FR2486452A1 - Machine pour l'essorage notamment des ordures menageres - Google Patents

Abstract

CETTE MACHINE, DESTINEE NOTAMMENT A L'ESSORAGE DE PRODUITS HETEROGENES TELS QUE LES ORDURES MENAGERES, COMPREND UNE TREMIE 1 D'ALIMENTATION DE PRODUITS A ESSORER, DEUX FOULOIRS 4 A ACTION ALTERNEE MONTES DANS LA TREMIE, AU-DESSUS D'UN PASSAGE 2 DANS LEQUEL EST MONTE UN POINCON CARRE 3 DESTINE A POUSSER LE PRODUIT A ESSORER DANS UNE CHAMBRE DE PRESSION 9 DE SECTION CARREE DONT LES PAROIS SONT POURVUES DE MOYENS 11, 12 D'EVACUATION DES PRODUITS FLUIDES RESULTANT DE L'ESSORAGE, UN COIN 20 DE SECTION CIRCULAIRE ETANT DEPLACABLE DANS LADITE CHAMBRE DE PRESSION POUR ASSURER L'ESSORAGE DU PRODUIT INTRODUIT PAR LE POINCON 3, LE DIAMETRE DU COIN 20 DEFINISSANT AVEC LA SECTION DE LA CHAMBRE 9 UN INTERVALLE DE PRESSAGE DU PRODUIT SOUS FORME D'UNE COUCHE MINCE.

Description

La présente invention est relative à l'essorage de produits chargés

d'humidité afin d'obtenir d'une part des résidus suffisamment secs pour constituer un combustible présentant un pouvoir calorifique acceptable et d'autre part des substances fluides utilisables selon leur nature, en agriculture comme produits d'amendement des sols ou comme matières premières à partir desquelles on peut

extraire des produits chimiques.

Depuis plusieurs années la crise de l'énergie oblige les industriels à rechercher des produits susceptibles de fournit des calories tout en étant deun coût inférieur

aux énergies traditionnelles.

On a déjà pensé à utiliser comme combustible les ordures ménagères qui constituent une masse quotidienne importante produite dans les centres urbains de grande

comme de faible importance.

Cependant, les ordures ménagères présentent une forte teneur en eau et au res produits incombustibles de sorte que leur combustion ne permet de produire.qu'une énergie

trop faible.

On a donc eu l'idée d'essorer les ordures ménagères

afin de les rendre propres à la combustion.

On connaît déjà des dispositifs d'essorage de produits à forte teneur en matières fluides qui comprennent une chambre de pression dans laquelle le produit à traiter est introduit et soumis à une forte pression et un organe

de compression destiné à pénétrer dans le produit précom-

primé se trouvant dans la chambre de pression en vue d'en exprimer les matières fluides dont l'écoulement est assuré par des passages ménagés entre la chambre de pression et

un collecteur de fluide.

L'invention vise à créer une machine d'essorage qui

allie un prix de revient modéré à des performances amélio-

rées par rapport aux dispositifs connus.

Elle a donc pour objet une machine pour l'essorage de produits à forte teneur en matières fluides comportant des moyens d'alimentation en produit à essorer destinés à amener le dit produit à des moyens de pressage du dit produit, et des moyens d'évacuation des produits fluides résultant de l'essorage ainsi que du produit essoré,

caractérisée en ce que les dits moyens de pressage défi-

nissent un intervalle de pressage du produit sous forme

d'une couche mince.

D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront

au cours de la description qui va suivre.

Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre

d'exemples:

La fig. 1 est une vue schématique en élévation et en coupe d'un premier mode de réalisation de la machine d'essorage suivant l'invention.o

La fig. 2 est une vue schématique en coupe'transver-

sale de la chambre de pression de la machine de la fig. 1 montrant le mouvement des objets non compressible sous

l'action du coin.

La fig. 3 est hne vue schématique partielle de la

machine de la fig. 1, montrant la disposition des fouloirs.

La fig. 4 est une vue en perspective éclatée de la

chambre de pression et du coin de la machine de la fig. 1.

La fig. 5 est une vue partielle en perspective de la

plaque collectrice représentée à la fig. 4.

La fig. 6 est une vue partielle en perspective mon-

trant le porte-lames destiné à arraser les matières obs-

truant les gicleurs de la chambre de pression.

La fig. 7 est une coupe à plus grande échelle suivant un plan perpendiculaire à la paroi d'un élément latéral de la chambre de pression montrant l'action des lames de

la fig. 6.

La fig. 8 est une vue schématique partielle de la machine de la fig. 1 destinée à représenter le rapport entre les longueurs de produit avant et après compression

de celui-ci par le poinçon de la machine.

La fig. 9 est une vue schématique en perspective d'un

autre mode de réalisation de la machine suivant l'inven-

tion. La fig. 10 est un diagramme montrant la cinématique

des rouleaux de la machine de la fig. 9..

La fig. Il est une vue analogue à celle de la fig. 7 montrant l'action des lames de nettoyage des gicleurs des rouleaux de la machine de la fig. 9; et La fig. 12 est une vue schématique d'une variante de

la machine de la fig. 9.

La machine représentée aux fig. 1 à 7 est destinée à assurer l'essorage de produits hétérogènes, contenant dans leur masse des objets non compressibleso Tel est le cas notamment pour les ordures ménagères qui contiennent une quantité de corps durs tels que bouteilles, fragments

de verre ou de matière plastique et autres.

Pour des produits hétérogènes du type précité il est nécessaire que la machine présente un passage d'entrge,

le plus grand possible.

A cet effet, la machine suivant l'invention comporte une trémie 1 qui délouche dans un passage 2 dont le fond est en forme de V et dans lequel est monté à coulissement

un no; nçn 3 de section carrée.

Dans la trémie 1 sont montés deux fouloirs 4 inclinés à 45 et entraînés de manière à agir de fCaonl alternée

sur la masse de produit à comprimier.

La disposition des fouloirs 4 apparaît ó.iairement sur

la fig. 3 sur laquelle on voit que la face ective de cha-

que fouloir est parallèle à la direction de dplacement

du poinçon 3.

L'action alternée des fouloirs 4 sur la masse de produit assure un bon tassement du produit et évite la

formation de vo tes qui sont néfastes à un bon fonctionne-

ment de la machine.

Sur sa face active le poinçon 3 est muni d'une lame de coupe 5 destinée à coopérer avec une contre-lame 6 montée dans un orifice 7 d'une paroi d'entrée 8 d'une

chambre de pression 9 dans laquelle le poinçon 3 est des-

tiné à pousser un volume de produit à essorer défini par le produit de la longueur L du passage 2 par la section

du poinçon carré 3,(Fig.8).

La chambre de pression 9 est constituée par l'assem-

blage de quatre éléments latéraux 10 (fig 4) maintenus

ensemble par une monture 10a de forme parallélépipédi-

que. Les éléments 10 ont une surface externe en forme de quart de cylindre et une surface interne plane de sorte qu'ils définissent ensemble une chambre de prossionde

section carrée.

Ainsi qu9on peut le voir à la fig. 1, chaque élément

latéral 10 est percé deune multitude deorifices Il d'éva-

cuation des substances fluides résultant de I1esswrage Les orifices il qui sont calibrés suivm'bt la nature du produit à essorer sont disposés en rangées et débouchent dans des canaux axiaux 12 ménagés dans l'épaisseur de

chaque élément latéral.

On voit sur la fig, 6 que ces canaux 12 forment une

couronne dtévacuation des produits résultant de l'essorage.

Ces canaux aboutissent à une plaque 13 qui constitue la paroi de fond de la chambre de pressions opposce au poinçon carré 3. Cette plaque 13 appelée plaque de choc est pourue de moyens collecteurs 14, de ocunelues!5 et de rainures de mise en commuaication avec une chia

boue 16 qui seront décrites en réfàrence à la '1igo 5.

La plaque de choc 13 est montée dans un évidement rectangulaire 17 d'un élément 18 du bâti do la machine de manière à pouvoir etre retirée et revise e$ place par simple coulissement, ce qui facilite coasidérablemont l'entretien de la machine0 L'élément de bâti 18 qui constitue également une

paroi de la chambre à boue 16 est traversé par des passa-

ges 19 de liaison de la plaque de choc 13 avec la chambre

à boue.

Cette dernière est traversée par un coin 20 de forme cylindrique qui est monté à coulissement dans des orifices 21 et 22 ménagés respectivement dans la paroi 18 de la

chambre à boue et dans sa paroi opposée 23.

Le rapport entre la section du coin 20 et celle

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de la chambre de pression 9 est choisi de manière que lors de l'enfoncement du coin dans le produit contenu dans la chambre 9, le produit soit repoussé contre le poinçon 3 et contre les parois latérales de la chambre 9 pour former une couche mince de produit de la manière représentée à la fig. 2, les blocs incompressibles se trouvant dans le produit traité étant repoussés dans les anglesde la chambre de section carrée et jouant eux aussi le r8le d'éléments auxiliaires d'essorage du produit en réduisant l'épaisseur de la matière compressible logée

dans les angles de la chambre.

Ainsi qu'on peut le voir à la fig. 4, le coin 20 qui est constitué par une tige cylindrique d'assez grande longueur, est monté dans la paroi 23 de la chambre à boue 16 par l'intermédiaire d'un palier 24 destiné à réduire

au minimum le flambage dudit coin.

En se référant à nouveau à la fig. 1, on voit que

l'ensemble constitué par les éléments latéraux 10 définis-

sant la chambre de pression 9 forme uin tiroir monté dépla-

çable en translation dans un couloir 25 perpendiculaire à la direction de déplacement du poinçon 3, un obturateur

a du passage d'alimentation 2 étant associa au tiroir 25e.

Dans l'élément de bâti 18 est monté un éjecteur 26 du

produit essoré contenu dans le tiroir ainsi constitué.

Cet éjecteur sera décrit plus en détail en référence

aux fig. 6 et 7.

Dans la chambre à boue 16 est monté un dispositif 27 de signalisation de la présence du coin 20. Ce dispositif de signalisation est avantageusement réalisé sous la forme d'un interrupteur électrique destiné à interrompre le fonctionnement de la machine dès qu'une partie mobile du dit interrupteur qui normalement est maintenue en place par le coin 20, se trouve relâchée du fait de la rupture

de celui-ci.

On va maintenant décrire la plaque de choc 13 dont

une portion est représentée à la fig. 5.

Sur cette figure on a en fait représenté un quart de

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la plaque 13 qui comporte comme déjà indiqué plus haut

des cannelures axiales 15 ménagées dans un orifice cir-

culaire 28 de ladite plaque destiné à livrer passage au coin 20. Ces cannelures débouchent dans un épanouissement c$nique 29 de lVorifice 21 et sont ainsi mises en commu-

nication avec la chambre à boue 16.

La plaque 13 comporte en outre quatre séries de rai-

nures 30 qui débouchent dans un évidement collecteur 14 de

forme générale triangulaire dans lequel aboutissent éga-

lement les extrémités des canaux 12 des éléments latéraux o Les cannelures 15 et les rainures 30 sont réalisées dans la plaque par usinage d'amorces qui sont ensuite chargées avec de la soudure capable de résister à l'usure dans les conditions d'emploi de la machine, ce qui permet

un entretien facile et peu coûteux.

Chaque évidement collecteur 14 communique par un orifice axial 31 avec un passage 19 de la paroi 18. On constate qutainsi laj majeure partie du produit soumis à

l'essorage dans la chambre de pression 9 se trouve ê pro-

2c* ximité immédiate d'un moyen d'évacuation des produits

fluides qui sont extraits de la masse du produit.

L'ensemble des moyens de drainage qui viennent d'têtre décrits en référence aux fig. 1, 3 et 5 est ainsi mis en communication avec la chambre a boue 16 qui comporte des

moyens d'évacuation des produits fluides non représentés.

L'éjecteur 26 qui est représenté en perspective à la

fig. 6 comporte une extrémité 32 de forme carrée corres-

pondant à la section de la chambre de pression 9 et il est muni sur ses quatre cotés de lames 33 destinées à arraser les déchets qui ohstruent les orifices 11 des éléments latéraux 10 de la chambre. L'action des lames 33 est représentée à la fig. 7 sur laquelle on voit que les orifices 11 sont avantageusement munis de douilles 34 en matière plus résistante que celle des éléments 10 et qui

constituent des gicleurs.

L'éjecteur 26 comporte des tiges 35 venues de matière

dqstinées à assurer le guidage de l'éjecteur.

La machine qui vient d'être décrite fonctionne de

la façon suivante.

Le produit hétérogène,des ordures ménagères par exem-

ple,est déversé dans la trémie 1 et dirigé vers le passage 2 par l'action conjuguée et alternée des fouloirs 4.

Pendant ce temps le poingen carré 3 occupe la posi-

tion de repos représentée à la fig. 1.

Ensuite le poinçon 3 se déplace dans le passage 2 et pousse devant lui vers la chambre de pression 9 une quantité de produit qui présente une longueur initiale L

(fig. 8).

On remarquera que la section carrée de la chambre de pression 9 est particulièrement intéressante pour le traitement de matériaux hétérogènes car, à surface de section égale, c'est le carré qui permet le passage de

corps ayant les plus grandes dimensions.

Ensuite le poingon carré 3 parvenant au droit de l'entrée de la champre de pression 9, sa lame 5 passe devant la contre-lame fixe 6 et assure le cisaillago de l'exqdent de produit entraîné par le poinçon de manière A ne comprimer dans la chambre qu'une quantité de produit dont le volume initial est égal au produit de la longueur

L du passage 2 par la section du poinçon.

Le produit poussé et sectio-né par le poinçon 3 est enfermé dans la chambre de pression 9 et présente une

longueur 1 (fig. 8) assez fimportarLte ce qui a pour consé-

quence qle seul le produit qui se trouve alors directement en contact Avec la plaque de choc 33 munie de ses moyens de drainage est essoré, La longueur 1 du wvoluue enfermé dans la chambre de pression 9 est directement fonction de la longueur L du passage 2 et de la nature de la matière comprimée. Elle est avantageusement comprise entre 0,3 L et 0,4 L. En première approximation elle peut être considérée comme égale au produit de la longueur L par le rapport de la densité de la matière entraînée sur celle obtenue en

fin de compression.

Ainsi à titre d'exemple pour les ordures ménagères qui ont une densité d'entrée, après avoir été soumises aux fouloirs 4, égale à 0,5 environ et une densité en fin de compression d'tenviron 1,3 sous une pression de 500 bars, la longueur 1 est donnée par la relation

1 = 0,5 L = 0,38.

1,3 Afin d'assurer l'essorage du produit contenu dans la chambre 9 de la machine décrite en rdférence aux Fig I à 8, après la phase de

!o précompression précitée on procède à une phase d'enfonce-

ment du coin 20 dans la masse précomprimee, Le coin 20 s'enfonce assez lentement dans le produit et le lamine le long des parois de la chambre 9 de sorte que les matières fluides extraites du produit au cours du laminage s2écoulent par les crifis ces 11 et les conduits 12, vers les collecteurs 14 de la plaque de choc 13 et ensuite vers la chambre A boue 16, l'action du coin 20 transforme le volume de produit se trouvant dans la chambre 9 en une sorte de bol de section externe carrée et de section interne circulaiire0 Le coin

24 agît donc à la manière deune olive de tréfilage utili-

sée poul la fabrication des tubes, à lt e Goe tion du fait que le coin de la machine suiran't! in venttios 8t;ant de section ronde alors que la chambre est de section carrée, il permet à des objets durs plus ou moins importants de se loger soit devant le coin 20 soit dans les angles de la chambre 9, ce qui permet de lamirner les prodcits meubles

sous une faible épaisseur représentée en a à la fig. 2.

L'expérience a montré qu'une épaisseur a de 2 à 3 cm

s'avère appropriée.

Le diamètre J du coin 20 qui est fonction de la valeur h du côté de la chambre 9 est donné par la

relation J = h - 2a.

Les matières fluides s'écoulent également par les cannelures 15 qui entourent le coin 20 et par les rainures ménagées dans la portion de la plaque de choc 13 qui

est en contact avec le produit contenu dans la chambre.

Lorsque l'essorage est terminé le coin 20 est retiré de la chambre 9 et l'ensemble contenu dans la monture lOa

est déplacé avec l'obturateur 25 vers le poste d'éjection.

L'éjecteur 26 est alors poussé dans la chambre 9 et chasse le produit essoré tandis que ses lames 33 tran-e chent les produits qui obstruent les orifices Il munis de leurs gicleurs 34 (fig. 7). En ce qui concerne les rainures 30 ménagées dans la plaque 13, elles sont net-,

toyées à chaque translation de la chambre en vue de l'éva-

cuation du produit essoré qu'elle contient.

A l'issue d'une période déterminée de fonctionnement de la machine, les diverses cannelures et rainures de la

plaque de choc 13 soumises à l'érosion du produit d'esso-

rage présentent unelusure qui nécessite soit un remplace-

ment de la plaque soit un rechargement en soudure0 Afin de permettre de retirer la plaque 13 il suffit de faire reculer le coin d'une course complémentaire à sa course de retrait normale. Cette course supplémentaire de

recul est représentée en c à la fig. 4.

La machine représentée schématiquement à la fig0 9 est destinée à l'essorage de produits homogènes tels que l'écorce de bois, les branchages, les ré'-si.dus de bois, la

canne à sucre et autres.

Elle comporte principalement deux rouleaux 40 et 41 montés à rotation dans des mâchoires 42, 43 qui sont elles-mêmes suspendues de façon oscillante à des axes 44,

montés dans un bâti 46.

Les rouleaux 40 et 41 sont entraînés en rotation par l'intermédiaire de pignons réducteurs respectifs 47, 48 par un moteur pas à pas non représenté, alors que les mâchoires 42, 43 sont actionnées par des vérins 49, 50 assurant le rapprochement et l'éloignement des rouleaux , 41 de façon alternée avec les périodes d'arrêt et de

rotation de ces rouleaux.

Le produit à essorer est amené à la machine par une trémie non représentée, disposée au-dessus des rouleaux tandis que le produit essoré tombe directement au-dessous de ces derniers. Les rouleaux 40 et 41 sont pourvus d'un grand nombre d'orifices 51 d'évacuation des produits fluides résultant

de l'essorage.

Les orifices 51 qui sont avantageusement munis de gicleurs 52 (fig. 11) débouchent tous dans un canal central 53 prévu dans l'axe du rouleau. A chaque rouleau est

associée une lame racleuse 54 destinée à couper les pro-

duits qui obstruent les orifices 11 de la manière repué-

sentée à la fig. ll.

La machine représentée à la fig. 12 constitue une

variante de la machine de la fig. 9.

Elle diffère de celle-ci en ce qu'elle ne comporte

qu'un seul rouleau 55 entraîné en rotation par intermit-

tence et un vérin d'essorage 56 animé d'un mouvement rectiligne alternatif en alternance avec les périodes de rotation et d'immobilité du rouleau 55 Celui-ci comporte des orifices radiaux 57 qui débouchent dans un canal cen=

tral 58 d'évacuation du produit deessorage.

La machine comporte enfin une trémie 59 d'amenée du produit à essorer et une lame racleuse 60 est associée

au rouleau 55.

Le fonctionnement de la machinme représentée à la

fig. 9 est le suivant.

Tout dtabord les rouleaux 40 et 41 sont écartés par action des vérins 49 et 50 sur les mâchoires 42 et 43 et

ils sont entraînés en rotation autour de leurs axes res-

pectifs en sens inverse l'un de l'autre comme indiqué dans la partie de gauche de la fig. 10. Au cours de cette phase le produit se trouvant dans la trémie est admis dans

l'intervalle entre les rouleaux 40 et 41.

Les rouleaux sont alors arrêtés et les vérins 49, 50 assurent leur rapprochement ce qui comprime la matière emprisonnée entre eux sous la forme d'une couche de faible épaisseur. La position relative des rouleaux 40 et 41 est alors

représentée dans la partie de droite de la fig. 10.

ILes opérations précitées se répètent ensuite périodi- quement.

On remarquera que le fait d'avoir deux rouleaux tour-

nant en sens inverse permet de traiter une nappe continue de produit à essorer,

La-course d'écartement des deux rouleaux est faible.

Le jus qui résulte de l'essorage est évacué par les orifices 51 et le canal central 53 tandis que le produit

sec tombe au-dessous des rouleaux de façon continue.

Le fonctionnement de la machine représentée à la

fig. 12 est le suivant.

Le vérin 56 est écarté du rouleau 55 qui est entra né en rotation. Le produit se trouvant dans la trémie 59 est

entraîné dans l'intervalle entre le vérin 56 et le rou-

leau 55. Le rouleau est alors arrêté et le vérin 56 est rapproché du rouleau, assurant ainsi l'essorage du produit

pris entre lui et le rouleau.

Un réglage de la vitesse de rotation du rouleau et de la pression du vérin permet d'obtenir un produit essoré de façon convenable. Ce produit sort de la paresse sous-la forme d'une nappe continue de 3 à 6 cm d'paisseur selon le produil à essorer. Comme dans-le cas de 'la machine de

la fig. 9, les jus sont évacués par l'intérieur du rouleau.

Grace au traitement des produits à essorer en couches

minces, les machines dessorage suivant l'invention per--

mettent d'extraire une quantité de jus égale à une fois et demie à deux fois la quantité de jus extraite lorsque le produit est traité en couche épaisse, ce qui permet d'obtenir des produits essorés présentant un pouvoir

calorifique nettement accru par rapport aux produits esso-

rés obtenus à l'aide des techniques classiques.

Bien que la machine représentée aux Fig. I à 8 ait été décrite comme appliquée à des produits hétérogènes tels

que des ordures ménagères, on comprend bien que sa cons-

truction lui permet tout aussi bien de traiter des produits homogènes de natures les plus diverses. Afin d'adapter la machine à la nature du produit, il sufEit de remplacer la plaque de choc 13 et les éléments

latéraux 10 de la chambre de pression par des pièces corres-

1o pondantes ayant des moyens d'évacuation de section adaptée

au produit.

En ce qui concerne les machines à rouleauw5 cette

adaptation se fait par changement des gicleurs.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1 - Machine pour l'essorage de produits à forte te-

neur en matières fluides comportant des moyens d'alimenta-

tion en produit à essorer destinés à amener le dit pro-

duit à des moyens de pressage du dit produit, et des

moyens- d'évacuation desproduits fluides résultant de l'es-

sorage ainsi que du produit essoré, caractérisée en ce que

lesdits moyens de pressage (3, 9, 20; 4o, 41; 55, 56) dé-

finissent un intervalle de pressage du produit sous forme

d'une couche mince.

2 - Machine suivant la revendication 1, destinée à l'essorage de produits hétérogènes, caractérisée en ce que lesdits moyens de pressage comprennent une chambre de

pression (9) de section carrée alimentée en produit à es-

sorer par un poinçon (3) de section carrée complémentaire

à celle de ladite chambre, ledit poinçon (3) étant dépla-

çable dans un passage (2) de longueur (L) déterminée, et un coin de section dirculaire (20) dont le diamètre est tel qu'il définit avec la section de la chambre (9),

l'épaisseur (a) de ladite couche mince de produit.

3 - Machine suivant la revendication 2, caractérisée en ce que ledit passage (2) pour le poinçon (3) présente

une section en V et communique avec une trémie (1) d'ali-

mentation en produit à essorer, deux fouloirs (4) à action alternée étant disposés dans la trémie (1), la direction de déplacement de ces faces actives desdits fouloirs (4)

étant parallèle aux côtés dudit passage (2).

4 - Machine suivant l'une des revendications 2 et 3,

caractérisée en ce que ladite chambre de pression (9) est constituée de quatre éléments latéraux (10) dont les faces internes sont planes et sont percées d'orifices (11) d'évacuation du produit fluide qui débouchent dans des canaux axiaux (12) ménagés dans l'épaisseur des éléments latéraux (10) ceux-ci présentant des surfaces extérieures en forme de portion de cylindre et étant assemblés dans une monture (1Oa), ladite chambre étant complétée par une plaque de choc (13) pourvue de moyens (14, 15, 30, 31)

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d'évacuation du produit fluide résultant de l'essorage

et traversée par ledit coin (20) de section circulaire.

- Machine suivant l'une des revendications 2 à4,

caractérisée en ce que ladite plaque de choc (13) est montée de façon amovible par coulissement dans un élément (18) du bâti de la machine, lesdits moyens dtévacuation qu'elle comporte étant constitués par des cannelures axiales (15) prévues dans le passage (28) pour le coin (20) de section circulaire, par des moyens collecteurs !0 (14) auxquels aboutissent les extrémités des conduits axiaux (12) des éléments latéraux (O10) de la chambre de pression et par des rainures (30) aboutissant dans lesdits moyens collecteurs, ménagées dans la paroi de la plaque de choc (13) entre ledit passage (28) et lesdits moyens

collecteurs.

6 - Machine suivant la revendication 5, caractérisée en ce que lesdits moyens collecteurs (14) communiquent par des passages axiaux (31) avec des conduits (19) de liaison avec une chambre à boue (16) et en ce que lesdites

cannelures axiales (15) débouchent dans une enceinte tron-

conique entourant ledit coin (20) et aboutissant dans

ladite chambre à boue (16).

7 - Machine suivant l'une des revendications 5 et 6,

caractérisée en ce que lesdites cannelures (15) et les-

dites rainures (14) de la plaque de choc (13) sont réa-

lisées par chargement de soudure.

8 - Machine suivant l'une des revendications 2 à 7,

caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un poste d'éjection du produit essoré comportant un éjecteur (26) de section carrée adaptée à la section de la chambre de pression et des moyens (25) pour transférer l'enseible

contenu dans ladite monture (10a) devant ledit éjecteur..

9 - Machine suivant la revendication 8, caractérisée en ce que ledit éjecteur est muni sur chacune de ses faces latérales d'une lame (33) destinée à arraser les produits obstruant lesdits orifices d'évacuation (11) desdits

éléments latéraux (10).

- Machine suivant l'une des revendications 2 à 9,

caractérisée en ce que ledit poinçon carré (3) comporte à son extrémité une lame de coupe (5) destinée à coopérer avec une contre-lame fixe (6) disposée à l'entrée de la chambre de pression (9) pour sectionner l'excédent du

produit à essorer à l'entrée de ladite chambre.

11 - Machine suivant la revendication 1, pour l'esso-

rage de produits homogènes, caractérisée en ce que lesdits moyens de pressage comprennent deux rouleaux (40o 41) montés à rotation sur des mâchoires oscillantes (42, 43), lesdits rouleaux étant entraînés en rotation par des moyens d'entraînement en rotation pas-à-pas tandis que les mâchoires (42, 43) sont actionnées par des vérins (49, 50) de rapprochement et d'éloignement desdits rouleaux de façon alternée avec les périodes d'arrêt et de rotation des rouleaux (40, 41), la distance la plus faible entre lesdits rouleaux déterminant l'épaisseur de ladite couche mince. 12 - Machine suivant la revendication 11, caractérisée en ce que lesdits moyens d'évacuation du produit fluide résultant de l'essorage comprennent des orifices radiaux (51) ménagés dans la surface de chaque rouleau (40, 41)

et débouchant dans un canal axial (53) de celui-ci.

13 - Machine suivant la revendication 1 pour l'essorage de produits homogènes, caractérisée en ce que lesdits moyens de pressage comprennent un rouleau (55) entraîné en rotation de façon intermittente et un vérin d'essorage (56) animé d'un mouvement rectiligne alternatif en alternance

avec les périodes de rotation et d'immobilité dudit rou-

leau (55), lesdits moyens d'évacuation des produits fluides résultant de l'essorage comprenant des orifices radiaux (57) ménagés dans ledit rouleau (55) et débouchant dans

un canal axial (58) ménagé dans celui-ci.

14 - Machine suivant l'une des revendications 11 à 13,

caractérisée en ce qu'à chaque rouleau (40o, 41, 55) est

associée une lame racleuse (54) destinée à couper les pro-

duits obstruant lesdits orifices d'évacuation (51, 57)

ménagés dans lesdits rouleaux.