CH719219A2 - Dispositif d'attache d'un bracelet à une montre. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif d'attache pour relier un bracelet de montre à une pièce d'horlogerie. Le dispositif d'attache comporte deux tiges cylindriques (21, 22) rétractables symétriquement par l'action d'un poussoir (30) formé par une fourchette (70) à deux dents (71), chaque dent agissant sur deux surfaces inclinées (25) taillées dans les deux tiges.

Description

Domaine technique

[0001] La présente invention se rapporte au domaine de l'horlogerie et, plus particulièrement, à un système d'attache d'un bracelet de montre à une montre ou à un fermoir ou boucle de bracelet.

Etat de la technique

[0002] On connaît de l'état de la technique un grand nombre de systèmes pour attacher un bracelet à une montre, à un fermoir ou à une boucle de bracelet. Certains parmi eux permettent le montage et le démontage sans utiliser un outil, ce qui est particulièrement avantageux lorsque les bracelets sont interchangeables par l'utilisateur de la montre qui pourra, par exemple, changer de style ou de couleur de bracelet selon son gré, sans manipulations compliquées et sans risquer d'endommager ou rayer la montre par l'utilisation maladroite d'un outil.

[0003] Par exemple, le document US 2014250637 décrit une barrette à ressort comportant deux pivots coaxiaux qui s'engagent, poussés par un ressort interne, dans des ouvertures ménagées dans les faces internes opposées de deux cornes, ainsi qu'un ergot permettant de pousser contre le ressort, réduisant ainsi momentanément la longueur de la barrette de façon à pouvoir la retirer des ouvertures. Cette solution simple présente cependant le risque que l'ergot s'accroche à un bijou ou à un vêtement et qu'une rétraction intempestive s'en suive. L'ergot est d'ailleurs très petit et doit être poussé avec un ongle, ce qui peut résulter inconfortable.

[0004] Un autre inconvénient des systèmes d'attache conventionnel est dans le fait que leur pouvoir d'accrochage est tributaire d'un dimensionnement très exact des pivots qui doit correspondre aux dimensions de la boite ou de la boucle avec laquelle ils sont destinés à interagir. Les fabricants sont alors obligés de prévoir et assortir un grand nombre de barrettes avec des pivots de diamètre différents et doivent respecter des tolérances très strictes.

Bref résumé de l'invention

[0005] Un but de la présente invention est de proposer un système d'attache utilisable pour fixer un bracelet à une montre, mais aussi à un bijou ou à un autre accessoire, exempt des limitations des dispositifs connus.

[0006] Selon l'invention, ces buts sont atteints notamment au moyen de l'objet des revendications annexées, et particulièrement par un dispositif d'attache de bracelet agencé pour relier un bracelet de montre à une pièce d'horlogerie, comprenant un élément de guidage ayant une ouverture traversante avec une surface interne essentiellement cylindrique, deux tiges axialement coulissantes dans l'ouverture et un ressort à l'intérieur de l'ouverture traversante interposé entre les deux tiges, les deux tiges portant chacune un pivot à une extrémité opposée au ressort, tiges, élément de guidage et ressort étant dimensionnés de sorte que, lorsque le ressort est dans une configuration étendue, les pivots dépassent à l'extérieur de l'élément de guidage, les pivots étant configurés pour prendre place entre deux surfaces opposés de la dite pièce d'horlogerie, les dites surfaces opposés comportant des concavités ou des protubérances configurés pour coopérer avec des protubérances ou des concavités de forme complémentaires sur les pivots fixant ainsi le dispositif d'attache entre les deux surfaces opposés, le dispositif d'attache étant caractérisé par une fourchette à deux dents coulissante dans une direction orthogonale à l'axe de la surface cylindrique, chaque dent de la fourchette interagissant avec une surface inclinée de l'une des tiges en sorte que, lorsque la fourchette est poussée vers les tiges, celles-ci se rapprochent symétriquement en compressant le ressort et les pivots sont retractés, libérant ainsi le dispositif d'attache.

[0007] Les revendications auxiliaires portent sur des caractéristiques avantageuses et utiles, mais pas essentielles : par exemple des fraisages formant dans chaque tige la surface inclinée et un méplat parallèle à l'axe ou comprenant l'axe, en sorte que la rotation des tiges autour de l'axe est interdite par une surface plane de la fourchette qui glisse sur les méplats. La fourchette peut être symétrique, et les tiges chacune l'image miroir de l'autre, mais cela n'est pas strictement nécessaire. La friction entre la fourchette et les surfaces inclinée peut être réduite en façonnant les pointes des dents de la fourchette en sorte que le contact soit linéaire plutôt que ponctuel.

[0008] Les pivots peuvent être terminés par des plots ou bien des cavités au bouts des pivots pour accueillir des protubérances fixées sur les surfaces opposées des cornes. Ce dernier cas, moins usité, est connu aussi sous le nom de barrette „inversée“. Dans le cas plus courant des plots, ces derniers peuvent être cylindrique ou bien tronc-conique avec un angle au sommet compris entre 10° et 20°.

[0009] Avantageusement, la partie de la fourchette opposée aux dents forme un bouton poussoir actionnable pour la libération du dispositif d'attache. Lors du port, le poussoir se trouve vers le poignet et est protégé latéralement par une lèvre saillante pour éviter les actionnements accidentels.

[0010] Selon le besoin on peut appliquer l'invention à des bracelets souples ou métalliques, Le dispositif peut permettre la rotation du bracelet ou bien l'empêcher, épousant étroitement la forme de la boite de la montre sur laquelle il est installé.

[0011] Par rapport aux solutions connues, l'invention se distingue par sa remarquable simplicité : le dispositif d'attache comporte seulement trois pièces mobiles et un ressort, donc la construction est robuste et économique. Les tiges cylindriques coulissent à l'intérieur d'un alésage cylindrique, ce qui assure un guidage parfait sans risques de coincements, même en l'absence de lubrifiants. On peut positionner l'axe des pivots rétractables très proche de la boite de la montre, car le mécanisme d'actionnement est entièrement d'un même côté de l'axe.

Brève description des figures

[0012] Des exemples de mise en oeuvre de l'invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées dans lesquelles: • La figure 1 montre le système d'attache de l'invention de façon simplifiée et partiellement en coupe. • La figure 2 est un détail agrandi de la figure 1 • La figure 3 montre les éléments mobiles de l'exemple de réalisation de la figure 1 à l'exclusion du ressort de rappel. • Les figures 4-6 concernent une attache de bracelet souple libre de tourner autour de l'axe de coulissement des pivots • Les figures 7-10 illustrent une variante bloquée qui épouse étroitement la forme de la boite de la montre et dont la position est complétement bloquée.

Exemple(s) de mode de réalisation de l'invention

[0013] Lafigure 1illustre l'invention de façon simplifiée, partiellement en section. Le dispositif20comporte deux tiges21,22coulissantes dans un alésage cylindrique68ménagé dans un élément de guidage38. Un ressort40est interposé entre les tiges21,22tend à les écarter en sorte que les extrémités extérieures des tiges dépassent des côtés de l'élément38lorsque le ressort est à repos. Les chevilles24(visibles sur la figure 2) assurent le guiage interne du ressort40.

[0014] Les tiges portent aux extrémités extérieures des éléments configurés pour interagir avec deux surfaces opposées51,52d'une pièce d'horlogerie. Pour simplifier la description, les exemples présentés par ce document concernent uniquement des tiges qui se terminent par des pivots ou plots saillants26,27, configurés pour s'engager en des cavités56,57, ménagés dans les surfaces51,52. Ils existent toutefois aussi des barrettes „inversées“ qui ont des ouvertures coaxiales aux bouts des pivots rétractables, et des plots complémentaires dans la pièce d'horlogerie.

[0015] La barrette20de l'invention peut servir, comme on le verra dans la suite, pour attacher un bracelet à une montre, fermoir ou boucle. L'invention n'est pas non plus limitée à l'horlogerie mais s'applique aussi à tous les domaines affines dans lesquels on doit attacher des bracelets ou des sangles à des pièces variées, par exemple aux domaines de la bijouterie de la maroquinerie et de la cordonnerie.

[0016] L'élément de guidage38peut assumer des formes variées selon les besoins. Il peut prendre la forme d'un simple fourreau cylindrique, comme illustré sur la figure 1 ou être façonné pour s'intégrer avec un modèle de montre ou de bracelet bien particulier. On verra par la suite des exemples de ces exécutions plus complexes.

[0017] Comme on peut le voir sur lafigure 3, les tiges21,22présentent des fraisages qui donnent lieu à un méplat28et une surface inclinée25. L'angle de la surface inclinée peut être sensiblement proche de 45° et la profondeur du fraisage peut être par exemple égale à la moitié de l'épaisseur, mais ces valeurs peuvent varier sans sortir de l'invention. Lorsque les tiges sont juxtaposées dans l'élément de guidage38, les surfaces inclinées25sont divergentes. La fourchette à deux dents70s'engage dans les fraisages des tiges. Chaque dent de la fourchette pousse sur une surface inclinée25de l'une des tiges en sorte que, lorsque la fourchette70est poussée vers les tiges, celles-ci se rapprochent symétriquement en compressant le ressort40et les pivots sont retractés, libérant ainsi le dispositif d'attache. Préférablement, les dents de la fourchette ou la fourchette en son ensemble présentent une surface plane78configurée pour glisser sur les méplats28empêchant ainsi la rotation des tiges autour de l'axe80. Le ressort40entre les tiges21,22est bien présent, mais a été omis de cette figure pour simplifier.

[0018] Pour l'assemblage du dispositif d'attache les tiges21,22et le ressort40sont d'abord glissés dans l'ouverture 60 dans leur position finale, le ressort centré dans le fourreau38. Cette opération peut être rendue pus simple par un épaule69(visible sur la figure 4) qui limite le glissement des tiges, en sorte que tiges et ressort peuvent être simplement laissées tomber dans l'ouverture60et trouvent naturellement leur position de travail. La fourchette70est alors insérée et bloquée en place par les goupilles75qui s'insèrent dans les entailles76prévues à cet effet sur la fourchette70.

[0019] Lafigure 2est un détail agrandi du dispositif d'attache de la figure 1 qui montre comme le dent71de la fourchette touche la surface inclinée25avec une surface de contact courbe73qui assure un contact linéaire entre ces deux éléments. Il a été trouvé par l'inventeur que cette disposition apporte une considérable réduction du frottement. De manière générale, les frottements sont remarquablement réduits dans le mécanisme de l'invention, grâce au guidage rigoureux des tiges21,22par l'alésage68. On a constaté que le mécanisme de l'invention fonctionne de manière fiable même sans avoir recours à des lubrifiants, ce qui est particulièrement avantageux dans cette application comportant le contact avec la peau et les habits.

[0020] Les tiges21,22et la fourchette70sont conçus pour être fabriqués par décolletage. Idéalement ils comportent uniquement des surfaces de révolution coaxiales, par exemple des surfaces cylindriques ou coniques coaxiales, des faces planes perpendiculaires à l'axe de tournage ainsi que des faces droites que l'on peut aisément réaliser sur une décolleteuse munie d'un outil-fraise, sans devoir retirer la pièce usinée de la pince et la reprendre sur une autre machine. Par ce choix on peut réaliser des pièces légers et résistantes de grande précision et avec un état de surface très soigné à un coût contenu. La matière utilisée peut être un acier inoxydable.

[0021] Un autre avantage important de l'invention réside dans la compacité du mécanisme qui ne nécessite que d'un seul ressort de rappel et avec une seule pièce animée d'un mouvement transversal : la fourche70. Avantageusement, la fourche70est disposée latéralement aux tiges axiales21,22sans les entourer, le diamètre des tiges21,22peut être contenu, grâce au guidage cylindrique, et il n'y a pas d'éléments mobiles entre les tiges21,22et la boite de la montre. L'attache de l'invention peut être dimensionnée pour s'adapter à des réalisations avec une petite distance entre les cornes (par exemple 10 mm) aussi bien qu'à des montres avec des cornes plus espacées (par exemple 18 mm ou plus).

[0022] Lesfigures de 4 à 6montrent une utilisation possible du dispositif de l'invention pour attacher un bracelet de montre. L'élément de guidage comporte une langue plate38qui est destiné à être fixée à l'extrémité d'un brin de bracelet, non représenté sur les figures. Le brin de bracelet peut être flexible, par exemple réalisé en cuir, tissu ou caoutchouc, ou bien métallique. L'attache20est configurée pour être fixée entre deux cornes d'une boite de montre dans lesquelles sont ménagés des ouvertures pour les pivots26,27. La figure 4 montre avec des lignes interrompues les tiges21,22et la fourche70à l'intérieur de l'élément de guidage38. Un ressort est présent entre les tiges, mais il a été omis pour simplifier.

[0023] La base de la fourchette70est accessible de l'extérieur et forme un bouton poussoir30que l'on peut actionner avec un doigt pour rétracter les pivots26,27et ainsi détacher le bracelet de la montre. La face d'actionnement du bouton30présente préférablement une texture qui permet de sentir le bouton avec un doigt et de l'actionner facilement. Idéalement, la texture de la tête du bouton est assez agressive pour générer la friction requise par l'actionnement „tactile“ sans toutefois s'accrocher aux vêtements ou aux bijoux. Dans les figures, cette texture est réalisée par des rainures en „V“ parallèles, mais beaucoup d'autres exécutions sont possibles. Grâce à cette disposition, l'attache20peut être attachée et détachée facilement et sans outils en agissant avec un doigt sur le bouton39. Il va de soi que le même arrangement pourrait être utilisé à l'autre bout du brin pour fixer une boucle ou un fermoir de bracelet. La variante représentée sur les figures 4-6 est d'ailleurs très compacte, avec une distance nominale entre les cornes de 10 mm.

[0024] Lorsque la montre est portée, le bouton30est vis-à-vis le poignet du porteur, et ne peut pas être actionné. Une lèvre35entourant le bouton empêche toute pression accidentelle.

[0025] Lesfigures de 7 à 10illustrent une autre variante de taille plus grande, dans laquelle l'élément de guidage38est façonné pour épouser étroitement la forme de la montre dans laquelle il est installé. Lorsqu'elle est en place, l'attache20est bloquée et ne peut pas tourner, tandis que la variante d'exécution des figures précédentes conservait la possibilité de tourner autour de l'axe80. La figure 7 montre avec des lignes interrompues les tiges21,22et la fourche70à l'intérieur de l'élément de guidage38. Un ressort est présent entre les tiges, mais il a été omis pour simplifier.

[0026] Les figures illustrent des variantes de l'invention avec deux pivots tronc-coniques26,27, avec un angle au vertex relativement aigu. L'invention comprend aussi des variantes à plots cylindriques, cependant. La variante à plot coniques est avantageuse car elle est compatible avec des montres avec une variabilité dans la dimension des cavités56,57. Il est courant, par exemple, que les logements opposés56,57dans les cornes des montres soient légèrement désaxées pour simplifier les opérations de perçage. Ce désalignement réduit le pouvoir d'accrochage des pivots cylindriques usuels car le contact entre pivot et logement devient ponctuel. On doit recourir à des tolérances très serrées pour atteindre la résistance à la traction et à la torsion voulue. Le contact entre les pivots coniques26,27et les logements56,57, en revanche, approche sensiblement une génératrice de la surface conique.

[0027] L'angle du cône sera préférablement choisi en fonction de l'angle entre les axes des logements56,57, par exemple un angle entre 10° et 20°. Les inventeurs ont cependant constaté par des essais que le pouvoir d'accrochage des pivots coniques66,67est relativement insensible aux défauts de dimensionnement. Au contraire, les pivots coniques66,67conservent leur efficacité même en présence d'erreurs de diamètre et d'alignement qui entraîneraient la défaillance des pivots cylindriques conventionnels.

[0028] Avantageusement cette invention propose des bracelets qui peuvent être montés et démontes sans outils et ont une esthétique soignée. Ce système évite tous les risques d'accrochage qui accompagnent les systèmes à ergot conventionnels, et est plus facile à manier car le bouton peut être actionné avec la pointe d'un doigt, plutôt qu'avec un ongle.

Numéros de référence employés sur les figures

[0029] 20dispositif d'attache21tige22tige24cheville25surface inclinée26pivot27pivot28méplat30bouton poussoir38élément de guidage33langue35lèvre40ressort51surface52surface56logement57logement60ouverture traversante68surface interne69épaulement70fourchette71dent de la fourchette73surface courbe75goupille76encoche78surface plate80axe de coulissement

Claims (9)

1. Dispositif d'attache de bracelet (20) agencé pour relier un bracelet de montre à une pièce d'horlogerie, comprenant un élément de guidage (38) ayant une ouverture traversante (60) avec une surface interne (68) essentiellement cylindrique, deux tiges (21, 22) axialement coulissantes dans l'ouverture (60), un ressort (40) à l'intérieur de l'ouverture (60) interposé entre les deux tiges (21, 22), les deux tiges portant chacune un pivot (26, 27) à une extrémité opposée au ressort (40), tiges, élément de guidage et ressort étant dimensionnés de sorte que, lorsque le ressort est dans une configuration étendue, les pivots (26, 27) dépassent à l'extérieur de l'élément de guidage (38), les pivots étant configurés pour prendre place entre deux surfaces opposés de la dite pièce d'horlogerie, les dites surfaces opposés comportant des concavités ou des protubérances configurés pour coopérer avec des protubérances ou des concavités de forme complémentaires sur les pivots fixant ainsi le dispositif d'attache entre les deux surfaces opposés, le dispositif d'attache étant caractérisé par une fourchette (70) à deux dents (71) coulissante dans une direction orthogonale à l'axe (80) de la surface cylindrique (68), chaque dent (71) de la fourchette (70) interagissant avec une surface inclinée (25) de l'une des tiges (21, 22) en sorte que, lorsque la fourchette (70) est poussée vers les tiges (21, 22), celles-ci se rapprochent symétriquement en compressant le ressort (40) et les pivots (26, 27) sont retractés, libérant ainsi le dispositif d'attache.

2. Dispositif d'attache de bracelet selon la revendication précédente dans lequel les tiges (21, 22) ont chacune un fraisage formant la surface inclinée (25) et un méplat (28) parallèle à l'axe (80) ou comprenant l'axe, chaque dent (71) de la fourchette (70) ayant une surface plane (78) glissante sur le méplat (28) de la tige correspondante de façon à empêcher une rotation des tiges autour de l'axe (80) de coulissement.

3. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la fourchette est symétrique et les deux tiges sont l'une l'image miroir de l'autre.

4. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications précédentes, dans lequel les dents de la fourchette ont chacun une surface de contact (73) cylindrique ou courbe touchant la surface inclinée de la tige correspondante par une ligne génératrice.

5. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications précédentes, dans lequel les pivots sont terminés aux extrémités par des plots (26, 27) configurés pour s'engager dans des concavités ménagés dans les surfaces opposées.

6. Dispositif d'attache de bracelet selon la revendication précédente, dans lequel les plots ont forme tronc-conique avec un angle au sommet compris entre 10° et 20°.

7. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications précédentes, attachable à une boite de montre avec deux cornes sur lesquelles se trouvent les deux surfaces opposées, une partie de la fourchette (70) opposée aux dents formant un bouton poussoir (30) actionnable pour la libération du dispositif d'attache, ledit bouton poussoir (30) étant vers le poignet lorsque la montre est portée.

8. Dispositif d'attache de bracelet selon la revendication précédente, l'élément de guidage comportant une lèvre (35) autour du bouton (30) empêchant les actionnements accidentels.

9. Dispositif d'attache de bracelet selon l'une des revendications 7, 8 relié à un bracelet en cuir, caoutchouc, ou métallique, l'élément de guidage (38) étant configuré pour interagir avec la boite de la montre et empêcher ou limiter la rotation du bracelet autour de l'axe de coulissement.