L'invention a pour objet un procédé et un dispositif de préparation du
mélange de minerai et de combustible dans une installation d'agglomération sur chàine continue. On sait que l'agglomération de minerai sur chaîne permet de transformer 5 un mélange de minerai fin et de combustible en un produit aggloméré, poreux et solide, capable d'être manipulé, chargé et réduit dans un appareil de ré- duction des oxydes métalliques tel qu'un haut-fourneau de traitement des minerais de fer. Le mélange frais composé de minerai métallique, d'addition fondante si- 10 liceuse ou calcaire, et de déchets divers de récupération métalliques ou non, est mélangé intimement à la quantité de combustible nécessaire à l'o- pération d'agglomération et humidifié afin d'obtenir un mélange final aus- si perméable que possible. L'installation d'agglomération se compose essentiellement d'une grille 15 formant une chatne sans fin qui est entratnée de telle sorte que son brin supérieur passe d'une extrémité amont à une extrémité aval devant des mo- yens de circulation verticale d'un gaz comburant constitué normalement d'une série de caissons d'aspiration ou de soufflage d'air. A l'extrémité amont de la chatne est placée une trémie distributrice qui permet de déposer le 20 mélange humidifié en une couche régulière, d'épaisseur plus ou moins forte selon les cas et appelée généralement " gâteau ". Le gâteau ainsi déposé qui est entraîné vers l'aval par le déplacement de la chatne passe d'abord sous une hotte d'allumage dont la température est règlée à un niveau suffisant et les fumées peu oxydantes permettent de n'allumer, à la partie su- 25 périeure du gâteau, qu'une très mince pellicule de mélange. Grâce aux moyens de circulation d'air tels que des caissons placés sous la chaîne et reliés à un ou plusieurs ventilateurs qui permettent de créer sous la grille une dépression de l'ordre de 1000 à 2000 mm CE, l'air ambiant est forcé de haut en bas à travers l'épaisseur du gâteau. 30 L'air sans cesse renouvelé entretient alors la combustion amorcée sous la hotte d'allumage. La mince pellicule allumée, dénommée " front de flamme " produit alors une zone réactionnelle qui se déplace de haut en bas au fur et à mesure que le combustible solide se consume. 35 Au cours de ce déplacement les différents constituants du mélange sont sèchés, déshydratés, décarbonatés, désulfurés, préréduits. Les produits so- lides de ces réactions fusionnent et forment l'aggloméré primaire lorsqu'ils sont traversés par le " front de flamme '. 2474528 2 L'aggloméré primaire est ensuite réoxydé par l'air de renouvellement. Lorsque le "front de flamme" a traversé complètement le gâteau, l'opé- ration de cuisson est terminée. La température du gâteau qui dépend de celle du front de flamme est de l'ordre de 500 à 8000C à ce moment. 5 Les produits gazeux résultQnt aussi des réactions indiquées ci-avant, ainsi que le reste de l'air de transfert, traversent la couche inférieure froide de mélange, et lDchauffent. Au cours de ce trajet, la vapeur d'eau contenue dans ces gaz produits par le "front de flamme" se condense dans la partie la plus froide du mélange et il s'établit une série d'équilibre succes- 10 sifs le long de la chatne entre l'eau liquide et l'eau vapeur ; c'est ce qu'on appelle le " front d'eau ". Ce It front d'eau " dépend donc de la température de la partie inférieure du mélange et s'étend génialement sur 50 4 60 % de la longueur de la zone de cuisson, zone allant du point de charge- ment jusqu'au point de cuisson o " le front de flamme " atteint la grille. 15 " Le front d'eau " ne disparatt que lorsque le mélange a atteint au moins 100 OC et si la perméabilité du gâteau le permet. Sa disparaition entra ne une forte variation de la perméabilité du gâteau, la température et de la composition des fumées. Lorsqu'il existe, le "front d'eau" réduit considérablement la perméabi- 20 lité du gâteau sous la dépression considérée. On constate depuis le point de chargement jusqu'au point o le " front d'eau " disparaît une diminution de la vitesse d'aspiration de l'air au-dessus du gâteau et, une augmentation de cette vitesse depuis le point de disparition du "front d'eau" jusqu'au point o le gâteau est complètement cuit à l'extrémité de la zone de cuisson. 25 On peut mesurer à l'aide d'un anémomètre portatif la vitesse d'aspiration de l'air de transfert et de combustion au-dessus du gâteau. On consta- te depuis le point de chargement jusqu'au deux tiers environ de la zone de cuisson une diminution de cette vitesse et ensuite une augmentation progres- sive de celle-ci. Cette diminution de vitesse correspond à l'existence du 30 " front d'eau ". La diminution de la vitesse d'aspiration de l'air au- dessus du gâteau dans la zone o existe le "I front d'eau " par rapport à la vites- se d'aspiration de l'air au-dessus du gâteau dans la zone o n'existe pas le " front d'eau " est de l'ordre de 15 à 30 % ou plus, suivant les mélanges la température et la dépression moyennes des caissons, etnotamment la hau-
35 teur de couche de mélange. En effet, plus la hauteur de couche est importan- te, plus le mélange situé sous le " front de flamme " est long à s'échauffer par les gaz chauds réstiltantdes réactions et par conséquentsIl " front d'eau " est important et long à disparattre. 2474528 3 On conçoit. donc que la zone o existe le "front d'ear" aura une produc- tivité beaucoup plus faible que celle o celui-ci n'existe pas. La produc- tivité dans la zone o existe le "front d'eau" sera réduite dans une propor- tion équivalente à la réduction des vitesses d'air au-dessus du gâteau, 5 c'est-à-dire dans une proportion de l'ordre de 15 à 30 %. Ce phénomène du "front d'eau" est connu depuis longtemps etca a essayé de réduire son importance en réchauffant le mélange d'agglomération avec des matières chaudes par exemple des fines de retour chaudes ou de la va- peur d'eau ou encore avec des matières froides telles que la chaux qui en 10 s'hydratant réchauffe le mélange d'agglomération. Avec les fines de retour chaudes, la température du mélange est de l'ordre de 45-550C mais si on veut augmenter cette fourchette de températu- re, on doit ajouter au mélange frais plus de fines de retour chaudes d'ag- glomération c'est-à-dire en fabriquer plus que nécessaire par réduction 15 du combustible donc au détriment de la qualité de l'aggloméré et de la productivité de l'installation. La vapeur d'eau surchauffée introduite au contact du mélange dans le mélangeur permet d'atteindre des températures de l'ordre de 600C., mais le rendement thermique global n'est pas très bon. Ces deux moyens permettent 20 l'élévation de la température du mélange d'agglomération depuis le mélan- sont. geur bouleteur mais, les boulettes ou micronodules fabriqués . détério- rés par les chocs successifs au cours du transfert par bandes, par les chu- et tes entre deux bandes transporteuxes, par suite de l'évaporation en cours de transport. Les boulettes ou micromodules ainsi détériorés deviennent 25 poussiéreux et cela constitue un facteur supplémentaire de réduction de la perméabilité du gâteau si bien qu'il n'existe que, pas ou peu d'amélioration de productivité dans la zone du "front d'eau" mais seulement une certaine limitation de la perte énergétique de l'installation d'agglomération. 30 On a aussi proposé d'introduire des gaz de combustion, par exemple des fumées chaudes au-dessus du gateau après la hotte d'allumage à l'aide d'une hotte prolongée supplémentaire couvrant un quart ou un tiers de la surface de cuisson et que l'on appelle alors zone de traitement thermique ou de surchauffage. On constate une réduction de l'ordre de 30 à 40 % de la lon- 35 gueur de la zone o existe le "front d'eau" mais il en résulte une augmen- tation significative de la température moyenne du gâteau, à la sortie de la zone o s'effectue le traitement thermique ou le surchauffage. Lorsque la chatne existe déjà et que l'on y adjoint un système de trai- 2474528 4 tement thermique ou de surchauffage, cette augmentation de température - du gâteau empêche d'obtenir l'intégralité de l'accroissement de productivité escomptée car les installations de déchargement en bout de chaîne ou de re- froidissement ne sont pas prévues pour de telles températures du gâteau. 5 L'entretien et liempoussièrement qui en découlent &ors sont considéra- bles notamment dans le cas des chatnes conventionnelles. Lorsque l'on construit une nouvelle installation, l'adjonction d'une zone de traitement thermique ou de surchauffage oblige à protéger les appa- reils de déchargement et à surdimensionner les appareils de refroidissement 10 conventionnels ou non, ainsi que les appareils de dépoussiérage d'ambiance. Avec la chaux anhydre qui s'hydrate au mélangeur bouleteur en réchauf- -fant le mélange, on constate une amélioration thermique par une meilleure utilisation des thermies transférées par les gaz sous le "front de flamme", mais en aucune façon la disparition du "front d'eau". 15 Si on constate une amélioration de productivité elle est généralement. due à un meilleur bouletage des matières, sous l'influence de la chaux qui agit à la manière d'un ciment en formant des boulettes plus résistantes, et par un apport thermique supplémentaire dû à la réaction chaux-silice par exemple. 20 D'autre part, la chaux est un produit cher difficilement manipulable s'il est fin, t il doit l'être pour être efficace. Ainsi les moyens utili- sés jusqu'à présent ne donnent que partiellement satisfaction, car ils ne permettent qu'une augmentation légère de la température du mélange qui res- te généralement inférieure à 100IC sans disparition du "front d'eau" avant 25 allumage et en tous cas ne permettent pas de porter le mélange au-delà de 1000C avant allumage. L'invention a pour objet un nouveau procédé et un nouveau dispositif de préparation du gâteau permettant l'élimination au moins partielle et mê- me totale du "front d'eau" avant la cuisson. 30 Conformément à l'invention, on réalise un chauffage de la surface du
talus formé au-dessous de la trémie de chargement par le mélange déversé à l'extrémité amont du gateau, de façon à assurer avant l'allumage du gâteau un préchauffage du mélange jusqu'à une température permettant l'élimination au moins partielle de l'eau qu'il contient. 35 Le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention com- prend des moyens de chauffage direct de la surface du talu formé par le mélange se déversant de la trémie de chargement àl'extrémité amont du gâteau. Dans un mode de réalisation préférentiel) les moyens de chauffage du 2474528 5 talus comprennent une hotte à axe oblique incliné vers le bas suivant une direction sensiblement perpendiculaire au talus et dont la partie inférieu- re s'ouvre largement par un orifice recouvrant au moins la plus grande par- tie du talus, pour l'aspiration à travers ce dernier de gaz chauds produits 5 à l'intérieur de la hotte. L'installation va maintenant être décrite en se référant à un mode de réalisation particulier, donné à titre d'exemple et représenté sur les des- sins annexés. La figure I est une vue schématique d'une installation d'agglomération 10 munie du système de préchauffage selon l'invention, la figure la étant une vue de détail d'une variante & réalisation. La figure 2 est une vue en coupe longitudinale de la hotte de préchauf- fage. La figure 3 est une vue en élévation de l'extrémité de la chalne munie 15 de la hotte de préchauffage. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement une installation clas- sique d'agglomération comprenant une chatne continue 1 dont le brin supé- rieur se déplace entre un tambour amont Il et un tambour aval 12 au- dessus d'une série de caissons aspirant 2. 20 A l'extrémité amont de la chatne on rencontre, de façon classique, une trémie 3 de chargement du mélange en couche pour la formation d'un "gâteau" 5 sur la chatne 1. Cette trémie 3 est précédée d'une trémie 31 de chargement d'une couche 51 de protection de la grille et suivie d'une hotte 32 munie de brûleurs pour l'allumage de la couche superficielle du gâteau formé par 25 la trémie 3. A l'extrémité aval 12 de la cha ne, le gâteau est déversé, après sa cuisson, dans une trémie de déchargement 13. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure, la chatne com- prend une zone de cuisson A qui va depuis la hotte d'allumage jusqu'à un pdnt C dit de cuisson o le "front de flamme" disparaît après avoir traver- 30 sé la totalité de l'épaisseur du gâteau et une zone de refroidissement B qui va du point de cuisson jusqu'à l'extrémité aval 12 de la chatne et qui permet de déverser dans la trémie 13 un aggloméré déjà refroidi. La porosité du gâteau 5 étant différente pendant la cuisson et pendant le refroidissement, à chaque zone de la chatne,,respectivement de cuisson 35 et de refroidissement, correspond une série de caissons reliés par un collecteur, respectivement 21 et 22,et par l'intermédiaire d'une installation de dépoussiérage, respectivement 23 et 24, à un ventilateur aspirant Jrespec- tivement 25 et 26, qui refoule les gaz aspirés soit vers une cheminée soit, 2474528 6 éventuellement vers un circuit de recyclage. En tout état de cause, si l'on a représenté sur la figure une installa- tion d'agglomération comprenant un refroidissement sur chatne, l'invention s'applique également aux installations plus conventionnelles dans lesquel5 les les chariots de la chaîne se renversent peu après le point de cuisson pour déverser l'aggloméré sur un refroidisseur séparé généralement circu- laire. Selon l'invention, que le refroidissement soit effectué de facon con- ventionnelle ou sur la chatne, l'installation comporte une hotte 4 de pré- 10 chauffage du talus 50 formé par les boulettes se déversant de la trémie de chargement 3. La hotte 4 est représentée plus en détails sur les figures 2 et 3. Elle est limitée par une enveloppe en foie de tronc de pyramide comprenant un sensI ent fond 41, une paroi supérieure 42/parallèle à la chaine, une paroi inférieu- 15 re 43 inclinée et deux parois latérales verticales. Le plan médian P per- pendiculaire au fond 41 est incliné par rapport au talus de mélange 50 d'un angle (a) égal ou un peu inférieur à 900. En outre, le plan de l'orifice 44 de la hotte, constituant la base de la pyramide est parallèle au talus 50. La trémie de chargement 3 qui contient le mélange 52 est munie à sa ba- 20 se d'un rouleau de distribution 31 qui assure le déversement du mélange sur la grille 1 sous forme d'une nappe 53. Celle-ci est retenue par un volut 14 de réglage de la hauteur H de la couche de mélange. Ce dernier est for- mé comme on le sait, de boulettes qui roulent depuis le volet 14 jusqu'à la grille 1 recouverte de la couche de protection 51 en formant un talus 25 50 qui, si le débit de déversement du mélange est bien réglé en fonction de la vitesse de déplacement de la chaîne, reste -sensiblement dans une position fime, le mélange déversé étant en permanence entraîné par le déplacement de la chaîne. De même, l'inclinaison du talus qui dépend notam-
ment du débit de déversement ,de la granulométrie et de la densité des bou- 30 lettes, reste à peu près constante7selon les mélanges de l'ordre de 38 à 450 par rapport à l'horizontale. Comme on l'a indiqué, un gaz chaud est produit à l'intérieur de la hot- te qui, de ce fait, est entièrement recouverte d'un revêtement intérieur isolant et/ou réfractaire. Ce gaz chaud peut-être simplement constitué si 35 leur température est suffisante par des fumées ou de l'air chaud ayant traversé le gâteau 5, et, réglé par un circuit 212 tran'ché par exemple sur lN dernier caisson de cuisson 210 ou sur le premier caisson de refroidissement 220, de façon à aspirer les gaz les plus chauds. Cependant, généralement, 2474528 7 le fond 41 de la hotte sera muni d'un brûleur 6 alimenté d'une part en gaz combustible par une conduite 61 et d'autre part en gaz comburant tel que de l'air par une conduite 62. Ce brûleur peut être de tout type classique et débouche dans la hotte par une plaque de diffusion de forme soit circu- 5 laire soit oblongue de facon à avoir une largeur correspondant à celle de la hotte. Au-dessous du talus 50 est placé un caisson d'aspiration 26 relié soit au circuit d'aspiration des caissons de cuisson par une conduite 261, soit à un ventilateur indépendant 27 par conduite 26Z. Ainsi les gaz chauds pro- 10 duits à l'intérieur de la hotte 4 sont aspirés à travers le talus 50 sui- vant les fl8ches indiquées sur la figure 2. Lorsque la hotte 4 est munie d'un ou plusieurs br leurb 6 celui-ci peut recevoir comme gaz comburant de l'air froid ou chaud ou des fumées très oxydantes. Le combustible peut être de différentes natures. Ainsi,. la température des fumées de-combustion pour15 ra 9tre réglée entre 700 et 18000. Le rapport omburant/combustible doit être règlé pour obtenir la'quahtité de fumées oxydantès ou non, nécessaires à la vaporisation de l'eau et à l'échauffement du mélange jusqu'à 1000C et éventuellement à une température supérieure à 1000C mais compatible avec la capacité d'absorption du gâteau. La régulation de la température des fumées 20 s'effectue d'une manière classique en maintenant dans la hotte une pression de gaz brûlés très voisine de la pression atmosphérique compte tenu de la capacité d'absorption du gâteau. L'opération de vaporisation et de préchauffage du mélange peut se faire sans allumage du combustible qu'il contient car les boulettes déversées ré- 25 gulièrement par la trémie distributrice 3 sont sans cesse renouvelées et l'échange thermique se fait sur une très grande surface, le combustible n'a- yant normalement pas le temps de s'allumer. En effet, la surface géomètri- que d'échange exposée au fluide chaud, qui dépend de la granulométrie des 'boulettes et de la vitesse et de largeur de chatne, peut-être de 200 à 500 30 fois plus grande que celle exposée au fluide chaud au moment o le gàteau passe sous la hotte d'allumage. En effet, les boulettes roulent très vite en dévalant le talus, et soi* immédiatement recouvertes par d'autres boulet- tes. En outre, cette surface géométrique est encore inférieure àla surface 35 réelle de contact des Ipulettes avec la flamme ou les fumées chaudes notam- ment si elles sont préparées à partir de minerais concentrés. Ainsi, l'é- change thermique entre les boulettes humides, la flamme et les fumées est presque parfait et très rapide. Il en résulte que les boulettes humides 2474528 8 sont séchées et durcies presque instantanément lorsqu'elles roulent de- vant l'orifice de la hotte. Du fait de l'avancement régulier de la chat- ne elles deviennent immobiles et ne se détériorent pas, les boulettes les plus grosses descendant le talus plus bas que les plus fines, et venant 5 s'accumuler au-dessus de la couche de protection. La flux thermique par m2 de surface géométrique est de l'ordre de la moitié de celui constaté habituellement sous les hottes d'allumage. Bien entendu, il est encore plus faible si l'on considère la surface réelle des boulettes soumises à la flamme. Ce flux peut-4tre augmenté ou diminué se- 10 lon le mélange utilisé et le préchauffage que l'on désire réaliser. La quantité thermique introduite par tonne d'aggloméré fini peut être grande, de l'ordre de 50 à 100 thermies par tonne d'aggloméré, si bien qu'il est possible de vaporiser toute l'eau et même de préchauffer le mélan- ge d'aggloméré au-delà de 1000 presque instanténément sur toute son épais- 15 seur. Les produits de combustion des gaz ou bien lorsque l'onn&itilise pas de brOleur, les fli>ides chauds introduits dans la hotte, ainsi que la vapeur d'eau produite par l'échauffement du mélangesont aspirés par le caisson 26 qui comme on l'a indiqué plus haut, sera avantageusement relié par un 20 conduit 262 à un dépoussiéreur humide ou non 263 et à un ventilateur indépendant 27. Dans ce cas le risque de corrosion du circuit principal d'aspi- -- ration sera pratiquement suprimé. La production des fluides gazeux est importante par m2 de surface du caisson 26. L'aspiration de ces fluides gazeux produits et des fumées
dtap- 25 port qui traversent le gâteau est facile grâce à la très forte perméabili- té moyenne du mélange à cet endroit. En effet, du fait de l'inclinaison du talus la hauteur moyenne de mélange à traverser est moitié de la hau- teur du gâteau et la perméabilité moyenne est donc constamment supérieure à la perméabilité à froid obtenue dans toute l'épaisseur du mélange. Une 30 plaque 16 assure l'étanchéité sous cha ne et évite l'aspiration d'air para- site. Grâce aux dispositions qui viennent- d'tre décrites, la température des fumées aspirées dans le caisson 26 peut-être de l'ordre de 100 à 1500C si bien que le front d'eau est éliminé. On peut même préchauffer à plus 35 haute température, sans aller jusqu'à l'inflammation du mélange ; dans la limite de la capacité d'absorption du talu et éventuellement du rendement thermique de l'échange entre les fumées de préchauffage et le mélange. pendant, les dispositions que l'on vient de décrire peut être perfec- 2474528 9 tionnées de plusieurs manières. Ainsi, un capot auxiliaire 33 peut-être placé au-dessus du gâteau entre le volet de réglage 14 et la hotte d'al- lumage 32 de façon à éviter le refroidissement du mélange avant son allu- mage par aspiration dans le caisson 26 des fumées chaudes produites par la 5 hotte d'allumage 32 et prolongée par le capot 33. D'autre part, le gâteau de mélange étant limité par ce capot auxiliaire 33 et par les parois longitudinales 34 (figure 3) qui, le maintiennent latéralement, le caisson 26 aspire ainsi la totalité des fumées produites dans la hotte de préchauf- fage 4.
10 Ces fumées de préchauffage peuvent être isolés du circuit principal d'aspiration de l'air de cuisson par le circuit 262 et, après traitement par voie humide dans un dispositif 263 ,etre recyclées par la conduite 264 débouchant dans une hotte 265 placée en aval du point de cuisson C, sur la zone de refroidissement B de la chatne et notamment à l'entrée de cette zo- 15 ne, afin d'accélérer le refroidissement du gâteau 5 après cuisson. En effet, ces fumées qui contiennent de la vapeur d'eau et de l'eau en fines goute- lettes auront une action refroidissante plus efficace que celle de l'air. D'autre part en procédant ainsi, on ne risque pas de détériorer la qualité de l'aggloméré par choc thermique en aspirant de l'air froid immédiatement 20 après la cuisson. On utilise ainsi de façon particulièrement rationnelle l'eau contenue dans le mélange initial et aspirée avant l'allumage du gâteau. En outre, il résulte de cette élimination préalable de l'eau que le circuit d'aspira- tion de cuisson ne contient plus de vapeur d'eau et que l'on peut rempla- 25 cer l'électro-filtre 23 par un système de dépoussiérage mécanique moins onéreux, par exemple un cyclone. Un autre perfectionnement est représenté sur la figure 3. En effet, la hotte 4 est montée pivotante sur un système de support 45 autour d'un axe 'nodifiée 46, et son inclinaison peut-être au moyen d'une vis d'orientation 47. Il 30 est ainsi possible de régler l'inclinaison de la hotte tout d'abord en cas de variation de l'inclinaison du talus, mais aussi pour orienter l'axe de la hotte de préférence vers la partie haute du talus de manière à obtenir le meilleur rendement possible de l'échange thermique, en particulier dans le cas de très fortes épaisseurs de couches de mélange. En outre un systè- 35 me 48 à vis ( ou hydraulique) permet le positionnement lontitudinal de la hotte suivant l'épaisseur de la couche de mélange. D'autre part, dans l'exemple représenté, le mélange est déversé en aval de l'orifice de sortie de la trémie 3, dans le sens d'avancement dd la chaîne 2474528 10 I mais en modifiant la sortie de la trémie 3, on pourrait aussi inverser le sens de rotation du rouleau distributeur 31 pour effectuer le déverse- ment en amont de la trémie 3. Dans ce cas, comme on l'a représenté schématiquement sur la figure la, la hotte de préchauffage 40 pourrait avanta-. 5 geusement être de dimensions plus grandes de façon à recouvrir non seule- ment le talus 50 mais également la nappe 53 constituée par les boulettes déversées par le tambour 31. De la sorte, on augmentera encore la surface de contact des boulettes avec les fumées chaudes produites dans la hotte de préchauffage puisque l'action de préchauffage s'exercera non seulement 10 sur les boulettes débouchant sur la surface du talus, mais également sur la nappe des boulettes 53 déversées par le tambour 31, c'est-à-dire dès la sortie de la trémie 3. 2474528 il