intérieur de l’autre élément, notamment suivant un mouvement d’engagement axial (suivant l’axe longitudinal X), et s’y bloque mécaniquement en fin de course du mouvement de translation axiale (par l’intermédiaire d’organes de verrouillage propres à chacun de ces éléments et qui coopèrent mécaniquement entre eux suivant une disposition axiale où ils sont alignés l’un par rapport à l’autre), empêchant ainsi tout retrait axial ultérieur de l’un de ces éléments par rapport à l’autre. La seule possibilité de désengagement/déblocage mécanique de la partie formant verrou 12 avec l’embout de réception 14 (déverrouillage) est de faire tourner la partie formant verrou par rapport audit embout 14 afin que les organes de verrouillage de ces deux éléments ne soient plus alignés l’un par rapport à l’autre et ne puissent donc plus coopérer mécaniquement l’un avec l’autre, empêchant ainsi de verrouiller le fermoir.
Pour permettre à la partie formant verrou 12 de tourner également par rapport à l’embout d’armage 16, ces deux éléments comportent des organes d’assemblage complémentaires qui leur permettent d’être solidaires axialement l’un de l’autre, tout en permettant une rotation de la partie formant verrou relativement à cet embout.
On va maintenant décrire plus précisément le mode de réalisation du fermoir qui est illustré sur les figures 1 et 2. Il convient toutefois de noter que de nombreuses variantes et aménagements alternatifs peuvent être envisagés pour la partie formant verrou et les embouts, notamment en ce qui concerne leurs liaisons mécaniques et mouvements les uns par rapport aux autres, dans le but de permettre l’exécution des fonctions mentionnées ci-dessus, notamment en vue de pouvoir déverrouiller simplement le fermoir.
Dans ce mode, la partie formant verrou 12 comprend une bague de commande 12.1 (pouvant être sertie ou non sur sa face périphérique externe) qui a une forme générale de disque dont les deux grandes faces opposées 12.2 et 12.3 sont respectivement disposées en vis-à-vis des embouts 14 et 16 et, plus particulièrement, en contact mécanique avec ces embouts dans la position assemblée verrouillée de la figure 1.
La bague de commande 12.1 comporte sur sa grande face 12.2 un organe de verrouillage 12.4 qui, ici, est formé d’un seul tenant avec cette face et qui s’étend axialement en éloignement de ladite face 12.2 (perpendiculairement à cette face). L’organe de verrouillage s’apparente ici à un insert (mâle) 12.4 dont une portion saillante forme une lame élastique 12.5 (lame cliquet) qui est apte à se déformer élastiquement en direction de l’axe longitudinal de l’insert sous l’effet d’une force de compression exercée suivant une direction sensiblement transversale ou radiale relativement à l’axe longitudinal de l’insert. L’insert 12.4 se présente ici, par exemple, comme un élément de forme sensiblement cylindrique dont la paroi cylindrique a été découpée localement, d’une part, à la fois axialement et radialement pour former une portion de paroi cylindrique raccourcie et, d’autre part, axialement suivant la longueur de ladite portion raccourcie afin de la séparer radialement du reste de la paroi cylindrique. La portion raccourcie a ensuite été déformée radialement vers l’extérieur à partir de son extrémité libre pour adopter une position écartée radialement de l’axe de révolution du cylindre et inclinée par rapport à cet axe (la portion raccourcie est maintenue solidaire du reste de la paroi cylindrique à son extrémité qui est opposée à l’extrémité libre). Cette portion de paroi cylindrique raccourcie et écartée radialement du reste de l’insert (portion saillante) forme la lame élastique 12.5 (lame cliquet) précitée. La lame élastique est positionnée sur le dessus de l’insert et relevée vers le haut (correspondant à une position angulaire prédéterminée de la bague de commande 12.1) afin de pouvoir coopérer avec un organe de verrouillage de l’embout 14 comme on le verra plus loin.
L’embout de réception 14 comporte une première portion ayant une forme générale de bague 14.1, par exemple de même diamètre que la bague de commande 12.1 (pouvant être sertie ou non sur sa face périphérique externe) et ayant une grande face 14.2 disposée en regard de la grande face 12.2 de la bague de commande afin de pouvoir venir en contact intime avec celle-ci. La bague 14.1 présente, aménagée dans la grande face 14.2, une ouverture centrale 14.3 pour recevoir l’organe de verrouillage 12.4. L’ouverture centrale 14.3 (davantage visible sur les figures 3, 4, 6B, 7B et 8B) s’étend, suivant une vue prise dans un plan parallèle à celui de la grande face 14.2, sur une plage angulaire qui correspond sensiblement à un demi-cercle situé dans l’espace supérieur. L’ouverture centrale 14.3 présente un rétrécissement de diamètre local 14.4 ou saillie qui s’étend sur un secteur angulaire de quelques degrés autour de la position médiane polaire 90° de la plage angulaire de 180°. Le rétrécissement de diamètre local polaire 14.4 partage la plage angulaire en deux secteurs angulaires S1 et S2 identiques (secteurs droit et gauche symétriques par rapport au rétrécissement local polaire), situés de part et d’autre dudit rétrécissement local 14.4 et qui s’étendent chacun entre ce dernier et la position équatoriale de l’ouverture (correspondant à une position de 0° et de 180° respectivement) (figs 3 et 4) qui est définie par la paroi de fond 14.7. L’ouverture au droit des deux secteurs angulaires droit et gauche S1 et S2 a un diamètre qui est supérieur au diamètre de l’ouverture au droit du rétrécissement radial 14.4. Le rétrécissement 14.4 s’apparente ici à un onglet de verrou (butée axiale) destiné à coopérer mécaniquement avec l’insert mâle 12.4 (figure 1), comme cela sera expliqué par la suite. On notera que l’épaisseur ou extension axiale du rétrécissement local 14.4 correspond sensiblement à la hauteur ou dimension axiale de matière qui a été enlevée à l’insert mâle 12.4 pour former la lame élastique 12.5.
L'embout de réception 14 comporte également une deuxième portion 14.5 disposée derrière la bague 14.1 (entre celle-ci et l’extrémité E1 du bijou) et qui présente ici un diamètre inférieur à celui de la bague (bien que ce ne soit nullement une obligation). La deuxième portion 14.5 comporte un logement central 14.6 d’axe longitudinal qui est situé derrière l’ouverture centrale 14.3, dans le prolongement axial de celle-ci et en communication avec elle, et notamment derrière le rétrécissement local 14.4 de la bague. Le logement central 14.6 présente, d’une part, un diamètre interne qui est au moins égal à celui de l’ouverture centrale 14.3 dans sa partie élargie (dans les secteurs S1 et S2) et, d’autre part, une longueur lui permettant d’accueillir l’insert mâle 12.4 comme illustré sur la figure 1.
La bague de commande 12.1 peut comporter sur sa grande face opposée 12.3 plusieurs organes, parmi lesquels :
-au moins un organe d’assemblage qui permet, en coopération avec au moins un organe d’assemblage complémentaire de l’embout d’armage 16, d’assembler axialement et de verrouiller en position axiale la partie formant verrou 12 et l’embout d’armage 16 ;
- au moins un organe de guidage en rotation qui permet, en coopération avec au moins un organe de guidage en rotation complémentaire de l’embout d’armage 16, d’assurer le guidage en rotation de la partie formant verrou relativement à l’embout d’armage 16 ;
-au moins un organe élastique qui est configuré pour coopérer avec la partie formant verrou 12 en vue de rappeler élastiquement ladite partie formant verrou dans la position verrouillée (position dans laquelle la lame élastique 12.5 de l’insert mâle 12.4 et le rétrécissement local 14.4 de l’ouverture centrale 14.3 sont alignés axialement et en coopération mécanique l’un avec l’autre) lorsque ladite partie formant verrou n’est soumise à aucun mouvement de rotation de la part d’un utilisateur.
-au moins un organe d’assemblage qui permet, en coopération avec au moins un organe d’assemblage complémentaire de l’embout d’armage 16, d’assembler axialement et de verrouiller en position axiale la partie formant verrou 12 et l’embout d’armage 16 ;
- au moins un organe de guidage en rotation qui permet, en coopération avec au moins un organe de guidage en rotation complémentaire de l’embout d’armage 16, d’assurer le guidage en rotation de la partie formant verrou relativement à l’embout d’armage 16 ;
-au moins un organe élastique qui est configuré pour coopérer avec la partie formant verrou 12 en vue de rappeler élastiquement ladite partie formant verrou dans la position verrouillée (position dans laquelle la lame élastique 12.5 de l’insert mâle 12.4 et le rétrécissement local 14.4 de l’ouverture centrale 14.3 sont alignés axialement et en coopération mécanique l’un avec l’autre) lorsque ladite partie formant verrou n’est soumise à aucun mouvement de rotation de la part d’un utilisateur.
On notera que ledit au moins un organe élastique visé ci-dessus peut alternativement être agencé sur l’embout d’armage 16.
Comme représenté plus particulièrement sur les figures 1 à 4, la grande face opposée 12.3 comporte ici un évidement ou tranchée annulaire 12.6 qui sépare ladite grande face en une portion centrale 12.3A portant les différents organes visés ci-dessus et une portion périphérique 12.3B qui, ici, est dépourvue d’organe. La tranchée s’étend dans l’épaisseur de la bague 12.1, par exemple sur une distance correspondant sensiblement à la moitié de l’épaisseur totale de la bague.
Plus particulièrement, la portion centrale 12.3A comporte un organe d’assemblage axial 12.7 (représenté ici de manière centrée sur la portion centrale mais qui, alternativement, peut-être dans une position excentrée) de la partie formant verrou avec l’embout d’armage. L’organe d’assemblage axial prend par exemple la forme d’un axe de centrage et de rotation 12.7 qui est formé d’un seul tenant avec la portion centrale 12.3A et qui s’étend axialement en éloignement de ladite portion centrale (de façon opposée à la direction d’extension de l’insert mâle 12.4).
La portion centrale 12.3A comporte également deux goupilles axiales 12.8, 12.9 parallèles entre elles et à l’axe 12.7, seule la goupille axiale 12.8 étant visible sur les figures 1 et 2. Les deux goupilles sont disposées de manière excentrée par rapport à l’axe 12.7 et sont positionnées au-dessus dudit axe sur les figures 1 et 3, dans une position symétrique l’une de l’autre par rapport à un plan vertical axial passant par ledit axe. Les deux goupilles sont disposées géométriquement en correspondance avec la position géométrique de la lame élastique 12.5 de l’insert mâle de telle façon que lorsque les deux goupilles sont en position haute (comme sur les figures 1 et 3), la lame élastique est également en position haute (position polaire à 90° sur la plage de rotation de la partie formant verrou 12 qui s’étend de 0 à 180°), prête à pénétrer dans l’ouverture centrale 14.3 de l’embout de réception 14 en vue du verrouillage. On notera que dans une variante de réalisation non représentée, une seule goupille axiale peut être utilisée dans le cas où la partie formant verrou n’est apte à tourner que dans un seul sens de rotation.
Un organe élastique 12.10, qui se présente ici sous la forme d’un ressort hélicoïdal, est monté autour de l’axe de rotation 12.7. L’organe élastique 12.10 possède une extrémité positionnée entre les deux goupilles axiales 12.8 et 12.9 et une extrémité opposée qui est maintenue en position fixe dans un évidement tel qu’une rainure R aménagée dans la partie inférieure de l’espace interne à l’embout d’armage 16 (la rainure R est visible sur les figures 5D et 5F mais n’est pas représentée sur les figures 1 et 2). Ce blocage de l’extrémité opposée de l’organe élastique permet à celle-ci d’être maintenue en position verticale comme illustré sur les figures 6C-D, 7C-D et 8C-D. Un autre élément de maintien de forme différente mais assurant la même fonction peut convenir, comme par exemple une ou plusieurs butées agencées à l’intérieur de l’embout d’armage dans sa partie interne inférieure, à proximité de son bord destiné à venir en contact avec la partie formant verrou. Compte tenu de la configuration décrite ci-dessus, les goupilles axiales 12.8 et 12.9 servent à armer l’organe élastique, à savoir le ressort 12.10, au cours de leur rotation avec la bague de commande 12.1. On notera que d’autres types d’organe élastique peuvent être envisagés pour assurer les mêmes fonctions.
L’embout d’armage 16 présente ici un diamètre extérieur inférieur à celui de la bague 12.1, ce qui facilite la manipulation de la bague de commande 12.1 par un utilisateur. Le diamètre extérieur de l’embout d’armage 16 correspond ici au diamètre extérieur de la deuxième portion 14.5 de l’embout de réception 14 afin d’avoir une disposition symétrique au niveau des bagues 14.1 et 12.1 et des extrémités E1 et E2 du bijou. Bien entendu, une telle disposition n’est nullement obligatoire et peut être remplacée par une disposition dans laquelle les extrémités du bijou respectives rejoignent les deux bagues pour arriver sur un même diamètre.
L’embout d’armage 16 comprend un corps creux 16.1 qui est, d’une part, ouvert à une extrémité 16.1A disposée en regard des organes d’assemblage 12.7 et de guidage en rotation 12.8, 12.9 de la partie formant verrrou 12 pour permettre leur insertion axiale à l’intérieur d’une cavité centrale 16.2 du corps et, d’autre part, partiellement fermé à son extrémité opposée 16.1B.
L’extrémité opposée 16.1B est percée dans son épaisseur dans sa partie centrale par un trou ou orifice traversant central 16.3 qui est destiné à être traversé par l’extrémité libre de l’axe 12.7 comme illustré sur les figures 1 et 2. L’extrémité libre de l’organe d’assemblage 12.7 fait saillie au-delà du trou traversant 16 et coopère mécaniquement avec un organe d’assemblage complémentaire, réalisé ici sous la forme d’un écrou 16.4, permettant ainsi d’empêcher le retrait axial de l’organe d’assemblage 12.7 de l’embout d’armage 16 (solidarisation en translation de la partie formant verrou et de l’embout d’armage). On notera que l’organe d’assemblage complémentaire autorise malgré tout un jeu fonctionnel axial pour permettre la rotation de la partie formant verrou 12 relativement à l’embout 16. L’organe d’assemblage complémentaire peut prendre toute autre forme permettant d’assurer ces fonctions telle qu’une rondelle élastique de type circlips… L’assemblage axial décrit ici nécessite que l’extrémité E2 du bijou soit creuse au moins sur une certaine profondeur pour permettre aux organes d’assemblage d’y pénétrer partiellement, comme représenté sur la figure 1. Si l’extrémité E2 du bijou est pleine, l’extrémité en regard de l’embout 16 peut être configurée différemment, par exemple avec un bord périphérique annulaire qui s’étend axialement à partir de la face 16.1B de l’embout sur une distance permettant de loger l’organe d’assemblage complémentaire 16.4 entre ladite face 16.1B et l’extrémité pleine E2 du bijou.
L’extrémité opposée 16.1B est également percée dans son épaisseur suivant un secteur angulaire d’environ 180° qui s’étend autour du trou central 16.3 dans l’espace situé au-dessus de celui-ci, de manière à former une gorge ou arc de guidage 16.5 pour recevoir l’extrémité libre des deux goupilles axiales 12.8 et 12.9 et les guider en rotation lors du mouvement de rotation de la bague de commande 12.1 (figure 4). La gorge de guidage 16.5 s’étend sur un secteur angulaire correspondant sensiblement à celui de l’ouverture centrale 14.3 de l’embout de réception 14 et en correspondance géométrique avec celui-ci pour que, lors de la rotation de la bague de commande 12.1, la lame élastique 12.5 tourne à l’intérieur de l’ouverture centrale 14.3 tandis que les goupilles axiales 12. 8 et 12.9 tournent dans le même sens de rotation et se déplacent à l’intérieur de la gorge de guidage. D’autres organes d’assemblage et de guidage en rotation complémentaires sont également envisageables pour coopérer avec l’axe de rotation 12.7 et les goupilles axiales12.8 et 12.9. La gorge de guidage est représentée ici débouchante mais, alternativement, elle peut ne pas déboucher du côté de la face extérieure 16.1B de l’embout.
Comme représenté sur les figures 1 à 4, l’embout d’armage 16 comprend à son extrémité ouverte 16.1A un bord périphérique annulaire 16.6 qui borde l’ouverture de la cavité centrale 16.2. Ce bord périphérique annulaire 16.6 forme un épaulement à la fois interne et externe par rapport à la paroi du corps 16.1, de manière à pouvoir s’engager jusqu’au fond de la tranchée 12.6 de la bague en regard et prendre appui sur les bords périphériques respectifs de la portion centrale 12.3A et de la portion périphérique 12.3B. L’engagement du bord périphérique 16.6 dans la tranchée 12.6 est réalisé avec un jeu radial à fin de permettre à la bague 12.1 de tourner librement relativement au corps de l’embout 16 pour ne pas entraîner ce dernier en rotation.
Dans l’exemple de réalisation décrit, l’embout d’armage 16 est relié mécaniquement à la seconde extrémité E2 du bijou, ici, de manière détachable. Plus particulièrement, l’embout 16 est rendu solidaire de l’extrémité du bijou par un montage mécanique qui empêche la rotation de l’embout relativement à l’extrémité du bijou. Le montage est par exemple réalisé sous la forme de deux tétons ou ergots 16.7 et 16.8 visibles sur les figures 3 et 4 qui sont engagés axialement dans des logements de formes complémentaires aménagés respectivement en vis-à-vis dans la face de l’extrémité E2 du bijou qui est en regard de la face d’extrémité 16.1B de l’embout. Sur la figure 2 le téton 16.8 et un logement L1 en correspondance géométrique sont représentés. Ici, les organes de montage de l’embout sur l’extrémité du bijou sont disposés en périphérie des deux éléments dans la mesure où l’extrémité E2 du bijou et creuse. Toutefois, les organes de montage pourraient être disposés autrement dans une variante non représentée, par exemple si l’extrémité E2 du bijou n’est pas creuse. On notera par ailleurs que la disposition des organes mâles et femelle de montage de l’embout 16 et de l’extrémité E2 du bijou peut être inversée dans une autre variante non représentée.
L’opération de fermeture et de verrouillage du fermoir 10 est illustrée sur les figures 5A à 5F qui sont volontairement simplifiées en ce qui concerne les embouts 14 et 16.
Au début de l’opération, la partie formant verrou 12 qui est assemblée mécaniquement avec l’embout d’armage 16 et avec l’embout de réception 14 sont rapprochés axialement l’un de l’autre suivant l’axe X (figure 5A) par un utilisateur non représenté ici qui peut être le porteur du bijou. On notera qu’un seul des deux éléments peut être déplacé par rapport à l’autre. En poursuivant le mouvement de rapprochement, l’insert 12.4 est introduit axialement dans l’ouverture centrale 14.3 du boîtier de réception (figure 5B) jusqu’à ce que la lame élastique 12.5 naturellement relevée entre en contact avec le rétrécissement local 14.4 qui est aligné avec cette dernière, comme représenté sur les figures 5C et 5D. La lame élastique 12.5 est ainsi contrainte par le rétrécissement local 14.4 à se déformer radialement en direction de la portion longitudinale rigide de l’insert et donc à s’abaisser pour se retrouver alignée avec cette portion longitudinale et de même diamètre extérieur que celle-ci afin de pouvoir traverser l’ouverture centrale 14.3 au droit du rétrécissement local. Le diamètre extérieur de l’insert mâle est légèrement inférieur au diamètre réduit de l’ouverture centrale 14.3 à l’endroit où s’étend radialement le rétrécissement local 14.4 pour pouvoir traverser ladite ouverture. Lorsque l’utilisateur poursuit son mouvement d’insertion axiale (durant toute cette opération de fermeture l’utilisateur n’exerce aucune rotation au niveau de la partie formant verrou 12), la partie avant de l’insert 12.4 pénètre dans la cavité 14.6, puis la lame élastique 12.4 dépasse axialement la position du rétrécissement local 14.4 (fin de course axiale) et retrouve sa position initiale non déformée (relevée) dès lors qu’elle n’est plus soumise à une contrainte transversale de la part du rétrécissement local. Les deux faces en regard de la bague de commande de la partie formant verrou 12 et de l’embout de réception 14 sont alors en contact l’une avec l’autre, fermant ainsi le fermoir (figure 5E). Comme illustré en coupe sur la figure 5F, simultanément à la mise en contact des faces, la lame élastique 12.5 prend appui sur la partie interne du rétrécissement local 14.4 (onglet de verrou) située à l’intérieur de la cavité 14.6 et vient ainsi en butée axiale contre cette dernière, ce qui empêche tout retrait axial ultérieur des deux éléments en contact l’un avec l’autre. Dans cette position illustrée sur les figures 5E et 5F, le fermoir est en position fermée et verrouillée.
On va maintenant décrire en référence aux figures 4, et 6A à 8D la ou les opérations de déverrouillage possibles du fermoir 10 à partir de la position fermée et verrouillée obtenue aux figures 5E et 5F. Par souci de simplification, l’embout 14 a été volontairement simplifiés et l’embout 16 n’a pas été représentés de rendre visible les différents organes associés à la partie formant verrou 12 et notamment à sa bague de commande 12.1.
Les figures 6A à 6D représentent de manière schématique le fermoir en position verrouillée avec une vue de côté (figure 6A), une coupe transversale selon le plan de coupe A-A de la figure 6A (Figure 6B), une vue schématique en perspective de la partie formant verrou 12 (figure 6C) et une vue de face des différents organes associés à la bague de commande 12.1 (figure 6D).
Dans la position des figures 6A à 6D l’insert mâle 12.5 est disposé à l’intérieur de l’embout de réception 14 dans la position des figures 1, 3 et 5E-F, avec sa lame élastique (lame cliquet) relevée en butée contre la face interne du rétrécissement local 14 .4 (onglet de verrou). La lame élastique est dans une position haute verticale qui correspond à la position polaire de 90° relativement à l’étendue de la plage ou du secteur angulaire sur lequel s’étend l’ouverture centrale 14.3.
Les figures 7A à 7D représentent de manière schématique le fermoir dans une première position déverrouillée avec une vue de côté (figure 7A), une coupe transversale selon le plan de coupe B-B de la figure 7A (Figure 7B), une vue schématique en perspective de la partie formant verrou 12 (figure 7C) et une vue de face des différents organes associés à la bague de commande 12.1 (figure 7D).
Cette première position déverrouillée est obtenue à partir de la position verrouillée centrale des figures 6A-D suivant une rotation dans le sens horaire, comme illustré sur la figure 4, de la partie formant verrou 12 et, plus particulièrement, de la bague de commande 12.1. En tournant la bague de la position de la figure 3 à la position de Figure 4 l’insert mâle, et donc sa lame élastique 12.5, sont entraînés en rotation, ce qui rompt l’alignement axial de la lame avec le rétrécissement local 14. La lame 12.5 pénètre ainsi dans la portion d’espace interne de la cavité centrale 14.6 qui est située dans le prolongement axial du secteur angulaire droit S1. Le mouvement de rotation se poursuit jusqu’à ce que la lame 12.5 parvienne en butée de rotation sur la paroi de fond 14.7 (paroi de dégagement) de la cavité centrale (figures 4 et 7B), arrêtant ainsi la course en rotation de la bague. L’arrivée en butée est particulièrement utile à l’utilisateur qui sait ainsi qu’il a atteint une position déverrouillée du fermoir. Durant ce mouvement de rotation seule la partie formant verrou 12, et plus particulièrement la bague de commande 12.1, tourne tandis que les embouts 14 et 16 sont immobiles en rotation relativement à la partie formant verrou. Le mouvement très simple qui est exercé par un utilisateur pour atteindre cette position peut donc être réalisé avec une seule main dont les doigts sont positionnés autour de la bague de commande, sans avoir nécessairement besoin de positionner les doigts de l’autre main autour de l’embout de réception 14 pour l’empêcher de tourner. Comme illustré sur les figures 6A à 7D, lors de ce mouvement de rotation les deux goupilles axiales 12.8 et 12.9 entraînent en rotation l’extrémité de l’organe élastique 12.10 qui est emprisonnée entre elles, tandis que l’extrémité opposée de l’organe reste positionnée verticalement. L’organe élastique est ainsi déformé élastiquement et donc armé de telle manière que, lorsque le mouvement de rotation imposé à la bague de commande cesse, l’effort de rappel exercé par l’organe élastique tend à ramener automatiquement ce dernier dans la position initiale centrale des figures 6A-D, avec les deux goupilles axiales en position haute (position angulaire prédéterminée de la bague de commande qui correspond à sa position verrouillée). À partir de la position déverrouillée, il suffit que l’utilisateur écarte axialement l’un de l’autre la bague de commande et l’embout de réception afin de sortir l’insert 12.4 de l’embout de réception et de séparer ainsi les deux pièces pour ouvrir le fermoir.
Les figures 8A à 8D représentent de manière schématique le fermoir dans une deuxième position déverrouillée avec une vue de côté (figure 8A), une coupe transversale selon le plan de coupe C-C de la figure 8A (Figure 8B), une vue schématique en perspective de la partie formant verrou 12 (figure 8C) et une vue de face des différents organes associés à la bague de commande 12.1 (figure 8D).
Cette deuxième position déverrouillée est obtenue à partir de la position verrouillée centrale des figures 6A-D suivant une rotation dans le sens anti-horaire. Tout ce qui a été dit précédemment concernant la rotation dans le sens horaire s’applique ici. L’utilisateur tourne la bague de commande 12.1 dans le sens anti horaire jusqu’à ce que la lame élastique 12.5 qui tourne dans l’espace interne gauche de la cavité centrale 14.6 parvienne en butée sur la paroi de fond de ladite cavité (butée en rotation), dans la position horizontale de la figure 8B, mettant ainsi fin à la course en rotation de la bague. De la même manière que pour le mouvement de rotation horaire, le mouvement anti horaire permet là aussi d’armer l’organe élastique 12.10 afin qu’en l’absence de sollicitation la bague revienne à sa position initiale centrale des figures 6A-D sous l’effort de rappel élastique.
La configuration symétrique du fermoir 10 permet de tourner la bague de commande 12.1, et donc la partie formant verrou 12, indifféremment dans les deux sens de rotation, ce qui évite toute confusion de manipulation pour l’utilisateur. En effet, si l’utilisateur est placé en face d’un miroir il pourra déverrouiller le fermoir sans avoir à se soucier du sens de rotation. L’utilisateur a ainsi le choix pour tourner la bague de commande en vue du déverrouillage du fermoir.
Un mode de réalisation non représenté d’un fermoir pouvant être déverrouillé par une rotation de la partie formant verrou dans un seul sens de rotation est cependant envisageable dans la mesure où il conserve tous les autres avantages du fermoir décrit plus haut. On notera que dans ce mode de réalisation non représenté le fermoir pourrait ne comporter qu’une seule goupille axiale d’armage pour armer l’organe élastique lors du mouvement de rotation. Ainsi, si le seul mouvement de rotation possible et le mouvement horaire, alors il suffit que la goupille axiale 12.9 soit conservée. Inversement, pour un mouvement anti horaire la goupille axiale 12.8 doit être conservée.
On notera que dans la description des modes de réalisation ci-dessus la partie formant verrou 12, notamment la bague de commande 12.1, présente un relief externe sur sa surface périphérique annulaire qui est plus marqué, partiellement ou sur la totalité de la surface, que le relief des surfaces périphérique externes des deux embouts 14 et 16. Cette configuration permet à l’utilisateur une meilleure préhension de la bague de commande et donc de sa mise en rotation. Comme représenté sur les figures, le relief plus marqué peut être réalisé sous la forme d’un sertissage. Ce relief peut être uniquement réalisé localement au droit de la position angulaire prédéterminée de la bague qui correspond à sa position verrouillée afin de servir d’appui à un doigt de l’utilisateur. Alternativement, ce relief plus marqué peut être réalisé par le ou les matériaux constitutifs de la surface externe de la bague (par exemple, un matériau plus adhérent pour la bague que pour les embouts qui l’encadrent).
La bague de commande 12.1 peut en outre (en plus d’une des configurations du paragraphe précédent ou alternativement) présenter localement un relief qui permet d’indiquer visuellement la position angulaire prédéterminée de la bague correspondant à sa position verrouillée.
Le fermoir selon l’invention, quel que soit le mode de réalisation ou la variante envisagés, permet un montage et un démontage aisés et intuitifs. Le fermoir offre une grande facilité de manipulation sans risque de se blesser, et notamment sans risque d’abîmer les ongles des mains de l’utilisateur, ce qui est malheureusement souvent le cas avec des fermoirs conventionnels de type à mousqueton. L’utilisation d’une seule main pour manipuler le fermoir est donc particulièrement appropriée lorsque l’utilisateur souhaite manipuler le fermoir placé dans le dos (pour un collier) ou même pour un bracelet.
Le fermoir présente une configuration fermée verrouillée particulièrement fiable qui élimine ainsi les risques de perte du bijou auquel il est associé en raison d’une mauvaise fermeture.
Ce fermoir est suffisamment compact/intégré pour pouvoir s’adapter à tout type de bijou, en métal précieux, ajouré, sertie, voire à perles ou à pierres.
Claims (19)
- Fermoir (10) pour bijou qui est apte à occuper une position verrouillée et au moins une position déverrouillée, caractérisé en ce que le fermoir comprend :
-deux embouts (14, 16) qui sont chacun aptes à être reliés à une extrémité (E1,E2) du bijou ou à faire partie d’une telle extrémité, et
-une partie formant verrou (12) qui, pour l’assemblage du fermoir en position verrouillée, est disposée entre les deux embouts et assemblée avec eux suivant un agencement longitudinal, la partie formant verrou (12) étant mobile en rotation relativement aux deux embouts, autour d’un axe longitudinal (X) dudit agencement longitudinal, afin de faire passer le fermoir de la position verrouillée à au moins une position déverrouillée. - Fermoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que le fermoir (12) est apte à passer de la position verrouillée à ladite au moins une position déverrouillée par un seul mouvement de rotation de la partie formant verrou.
- Fermoir selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie formant verrou (12) est configurée pour être:
-d’une part, liée à l’un des deux embouts appelé embout d’armage (16) de manière à pouvoir tourner autour de l’axe longitudinal (X) relativement audit embout et,
-d’autre part, assemblée de manière amovible à l’autre embout appelé embout de réception (14),
le mouvement de rotation de la partie formant verrou relativement aux deux embouts permettant au fermoir de passer de la position verrouillée à ladite au moins une position déverrouillée et de séparer ainsi axialement la partie formant verrou (12) de l'embout de réception (14). - Fermoir selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la partie formant verrou (12) est mobile en rotation relativement aux deux embouts (14, 16) sur une plage angulaire prédéterminée qui est définie par au moins une butée en rotation (14.7).
- Fermoir selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la partie formant verrou (12) est mobile en rotation relativement aux deux embouts suivant un sens horaire et/ou suivant un sens anti-horaire à partir de la position verrouillée du fermoir, permettant ainsi de passer de la position verrouillée à la position déverrouillée ou à l’une ou l’autre parmi deux positions déverrouillées selon le sens de rotation de la partie formant verrou.
- Fermoir selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la partie formant verrou (12) est maintenue élastiquement dans une position angulaire prédéterminée relativement aux deux embouts (14, 16) et qui correspond à la position verrouillée du fermoir lorsque ladite partie formant verrou est assemblée avec les deux embouts.
- Fermoir selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la partie formant verrou (12) est solidaire axialement de l'embout d’armage (16).
- Fermoir selon la revendication 7, caractérisé en ce que la partie formant verrou (12) et l'embout d’armage (16) comprennent des organes d’assemblage qui permettent d’assembler axialement les deux éléments que sont la partie formant verrou et l'embout d’armage par engagement axial d’un organe d’assemblage (12.7) d’un élément à l’intérieur d’un organe d’assemblage complémentaire (16.3, 16.4) de l’autre élément et verrouillage en position axiale desdits organes d’assemblage.
- Fermoir selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la partie formant verrou (12) et l'embout d’armage (16) comportent des organes de guidage en rotation de ladite partie formant verrou qui comprennent, d’une part, au moins une goupille axiale (12.8, 12.9) liée à l’un des éléments que sont la partie formant verrou et l'embout d’armage et, d’autre part, une gorge de guidage (16.5) liée à l’autre élément et dans laquelle ladite au moins une goupille axiale s’étend lorsque la partie formant verrou est assemblée avec l'embout d’armage.
- Fermoir selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu’il comporte au moins un organe élastique (12.10) qui est configuré pour coopérer avec la partie formant verrou (12) en vue de rappeler élastiquement ladite partie formant verrou dans une position angulaire prédéterminée qui correspond à la position verrouillée du fermoir lorsque ladite partie formant verrou est assemblée avec les deux embouts (14, 16).
- Fermoir selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la partie formant verrou (12) présente un relief externe plus marqué que celui des deux embouts, réalisées par exemple sous la forme d’un sertissage, pour permettre une meilleure préhension de la partie formant verrou et donc de sa mise en rotation, ou est réalisée dans un matériau facilitant la prise en main par un utilisateur, par exemple un matériau plus adhérent pour la partie formant verrou que pour les deux embouts qui l’encadrent.
- Fermoir selon l’une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la partie formant verrou (12) est sertie.
- Fermoir selon l’une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la partie formant verrou (12) et l'embout de réception (14) sont configurés respectivement pour s’engager axialement l’un dans l’autre pour assembler le fermoir en position verrouillée.
- Fermoir selon l’une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la partie formant verrou (12) et l'embout de réception (14) comportent des organes de verrouillage (12.5, 14.4) qui sont configurés pour:
-d’une part, adopter une position de verrouillage dans laquelle lesdits organes de verrouillage sont engagés mécaniquement l’un avec l’autre pour verrouiller axialement la partie formant verrou (12) et l'embout de réception (14) et empêcher leur séparation axiale et,
-d’autre part, sous l’action d’un mouvement de rotation de la partie formant verrou relativement aux deux embouts, adopter une position déverrouillée dans laquelle lesdits organes de verrouillage (12.5, 14.4) sont désengagés mécaniquement l’un par rapport à l’autre, permettant ainsi de séparer axialement la partie formant verrou de l’embout de réception. - Fermoir selon la revendication 14, caractérisé en ce que l’un des deux éléments que sont la partie formant verrou (12) et l’embout de réception (14) comprend un organe de verrouillage en forme d’insert (12.4, 12.5) qui est apte à pénétrer dans une portion ouverte axialement (14.3) de l’autre élément et à s’engager mécaniquement avec une butée axiale interne (14.4) de ce dernier dans une position d’alignement axiale de manière à verrouiller axialement la partie formant verrou et l'embout de réception.
- Fermoir selon la revendication 15, caractérisé en ce que la butée axiale (14.4) forme un rétrécissement local du diamètre de l’ouverture de la portion ouverte axialement (14.3), le diamètre non rétréci de ladite ouverture sur la plage angulaire restante étant suffisant pour permettre le retrait axial de l’organe de verrouillage en forme d’insert après rotation de la partie formant verrou et désalignement de l’organe de verrouillage en forme d’insert et de la butée axiale.
- Procédé de déverrouillage d’un fermoir (10) pour bijou, caractérisé en ce que le fermoir en position verrouillée comprend:
-deux embouts (14, 16) qui sont chacun aptes à être reliés à une extrémité (E1, E2) du bijou ou à faire partie d’une telle extrémité, et
-une partie formant verrou (12) qui est disposée entre les deux embouts et verrouillée avec eux suivant un agencement longitudinal, le procédé de déverrouillage du fermoir comprenant une étape de mise en rotation de la partie formant verrou (12) autour d’un axe longitudinal (X) dudit agencement longitudinal . - Procédé selon la revendication 17, caractérisé en ce que le déverrouillage du fermoir (10) est réalisé par la seule rotation de la partie formant verrou (12).
- Procédé selon la revendication 17 ou 18, caractérisé en ce que la mise en rotation de la partie formant verrou (12) est effectuée suivant un sens horaire ou suivant un sens anti horaire.
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|---|---|---|---|---|
| CN114587056A (zh) * | 2022-03-31 | 2022-06-07 | 深圳市华悦珠宝科技有限公司 | 一种绳链锁定结构及其使用方法 |
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| US20160058135A1 (en) * | 2014-08-28 | 2016-03-03 | Pak Hei NG | Jewelry clasp |
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2019
- 2019-07-04 FR FR1907466A patent/FR3098095B1/fr active Active
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| EP4298950A1 (fr) | 2022-06-29 | 2024-01-03 | G. et F. Châtelain, succursale de Chanel SARL | Article de joaillerie comportant un fermoir à verrou pivotable |
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| Publication number | Publication date |
|---|---|
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