FR2468655A1 - Filtrage et degazage continus de cuivre en fusion - Google Patents

Abstract

Invention concernant la coulée du cuivre en fusion. On procède à la coulée continue du cuivre fondu se solidifiant dans une cavité de moule fermée sans fin avançant de manière continue pour former une barre coulée ensuite extraite. Le cuivre fondu est amené à passer à l'intérieur d'une cuve de coulée il au travers d'un filtre 15 à base d'écume céramique à pores ouverts, disposé dans un plan coupant le trajet du cuivre fondu juste avant la coulée du cuivre pour en extraire les impuretés. Application à la fabrication d'articles en cuivre.

Description

2 468655

La présente invention, concernant la coulée du cuivre en fusion, est plus spécifiquement relative, d'une

manière générale, au traitement du cuivre métallique fon-

du et spécifiquement à un appareil et un procédé pour filtrer et éventuellement dégazer, de façon continue,

du cuivre fondu et également pour en extraire les impu-

retés. les brevets des E.U.A. nO 2 429 584, 3 537 987,

3 610 600, 3 820 767, 3 904 180, 3 972 709, 4 067 731

et ceux qui leur ont été opposés et cités sont parmi de

nombreux autres qui témoignent que le filtrage et le dé-

gazage d'un métal fondu sont bien connus de façon géné-

rale dans l'art antérieur. On estime qu'avant la présente invention, on ne connaissait pas cependant de système effectif pour éliminer de façon continue les impuretés

solides et gazeuses et les souillures dans le cuivre fondu.

La plus grande partie de la technologie du fil-

trage et du dégazage d'un métal fondu s'est centrée sur

l'aluminium, en partie parce que la pureté est une carac-

téristique particulièrement critique pour l'aluminium et aussi parce que la température de fusion relativement basse de l'aluminium le rend plus aisé à traiter que la plupart des métaux. Le traitement de l'aluminium fondu

a progressé depuis le filtrage et le traitement au fon-

dant des scories par charges, en passant par des filtres

et flux grainulaires et réfractaires tissés en série jus-

qu'à l'emploi en série de filtres d'écume céramique po-

reuse disponibles tels que ceux exposés dans les brevets des E.U. A. n0 4 007 923, 3 917 242, 3 893 917, 3 962 081

et 4 092 153. D'autres métaux, y compris la fonte et l'a-

cier, sont souvent dégazés grâce à une dépression en uti-

lisant des procédés avec ingrédients réactifs.

D'autre part, la technologie du traitement du cuivre fondu a été limitée à quelques améliorations dont

l'une est l'utilisation d'un effet catalytique pour désoxy-

der un bain fondu. A cause de la température relativement élevée et des effets extrêmement corrosifs du cuivre fondu, il a été pratiquement impossible jusqu'ici de construire

un filtre mécanique pour extraire les souillures du cui-

vre fondu, de façon qu'il puisse avoir une probabilité

de vie utile appréciable.

On connait dans l'industrie du traitement du cuivre fondu trois qualités principales de cuivre, à savoir le cuivre à oxyde cuivreux, le cuivre affiné au feu et le

cuivre électrolytique. Ces termes utilisés ici sont indi-

qués, avec leur signification habituelle dans l'industrie, dans le volume 1 du Metals Handbook, huitième édition, publié en 1961 par la American Society for Metals. Le

cuivre à oxyde cuivreux est ainsi défini "cuivre conte-

nant 0,02 à 0,5% d'oxygène, obtenu en affinant du cuivre dans un four à reverbère". Le cuivre électrolytique est du "cuivre qui a été affiné par dépôt électrolytique, y

compris les cathodes qui sont le produit direct de l'opé-

ration d'affinage, les profilés d'affinage coulés à par-

tir de cathodes fondues et par extension les articles de fabricants obtenus à partir d'eux. Habituellement, quand on utilise ce terme seul, il se réfère seulement

à du cuivre à oxyde cuivreux sans élément autre que l'oxy-

gène présent en quantité appréciable". Le cuivre affiné

au feu est du "cuivre qui a été affiné seulement par uti-

lisation d'un procédé au four, incluant les profilés d'af-

finage et par extension les articles de fabricants qui sont obtenus avec ce cuivre. Habituellement, lorsqu'on utilise ce terme seul, il se réfère à du cuivre à oxyde

cuivreux affiné au feu sans autre élément que de l'oxy-

gène présent en quantité appréciable".

On estime qu'il n'existe pas de procédé de l'art antérieur à l'invention pour filtrer ou nettoyer du cuivre fondu de manière continue et c'est pourquoi la plupart

des fabricants d'articles en cuivre coulé se basent seu-

lement sur la pureté inhérente du cuivre affiné électro-

lytiquement pour obtenir des pièces coulées de qualité supérieure. Pour le cuivre fondu qu'on sait contaminé par des produits réfractaires ou analogues, la seule

alternative existant à l'acceptation d'un article de mau-

vaise qualité consiste à mettre le produit au rebut pour le refondre. Comme exemple de souillure, on citera les ceintures d'acier normalement utilisées pour lier les cathodes pour l'expédition, qui sont chargées par inad- vertance dans un four de fusion en même temps que les cathodes, en dépit des précautions normales. Comme d'après

l'invention on filtre et extrait par adsorption, les souil-

lures et les impuretés du cuivre, en particulier le fer

et le calcium, l'emploi de la présente invention immédia-

tement avant la coulée supprimé la duplication de la tâ-

che d'affinage et par conséquent un pourcentage plus éle-

vé d'articles de coulée de qualité supérieure peut être obtenu à partir d'un bain fondu type avec un coût global moindre. L'un des procédés de fabrication principaux qui repose de façon traditionnelle sur la pureté inhérente

du cuivre affiné électrolytiquement est celui d'une cou-

lée et d'un laminage continus du cuivre pour obtenir de la tige; dans ce procédé le cuivre fondu est coulé dans une cavité de moule avançant de manière continue et formée

par au moins une surface de moule sans fin mobile coopé-

rant avec d'autres surfaces de moule de manière à former tune cavité de moule fermée. Le cuivre fondu est solidifié

dans la forme de ladite cavité de moule de manière à pro-

duire une barre coulée qui est ensuite extraite pour trai-

tement ultérieur tel qu'un laminage, de façon à fournir

une tige de cuivre convenable pour être tréfilée en for-

mant du fil de cuivre.

C'est un principe généralement accepté dans la technique de la coulée que la qualité d'un article coulé est plus en relation avec-la dimension des particules d2inclusions dans la matrice qu'au nombre des inclusions

et ceci est particulièrement vrai lorsque la pièce cou-

lée est prévue pour être réduite et former une tige métal-

lique qui sera finalement étirée pour donner du fil uti-

sable comme conducteur électrique, comme fil magnétique

ou comme fil de téléphone. Lorsque la tige de cuivre conte-

nant une inclusion est étirée jusqu'à une finesse telle que le diamètre de l'inclusion devient appréciable par rapport au diamètre du fil, on obtient une réduction de l'aire transversale effective. Les spécialistes admettent qu'un fil métallique se rompra lorsque le diamètre d'in- clusion "d" devient une fraction appréciable du diamètre de fil en "aval". On admet également généralement, dans l'industrie de la fabrication des fils métalliques, qu'il existe une dimension critique d'inclusion "dcI pour un O

diamètre de fil "aval" donné et que la condition de rup-

ture est: d dc. Ainsi, il apparaît qu'on a besoin d'un

appareil pour un procédé de contrôle du diamètre des in-

clusions coulées dans la matrice des pièces coulées en cuivre prévues pour être utilisées dans l'industrie des fils de cuivre. Une analyse détaillée de ce problème de

l'industrie des fils métalliques est fournie par l'arti-

cle "Wire Breaks in Copper: A Classification and Analysis";

Chia et al.; Wire Journal, Février 1976.

Le cuivre affiné au feu contient souvent de nombreuses impuretés métalliques et non métalliques qui

sont nocives pour des articles finis tels que le fil mé-

tallique fabriqué directement avec du cuivre affiné au feu. Lorsqu'on coule le cuivre affiné au feu en anodes pour l'affinage électrolytique, ces impuretés entraînent

de lourdes accumulations de boues de déchet dans les ré-

servoirs électrolytiques ou cellules. L'emploi selon la présente invention du filtre pour le cuivre fondu affiné au feu améliore sa qualité en le rendant acceptable ainsi pour certaines applications sans affinage supplémentaire et réduit les impuretés dans les anodes coulées destinées

à l'affinage électrolytique.

Un autre problème qui se présente souvent dans l'art antérieur est l'encrassement ou bouchage du canal de la cuve de coulée. Le canal céramique qu'on trouve dans le brevet des E.U.A. no 3 752 372 est typique pour

le genre de canal utilisé pour couler du cuivre fondu.

Le cuivre fondu ne mouillera ni ne collera avec un canal

de ce genre; néanmoins, certaines impuretés et souillu-

res telles que le fer se déposeront à la surface du ca-

nal, ce qui entraine à son tour des difficultés de cou-

lée qui prennent la forme d'un canal encombré ou bouché qui souvent interrompt l'écoulement de métal fondu. En diminuant la quantité de ces impuretés et souillures à partir du bain fondu par l'application de la présente

invention, cette difficulté est pratiquement éliminée.

La présente invention résout de nombreux pro-

blèmes causés par la contamination au cours du traite-

ment par exemple de-cuiiîre affiné électrolytiquement, en fournissant un filtre de précaution final qui enlève les souillures solides introduites dans le métal fondu

par le procédé lui-même aussi bien que les impuretés dis-

soutes métalliques et non métalliques, telles que le fer et le calcium. De plus, il améliore la qualité du cuivre

affiné au feu quand on lSutilise comme filtre primaire.

La présente invention est relative à un appa-

reil et à un procédé pour filtrer et dégazer de manière continue le cuivre fondu, en comprenant essentiellement un moyen de filtrage à base d'écume céramique poreuse disponible coopérant avec des moyens de dégazage éventuels

disposés à l'intérieur deune chambre au travers de laquel-

le pcasse un courant de cuivre fondu. Le moyen de filtrage est une structure à pores ouverts ayant de préférence environ 4 à 13 pores par centimètre et une fraction de

volume de vide d'environ 75 à 95 pour cent et de préfé-

rence de 85 à 95 pour cent; elle est composée principa-

lément d'oxydes métalliques et de phosphates métalliques

tels que l'oxyde d'aluminium, l'oxyde de chrome, le phos-

phate d'aluminium, etc..

De plus, on estime que le moyen de filtrage à base d'écume céramique est conditionné par l'exposition à la chaleur et/ou par les oxydes de cuivre et l'oxygène dissous contenu dans le cuivre fondu pour lui permettre d'extraire le fer dissous de la solution dans le cuivre fondu. On admet que ceci est obtenu en formant d'abord une couche discrète d'oxyde de cuivre précipité sur le moyen de filtrage, cette couche d'oxyde de cuivre faisant

que des impuretés dissoutes métalliques et non métalli-

ques et des souillures telles que le fer et le calcium sont adsorbées à la surface du moyen de filtrage condi-

tionné à un point tel que des réductions de la concentra-

tion des impuretés dissoutes métalliques et non métalli-

ques et des souillures telles que le fer et le calcium

peuvent être obtenues.

En conséquence, conformément à l'invention, on présente uni procédé de coulée du cuivre de manière continue, qui comprend la coulée du cuivre fondu dans

une cavité de moule, avançant de manière continue, for-

mée par au moins une surface de moule sans fin qui se dé-

place, coopérant avec d'autres surfaces de moule de façon à former une cavité de moule fermée, la solidification

du cuivre fondu pratiquement dans la forme de ladite ca-

vité de moule pour former une barre coulée, puis l'extrac-

tion de la barre coulée de la cavité du moule pour trai-

tement ultérieur; et en outre on fait passer ledit cui-

vre fondu par au moins un filtre à base d'écume céramique

à pores ouverts, disposé dans un plan traversant le tra-

jet dudit cuivre fondu pratiquement immédiatement avant

la coulée dudit cuivre fondu pour en extraire les impu-

retés.

Sous son aspect le plus large d'appareil, cette invention concerne un appareil pour filtrer de manière

continue les souillures solides et pour extraire les mé-

taux et non métaux dissous de la solution dans le cuivre fondu, ledit appareil comprenant une cuve de coulée qui comporte une entrée pour recevoir de manière continue le

cuivre fondu dhn four et une sortie pour évacuer le cui-

vre fondu par un canal dans un moule de coulée continue;

en outre, des moyens de filtrage et d'extraction sont in-

terposés entre ladite entrée et ladite sortie en travers du trajet d'écoulement de cuivre fondu, et lesdits moyens de filtrage et d'extraction sont construits en matériau

à base d'écume céramique à pores ouverts.

L'invention sera mieux expliquée et comprise

par la description ci-après d'un exemple de réalisation,

donné à titre non limitatif avec référence aux dessins ci-annexés parmi lesquels:

- la figure 1 est une coupe schématique de l'ap-

pareil de la présente invention, adapté à une cuve de coulée pour traiter l'écoulement continu de cuivre fondu; - la figure 2 est une photomicrographie à un grossissement de 400 X, d'un échantillon de cuivre qui a été coulé sans profiter de la présente invention; - la figure 3, une photomicrographie, au même grossissement, d'un échantillon semblable de cuivre qui

a été coulé en utilisant la présente invention.

Si l'on se réfère maintenant en détail aux des-

sins, on voit sur la figure 1 une cuve de coulée 11 du

genre utilisé communément entre un four de fusion ou d'af-

finage (non représenté) et une machine de coulée (non représentée) continue ou semi-continueo Du cuivre fondu, se trouvant habituellement à une température supérieure à 1093 0C, est déversé dans une extrémité (leextrémité de gauche sur la figure 1) de la cuve de coulée par le dessus ouvert et s'écoule par un canal de déversement 13, tel que celui exposé dans le brevet des E.UoAo n 5 752 372e qui est situé à l'extrémité opposée. Sous un

certain angle par rapport au trajet d'écoulement du cui-

vre fondu on a placé au moins un élément de filtre 15 qui est positionné de manière à pouvoir être facilement enlevé par le dessus de la cuve de coulée, mais qui est cependant étroitement adapté lorsqu'il repose sur le fond de la cuve de couléeo Lélément de filtre 15 peut être fait dIum type d2écume céramique connue dans la technique sous le nom d'cume "Selee", fabriquée par la Consolidated Aluminum Corporation de St Louis, Missouri, EoU.A. et,

dans le mode de réalisation préféré de la présente inven-

tion, de tels éléments de filtre 15 sont disposés dans un plan situé sous un angle compris entre 30 et 150 degrés par rapport à la direction de trajet primaire du cuivre fondu depuis son entrée dans la cuve de coulée 11 jusqu'à

sa sortie de cette cuve par le canal de déversement 15.

Sur la figure 1 les éléments de filtre 15 sont disposés dans un plan à 900. Chaque élément de filtre 15 consti- tue une structure à pores ouverts comportant environ 4 à 13 pores par centimètre et une fraction de volume de vide d'environ 75 à 95 pour cent et de préférence 85 à

pour cent. Chaque élément de filtre est composé prin-

cipalement d'oxyde d'aluminium et d'autres oxydes et

phosphates métalliques.

On estime que l'oxyde et/ou les phosphates mé-

talliques, à partir desquels l'élément de filtre 15 en écume céramique poreuse est fabriqué, sont conditionnés par l'exposition à la chaleur et/ou les oxydes de cuivre et l'oxygène dissous contenus dans le cuivre fondu, de façon à extraire le fer dissous de la solution dans le

cuivre fondu. On estime que les premiers forment une cou-

che discrète d'oxyde de cuivre sur l'élément de filtre de cuivre 15, cette couche d'oxyde de cuivre amenant le

fer et le calcium à être adsorbés à la surface de l'élé-

ment de filtre conditionné 15 jusqu'à un point tel que des réductions de concentration du fer et calcium dissous allant jusqu'à 50% peuvent être effectuées. On connaît dans la technique des matériaux à base d'écume céramique semblables qui sont décrits par exemple dans les brevets des E. U.A.-n0 3 090 094 et 3 097 930, bien qu'on estime que l'application particulière de ces matériaux céramiques

n'était pas connue antérieurement à l'invention.

Suivant le mode de réalisation préféré, l'élé-

ment de filtre 15 a généralement le contour d'un trapézol-

de conformé de manière à favoriser le montage facile dans des rainures de montage 17 qui sont inscrites dans les

parois latérales 20, inclinées vers le bas et convergen-

tes, de la cuve de coulée 11. Chaque rainure de montage 17 (dont deux par exemple forment trois sous-chambres A, B, C représentées sur la figure 1) pratiquée dans les parois latérales biseautées 20 correspond et est reliée à des rainures de montage de fond 17' (dont deux sont représentées sur la figure 1) ménagées dans le fond 21 de la cuve de coulée 11, l'interconnexion 17-17'-17 formant une rainure conformée en "U" à large dessus, ouvert vers le haut de la cuve de coulée 11. L'élément de filtre 15,

lorsqu'il est placé de manière amovible dans les rainu-

res de montage 17-17V-17, remplit la rainure en forme

de U et est orienté en travers de la direction de l'écou-

lement du cuivre fondu. Des moyens de manutention 18 sont attachés aux bords supérieurs longs de l'élément de filtre trapézoïdal 15 pour faciliter l'enlèvement de cet élément de la cuve de coulée 11, même lorsque cette cuve est remplie de cuivre fondu s'écoulant de façon continue0

En plus du filtrage du cuivre fondu, qui élimi-

ne ou fragmente toute grande inclusion ou impureté de scories, la présente invention envisage d'adjoindre un courant gazeux traversant l'élément de filtre 15, soit pour commander la teneur du cuivre en oxygène, soit pour dégazer le cuivre, soit à ces deux fins, et simultanément pour purger l'élément de filtre 15 des oxydes et autres inclusions réfractaires qui sont piègées, par lreffet du filtrage. Par exemples, chaque rainure de montage de

fond 179 comporter monté à son intérieur, un tube d'ali-

mentation de gaz 14.' qui est le prolongement d'une tubu-

lure d'alimentation de gaz 14. Un canal 19 peut être mé-

nagé dans le fond de chaque élément de filtre 15 pour

recevoir et entourer le tube d'alimentation de gaz 14'.

Le tube d'alimentation 14' est perforé sur toute sa lon-

gueur, de sorte que des gaz réducteurs tels que l'ammo-

niac ou l'oxyde de carbone ou des gaz oxydants tels que

l'oxygène ou l'air peuvent être introduits dans le cui-

vre fondu contenu dans la cuve de coulée 11 et percoler au travers de l'élément de filtre poreux 15 en remontant jusqu'à la surface du bain métallique fondu contenu dans la cuve de coulée 11, dans laquelle des gaz n'ayant pas réagi sont évacués vers l'atmosphère par l'entrée ouverte de la cuve de coulée ou par un système d'évents 16 qui

fait saillie au travers du couvercle amovible 12 à par-

tir de la surface recouvrant celle du métal fondu dans la cuve de coulée 11. Dans un mode de réalisation de la présente invention, un gaz porteur inerte tel que l'azote ou l'argon est mélangé aux gaz réducteurs ou oxydants pour remplir la fonction additionnelle de purger l'élément de filtre 15 des oxydes et autres produits réfractaires

qui y sont enfermés ou qui sont déposés à sa surface lors-

que le cuivre fondu est oxydé ou bien réduit. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, des moyens pour créer une dépression peuvent être attachés au système d'évents 16 pour créer une dépression dans l'espace se trouvant entre la surface du cuivre fondu et le couvercle 12, de façon à faire en sorte que tous les gaz dissous dans le cuivre fondu soient chassés du cuivre en.réduisant ainsi la porosité induite par le gaz d'un article coulé fabriqué à partir du cuivre fondu ainsi

traité. Lorsqu'il n'est pas désirable de réduire des oxy-

des de cuivre aui sont en solution dans le métal fondu on peut utiliser un gaz inerte seul pour transporter les oxydes de cuivre, pièges par l'élément de filtre 15, sur le dessus du bain métallique fondu. Un bénéfice important résultant de l'utilisation d'un courant gazeux passant directement en dessous de l'élément de filtre 15 consiste

dans l'action de nettoyage accrue des bulles de gaz lors-

qu'elles s'écoulent au travers du filtre, parce que la porosité de l'élément de filtre 15 augmente effectivement à la fois les aires du gaz et du métal fondu en augmentant ainsi de manière exponentielle le rendement au contact du

gaz purificateur et aussi en amenant des particules enfer-

mées dans l'élément de filtre 15 vers le haut de la cuve

de coulée 11 o on peut, si nécessaire, les enlever pério-

diquement par rAclage. Bien que l'élément de filtre 15 puisse être monté en tout emplacement convenable dans le courant de cuivre fondu, par exemple dans une auge (non représentée) située entre le four de fusion (non représenté)

2-468655

1 1 et la cuve de coulée 11, on estime qu'il y aura avantage

à le placer aussi près que possible du canal de déverse-

ment 13.

Suivant le mode de réalisation le plus simple de l'invention, l'élément de filtre 15 est placé à 90 par rapport au trajet d'écoulement, mais de préférence

l'élément de filtre 15 devrait être disposé dans le tra-

jet d'écoulement sous un angle compris entre 500 et 150 .

Ceci procure une plus grande aire de filtrage effectif pour toute dimension donnée du canal d'écoulement. Par exemple, une auge communément utilisée présente une aire transversale d'environ 6,45 cm2 au travers duquel s'écoule le cuivre fondu avec un débit d'environ 53,6 litres par minute. De sorte que, ce débit voulu n'étant pas gêné de manière appréciable, le filtre 15 doit être maintenu relat ivement avec une epaisseur/faible soit dtenviron 5 cm, ou bien sa surface effective pourrait être augmentée en disposant l'élément de filtre 15 sous un certain angle par rapport à la direction d'écoulement normal. Un angle de 30 ou 150 fait plus que doubler l'aire effective de l18élément

de filtre 15. Cette difficulté n'est pas trop grande lors-

que l'élément de filtre 15 est placé dans une cuve de

coulée, car on a habituellement des aires de section trans-

versale plus grandes et des débits inférieurs, mais dans ce cas, un élément de filtre 15 disposé sous un certain angle présentera une plus longue durée de service avant d'être bouché par des métaux adsorbéso Bien qu'on ait illustré et décrit l'invention sous la forme d'une disposition utilisable dans une cuve

réfractaire de coulée, on n'a pas l2intention de la limi-

ter aux' détails représentés, car de nombreuses modifica-

tions, applications et changements structuraux peuvent être apportés sars sortir du cadre de l'invention. Sans

autre analyse on estime que ce qui précède révèle pleine-

ment lessence de la présente invention, de sorte qu'en

utilisant les connaissances courantes ou une expérimen-

tation raisonnable, on peut facilement l'adapter à divers applications sans omettre des caractéristiques qui, du

point de vue de l'art antérieur, constituent avec justi-

ce les traits essentiels des aspects génériques ou spé-

cifiques de l'invention et par conséquent de telles adap-

tations doivent rentrer dans le cadre de l'invention.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Procédé de coulée continue du cuivre, comprenant la coulée du cuivre fondu dans une cavité de moule avançant de manière continue, formée par au moins une surface sans fin mobile coopérant avec d'autres sur- faces du moule de manière à former une cavité de moule fermée, la solidification du cuivre fondu pratiquement dans la forme de ladite cavité de moule pour former une barre coulée, puis l'extraction de la barre coulée de la cavité du moule pour traitement ultérieur, caractérisé en ce que ledit cuivre fondu est amené à passer au travers

d'au moins un filtre à base d'écume céramique à pores ou-

verts, disposé dans un plan coupant le trajet dudit cui-

vre fondu pratiquement immédiatement avant la coulée dudit

cuivre fondu pour en extraire les impuretés.

2. Procédé selon la revendication 1, carac-

térisé en outre en ce que les métaux du groupe 8 de la classification périodique des éléments sont extraits du

cuivre fondu.

3. Procédé selon la revendication 1, carac-

térisé en outre en ce que les non métaux du groupe 2a de la classification périodique des éléments sont extraits

de la solution de cuivre fondu.

4. Procédé selon la revendication 2, carac-

térisé en ce que le métal extrait du groupe 8 est le fer.

5. Procédé selon la revendication 3, carac-

térisé en ce que le non métal extrait du groupe 2a est

le calcium.

6. Procédé selon la revendication 1, carac-

térisé en outre en ce qu'un gaz réactif est introduit dans ledit cuivre fondu au voisinage dudit filtre et en ce que la teneur en oxygène dudit cuivre fondu est réglée

lorsque ledit cuivre fondu traverse ledit filtre.

7. Procédé selon la revendication 1, carac-

térisé en outre en ce qu'un gaz réactif et un gaz inerte sont introduits simultanément dans ledit cuivre fondu au traversdadit filtre, la teneur en oxygène dudit cuivre 246e655 fondu est réglée et ledit cuivre fondu est purgé de

l'excès de gaz réactif et d'autres gaz dissous pratique-

ment immédiatement avant que ledit cuivre fondu soit cou-

lé dans ledit moule fermé avançant de façon continue.

8. Appareil convenant particulièrement pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des

revendications précédentes pour filtrer de manière conti-

nue les souillures solides ainsi qu'extraire les métaux

et non métaux de la solution dans le cuivre fondu, compre-

nant une cuve de coulée ayant une entrée pour recevoir continuellement du cuivre fondu provenant d'un four et une sortie pour débiter du cuivre fondu par un canal dans

un moule de coulée continue, caractérisé en ce qu'il in-

clut des moyens de filtrage et d'extraction interposés

entre ladite entrée et ladite-sortie en travers du tra-

jet d'écoulement du cuivre fondu, et en ce que lesdits moyens de filtrage et d'extraction sont faits dans une

matière à base d'écume céramique à pores ouverts.

9. Appareil selon la revendication 8, carac-

térisé en outre en ce que ladite matière d'écume est sé-

lectionnée dans le groupe constitué par les oxydes et

phosphates métalliques.

10. Appareil selon la revendication-9, carac-

térisé en outre en ce que ladite matière à base d'écume céramique comporte surtout de l'oxyde et/ou du phosphate d'aluminium.

11. Appareil selon l'une quelconque des reven-

dications 8 à 10, caractérisé en outre en ce que ladite matière à base d'écume céramique à pores ouverts comporte

des vides de volume partiel allant de 75 à 95 pour cent.

12. Appareil selon la revendication 8, carac-

térisé en outre en ce que lesdits moyens de filtrage et d'extraction sont disposés dans un plan orienté sous un angle compris entre 30 et 150 degrés par rapport à la direction primaire de l'écoulement du cuivre fondu dans

ladite poche de coulée.

13. Appareil selon la revendication 8, carac-

térisé en outre en ce qu'il comprend des moyens de dépres-

sion pour dégazer le cuivre fondu pendant ou après son

écoulement au travers desdits moyens de filtrage et d'ex-

traction.

14. Appareil selon la revendication 8, carac-

térisé en outre en ce qu'il comprend des moyens pour ame-

ner du gaz inerte en contact avec le cuivre fondu, incluant des moyens pour faire percoler le gaz en remontant dans la matière à base d'écume céramique de façon à en extraire

les particules d'oxyde de cuivre.