CH718703A2 - Dispositif d'attache de bracelet. - Google Patents

Abstract

Un système d'attache de bracelet comprenant une barrette à ressort (20) avec deux pivot coaxiaux (26, 27) dont l'un coulissant par rapport à un corps cylindrique (28). La barrette présente une rainure (25) pouvant accueillir un bouton d'actionnement amovible. Lorsque la barrette est montée dans un brin de bracelet dernier présente un oeillet sur la face interne permettant l'insertion du bouton. De cette façon le bracelet peut être détaché et changé sans outils, et la barrette (20) est maintenue en position par le bouton.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie et, plus particulièrement, à un système d'attache d'un bracelet de montre à une montre ou à un fermoir ou boucle de bracelet.

Etat de la technique

[0002] On connaît de l'état de la technique un grand nombre de systèmes pour attacher un bracelet à une montre, à un fermoir ou à une boucle de bracelet. Certains parmi eux permettent le montage et le démontage sans utiliser un outil, ce qui est particulièrement avantageux lorsque les bracelets sont interchangeables par l'utilisateur de la montre qui pourra, par exemple, changer de style ou de couleur de bracelet selon son gré, sans manipulations compliquées et sans risquer d'endommager ou rayer la montre par l'utilisation maladroite d'un outil.

[0003] Par exemple, le document US 2014250637 décrit une barrette à ressort comportant deux pivots coaxiaux qui s'engagent, poussés par un ressort interne, dans des ouvertures ménagées dans les faces internes opposées de deux cornes, ainsi qu'un ergot permettant de pousser contre le ressort, réduisant ainsi momentanément la longueur de la barrette de façon à pouvoir la retirer des ouvertures. Cette solution simple présente cependant le risque que l'ergot s'accroche à un bijou ou à un vêtement et qu'une rétraction intempestive s'en suive. L'ergot est d'ailleurs très petit et doit être poussé avec un ongle, ce qui peut résulter inconfortable.

[0004] Un autre inconvénient des systèmes d'attache conventionnel est dans le fait que leur pouvoir d'accrochage est tributaire d'un dimensionnement très exact des pivots qui doit correspondre aux dimensions de la boite ou de la boucle avec laquelle ils sont destinés à interagir. Les fabricants sont alors obligés de prévoir et assortir un grand nombre de barrettes avec des pivots de diamètre différents et doivent respecter des tolérances très strictes.

Bref résumé de l'invention

[0005] Un but de la présente invention est de proposer un système d'attache utilisable pour fixer un bracelet à une montre, mais aussi à un bijou ou à un autre accessoire, exempt des limitations des dispositifs connus.

[0006] Selon l'invention, ces buts sont atteints au moyen de l'objet des revendications annexées, et particulièrement par un système d'attache de bracelet pour relier un bracelet de montre à une pièce d'horlogerie, comprenant une barrette avec in premier pivot et un deuxième pivot agencés pour prendre place entre deux surfaces opposés de la dite boite ou du dit fermoir ou de la dite boucle les dites surfaces comportant des concavités ou des protubérances configurés pour coopérer avec des protubérances ou des logements de forme complémentaires sur les pivots fixant ainsi la barrette entre les deux surfaces opposés par l'action d'un ressort, caractérisé par un logement et par un bouton logé dans le logement, la barrette pouvant être libérée et éloignée des surfaces opposés par une force externe appliquée sur le bouton qui, agissant contre une force élastique du ressort fait coulisser le premier pivot vers le deuxième pivot.

[0007] Les revendications dépendantes portent sur des caractéristiques utiles et avantageuses, mais pas essentielles, de l'invention ; par exemple le fait que la pièce d'horlogerie est une boite de montre ou un fermoir de bracelet ou une boucle de bracelet, par exemple une boite de montre avec deux cornes sur lesquelles se trouvent les deux surfaces opposées.

[0008] Avantageusement, la barrette peut présenter une tige coulissante dans un corps d'assemblage, un premier pivot uni à la tige et un second pivot uni au corps d'assemblage, la rainure étant ménagée dans la tige, le corps d'assemblage comportant une ouverture vis-à-vis la rainure permettant de loger le bouton dans la rainure. De cette façon, la barrette de l'invention se présente sous forme d'ensemble indémontable, car le corps d'assemblage est embouti de façon à empêcher la sortie de la tige et du ressort qui sont à l'intérieur, tout en permettant le coulissement de la tige. Cette forme d'exécution peut être avantageusement logée en un trou transversal à une extrémité d'un brin de bracelet, les pivots dépassant des deux côtés. Le bracelet présente en ce cas un oeillet dans lequel on peut faire passer le bouton pour le fixer par pression le bouton dans la rainure. On obtient ainsi un brin de bracelet qui peut être attaché et détaché aisément sans outils en agissant avec un doigt sur la tête du bouton, qui reste accessible grâce à l'oeillet.

[0009] On peut envisager plusieurs systèmes de fixer le bouton dans la rainure. Dans une forme d'exécution préférée, le bouton est relié au pivot par une liaison mécanique irréversible. Selon la variante représentée sur les figures, la rainure comporte un épaulement et le bouton comprend une tige fendue engageable dans la rainure et deux crochets d'attache configurés pour interagir avec l'épaulement en sorte que le bouton peut être clipsé dans la rainure ou libéré de la rainure sans outils par simple pression. Préférablement, la rainure traverse la barrette ou la tige pour simplifier l'exécution. Le bouton peut avoir une tête avec une surface rugueuse, rainurée ou entaillée, sur laquelle on peut agir facilement avec un doigt. La texture permet de sentir le bouton au toucher lorsqu'on le presse avec la pointe d'un doigt et génère une friction qui aide considérablement l'actionnement. Cette modalité de fonctionnement „tactile“ est un avantage important de cette invention par rapport aux solutions connues que l'on actionne avec un ongle.

[0010] Dans les exemples présentés, les pivots sont terminés aux extrémités par des plots de forme essentiellement cylindrique ou conique configurés pour s'engager dans des logements également cylindriques ménagés dans les surfaces opposées, mais on inclut dans l'invention aussi les barrettes dites „inversées“ dans lesquelles les pivots portent aux extrémités des logements cylindriques configurés pour accueillir des plots sur les surfaces parallèles opposées.

[0011] Les exemples et modes de réalisation divulgués illustrent une barrette droite avec des pivots coaxiaux alignés destinée à s'engager entre deux surfaces opposées sensiblement parallèles, ce qui est la disposition la plus usuelle en horlogerie. L'invention, cependant, n'est pas limitée à cette variante et comprend aussi des barrette courbes dont le profil est censé épouser le contour de la carrure. Dans ces réalisations, les pivots ne sont pas strictement parallèles, et les surfaces ente lesquelles s'engagent seront légèrement divergentes. La tige, opportunément raccourcie, coulisse dans une chambre droite interne qui n'occupe qu'une partie du corps d'assemblage.

[0012] Une autre solution inventive est un dispositif d'attache de bracelet agencé pour relier un bracelet de montre à une pièce d'horlogerie, comprenant une barrette avec un premier pivot et un deuxième pivot configurés pour prendre place entre deux surfaces opposés de la dite pièce d'horlogerie, les dites surfaces opposés comportant des concavités configurés pour coopérer avec les pivots fixant ainsi la barrette entre les deux surfaces opposés par l'action d'un ressort, le dispositif étant caractérisé en ce que les pivots sont coniques. Ce dispositif d'attache peut être combiné avantageusement à une boite de montre avec deux cornes portant des concavités désalignées pour accueillir les pivots. L'angle au sommet des pivots coniques sera choisi en fonction de l'usage et la géométrie des cornes mais son choix n'est pas spécialement critique. Des angles compris entre 10° et 20° ont donné des résultats très favorables dans une majorité des cas.

[0013] Cette solution peut comporter un logement et un bouton solidarisé dans le logement, la barrette pouvant être libérée et éloignée des surfaces opposées par une force externe appliquée sur le bouton qui, agissant contre une force élastique du ressort fait coulisser le premier pivot vers le deuxième pivot. Préférablement le bouton et le logement sont configurés pour s'enclencher l'un dans l'autre sans outils. Comme ci-dessus, la pièce d'horlogerie peut être une boite de montre ou un fermoir de bracelet ou une boucle de bracelet.

[0014] Dans la même solution inventive, la barrette peut comporter une tige coulissante dans un corps d'assemblage, le deuxième pivot étant uni à la tige et le premier pivot au corps d'assemblage, la rainure sera alors ménagée dans la tige et le corps d'assemblage aura une ouverture vis-à-vis la rainure permettant de loger le bouton dans le logement. Optionnellement, la rainure peut traverser la barrette ou la tige.

Brève description des figures

[0015] Des exemples de mise en oeuvre de l'invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées dans lesquelles : • La figure 1 illustre une barrette faisant partie du système d'attache de l'invention, vu du haut et partiellement en coupe. • Les figure 2 et 3 montrent un élément (la tige) de la barrette de la figure 1 vue de côté et en perspective. • La figure 4 montre un corps d'assemblage roulé utilisé dans l'invention. • Les figures 5A-5D et 6 illustrent une possible exécution d'un bouton amovible coopérant avec la barrette des figures précédentes • Les figures 7 et 8 montrent un bracelet de montre attaché à une montre par le système d'attache de l'invention. • La figure 9 illustre une variante avec des pivots coniques.

Exemple(s) de mode de réalisation de l'invention

[0016] Lafigure 1montre une barrette20selon un mode de réalisation de l'invention, partiellement en section. La barrette20a un corps allongé de forme essentiellement cylindrique et comprend un premier pivot ou plot cylindrique26à une extrémité, et un deuxième pivot ou plot27à l'extrémité opposé. Les pivots sont coaxiaux et, de façon conventionnelle, le pivot27peut coulisser à l'intérieur de la barrette20de façon à pouvoir attacher et détacher la barrette20entre deux surfaces opposées51,52d'une pièce d'horlogerie qui présentent des ouvertures56,57pour accueillir les pivots.

[0017] Pour simplifier la description, tous les exemples ici présentés porteront sur ce type de barrette, dans lequel les pivots se terminent par des plots prévus pour s'engager dans des ouvertures de forme complémentaires des surfaces51,52. Cela n'est pas la seule configuration envisagée dans l'invention. On inclut dans l'invention, par exemple, les barrettes dites „inversées“ qui ont des ouvertures coaxiales aux bouts des pivots et des plots complémentaires dans la pièce d'horlogerie.

[0018] La barrette20de l'invention peut servir, comme on le verra dans la suite, pour attacher un bracelet à une montre, fermoir ou boucle. L'invention n'est pas non plus limitée à l'horlogerie mais s'applique aussi à tous les domaines affines dans lesquels on doit attacher des bracelets ou des sangles à des pièces variées, par exemple aux domaines de la bijouterie de la maroquinerie et de la cordonnerie.

[0019] Dans l'exemple illustré, le premier pivot26est uni à la base fermée d'un corps d'assemblage métallique28, à l'intérieur duquel peut coulisser la tige21qui porte à une extrémité le deuxième pivot27qui s'engage dans l'ouverture56. L'extrémité ouverte du corps d'assemblage28comporte une lèvre emboutie limitant l'ébat de la tige21qui est libre de coulisser vers l'intérieur sans pouvoir sortir. Seul le deuxième pivot27dépasse le corps d'assemblage et s'engage dans l'ouverture57.

[0020] A l'intérieur du corps d'assemblage28, la tige21comporte une partie de diamètre réduit29autour de laquelle est un ressort40qui pose sur la base interne du corps d'assemblage28et pousse la tige21et le pivot27vers la gauche. De manière notable, la tige21comporte une rainure25dans laquelle on peut loger un bouton, comme on le verra dans la suite. Le corps d'assemblage28comporte lui aussi une ouverture80vis-à-vis la rainure25(visible sur la figure 4) permettant l'insertion du bouton.

[0021] La forme de la rainure25illustré dans les figures n'est qu'une parmi plusieurs variantes possibles d'ouverture pouvant loger un bouton qui sont envisageables dans le cadre de l'invention. La forme de l'ouverture25sera déterminée avec celle du bouton, comme on le verra par la suite, de façon à donner un ensemble qui peut être assemblé convenablement et solidement. Préférablement, l'ouverture25et le bouton30sont configurés de façon à pouvoir se solidariser ensemble par une liaison mécanique irréversible. On entend ici par irréversible une liaison qui peut être obtenue facilement, par exemple par simple pression, mais qui est difficilement démontable, ou peut être démontée seulement avec un outillage spécial, ou est tout à fait indémontable à moins de couper ou briser des pièces.

[0022] Lesfigures 2 et 3montrent la tige21isolée. On peut voir le pivot27, la rainure25avec l'épaulement 28 et la section de diamètre réduit29. Avantageusement, cette structure peut être obtenue par des techniques d'usinage conventionnels, par exemple par décolletage d'une ébauche métallique en laiton, acier, acier inoxydable, ou un autre matériau idoine. D'autres techniques de réalisation sont toutefois possibles. L'assemblage de la barrette20est réalisé par emboutissage-sertissage du corps d'assemblage28sur la tige21, avec l'insertion préalable du ressort40à l'intérieur.

[0023] Lafigure 4montre une forme d'exécution préférée du corps d'assemblage 28 idoine pour des bracelets flexibles, par exemple en cuir, en tissu ou en caoutchouc. Comme déjà mentionne, cet élément présente une partie de forme cylindrique dans laquelle la tige 21 peut coulisser, et se termine pour un pivot 26 cylindrique ou conique. L'ouverture 80 qui permet l'assemblage entre le bouton 30 et la tige 21 est préférablement entourée par une lèvre saillante 82 qui s'engage dans un oeillet de forme semblable dans un brin de bracelet, comme on peut le voir sur les figures 7 et 8. Lorsque la barrette de l'invention est utilisée dans un bracelet en cuir ou en tissu, la lèvre 82 empêche la contamination de la cavité interne ou de la surface externe par l'adhésif utilisé dans l'assemblage. Dans la construction de bracelets en caoutchouc, la lèvre 82 est une barrière d'étanchéité pour confiner le caoutchouc préalablement à la vulcanisation ou à la réticulation.

[0024] De façon remarquable, le corps d'assemblage 20 présente une langue essentiellement plate 23 qui s'insère dans le plan du bracelet. La langue plate 23 augmente la solidité de l'assemblage entre la barrette et le bracelet et définit l'angle α entre le plan du bracelet et l'axe de l'ouverture 80, et par conséquence du bouton 30. Préférablement cet angle α est moins qu'un angle droit et sa valeur est choisie pour empêcher tout contact entre le bouton 30 et le fond de la boite de la montre.

[0025] Le corps d'assemblage 28 se prête à la fabrication par déformation d'une pièce métallique plate, par des opérations de pliage, roulage et emboutissage. Cette technique permet avantageusement de réaliser des corps d'assemblage légers et résistent, à un coût contenu. La matière utilisée pour la fabrication du corps d'assemblage 28 peut être un acier inoxydable.

[0026] Une autre variante non illustrée de l'invention est un dispositif d'attache pour un bracelet de montre à maillons métalliques articulés. En cette réalisation, le corps d'assemblage pourra être une pièce usinée portant un pivot et enfermant à son intérieur le ressort 41 et la tige 21. Le corps d'assemblage prévoira une ouverture pour l'insertion du bouton 30, de la même façon que dans les exemples illustrés ; sa forme, la matière utilisée et la finition de sa surface seront conçus pour s'intégrer harmonieusement avec les maillons du bracelet.

[0027] Dans une variante ultérieure de l'invention, le dispositif d'attache n'a pas la forme d'une barrette droite mais est courbé, par exemple pour épouser le profil d'une boîte ronde de montre. Le corps d'assemblage aura alors une forme courbe et les deux pivots seront légèrement divergents plutôt que coaxiaux et alignés. Le corps d'assemblage enferme une cavité essentiellement cylindrique dans laquelle peut coulisser une tige portant un pivot, comme dans les exemples déjà illustrés. La tige, opportunément dimensionnée, pourra avoir une course rectiligne à l'intérieur du corps d'assemblage courbe.

[0028] Lesfigures 5A-5Cet6montrent une exécution possible d'un bouton30configuré pour s'enclencher mécaniquement et de façon irréversible avec la tige21. Il se compose d'une tête31et une tige fendue35configurée pour l'insertion dans la rainure25. La tige fendue présente deux crochets37qui s'engagent avec un épaulement28de taille correspondante dans la tige21, stabilisant la position du bouton dans la rainure. La tête31dépasse au dehors de la barrette et présente une surface rugueuse, entaillée ou rainurée pour permettre l'actionnement avec un doigt. Le bouton peut aussi être réalisé par usinage ou par n'importe quelle technique de mise en oeuvre appropriée, par exemple par étampage d'une ébauche en métal précieux. Le bouton30pourrait aussi être réalisé en un polymère technique ou en composite.

[0029] L'invention permet plusieurs variations de la forme de la tige fendue35qui sont compatibles mécaniquement avec le logement25et, préférablement, permettent un assemblage stable sans outils du bouton dans le logement. Dans l'exemple illustré le logement25est une rainure arrondie, et la tige35est un tenon dont la section épouse celle de la rainure. On peut concevoir des variantes dans lesquelles l'ouverture25a une forme différente, par exemple cylindrique ou rectangulaire, et la tige35la forme mâle correspondante. On pourrait également, sans sortir du domaine de l'invention, arranger sur la tige21plusieurs ouvertures et plusieurs tenons de forme compatible sur le bouton. Par exemple, on pourrait réaliser dans la tige21deux perçages cylindriques qui interagissent avec deux plots cylindriques parallèles du bouton30.

[0030] La forme de la tête31n'est pas non plus limitée à celle de l'exemple illustré et pourrait assumer d'autres formes, par exemple ronde, ou carrée, pour autant que ses dimensions en permettent l'actionnement avec un doigt. La surface accessible de la tête 31 présente une texture qui permet de sentir le bouton avec un doigt et de l'actionner facilement. Idéalement, la texture de la tête du bouton est assez agressive pour générer la friction requise par l'actionnement „tactile“ sans toutefois s'accrocher aux vêtements ou aux bijoux. Dans les figures, cette texture est réalisée par des rainures parallèles de faible profondeur, mais beaucoup d'autres exécutions sont possibles.

[0031] Lesfigures 7et8montrent une utilisation possible de la barrette de l'invention pour attacher un bracelet de montre. Le brin de bracelet60présente, de façon conventionnelle, une forme essentiellement plate avec un trou traversant68à une extrémité capable d'accueillir la barrette20. Le brin60est réalisé en un matériau flexible, par exemple cuir, tissu ou caoutchouc, ou par un assemblage de maillons rigides ou métalliques. Le brin60est configuré pour être fixée entre deux cornes50dans lesquelles sont ménagés des ouvertures56,57pour les pivots26,27de la barrette20. Le brin de bracelet60présente un oeillet62de forme allongée vis-à-vis la rainure25, permettant l'insertion du bouton30dans la barrette lorsqu'elle est logée dans le trou68. Grâce à cette disposition, la barrette20peut être attachée et détachée facilement et sans outils en agissant avec un doigt sur le bouton31. Il va de soi que le même arrangement pourrait être utilisé à l'autre bout du brin pour fixer une boucle ou un fermoir de bracelet.

[0032] Avantageusement cette invention propose des bracelets qui peuvent être montés et démontes sans outils et ont une esthétique soignée, car la seule partie apparente du système d'attache est la tête31du bouton30. Ce système évite tous les risques d'accrochage qui accompagnent les systèmes à ergot conventionnels, et est plus facile à manier car le bouton peut être actionné avec la pointe d'un doigt, plutôt qu'avec un ongle. On peut d'ailleurs facilement personnaliser et décliner ce produit en plusieurs variantes assorties à diverses montres et accessoires, en modifiant seulement le bouton30.

[0033] Lafigure 9illustre une variante de l'invention avec deux pivots coniques66,67, avec un angle au vertex relativement aigu. Cette disposition est avantageuse car elle est compatible avec des montres avec une variabilité dans la dimension des cavités56,57. Il est courant, par exemple, que les logements opposés56,57dans les cornes50des montres soient légèrement désaxées pour simplifier les opérations de perçage. Ce désalignement réduit le pouvoir d'accrochage des pivots cylindriques usuels, car le contact entre pivot et logement devient ponctuel. On doit recourir à des tolérances très serrées pour atteindre la résistance à la traction et à la torsion voulue. Le contact entre les pivots coniques66,67et les logements56,57, en revanche, approche sensiblement une génératrice de la surface conique.

[0034] L'angle du cône sera préférablement choisi en fonction de l'angle entre les axes des logements56,57, par exemple un angle entre 10° et 20°. Les inventeurs ont cependant constaté par des essais que le pouvoir d'accrochage des pivots coniques66,67est relativement insensible aux défauts de dimensionnement. Au contraire, les pivots coniques66,67conservent leur efficacité même en présence d'erreurs de diamètre et d'alignement qui entraîneraient la défaillance des pivots cylindriques conventionnel.

Numéros de référence employés sur les figures

[0035] 20barrette21tige23langue25rainure261e pivot272e pivot28corps d'assemblage29section à diamètre réduit30bouton31tête du bouton35tige fendue37crochets40ressort50cornes51surface52surface56logement57logement60brin de bracelet62oeillet661e pivot conique672e pivot conique68trou traversant80ouverture82cheminée

Claims (13)

1. Dispositif d'attache de bracelet agencé pour relier un bracelet de montre à une pièce d'horlogerie, comprenant une barrette (20) avec un premier pivot (26) et un deuxième pivot (27) configurés pour prendre place entre deux surfaces opposés (51, 52) de la dite pièce d'horlogerie, les dites surfaces opposés comportant des concavités (56, 57) ou des protubérances configurés pour coopérer avec des protubérances ou des concavités de forme complémentaires sur les pivots (26, 27) fixant ainsi la barrette (20) entre les deux surfaces opposés par l'action d'un ressort (40), le dispositif étant caractérisé par un logement (25) et par un bouton (30) solidarisé dans le logement (25), la barrette pouvant être libérée et éloignée des surfaces opposés par une force externe appliquée sur le bouton qui, agissant contre une force élastique du ressort (40) fait coulisser le premier pivot vers le deuxième pivot.

2. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications précédentes, dans lequel lesdits pivots (26, 27) sont coaxiaux et lesdites surfaces opposées (51, 52) sont parallèles.

3. Dispositif d'attache de bracelet selon la revendication précédente, dans lequel le bouton (30) et le logement (25) sont configurés pour s'enclencher l'un dans l'autre sans outils.

4. Dispositif d'attache de bracelet selon la revendication précédente, dans lequel le logement (25) est une rainure comportant un épaulement (28) et le bouton (30) comprend une tige fendue (35) engageable dans la rainure (25) et deux crochets d'attache (37) configurés pour interagir avec l'épaulement (28) en sorte que le bouton peut être enclenché dans la rainure (25) sans outils.

5. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications 2 ou 3, dans lequel l'enclenchement du bouton (30) dans la rainure (25) est irréversible.

6. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la pièce d'horlogerie est une boite de montre ou un fermoir de bracelet ou une boucle de bracelet.

7. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la barrette comporte une tige (21) coulissante dans un corps d'assemblage (28), le deuxième pivot (27) étant uni à la tige (21) et le premier pivot (26) étant uni au corps d'assemblage, la rainure (25) étant ménagée dans la tige (21), le corps d'assemblage (27) comportant une ouverture vis-à-vis la rainure (25) permettant de loger le bouton (30) dans le logement (25).

8. Dispositif d'attache de bracelet selon la revendication précédente, dans lequel la rainure (25) traverse la barrette (20) ou la tige (21).

9. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications 7 ou 8, dans lequel le corps d'assemblage comporte une section cylindrique enfermant la tige (21) et une langue plate (23).

10. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications précédentes, le bouton comportant une tête (31) avec une surface rugueuse, rainurée ou entaillée.

11. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications précédentes, dans lequel les pivots sont terminés aux extrémités par des plots de forme essentiellement cylindrique ou conique configurés pour s'engager dans des concavités (56, 57) ménagés dans les surfaces opposées.

12. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications de 1 à 7, dans lequel les pivots sont terminés aux extrémités par des concavités cylindriques configurés pour accueillir des plots essentiellement cylindriques sur les surfaces opposées.

13. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications précédentes, attachable à une boite de montre avec deux cornes (50) sur lesquelles se trouvent les deux surfaces opposées (51, 52), la barrette (20) et le ressort (40) s'adaptent dans un trou transversal à une extrémité d'un brin de bracelet (60) les pivots (26, 27) dépassant des deux côtés pour s'engager dans des concavités (56, 57) ménagés dans les cornes (50), le bracelet présentant un oeillet (37) permettant de fixer par pression le bouton (30) dans la rainure (25), la tige (35) du bouton (30) traversant l'oeillet (37) pour s'engager dans la rainure (25), la tête (31) du bouton (30) étant accessible avec un doigt pour recevoir la force externe permettant de libérer l'un des pivots (26, 27) du logement respectif et détacher le brin de bracelet (60).