FR2468705A1 - Coffrage de grande surface sans joints de raccord et procede pour sa fabrication - Google Patents

Abstract

a. Coffrage de grande surface sans joints de raccord et procédé pour sa fabrication. b. Caractérisé par une couche de noyau 1, sur les arrondis de bord de laquelle sont prévues des protections d'arêtes 4, et sur les joints d'about de laquelle sont prévues des protections d'about 6, avec ensuite une couche de base à insertions et une couche porteuse 9 à surface lisse dans laquelle est enrobée une couche d'usure 10 homogène, rugueuse, s'étendant sur la totalité du coffrage et de protection d'arêtes 4, cette couche contenant une insertion de combustion 11 à dureté décroissante du bas vers le haut, vers la surface supérieure. c. Coffrage applicable à la coulée de béton ou comme revêtements de murs et plafonds de grande surface en béton monolithe.

Description

L'invention concerne un coffrage sans joints de grande surface, notamment constitué par une couche de noyau pouvant être clouée, en bois, contre-plaqué, plaques de copeaux et/ou plaques expansées en mousse, utilisable pour le procédé de coffrage dit à tunnel, ou pour des revêtements de murs et plafonds de grande surface en béton monolithique.

On connaît déjà des éléments de coffrage de grande surface qui comprennent une couche de noyau pouvant être clouée, et qui est complétée par pressage, sur toute sa surface, d'une armature en fibres de verre, fibres minérales, carton, papier ou autres substances organiques ou minérales, sous l'action de la température et de la chaleur, dans une couche de résine synthétique (brevet DE 2 752 517, 2 244 406, 2 137 410 -et 2.036.730).

Ces éléments de coffrage, qui sont fabriqués sur des machines spéciales, sous l'effet de la pression et de la température, sont relativement croûteux, en raison des frais d'investissement et de fabrication élevés. Une-régénération de la pellicule de surface endommagée n'est pas possible pour ces panneaux de coffrage.

Des problèmes particuliers de protection contre l'usure et l'humidité se posent pour ces coffrages clouables dans les domaines des arêtes de bord. De nombreuses propositions ont été faites en vue de cette protection des bords. Par exemple, dans le brevet DE 1.559.051, est représenté un panneau pour coffrages de béton qui prévoit une protection des bords de plaques de contre-plaqué par des profilés extrudés d'aluminium ou de matière synthétique à section double en fourchette, avec bandes d'étanchéité interposées. L'introduction de ces profilés de protection de bords dans les plaques de contreplaqué nécessite une dépense élevée de technique et de main d'oeuvre qui augmente le coût de matière et de fabrication.La variabilité des grandeurs de surfaces de coffrage dans les opérations de coffrage technologiques est fortement limitée par le fait que le raccourcissement ou l'agrandissement de ces panneaux à grande surface est rendu difficile par la présence des profilés de bords.

En raison des dimensions relativement faibles des panneaux de coffrage fabriqués industriellement, il se produit, lors de la réalisation de coffrages pour de grandes sur faces des joints d'about entre panneaux qui restent visibles après le décoffrage, et qui doivent être supprimés avec une dépense manuelle ou technique importante. I1 en est de même pour les moyens de fixation visibles dans la paroi en béton.

On connaît également, d-'après le brevet
DE 1 688 216, une plaque de coffrage chauffante, pour laquelle, entre une couche de contre-plaqué épaisse et une couche plus mince, sont placées ou collées une ou plusieurs- bandes ou nappes de treillage métallique. Ces nappes servent de résistances électriques chauffantes pour échauffer le béton en les alimentant avec une faible tension. Cette plaque de coffrage chauffante ne peut cependant être préfabriquée industriellement que par un procédé compliqué, les bandes de métal étant connectées dans un montage en série, de sorte que les clous ou autres éléments de fixation en-métal doivent être isolés spécialement.

Lors de l'emploi d'une plaque mince, il y a risque que, en raison de défauts de mise en place des insertions, se produisent des fissures dans la plaque, qui interrompent la conductibilité électrique de chauffage. Un autre inconvénient réside dans le risque d'une séparation et d'un détachement de la plaque de contre-plaqué mince -de l'armature de treillage en cuivre, lors de l'opération de décoffrage.

I1 a été également déjà proposé de fixer par collage, clouage ou vissage, des métaux en forme de plaques ou tôles minces sur les panneaux du coffrage Ces coffrages comportent cependant alors dans chaque cas une surface extérieure non homogène avec des joints d'about entre panneaux, avec risques de blessures du personnel contre les tôles de bord soulevées. La dépense de matière est d'autre part élevée.

Tous les coffrages de grandes surfaces connus de type stratifié, possèdant une couche de noyau clouable, présentent l'inconvénient qu'ils doivent être préfabriqués industriellement et ne peuvent pas être réalisés ou séparés sur le chantier d'emploi lui-même.

L'invention a pour but de réaliser un coffrage pour grandes surfaces ainsi qu'un procédé pour sa fabrication, qui donnent la possibilité que les colts d'investissement et de fabrication soient abaissés par la mise en oeuvre de machines et appareils simples et peu coûteux pour des opérations exécutées sur le chantier de construction, la dépense de travail pour la remise en état du coffrage et le traitement ultérieur de la surface de béton étant abaissée ainsi que les dépenses de main d'oeuvre et de matériau de coffrage coûteux.

Dans ce but, l'invention a pour objet un coffrage sans joints de raccordement pour grandes surfaces pour lequel un matériau de coffrage brut, ou des panneaux de coffrage dont la face supérieure a déja été utilisée, notamment en bois, contre-plaqué, plaques de copeaux, planches de menuiserie et/ou plaques en matière plastique expansée en moussue, peuvent être disposés l'un près de l'autre en arrangement combiné, recouverts ou réparés sur le chantier industriellement ou directement par des opérations simples, de telle manière que des profilés de protection de bords puissent astre supprimés et que soit garantie une haute qualité de surface du béton décoffre, la surface du coffrage pouvant être variée, agrandie ou diminuée avec des moyens auxiliaires de technique simple, la surface extérieure pouvant être clouée, vissée, fraisée, percée ou sciée, en rendant possible, au choix, un traitement thermique simple du béton coffré.

Conformément à l'invention, le coffrage sans joints de grande surface estcaractérisé en ce que, sur les bords supérieur et inférieur d'une couche de noyau pouvant être clouée, par exemple en bois, contre-plaqué, plaque de copeaux, planches de menuiserie et/ou plaques de matière plastique expansée en mousse, est disposée, sur un arrondi, une armature de renforcement d'arêtes de bord, de 10 à 50 mm de-largeur.

Dans le domaine des joints d'about des surfaces de coffrage, sont prévues des armatures de protection d'about d'une largeur de 20 à 70 mm. Sur cette couche de noyau est placée une couche de base non combustible et à élasticité permanente avec couche de parement à surface lisse. Dans le domaine des armatures de protection de bord inférieur et bord supérieur ainsi que de protection d'about, est prévue, dans et sur la couche de parement, une couche d'usure homogène, rugueuse-sur une épaisseur de 0,01 à 0,2 mm qui accroît la surface extérieure qui est constituée par une combinaison de matières durcissantes, agglomérantes et isolantes.

Conformément à l'invention, cet élément de coffrage à grande surface est fabriqué par le procédé suivant
Les bords inférieur et supérieur de la couche de noyau pouvant être clouée sont prévus avec un arrondi de rayon 0,5 à 3 millimètres, sur lequel est collée une armature de protection de bord de 10 à 50 mm de largeur. Dans le domaine des abouts de panneaux, sont collées, sur la rangée d'éléments de fixation ainsi que sur les joints, -dés armatures de protection~d'une largeur de 20 à 70 millimètres. Ces protections de bords et d'about sont constituées par exemple par un tissu de fibres de verre.

Dans la même opération de travail, on applique sur ce noyau-la couche porteuse ininflammable, isolante et à
'élasticité permanente qui contient une partie de ciment égale à 0,5 à 10 % en poids du poids des constituants. Cette couche est appliquée par enduction, projection ou trempage et doit présenter une surface supérieure plane et lisse. Le cas échéant, les irrégularités de surface sont supprimées par grattage, meulage, brossage ou polissage. Cette-couche présente une épaisseur égale à 1,5 à 2,5 fois l'épaisseur de la protection d'about. Lorsque la couche a atteint une proportion de 40 à 90 % de sa dureté de surface finale, on y incorpore des particules de corindon, de métal ou de verre broyé, de grosseur 0,01 à 3 mm, avec une vitesse d'apport de 50 à 250- m/sec et une pression de 200 à 1000 kg.Cet apport s'effectue par procédé électrostatique, pneumatique, à jet de sable ou à projection de flamme, de manière à obtenir une surface d'usure homogène à surface unitaire accrue, avec une rugosité de profondeur 0,01 à 0,2 mm. Dans cette couche sont incorporées différentes dispersions de résines synthétiques, paraffines et produits synthétiques de durcissement, de liaison, et de séparation, qui recouvrent les surélévations moyennes de surface de la couche d'usure avec seulement une épaisseur de 0,01 à 0,03 mm. D'autres surélévations éventuelles sont le cas échéant supprimées par ponçage à la meule.

L'invention est expliquée ci-après à l'aide de quelques exemples avec référence aux dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue en perspective schématique du coffrage à grande surface conforme à l'invention, avec représentation décalée et étagée des couches constitutives et pourvu d'une couche d'usure homogène rapportée par projection de flamme servant de couche de résistance de chauffage pour le béton coffré.

- la figure 2 représente une vue en coupe à plus grande échelle de la constitution en couches de la figure 1.

Exemple 1
Le coffrage sans joints de raccordement et à grande surface conforme à l'invention comprend une couche de noyau 1 pouvant être clouée, qui est constituée en bois, contreplaqué, plaque de copeaux, planches de menuiserie et/ou matière plastique expansée en mousse, pourvue de blocage sur sa face arrière 2. Sur les bords supérieur et inférieur de cette couche de noyau 1 sont prévus des arrondis de rayon 0,5 à 3 mm, sur lesquels est fixée une armature de renforcement de bord 4 sur une largeur de 10 à 50 mm. Dans-le domaine des joints d'about entre panneaux de coffrage 5 sont prévues -des armatures de renforcement d'about 6, d'une largeur de 20 à 70 mm. Ensuite la plaque de noyau 1 est recouverte avec une masse non inflammable, à élasticité permanente, formant une couche porteuse 9 à surface extérieure lisse.Cette couche porteuse 9 possède une épaisseur égale à 1,5 à 2,5 fois l'épaisseur de couche de l'armature de renforcement de bords 4.

Dans la totalité du domaine des protections d'arêtes supérieure et inférieure 4 et de protection d'about 6, est prévue, sur et dans la couche porteuse 9, sur la totalité de la surface du coffrage, une couche d'usure 10, homogène, rugueuse avec accroissement de surface unitaire 10, ayant une profondeur de rugosité de 0,01 à 0,3 mm. Cette couche d'usure 10 contient une insertion 11 de combinaisons superposées du bas vers le haut, et dont la dureté diminue en direction de la surface extérieure, constituée par un mélange de produits durcissants, liants et séparants.

ExemPle 2
Le procédé de réalisation du coffrage à grande surface et sans joints avec couche d'usure 10 pouvant être chauffée est le suivant
Les arêtes de bord supérieure et inférieure de la couche de noyau 1 pouvant être clouée sont pourvues, par meulage, d'un arrondi 3 de rayon égal à 0,5 à-3 mm sur lequel est collée une protection d'arête 4 d'une largeur de 10 à 50 mm.

Dans le domaine des joints d'about entre panneaux 5 sont collées, sur les rangées d'éléments de fixation 8, ainsi que sur les joints, des protections de joints d'about 6 d'une largeur de 20 à 70 mm. Ces protections d'arête 4 et de joints d'about 6 sont constituées de préférence en tissu de fibres de verre ou de soie de verre.

Dans la même opération de travail, est effectué l'apport de l'insertion de fond 7 et ensuite de la couche porteuse 9, ircombustible, isolante et à élasticité permanente. Cette couche contient une proportion de ciment égale à 0,5 à 10 %-du poids total de la couche, ou une autre charge minérale à grains fins. Elle est rapportée par enduction, projection ou trempage de manière à présenter une surface extérieure plane et lisse. Les irrégularités de surface sont le cas échéant supprimées par ponçage, meulage, brossage ou polissage. L'épaisseur de la couche porteuse 9 s'élève à 1,4 à 1,9 fois l'épaisseur de la protection d'about 6.Lorsque la couche porteuse 9 a atteint une densité égale à 75 à 88 % de sa dureté finale, cette couche qui se compose, de préférence, d'un mélange d'une dispersion de matière synthétique, telle que poly-acrylate ou poly-acétate de vinyle et/ou d'un polypolymère de base, avec du ciment, est recouverte, avec un pistolet de projection, d'un métal résistant à l'usure, avec une proportion de métal de 400 à 1600 grammes par mètre-carré de surface, à une distance de projection de 150 à 450 mm, avec une vitesse d'application de 100 à 200 mètre/seconde, sous une pression de 250 à 350 kg, cette couche d'usure 10 étant appliquée sur la couche porteuse 9 avec une rugosité de 0,03 à 0,15 mm.

En vue d'économiser la matière et pour concentrer la projection de la couche d'usure 10 sur la surface à garnir on applique encore sur le métal projeté, une tension électrique réglable sous la forme d'une tension continue ou alternative à haute tension. I1 a été constaté que les particules de métal fondues sont ainsi accélérées et pénètrent avec une vitesse accrue dans la couche porteuse -9 et sont orientées presque exclusivement dans la matière projetée appliquée uniformément et les pertes de matière, notamment du métal, habituellement de 30 à 40 % sont ainsi réduites à environ 10 et meme 5 %.

Ensuite on introduit directement dans la couche d'usure encore chaude 10, une combinaison 11 composée d'un mélange de résine alkylène, de polyuréthane et de paraffines dans une proportion de mélange de 4/1/0,25, ou d'une dispersion de cires avec proportion de mélange de 8/1 à 16/1.

Cette insertion de combinaison imbibe la couche d'usure 10 et recouvre ainsi les surélévations moyennes de la surface avec une épaisseur seulement de 0,01 à 0,03 mm. L'imprégnation se poursuit, après aspiration de la première insertion de combinaison 11 avec une ou plusieurs autres insertions 11 de dureté décroissante composées de 4 parties de résine alkyle, 1 partie de polyuréthane et 1 à 2 parties de paraffine, ou 3 parties de dispersions de matière synthétique avec 1 à 2 parties de cire.

Les plus grandes surélévations de la couche d'usure 10 sont meulées et nivelées par brossage. Cette couche d'usure 10 peut alors être utilisée comme élément de résistance électrique chauffant en l'alimentant avec un courant faible, étant relié simplement, d'une manière connue, à un transformateur, de telle sorte qu'on peut procéder-au bétonnage et au décoffrage même en cas de gelée importante.

ExemPle 3
Pour régénérer un coffrage à grande surface, on procède au meulage de la surface endommagée des joints d'about non protégés 5 ainsi que de la surface supérieure des éléments de fixation 8, jusqu'à atteindre la couche de noyau 1.

Cette surface est alors échauffée préalablement, avec le pistolet de projection de métal, avec une petite flamme et sans apport de métal, et recouverte ensuite avec la couche porteuse 9 et la protection de joint d'about insérée dans elle 6 ainsi qu'avec la couche d'usure 10 et l'insertion de combinaison 11.

ExemPle 4
Sur une couche de noyau 1 en planches ou madriers avec une surface extérieure sèche, mais rugueuse, on apporte une couche de base 7 et on dispose ensuite, comme dans l'exemple 2, la protection d'arêtes de bord 4 et la couche por teuse -9. A la différence avec l'exemple 2, en raison des nombreux joints d'about 5 des surfaces des planches ou madriers, on applique, sur la totalité de la surface du coffrage, comme extension sur la protection de joints d'about 6, une couche porteuse sous la forme de nappes et/ou de dispersion d'acétate de polyvinyle 9.Cette couche porteuse 9 est en outre recouverte avec un liant non dilué ou liant adhérant et elle est pourvue par des procédés de recouvrement électrostatiques connus, de corindon, sable fin, grains de verre, ou autres matériaux isolants de l'électricité et résistant à l'usure, qui possèdent, ou acquièrent par tamisage-une grosseur de grain de 0,1 à 0,3 -mm.

La couche d'usure 10 ainsi obtenue est alors imprégnée, comme dans l'exemple 2, avec l'insertion de combinaison 11, à plusieurs reprises, et, le cas échéant, soumise en outre à un traitement de surface 6.

Ce coffrage à grande surface sans joints peut, comme dans l'exemple 3, être régénéré après emploi, et être pourvu, comme dans l'exemple 2, d'une couche métallique conductrice de courant. Comme insertion de combinaison 11, on peut également utiliser un métal liquéfié, du verre soluble ou une matière plastique liquéfiée.

Le coffrage de grande surface sans joints peut être fabriqué, dans un atelier de préfabrication, avec des dispositifs de technique simple, tels que installations de projection de métal ou installations de revêtement électrostatique, à l'échelle industrielle. La protection d'arêtes de bord 4 forme, avec la couche d'usure 10 et l'insertion de combinaison 11, une unité étanche à l'eau et résistante à l'usure, et qui n'est pas recouverte seulement dans le domaine des joints d'about 5 pour la disposition des éléments de fixation 8.

Ce procédé conforme à l'invention, en raison de sa technologie simple, peut être utilisé sur le chantier de construction même, notamment pour la régénération rationnelle de coffrage monolithes endommagés.Les profilés de protection des arêtes peuvent être totalement abandonnes et on a la garantie d'une haute qualité de surface extérieure du béton coulé, car les surfaces de coffrage 5 et les têtes des éléments de fixation 8 ne doivent plus être extraites du béton. Le coffrage à grande surface sans joints peut à volonté être agrandi ou diminué. Sur sa surface extérieure sans joints, malgré sa haute résistance à l'usure, peuvent être fixés par étriers ou vis des éléments d'installations d'eau ou d'électricité, et la surface extérieure peut être fraisée, percée ou sciée à volonté. I1 est possible d'appliquer éventuellement un simple traitement thermique un béton, en cas de gelées importantes.

Les dépenses d'investissement et de fabrication pour les opérations de recouvrement par couches sont très faibles en comparaison avec les procédés connus, et la faible dépense de travail pour la régénération du coffrage et pour le traitement de la surface de béton ont une grande importance, car l'échange de remplacement d'éléments défectueux n'est plus nécessaire.

Claims (5)

REVENDICATIONS

10) Coffrage de grande surface sans joints, constitué notamment par une couche de noyau pouvant être clouée, en bois, contre-plaqué, plaques de copeaux et/oumatière -plastique expansée en mousse, caractérisé en ce que, sur des arrondis (3) à rayon de 0,5 à 3 mm des arêtes de bord de la couche de noyau (1), sont prévues des protections de bord -(4) et, dans le domaine d'about (5) des surfaces de coffrage, des protections d'about (6) étant prévues sur une couche de base à insertions (7), une couche porteuse (9) à face supérieure lisse, d'une épaisseur égale à 1,5 à 2,5 fois l'épaisseur de la protection de bord (4), et,dansrcette couche porteuse, est enrobée une couche d'usure (10), homogène, rugueuse avec une rugosité d'augmentation de surface unitaire (12) de 0,01 à 0,3 mm de profondeur, s'étendant sur la totalité de la surface-de coffrage et sur la protection de bord (4), cette couche d'usure (10) contenant une insertion de combinaisons (11) dont la dureté décroSt du bas vers le haut et vers la surface supérieure de la couche d'usure.

20) Procédé pour la fabrication d'un coffrage conforme à la revendication 1 pouvant à volonté être chauffé électriquement, caractérisé en ce que, sur et dans la couche porteuse (9) non combustible, isolante et à élasticité permanente d'une épaisseur de couche égale à 1,4 à 1,9 fois l'épaisseur de la protection d'about (6) qui contient une proportion de 0,8 à 10 % en poids de ciment ou- autre matière de charge minérale à grain fin, avant l'atteinte de 75 à 88 % de la dureté finale de sa surface supérieure, est appliquée une couche d'usure constituée par exemple en une dispersion de matière synthétique, un métal résistant à l'usure en proportion de 400 à 1600 grammes par mètre carré, par procédé de pulvérisation, avec une épaisseur de rugosité (12) de 0,03 à 0,15 millimètre, une tension électrique réglable à haute tension continue ou alternative, étant appliquée sur la couche porteuse (9) et sur le pistolet de pulvérisation de métal, après quoi, dans cette couche d'usure (10) encore chaude, est introduite une insertion de combinaison (11) composée d'un mélange de résine alkyle, polyuréthane et paraffine dans une proportion de 4/1/0,25, ou d'une dispersion de matière synthétique et de cire avec une proportion de mélange de 8/1 à 16/1, de telle manière que les surélévations moyennes de la couche d'usure ne soient recouvertes que par-une couche de 0,01 à 0,03 millimètres et que l'imprégnation, après aspiration de la première insertion de combinaison (11), poursuive les autres insertions avec une ou plusieurs autres couches de combinaisons de dureté décroissante composées de 4 parties de résine alkyle, 1 partie de polyuréthane, et 1 à 2 parties de paraffine, ou bien 3 parties de dispersions de matière synthétique avec une ou deux parties de cire, les surélévations plus importantes de la couche d'usure métallique (10) étant nivelées par meulage ou brossage.

30) Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce ue, pour la régénération d'un coffrage à grande surface conforme à la revendication 1, la surface fragile ou la protection de joints d'about (5) avec la face supérieure des éléments de fixation (8) sont meulés jusqu'à la couche de noyau (1), chauffés avec une petite flamme, et recouverts à nouveau avec la couche porteuse (9), la protection de joints d'about (6) enrobée dans celle-ci, ainsi qu'avec la couche d'usure (10) et les insertions de combinaisons (11).

40) Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la couche porteuse (9) est pourvue en.outre d'un liant non dilué sans liant adhérent, sur lequel sont projetés et collés par un procédé de revetement électrostatique, du corindon, du sable fin, des grains de verre, ou autres matériaux électriquement isolants et résistants à l'usure, avec une grosseur de grains de 0,1 à 0,3 mm, la couche d'usure (10) étant à plusieurs reprises imprégnée avec l'insertion de combinaison (11) et utilisée pour la régénération de surface de coffrage endommagée.

50) Procédé suivant l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l'insertion de combinaison (11) contient un métal liquéfié, du verre liquide ou une matière plastique liquéfiable.